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En 2017, Ane Aanesland et Dmytro Rafalskyi fondent ThrustMe. Travaillant à l'[[École polytechnique (France)|école polytechnique de Paris]] et au [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]], ils sont experts de la [[physique des plasmas]] et de la [[propulsion électrique (spatial)|propulsion électrique]]<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Un nouvel espace pour les start-up|url=https://www.lajauneetlarouge.com/un-nouvel-espace-pour-les-start-up/|site=La Jaune et la Rouge|date=2018-06-03|consulté le=23 avril 2020}}</ref>. Initialement, la [[Jeune pousse (entreprise)|jeune pousse]] (startup) est incubée dans Agoranov<ref>{{Article |auteur1=Hassan Meddah |titre=ThrustMe emmène les minisatellites en orbite |périodique=L'Usine Nouvelle |date=08/07/2017 |lire en ligne=https://www.usinenouvelle.com/article/thrustme-emmene-les-minisatellites-en-orbite.N561073 |pages= }}</ref>. Toujours en 2017, ThrustMe lève 1.7 million d'euros pour son développement<ref>{{Lien web|langue=en-US|titre=French startup raises $1.9 million for smallsat electric propulsion|url=https://spacenews.com/french-startup-raises-1-9-million-for-smallsat-electric-propulsion/|site=[[SpaceNews]]|date=2017-06-16|consulté le=23 avril 2020}}</ref>.
En 2017, Ane Aanesland et Dmytro Rafalskyi fondent ThrustMe. Travaillant à l'[[École polytechnique (France)|école polytechnique de Paris]] et au [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]], ils sont experts de la [[physique des plasmas]] et de la [[propulsion électrique (spatial)|propulsion électrique]]<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Un nouvel espace pour les start-up|url=https://www.lajauneetlarouge.com/un-nouvel-espace-pour-les-start-up/|site=La Jaune et la Rouge|date=2018-06-03|consulté le=23 avril 2020}}</ref>. Initialement, la [[Jeune pousse (entreprise)|jeune pousse]] (startup) est incubée dans Agoranov<ref>{{Article |auteur1=Hassan Meddah |titre=ThrustMe emmène les minisatellites en orbite |périodique=L'Usine Nouvelle |date=08/07/2017 |lire en ligne=https://www.usinenouvelle.com/article/thrustme-emmene-les-minisatellites-en-orbite.N561073 |pages= }}</ref>. Toujours en 2017, ThrustMe lève 1.7 million d'euros pour son développement<ref>{{Lien web|langue=en-US|titre=French startup raises $1.9 million for smallsat electric propulsion|url=https://spacenews.com/french-startup-raises-1-9-million-for-smallsat-electric-propulsion/|site=[[SpaceNews]]|date=2017-06-16|consulté le=23 avril 2020}}</ref>.


En 2018, ThrustMe reçoit 2.4 millions d'euros de la [[Commission européenne]] pour commercialiser des propulseurs électriques pour nanosatellites<ref>{{Lien web|langue=en-US|titre=Electric propulsion startup ThrustMe gets $2.8 million from European Commission|url=https://spacenews.com/electric-propulsion-startup-thrustme-gets-2-8-million-from-european-commission/|site=[[SpaceNews]]|date=2018-08-09|consulté le=23 avril 2020}}</ref>.
En 2018, ThrustMe reçoit 2,4 millions d'euros de la [[Commission européenne]] pour commercialiser des propulseurs électriques pour nanosatellites<ref>{{Lien web|langue=en-US|titre=Electric propulsion startup ThrustMe gets $2.8 million from European Commission|url=https://spacenews.com/electric-propulsion-startup-thrustme-gets-2-8-million-from-european-commission/|site=[[SpaceNews]]|date=2018-08-09|consulté le=23 avril 2020}}</ref>.


En 2019, Ane Aanesland reçoit la médaille de l'innovation du CNRS pour son aventure entrepreneuriale<ref>{{Lien web|titre=Ane Aanesland, de chercheuse au CNRS à CEO de ThrustMe {{!}} Bpifrance servir l'avenir|url=https://www.bpifrance.fr/A-la-une/Actualites/Ane-Aanesland-de-chercheuse-au-CNRS-a-CEO-de-ThrustMe-47146|site=www.bpifrance.fr|date=10 juillet 2019|consulté le=23 avril 2020}}</ref>{{,}}<ref name=":1" />. Toujours en 2019, SpaceTy et ThrustMe mettent en orbite le premier satellite utilisant de l'[[iode]] pour se propulser<ref>{{Article |langue=fr |auteur1=Alexandre Couto |titre=ThrustMe met en orbite le premier satellite utilisant de l'iode pour se propulser |périodique=Industrie-techno |date=2019-11-04 |lire en ligne=https://www.industrie-techno.com/article/thrustme-met-en-orbite-le-premier-satellite-propulse-par-de-l-iode.57909 |consulté le=23 avril 2020|pages= }}</ref>.
En 2019, Ane Aanesland reçoit la médaille de l'innovation du CNRS pour son aventure entrepreneuriale<ref>{{Lien web|titre=Ane Aanesland, de chercheuse au CNRS à CEO de ThrustMe {{!}} Bpifrance servir l'avenir|url=https://www.bpifrance.fr/A-la-une/Actualites/Ane-Aanesland-de-chercheuse-au-CNRS-a-CEO-de-ThrustMe-47146|site=www.bpifrance.fr|date=10 juillet 2019|consulté le=23 avril 2020}}</ref>{{,}}<ref name=":1" />. La même année, SpaceTy et ThrustMe mettent en orbite le premier satellite utilisant de l'[[iode]] pour se propulser<ref>{{Article |langue=fr |auteur1=Alexandre Couto |titre=ThrustMe met en orbite le premier satellite utilisant de l'iode pour se propulser |périodique=Industrie-techno |date=2019-11-04 |lire en ligne=https://www.industrie-techno.com/article/thrustme-met-en-orbite-le-premier-satellite-propulse-par-de-l-iode.57909 |consulté le=23 avril 2020|pages= }}</ref>.


En 2021, SpaceTy et ThrustMe réalisent la première démonstration en orbite d'un système de propulsion électrique alimenté par de l'iode<ref name="npt30" />{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|titre=ThrustMe’s Iodine Propulsion System Launched Aboard Spacety’s Smallsat|url=https://news.satnews.com/2020/11/06/thrustmes-iodine-propulsion-system-launched-aboard-spacetys-smallsat/|website=Satnews|date=2020-11-06|consulté le=26 juillet 2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Iodine thruster could slow space junk accumulation|url=https://www.esa.int/Applications/Telecommunications_Integrated_Applications/Iodine_thruster_could_slow_space_junk_accumulation|website=esa.int|date=2021-01-22|consulté le=26 juillet 2021}}</ref>. En juin 2022 l'[[Agence spatiale européenne]] confie à la société ThrustMe la fourniture du système propulsif du démonstrateur [[GOMX-5]], un [[CubeSat]] 12U qui doit permettre de tester de nouveaux équipements permettant d'accroitre les capacités des futurs nano-satellites (débit des communications, manœuvrabilité, précision de la position, gestion de la fin de vie compatible avec la réglementation des [[Débris spatial|débris spatiaux]])<ref>{{Lien web|langue=en|titre=ThrustMe wins an ESA GSTP contract to develop + qualify an electric propulsion system|url=https://news.satnews.com/2022/06/14/thrustme-wins-an-esa-gstp-contract-to-develop-qualify-an-electric-propulsion-system/|website=Satnews|date=14 juin 2022|consulté le= }}</ref>.
En 2021, SpaceTy et ThrustMe réalisent la première démonstration en orbite d'un système de propulsion électrique alimenté par de l'iode<ref name="npt30" />{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|titre=ThrustMe’s Iodine Propulsion System Launched Aboard Spacety’s Smallsat|url=https://news.satnews.com/2020/11/06/thrustmes-iodine-propulsion-system-launched-aboard-spacetys-smallsat/|website=Satnews|date=2020-11-06|consulté le=26 juillet 2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Iodine thruster could slow space junk accumulation|url=https://www.esa.int/Applications/Telecommunications_Integrated_Applications/Iodine_thruster_could_slow_space_junk_accumulation|website=esa.int|date=2021-01-22|consulté le=26 juillet 2021}}</ref>. En juin 2022 l'[[Agence spatiale européenne]] confie à la société ThrustMe la fourniture du système propulsif du démonstrateur [[GOMX-5]], un [[CubeSat]] 12U qui doit permettre de tester de nouveaux équipements permettant d'accroitre les capacités des futurs nano-satellites (débit des communications, manœuvrabilité, précision de la position, gestion de la fin de vie compatible avec la réglementation des [[Débris spatial|débris spatiaux]])<ref>{{Lien web|langue=en|titre=ThrustMe wins an ESA GSTP contract to develop + qualify an electric propulsion system|url=https://news.satnews.com/2022/06/14/thrustme-wins-an-esa-gstp-contract-to-develop-qualify-an-electric-propulsion-system/|website=Satnews|date=14 juin 2022|consulté le= }}</ref>.

Dernière version du 22 mars 2024 à 11:23

ThrustMe
Création 3 février 2017
Fondateurs Ane Aanesland, Dmytro Rafalskyi
Forme juridique Société par actions simplifiée
Siège social Verrières-le-Buisson
Drapeau de la France France
Direction Ane Aanesland (CEO), Dmytro Rafalskyi (CTO)
Activité Secteur spatial
Produits Propulseurs spatiaux
Effectif 20 à 49 salariés (tranche INSEE)
SIREN 827 453 614
Site web https://www.thrustme.fr/

ThrustMe ("Propulse Moi" en français) est une société française qui conçoit des moteurs-fusées pour les satellites de très petite taille (nanosatellites). L'entreprise construit des moteurs ioniques (NPT30)[1] et des propulseurs à gaz froid (I2T5)[2].

Ces petits moteurs sont censés augmenter la durée de vie des satellites grâce à une consommation réduite des ergols et les rendre financièrement plus abordables[3].

Dans l'approche de miniaturisation des satellites, pour l'industrie spatiale, le besoin de propulseurs adaptés est critique[4].

Historique[modifier | modifier le code]

En 2017, Ane Aanesland et Dmytro Rafalskyi fondent ThrustMe. Travaillant à l'école polytechnique de Paris et au CNRS, ils sont experts de la physique des plasmas et de la propulsion électrique[5]. Initialement, la jeune pousse (startup) est incubée dans Agoranov[6]. Toujours en 2017, ThrustMe lève 1.7 million d'euros pour son développement[7].

En 2018, ThrustMe reçoit 2,4 millions d'euros de la Commission européenne pour commercialiser des propulseurs électriques pour nanosatellites[8].

En 2019, Ane Aanesland reçoit la médaille de l'innovation du CNRS pour son aventure entrepreneuriale[9],[10]. La même année, SpaceTy et ThrustMe mettent en orbite le premier satellite utilisant de l'iode pour se propulser[11].

En 2021, SpaceTy et ThrustMe réalisent la première démonstration en orbite d'un système de propulsion électrique alimenté par de l'iode[1],[12],[13]. En juin 2022 l'Agence spatiale européenne confie à la société ThrustMe la fourniture du système propulsif du démonstrateur GOMX-5, un CubeSat 12U qui doit permettre de tester de nouveaux équipements permettant d'accroitre les capacités des futurs nano-satellites (débit des communications, manœuvrabilité, précision de la position, gestion de la fin de vie compatible avec la réglementation des débris spatiaux)[14].

Récompenses[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « French startup demonstrates iodine propulsion in potential boost for space debris mitigation efforts », sur SpaceNews, (consulté le )
  2. (en) « Iodine Impulse for Smallsats Demo’d On-Orbit by ThrustMe and Spacety », sur Smallsat News, (consulté le )
  3. Thomas Lestavel, « La start-up ThrustMe divise par trois les coûts d’accès à l’espace », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  4. (en-US) « On-board propulsion set to drive the smallsat revolution - Room: The Space Journal », sur Room, The Space Journal, (consulté le )
  5. « Un nouvel espace pour les start-up », sur La Jaune et la Rouge, (consulté le )
  6. Hassan Meddah, « ThrustMe emmène les minisatellites en orbite », L'Usine Nouvelle,‎ (lire en ligne)
  7. (en-US) « French startup raises $1.9 million for smallsat electric propulsion », sur SpaceNews, (consulté le )
  8. (en-US) « Electric propulsion startup ThrustMe gets $2.8 million from European Commission », sur SpaceNews, (consulté le )
  9. « Ane Aanesland, de chercheuse au CNRS à CEO de ThrustMe | Bpifrance servir l'avenir », sur www.bpifrance.fr, (consulté le )
  10. a et b Guerric Poncet, « Ane Aanesland, la mécano de l’espace », sur Le Point, (consulté le )
  11. Alexandre Couto, « ThrustMe met en orbite le premier satellite utilisant de l'iode pour se propulser », Industrie-techno,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. (en) « ThrustMe’s Iodine Propulsion System Launched Aboard Spacety’s Smallsat », sur Satnews, (consulté le )
  13. (en) « Iodine thruster could slow space junk accumulation », sur esa.int, (consulté le )
  14. (en) « ThrustMe wins an ESA GSTP contract to develop + qualify an electric propulsion system », sur Satnews,
  15. « Les 70 startups internationales lauréates du french tech ticket saison 2 » [PDF], sur finances.gouv.fr, (consulté le ), p. 27
  16. « Quatre projets lauréats du Concours i-LAB 2017 (dont un Grand Prix) sont accompagnés par la SATT Paris-Saclay », SATT Paris-Saclay, (consulté le )
  17. « Palmarès Spécial Innovation Spatiale 2017 - » (consulté le )
  18. « Lauréats du concours d'innovation i-Nov », sur ademe.fr, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]