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Le périodique se voulant satirique, il emprunte son nom à un personnage espiègle de l'œuvre de [[William Shakespeare]], ''[[Le Songe d'une nuit d'été]]'' : [[Puck (mythologie)|Puck]]. Plus tard, un sous-titre est ajouté, ''{{citation|What fools these mortals be}}'' (« Quels fous que ces mortels »), tiré de la même œuvre shakespearienne<ref>{{Harvsp|texte=Harter 2022|id=Harter2022|p=153}}</ref>.
Le périodique se voulant satirique, il emprunte son nom à un personnage espiègle de l'œuvre de [[William Shakespeare]], ''[[Le Songe d'une nuit d'été]]'' : [[Puck (mythologie)|Puck]]. Plus tard, un sous-titre est ajouté, ''{{citation|What fools these mortals be}}'' (« Quels fous que ces mortels »), tiré de la même œuvre shakespearienne<ref>{{Harvsp|texte=Harter 2022|id=Harter2022|p=153}}</ref>.


La rédaction s'installe ensuite à [[New York]], pour une nouvelle série qui démarre le {{Date-|27|novembre|1876}}, toujours en allemand ; l'édition anglophone de ''Puck: A Humorous and Satirical Weekly'' démarre véritablement, le {{Date-|14|mars|1877}} au prix de 10 cents pour 16 pages en moyenne (et ira jusqu'à 32 pages). Progressivement, les unes passent en couleurs, grâce à un emploi de la [[chromolithographie]]. Au fil des années, Keppler fait appel à de nouveaux dessinateurs comme [[Frederick Burr Opper|Opper]], Louis Dalrymple, [[William Mecham|Tom Merry]] L'édition allemande semble s'arrêter au début des années 1880. Le principal concurrent est l{{'}}''Illustrated Newspaper'' dirigé par Frank Leslie, que ''Puck'' dépasse bientôt par des ventes de plus en plus élevées, atteignant les {{nombre|85000}} exemplaires par semaine.
La rédaction s'installe ensuite à [[New York]], pour une nouvelle série qui démarre le {{Date-|27|novembre|1876}}, toujours en allemand ; l'édition anglophone de ''Puck: A Humorous and Satirical Weekly'' démarre véritablement, le {{Date-|14|mars|1877}} au prix de 10 cents pour 16 pages en moyenne (et ira jusqu'à 32 pages). Progressivement, les unes passent en couleurs, grâce à un emploi de la [[chromolithographie]]. Au fil des années, Keppler fait appel à de nouveaux dessinateurs comme [[Frederick Burr Opper|Opper]], Louis Dalrymple, [[William Mecham|Tom Merry]], etc. L'édition germanophone semble s'arrêter au début des années 1880. Le principal concurrent est l{{'}}''Illustrated Newspaper'' dirigé par Frank Leslie, que ''Puck'' dépasse bientôt par des ventes de plus en plus élevées, atteignant les {{nombre|85000}} exemplaires par semaine.


En 1884, ''Puck'' soutient le candidat démocrate [[Grover Cleveland]] à la présidence. Les Républicains décident de contre-attaquer en créant ''[[Judge (magazine)|Judge]]'', débauchant même des dessinateurs<ref>Source d'autorité : [http://www.senate.gov/artandhistory/art/puck/puck_intro.htm Notice du Sénat américain], en ligne.</ref>.
En 1884, ''Puck'' soutient le candidat démocrate [[Grover Cleveland]] à la présidence. Les Républicains décident de contre-attaquer en créant ''[[Judge (magazine)|Judge]]'', débauchant même des dessinateurs<ref>Source d'autorité : [http://www.senate.gov/artandhistory/art/puck/puck_intro.htm Notice du Sénat américain], en ligne.</ref>.
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L'année 1893 fut particulièrement lourde pour Keppler, il avait décidé d'associer ''Puck'' à l'[[exposition universelle de 1893|exposition internationale de Chicago]], l'organisation d'une édition spéciale lui pesa, sa santé en souffrit et il mourut peu de temps après, en {{date-|février 1894}}. Henry Cuyler Bunner (1855-1896), associé de longue date, prit le relais jusqu'à sa mort.
L'année 1893 fut particulièrement lourde pour Keppler, il avait décidé d'associer ''Puck'' à l'[[exposition universelle de 1893|exposition internationale de Chicago]], l'organisation d'une édition spéciale lui pesa, sa santé en souffrit et il mourut peu de temps après, en {{date-|février 1894}}. Henry Cuyler Bunner (1855-1896), associé de longue date, prit le relais jusqu'à sa mort.


Entre 1902 et 1916, c'est le fils de Keppler, Udo dit « Joseph Keppler Junior » (1872-1956), qui prend la direction du magazine. ''Puck'' évolue et passe sur papier glacé et à une formule en [[quadrichromie]]. Il continue de connaître un succès relatif puisque chaque numéro est tiré à environ 100 000 exemplaires. Les illustrations du magazine deviennent des références en matière de dessin de presse<ref>{{Harvsp|texte=Harter 2022|id=Harter2022|p=155}}</ref>.
Entre 1902 et 1916, c'est le fils de Keppler, Udo dit « Joseph Keppler Junior » (1872-1956), qui prend la direction du magazine. ''Puck'' évolue et passe sur papier glacé et à une formule en [[quadrichromie]]. Il continue de connaître un succès relatif puisque chaque numéro est désormais tiré à environ 100 000 exemplaires. Les illustrations du magazine deviennent des références en matière de dessin de presse<ref>{{Harvsp|texte=Harter 2022|id=Harter2022|p=155}}</ref>.


Par ailleurs, au début du {{s-|XX}}, la publication de ''Puck'' s'inscrit dans la période dans l'[[ère progressiste]] aux États-Unis. La magazine, très engagé, prend position contre les profondes inégalités de la société états-uniennes de son temps et notamment contre les entreprises monopolistiques qui paralysent l'économie du pays, à l'image de de la [[Standard Oil]]<ref>{{Harvsp|texte=Harter 2022|id=Harter2022|p=156}}</ref>. ''Puck'' fait ainsi pleinement partie de la presse réformatrice qui souhaite que le [[Gouvernement fédéral des États-Unis|Gouvernement fédéral]] engage de vastes réformes afin, entre autres, de contrer les dérives de certaines entreprises et de moraliser une vie politique minée par la corruption<ref>{{Harvsp|texte=Harter 2022|id=Harter2022|p=156-157}}</ref>. Ce sont les présidences de [[William McKinley]] (1897-1901), [[Theodore Roosevelt]] (1901-1909) et [[William Taft]] (1909-1913) qui vont permettre une mise en œuvre de ces « politiques progressistes »<ref>{{Harvsp|texte=Postel 2016|id=Postel 2016|p=3-16}}</ref>. Pour autant, le magazine n'est pas pro-républicain et n'hésite pas à critiquer la présidence de Theodore Rossevlet dont il estime la politique trop modérée<ref>{{Harvsp|texte=Harter 2022|id=Harter2022|p=158}}</ref>.
Par ailleurs, au début du {{s-|XX}}, la publication de ''Puck'' s'inscrit dans la période dans l'[[ère progressiste]] aux États-Unis. La magazine, très engagé, prend position contre les profondes inégalités de la société états-uniennes de son temps et notamment contre les entreprises monopolistiques qui paralysent l'économie du pays, à l'image de la [[Standard Oil]]<ref>{{Harvsp|texte=Harter 2022|id=Harter2022|p=156}}</ref>. ''Puck'' fait ainsi pleinement partie de la presse réformatrice qui souhaite que le [[Gouvernement fédéral des États-Unis|Gouvernement fédéral]] engage de vastes réformes afin, entre autres, de contrer les dérives de certaines entreprises et de moraliser une vie politique minée par la corruption<ref>{{Harvsp|texte=Harter 2022|id=Harter2022|p=156-157}}</ref>. Ce sont les présidents républicains [[William McKinley]] (1897-1901), [[Theodore Roosevelt]] (1901-1909) et [[William Taft]] (1909-1913) qui vont permettre une mise en œuvre de ces « politiques progressistes »<ref>{{Harvsp|texte=Postel 2016|id=Postel 2016|p=3-16}}</ref>. Pour autant, ''Puck'' ne s'aligne toujours pas sur le [[Grand Old Party]] et n'hésite pas à critiquer la présidence de Theodore Roosevelt dont il estime la politique trop modérée<ref>{{Harvsp|texte=Harter 2022|id=Harter2022|p=158}}</ref>.


Fin 1916, le magazine est vendu au groupe de presse de [[William Randolph Hearst]], qui passe à une formule mensuelle, et ne parvient pas à enrayer la chute des ventes. À l'heure de la société de consommation, un tirage à 90 000 exemplaires est trop faible pour faire face aux périodiques concurrents qui, pour certains, tirent à environ 1 000 0000 d'exemplaires. ''Puck'' vit en fait sur un lectorat qui lui est fidèle depuis ses débuts mais qui peine à s'agrandir et à se renouveler<ref>{{Harvsp|texte=Harter 2022|id=Harter2022|p=158-159}}</ref>. Le dernier numéro du magazine satirique est publié le {{date-|5 septembre 1918}}.
Fin 1916, le magazine est vendu au groupe de presse de [[William Randolph Hearst]], qui passe à une formule mensuelle, et ne parvient pas à enrayer la chute des ventes. À l'heure de la société de consommation, un tirage à 90 000 exemplaires est trop faible pour faire face aux périodiques concurrents qui, pour certains, tirent à environ 1 000 0000 d'exemplaires. ''Puck'' vit en fait sur un lectorat qui lui est fidèle depuis ses débuts mais qui peine à s'agrandir et à se renouveler<ref>{{Harvsp|texte=Harter 2022|id=Harter2022|p=158-159}}</ref>. Le dernier numéro du magazine satirique est publié le {{date-|5 septembre 1918}}.
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== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
* {{Article|langue=fr |prénom1=Hélène |nom1=Harter |lien auteur1=Hélène Harter |titre=''Puck''. Un journal engagé au temps du progressisme |périodique= Parlement[s]. Revue d’histoire politique |lieu=Rennes |éditeur=Presses universitaires de Rennes |numéro=35 |titre numéro=Le progressisme existe-t-il ?| date=2022 |pages=153-159 |issn=1768-6520 |e-issn=1760-6233 |isbn= |ean=|résumé= |lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-parlements-2022-1.htm | archiveurl= |archivedate= |consulté le=8 mai 2023 |bnf=FRBNF41395271 |doi=https://doi.org/10.3917/parl2.035.0153 |accès doi=libre |sudoc=131778463 |id=Harter2022}}.
* {{Article|langue=fr|prénom1=Hélène|nom1=Harter|lien auteur1=Hélène Harter|titre=''Puck''. Un journal engagé au temps du progressisme|périodique=Parlement[s]. Revue d’histoire politique|lieu=Rennes|éditeur=Presses universitaires de Rennes|numéro=35|titre numéro=Le progressisme existe-t-il ?|date=2022|pages=153-159|issn=1768-6520|e-issn=1760-6233|isbn=|ean=|résumé=|lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-parlements-2022-1.htm|archiveurl=|archivedate=|consulté le=8 mai 2023|bnf=FRBNF41395271|sudoc=131778463|id=Harter2022}}.
* {{Chapitre |langue=en |prénom1=Charles |nom1=Postel |lien auteur1=|Charles Postel|langue=en |titre chapitre=TR, Wilson, and the Origins of the Progressive Tradition | auteurs ouvrage=David B. Woolner et John M. Thompson (dir.)|titre ouvrage=Progressivism in America: Paste, Present, and Future |lieu= Oxford et New York |éditeur=Oxford University Press |année=2016 |pages totales=276 |isbn=978-0-19-023141-5 |oclc=2015016948 |bnf=FRBNF44497812 |sudoc=199578281 |consulté le=8 mai 2023 |partie=Antecedants |page début chapitre=3 |passage=3-16 |id=Postel2016}}.
* {{Chapitre |langue=en |prénom1=Charles |nom1=Postel |lien auteur1=|Charles Postel|titre chapitre=TR, Wilson, and the Origins of the Progressive Tradition | auteurs ouvrage=David B. Woolner et John M. Thompson (dir.)|titre ouvrage=Progressivism in America: Paste, Present, and Future |lieu= Oxford et New York |éditeur=Oxford University Press |année=2016 |pages totales=276 |isbn=978-0-19-023141-5 |oclc=978298185 |bnf=FRBNF44497812 |lccn=9780190231415|sudoc=199578281 |consulté le=8 mai 2023 |partie=1 |page début chapitre=3 |passage=3-16 |id=Postel2016}}.


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==

Version du 8 mai 2023 à 17:11

Puck
Image illustrative de l’article Puck (magazine)
Columbia en couverture du numéro du . Gravure d'Ehrhart d'après un dessin de Dalrymple.

Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Langue Anglais, allemand (1871-1882 ?)
Périodicité hebdomadaire
Genre satirique humoristique
Date de fondation 1871
Date du dernier numéro 1918
Ville d’édition St. Louis, puis New York

Propriétaire Keppler & Schwartzmann Publishing Co.
ISSN 1094-6489

Puck est un magazine hebdomadaire satirique illustré américain publié de à .

Histoire du magazine

Puck est fondé en par le dessinateur autrichien Joseph Ferdinand Keppler, réfugié[1] aux États-Unis depuis au moins 1867, à Saint-Louis (Missouri). Il s'associe à son compatriote Adolph Schwartzmann (1838-1904)[2] et c'est d'abord une édition hebdomadaire en langue allemande destinée à la communauté germanophone qui est publiée. Puck appartient ainsi à la catégorie de la presse ethnique. En outre, le magazine est illustré de caricatures, pour la plupart dessinées par Keppler et exécutées à partir de gravures sur bois ; il n'est pas certain que l'impression fut en plusieurs couleurs. Cette édition prend fin en [3].

Le périodique se voulant satirique, il emprunte son nom à un personnage espiègle de l'œuvre de William Shakespeare, Le Songe d'une nuit d'été : Puck. Plus tard, un sous-titre est ajouté, « What fools these mortals be » (« Quels fous que ces mortels »), tiré de la même œuvre shakespearienne[4].

La rédaction s'installe ensuite à New York, pour une nouvelle série qui démarre le , toujours en allemand ; l'édition anglophone de Puck: A Humorous and Satirical Weekly démarre véritablement, le au prix de 10 cents pour 16 pages en moyenne (et ira jusqu'à 32 pages). Progressivement, les unes passent en couleurs, grâce à un emploi de la chromolithographie. Au fil des années, Keppler fait appel à de nouveaux dessinateurs comme Opper, Louis Dalrymple, Tom Merry, etc. L'édition germanophone semble s'arrêter au début des années 1880. Le principal concurrent est l'Illustrated Newspaper dirigé par Frank Leslie, que Puck dépasse bientôt par des ventes de plus en plus élevées, atteignant les 85 000 exemplaires par semaine.

En 1884, Puck soutient le candidat démocrate Grover Cleveland à la présidence. Les Républicains décident de contre-attaquer en créant Judge, débauchant même des dessinateurs[5].

En 1885, débute la construction d'un nouveau siège social, qui va devenir le Puck Building, énorme bâtisse de couleur rouge, située entre Lafayette et Houston Street, à Manhattan. C'est bientôt une maison d'édition, la Puck Publishing Company, qui édite, en plus du périodique, de nombreux suppléments, des albums illustrés, etc. Les bâtiments incluent un étage dévolue à l'impression (rotatives en noir, presses lithogravure).

En 1888-1890, il existe une édition londonienne du magazine.

L'année 1893 fut particulièrement lourde pour Keppler, il avait décidé d'associer Puck à l'exposition internationale de Chicago, l'organisation d'une édition spéciale lui pesa, sa santé en souffrit et il mourut peu de temps après, en . Henry Cuyler Bunner (1855-1896), associé de longue date, prit le relais jusqu'à sa mort.

Entre 1902 et 1916, c'est le fils de Keppler, Udo dit « Joseph Keppler Junior » (1872-1956), qui prend la direction du magazine. Puck évolue et passe sur papier glacé et à une formule en quadrichromie. Il continue de connaître un succès relatif puisque chaque numéro est désormais tiré à environ 100 000 exemplaires. Les illustrations du magazine deviennent des références en matière de dessin de presse[6].

Par ailleurs, au début du XXe siècle, la publication de Puck s'inscrit dans la période dans l'ère progressiste aux États-Unis. La magazine, très engagé, prend position contre les profondes inégalités de la société états-uniennes de son temps et notamment contre les entreprises monopolistiques qui paralysent l'économie du pays, à l'image de la Standard Oil[7]. Puck fait ainsi pleinement partie de la presse réformatrice qui souhaite que le Gouvernement fédéral engage de vastes réformes afin, entre autres, de contrer les dérives de certaines entreprises et de moraliser une vie politique minée par la corruption[8]. Ce sont les présidents républicains William McKinley (1897-1901), Theodore Roosevelt (1901-1909) et William Taft (1909-1913) qui vont permettre une mise en œuvre de ces « politiques progressistes »[9]. Pour autant, Puck ne s'aligne toujours pas sur le Grand Old Party et n'hésite pas à critiquer la présidence de Theodore Roosevelt dont il estime la politique trop modérée[10].

Fin 1916, le magazine est vendu au groupe de presse de William Randolph Hearst, qui passe à une formule mensuelle, et ne parvient pas à enrayer la chute des ventes. À l'heure de la société de consommation, un tirage à 90 000 exemplaires est trop faible pour faire face aux périodiques concurrents qui, pour certains, tirent à environ 1 000 0000 d'exemplaires. Puck vit en fait sur un lectorat qui lui est fidèle depuis ses débuts mais qui peine à s'agrandir et à se renouveler[11]. Le dernier numéro du magazine satirique est publié le .

Direction

  • Joseph Ferdinand Keppler (1871-1894)
  • Sydney Rosenfeld (1877-1878), rédacteur en chef
  • Henry Cuyler Bunner (1894-1896), rédacteur en chef
  • Harry Leon Wilson (1897-1901)
  • Udo Joseph Keppler Jr (1902-1916)
  • John Kendrick Bangs (1904-1905), rédacteur en chef
  • Arthur H. Folwell (1905-1916), rédacteur en chef
  • Karl Schmidt (1916), rédacteur en chef
  • William Randolph Hearst (1917-1918)

Contributeurs

Galerie

Notes et références

  1. Deux hypothèses expliquent ce voyage définitif de Keppler et cette volonté de quitter Vienne : son père y vivait déjà, ayant fui l'Autriche après la révolution de 1848 ; d'autre part, en 1866, eut lieu la guerre austro-prussienne : Keppler, plus ou moins comédien, marié à l'actrice Mina Rubens, voulait peut-être échapper à la conscription.
  2. (en)Nécrologie d'Adolph Schwartzmann, in Los Angeles Herald, 5 février 1904.
  3. (en) « Keppler, Joseph » par Catherine Palmer Mitchell, in Dictionary of American Biography, volume V, New York, Charles Scribner's Sons, p. 352–353.
  4. Harter 2022, p. 153
  5. Source d'autorité : Notice du Sénat américain, en ligne.
  6. Harter 2022, p. 155
  7. Harter 2022, p. 156
  8. Harter 2022, p. 156-157
  9. Postel 2016, p. 3-16
  10. Harter 2022, p. 158
  11. Harter 2022, p. 158-159

Bibliographie

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Richard Samuel West, Satire On Stone, Chicago, University of Illinois Press, 1988, (ISBN 0-252-01497-9).
  • (en) Dan Backer, Puck's Role in Gilded Age Politics, University of Virginia, 1996 — en ligne.
  • (en) Michael Alexander Kahn et Richard Samuel West, Puck: What Fools These Mortals Be. America's first and most influencial magazine of color political cartoons , San Diego, IDW Publishing, 2014, (ISBN 978-1631400469).

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Liens externes

Articles connexes