« Cnit » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Malheureusement, va au-delà du droit de courte citation => copyvio de texte qui n'est pas dans le domaine public. Plutôt résumer dans l'article
(14 versions intermédiaires par 10 utilisateurs non affichées)
Ligne 19 : Ligne 19 :
| style = {{XXe siècle}}
| style = {{XXe siècle}}
| type = Voûte autoportante
| type = Voûte autoportante
| architecte = [[Robert Camelot]]<br />[[Jean de Mailly]]<br />[[Bernard Zehrfuss]]<br />[[Nicolas Esquillan]] (voûte)<br />[[Jean Prouvé]] (façades)
| architecte = [[Robert Camelot]]<br />[[Jean de Mailly]]<br />[[Bernard Zehrfuss]]<br />[[Jean Prouvé]] (façades)
| ingénieur = [[Bernard Laffaille]]<br />[[René Sarger]]
| ingénieur = [[Bernard Laffaille]]<br />[[René Sarger]]<br/>[[Gilbert Lacombe]] (directeur technique)<br />[[Nicolas Esquillan]] (voûte)<br />[[Pierre Faessel]] (voûte, solution retenue)
| hauteur = {{unité|46,3 m}}
| hauteur = {{unité|46,3 m}}
| envergure = {{unité|218 m}}
| envergure = {{unité|218 m}}
Ligne 30 : Ligne 30 :
| site = https://parisladefense.com/fr/decouvrir/tours/cnit-centre-des-nouvelles-industries-et-technologies
| site = https://parisladefense.com/fr/decouvrir/tours/cnit-centre-des-nouvelles-industries-et-technologies
| géolocalisation = La Défense/Paris et la petite couronne/Hauts-de-Seine/France
| géolocalisation = La Défense/Paris et la petite couronne/Hauts-de-Seine/France
| gare = {{RER/correspondances avec intitulé|A}} {{Transilien/correspondances avec intitulé|L|U}} <small>[[Gare de la Défense|La Défense]]</small>
| gare = {{RER/correspondances avec intitulé|A|E}}
{{Transilien/correspondances avec intitulé|L|U}} <small>[[Gare de la Défense|La Défense]]</small>
| métro = {{Métro de Paris/correspondances avec intitulé|1}} <small>[[La Défense (métro de Paris)|La Défense]]</small>
| métro = {{Métro de Paris/correspondances avec intitulé|1}} <small>[[La Défense (métro de Paris)|La Défense]]</small>
| tram = {{Tramway d'Île-de-France/correspondances avec intitulé|2}}
| tram = {{Tramway d'Île-de-France/correspondances avec intitulé|2}}
Ligne 39 : Ligne 40 :


== Histoire ==
== Histoire ==
[[Fichier:La Défense - 2018-02-06 - IMG 6996.jpg|vignette|gauche|redresse|Plaque commémorative : {{citation|La voûte du CNIT, record du monde, achevée en 1958, a été conçue et réalisée par Nicolas Esquillan}}.]]


=== Projet ===
Dès 1950, son initiateur, Emmanuel Pouvreau, président du [[syndicat]] des constructeurs de machines-outils, imagine un grand centre d'expositions pour les industries, nommé ''Centre national des industries et techniques'' (CNIT). En effet, la France devait héberger en 1951 le salon des constructeurs de machines outils, qui fut organisée [[porte de Versailles]] faute de mieux, avec des résultats catastrophiques (boue, pas d'installations électriques suffisantes etc..)<ref group="ltm" name="ltm_27">p. 27</ref>. Prouveau se démène pour promouvoir ce projet et trouver des fonds pendant cinq ans. En 1956, la société anonyme du Centre national des industries et techniques est créée avec un capital de 2,2 milliards de francs assurant la viabilité financière du projet<ref group="ltm" name="ltm_27"/>.
[[Fichier:La Défense - 2018-02-06 - IMG 6996.jpg|vignette|gauche|redresse|[[Plaque commémorative]] : {{citation|La voûte du CNIT, record du monde, achevée en 1958, a été conçue et réalisée par Nicolas Esquillan}}.]]
Dès 1950, son initiateur, Emmanuel Pouvreau, président du [[syndicat]] des constructeurs de machines-outils, imagine un grand centre d'expositions pour les industries, nommé ''Centre national des industries et techniques'' (CNIT). En effet, la France devait héberger en 1951 le salon des constructeurs de machines outils, qui fut organisé [[porte de Versailles]] faute de mieux, avec des résultats catastrophiques (boue, pas d'installations électriques suffisantes, etc.)<ref group="ltm" name="ltm_27">p. 27</ref>. Prouveau se démène pour promouvoir ce projet et trouver des fonds pendant cinq ans. En 1956, la [[Société anonyme en droit français|société anonyme]] du Centre national des industries et techniques est créée avec un [[Capital social (comptabilité)|capital]] de {{nobr|2,2 milliards}} de francs assurant la viabilité financière du projet<ref group="ltm" name="ltm_27"/>.


Ce projet "tombe a pic" dans un projet plus général d'aménagement de l'ouest parisien, dans la perspective des [[champs élysées]]. Le ministre [[Eugène Claudius-Petit]] souhaitait employer cette zone pour l'[[Exposition internationale]] de 1955 (qui eut lieu finalement au [[parc de Saint-Cloud]]<ref>{{Lien Web|url=https://www.lemonde.fr/archives/article/1955/05/25/la-premiere-exposition-internationale-du-batiment-et-des-travaux-publics-se-deroulera-du-25-juillet-au-5-aout-dans-le-parc-de-saint-cloud_1955875_1819218.html|titre=La première exposition internationale du bâtiment et des travaux publics se déroulera du 25 juillet au 5 août dans le parc de Saint-Cloud.}}</ref>), et soutient ardemment le projet<ref group="ltm" name="ltm_28">p. 28</ref>. Le ministre recommande à cette occasion les architectes [[Robert Camelot]], [[Jean de Mailly]] et [[Bernard Zehrfuss]], déjà en charge de l'aménagement de la zone, et met tout son poids pour trouver un terrain ce qui s'avère plus difficile que prévu<ref group="ltm" name="ltm_28"/>.
Ce projet arrive à point nommé dans un projet plus général d'aménagement de l'ouest parisien, dans la continuité de l'[[axe historique de Paris]]. Le [[Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme|ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme]], [[Eugène Claudius-Petit]], souhaitait employer cette zone pour l'[[Exposition internationale]] du bâtiment et des travaux publics de 1955 (qui eut lieu finalement au [[parc de Saint-Cloud]]<ref>{{Lien Web|url=https://www.lemonde.fr/archives/article/1955/05/25/la-premiere-exposition-internationale-du-batiment-et-des-travaux-publics-se-deroulera-du-25-juillet-au-5-aout-dans-le-parc-de-saint-cloud_1955875_1819218.html|titre=La première exposition internationale du bâtiment et des travaux publics se déroulera du {{date-|25 juillet 1955-}} au {{date-|5 août 1955-}} dans le parc de Saint-Cloud|périodique=[[Le Monde]]|date=25 mai 1955}}.</ref>), et soutient ardemment le projet<ref group="ltm" name="ltm_28">p. 28</ref>. Le ministre recommande à cette occasion les architectes [[Robert Camelot]], [[Jean de Mailly]] et [[Bernard Zehrfuss]], déjà chargés de l'aménagement de la zone, et met tout son poids pour trouver un terrain, ce qui s'avère plus difficile que prévu<ref group="ltm" name="ltm_28"/>.


À l'époque, le quartier d'affaires de la Défense, dans l'Ouest parisien, n'existe pas. Un terrain est trouvé sur l'emplacement d'une ancienne usine [[Zodiac Aerospace|Zodiac]]. Le terrain de l'usine est petit à petit augmenté par l'acquisition à l'amiable de parcelles à plus de 40 propriétaires différents jusqu'à arriver en 1955 au terrain triangulaire de 250 mètres de côté<ref group="ltm" name="ltm_28"/>. Il est situé à côté d'un rond-point qui tient son nom de la statue intitulée ''[[La Défense de Paris (groupe sculpté)|La Défense de Paris]]'' (la statue existe toujours mais a été déplacée un peu plus à l'est du quartier de la Défense), sur une colline naturelle à la limite des communes de [[Puteaux]] et de [[Courbevoie]] et marque la fin de l'ancienne [[Axe historique de Paris|voie royale]] tracée par [[André Le Nôtre|Le Nôtre]] depuis le [[Palais du Louvre]].
À l'époque, le quartier d'affaires de la Défense, dans l'Ouest parisien, n'existe pas. Un terrain est trouvé sur l'emplacement d'une ancienne usine [[Zodiac Aerospace|Zodiac]]. Le terrain de l'usine est petit à petit augmenté par l'acquisition à l'amiable de parcelles à plus de {{nobr|40 propriétaires}} différents jusqu'à arriver en 1955 au terrain triangulaire de 250 mètres de côté<ref group="ltm" name="ltm_28"/>. Il est situé à côté d'un rond-point qui tient son nom de la statue intitulée ''[[La Défense de Paris (groupe sculpté)|La Défense de Paris]]'' (la statue existe toujours mais a été déplacée un peu plus à l'est du quartier de la Défense), sur une colline naturelle à la limite des communes de [[Puteaux]] et de [[Courbevoie]] et marque la fin de l'ancienne [[Axe historique de Paris|voie royale]] tracée par [[André Le Nôtre|Le Nôtre]] depuis le [[Palais du Louvre]].


=== Construction ===
Le chantier se déroule entre 1956 et 1958, suivant une technique de [[Voile (architecture)|voiles minces]] doubles en [[béton armé]]. Les architectes sont [[Robert Camelot]], [[Jean de Mailly]] et [[Bernard Zehrfuss]], tous trois [[Prix de Rome]], accompagnés de [[Jean Prouvé]] pour les [[mur-rideau|façades-rideau]]. L'ingénieur de structure, inventeur de la double coque en voile mince avec raidisseurs (comme une aile d'avion), est [[Nicolas Esquillan]].
Le chantier se déroule entre 1956 et 1958, suivant une technique de [[Voile (architecture)|voiles minces]] doubles en [[béton armé]]. Les architectes sont [[Robert Camelot]], [[Jean de Mailly]] et [[Bernard Zehrfuss]], tous trois [[Prix de Rome]], accompagnés de [[Jean Prouvé]] pour les [[mur-rideau|façades-rideau]]. L'ingénieur de structure, inventeur de la double coque en voile mince avec raidisseurs (comme une aile d'avion), est [[Pierre Faessel]]<ref name="pillegand">{{Lien web|url=http://histoiresdevie.over-blog.fr/article-le-cnit-50283321.html|titre=Le Cnit}}</ref> accompagné de [[Nicolas Esquillan]].


Le bâtiment est ainsi constitué d'une voûte autoportante en béton armé de {{unité|22500 m2}} pour seulement {{unité|6 cm}} d'épaisseur et {{nobr|218 mètres}} de portée constituant un record du monde<ref name="Le Monde">{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/culture/article/2009/10/23/a-la-defense-le-cnit-garde-son-mystere-et-son-genie_1257918_3246.html |titre= À la Défense, le CNIT garde son mystère et son génie|auteur1=[[Frédéric Edelmann]]|date=24 octobre 2009|périodique=[[Le Monde]] |consulté le= 25 janvier 2010}}.</ref>. Cette voûte repose sur trois [[Culée (pont)|culées]] de béton de {{nobr|84 tonnes}} reliées entre elles par {{nobr|44 tirants}} de câbles d'acier. Les entrées dans le bâtiment se font alors par de longs blocs rectangulaires. Il est inauguré par le [[Charles de Gaulle|général de Gaulle]] le {{date-|12 septembre 1958}} et son ministre de la Culture [[André Malraux]] déclare {{citation|Depuis les grandes cathédrales gothiques, on n'a rien fait de semblable !}}<ref name="Le Monde"/>.
Le bâtiment est ainsi constitué d'une voûte autoportante en béton armé de {{unité|22500 m2}} pour seulement {{unité|6 cm}} d'épaisseur et {{nobr|218 mètres}} de portée constituant un record du monde<ref name="Le Monde">{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/culture/article/2009/10/23/a-la-defense-le-cnit-garde-son-mystere-et-son-genie_1257918_3246.html |titre= À la Défense, le CNIT garde son mystère et son génie|auteur1=[[Frédéric Edelmann]]|date=24 octobre 2009|périodique=[[Le Monde]] |consulté le= 25 janvier 2010}}.</ref>. Cette voûte repose sur trois [[Culée (pont)|culées]] de béton de {{nobr|84 tonnes}} reliées entre elles par {{nobr|44 tirants}} de câbles d'acier. Les entrées dans le bâtiment se font alors par de longs blocs rectangulaires. Il est inauguré par le [[Charles de Gaulle|général de Gaulle]] le {{date-|12 septembre 1958}} et son ministre de la Culture [[André Malraux]] déclare {{citation|Depuis les grandes cathédrales gothiques, on n'a rien fait de semblable !}}<ref name="Le Monde"/>.


Le CNIT accueille pendant une vingtaine d'années de grandes expositions comme les [[Floralies internationales]], le salon de l'enfance, le [[salon des industries et du commerce de bureau]] (SICOB), le [[salon des arts ménagers]], le [[Salon nautique international de Paris|salon nautique de Paris]], avant de connaître plusieurs modifications et rénovations.
Le CNIT accueille pendant une vingtaine d'années de grandes expositions comme les [[Floralies internationales]], le [[salon de l'enfance]], le [[salon des industries et du commerce de bureau]] (SICOB), le [[salon des arts ménagers]], le [[Salon nautique international de Paris|salon nautique de Paris]], avant de connaître plusieurs modifications et rénovations.


=== Construction de la dalle de la Défense ===
=== Construction de la dalle de la Défense ===
Ligne 62 : Ligne 65 :


=== Restructuration de 2009 ===
=== Restructuration de 2009 ===
Le nouveau propriétaire [[Unibail-Rodamco]] décide une nouvelle restructuration. Les travaux sont effectués de 2006 à 2009, pilotés par les architectes Cuno Brullmann et [[Cro&Co Architecture|Jean-Luc Crochon]]<ref>[http://www.crochon-brullmann.com/index3.php#restructuration-du-cnit Restructuration du CNIT], Crochon Brullmann.</ref> (agence [[Cro&Co Architecture]], anciennement Crochon Brullmann + Associés), en collaboration avec Pierre Parrat. Le Cnit est à nouveau inauguré le {{date-|21 octobre 2009}}. De nouvelles surfaces de bureaux sont créées et la vocation commerciale du bâtiment est renforcée avec l'implantation de plusieurs enseignes. La dalle de la Défense a été partiellement démolie autour du bâtiment afin de retrouver la forme originelle extérieure du bâtiment et ses trois pieds. L'accès depuis la dalle se fait désormais par cinq passerelles. Ce dégagement autour du Cnit accompagné d'une destruction partielle de la dalle intérieure du bâtiment, a également pour but d'exploiter le niveau inférieur, où se trouve désormais l'accès principal au centre de congrès ainsi qu'une liaison directe, nouvellement créée, entre le Cnit et la [[Correspondance (transports)|salle d'échanges]] de la [[gare de la Défense]].
Le nouveau propriétaire [[Unibail-Rodamco]] décide une nouvelle restructuration. Les travaux sont effectués de 2006 à 2009, pilotés par les architectes Cuno Brullmann et Jean-Luc Crochon<ref>[http://www.crochon-brullmann.com/index3.php#restructuration-du-cnit Restructuration du CNIT], Crochon Brullmann.</ref> (agence Cro&Co Architecture, anciennement Crochon Brullmann + Associés), en collaboration avec Pierre Parrat. Le Cnit est à nouveau inauguré le {{date-|21 octobre 2009}}. De nouvelles surfaces de bureaux sont créées et la vocation commerciale du bâtiment est renforcée avec l'implantation de plusieurs enseignes. La dalle de la Défense a été partiellement démolie autour du bâtiment afin de retrouver la forme originelle extérieure du bâtiment et ses trois pieds. L'accès depuis la dalle se fait désormais par cinq passerelles. Ce dégagement autour du Cnit accompagné d'une destruction partielle de la dalle intérieure du bâtiment, a également pour but d'exploiter le niveau inférieur, où se trouve désormais l'accès principal au centre de congrès ainsi qu'une liaison directe, nouvellement créée, entre le Cnit et la [[Correspondance (transports)|salle d'échanges]] de la [[gare de la Défense]].


Sous la voûte, la couronne de bureaux est conservée, mais remodelée et écartée de la voûte, afin de redonner une dimension et de la lumière à l'espace<ref name="Le Monde"/>.
Sous la voûte, la couronne de bureaux est conservée, mais remodelée et écartée de la voûte, afin de redonner une dimension et de la lumière à l'espace<ref name="Le Monde"/>.
Ligne 71 : Ligne 74 :
Fichier:La Défense - 2012-05-16 - IMG 2161.jpg|En 2012.
Fichier:La Défense - 2012-05-16 - IMG 2161.jpg|En 2012.
Fichier:Intérieur du CNIT Noël.jpg|En 2021.
Fichier:Intérieur du CNIT Noël.jpg|En 2021.

</gallery>
</gallery>


Ligne 77 : Ligne 79 :
Les commerces du Cnit sont désormais le pendant du centre commercial [[Westfield Les Quatre Temps]] situés de l'autre côté du [[parvis de la Défense]]. Sur deux niveaux, le bâtiment accueille de nombreuses enseignes avec la [[Fnac]] pour [[Locomotive (commerce)|locomotive]]<ref>{{article|titre=Le CNIT se veut convivial|périodique=Néo Restauration|numéro=218|date=19 octobre 1990|pages=54–55}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=https://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/la-fnac-de-la-defense-ouvre-tous-les-dimanches-02-01-2010-762544.php|titre=La Fnac de La Défense ouvre tous les dimanches|date=2 janvier 2010|périodique=[[Le Parisien]]}}.</ref>, ainsi qu'un hôtel de la chaîne [[Hilton Hotels & Resorts|Hilton]] (autrefois [[Sofitel]] jusqu'en 2002)<ref>{{lien web|url=https://www.neorestauration.com/article/le-sofitel-cnit-devient-hilton,10588|titre=Le Sofitel CNIT devient Hilton|auteur1=Paul Fedele|date=9 avril 2002|périodique=Néo Restauration}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=https://www.lsa-conso.fr/le-sofitel-du-cnit-devient-hilton,99756|titre=Le Sofitel du Cnit devient Hilton|date=1 mai 2002|périodique=[[Libre Service Actualités|LSA]]}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=https://www.lsa-conso.fr/hotellerie-hilton-investit-10-meur-a-la-defense,100408|titre=Hilton investit 10 MEUR à la Défense|périodique=[[Libre Service Actualités|LSA]]|date=1 novembre 2002}}.</ref>.
Les commerces du Cnit sont désormais le pendant du centre commercial [[Westfield Les Quatre Temps]] situés de l'autre côté du [[parvis de la Défense]]. Sur deux niveaux, le bâtiment accueille de nombreuses enseignes avec la [[Fnac]] pour [[Locomotive (commerce)|locomotive]]<ref>{{article|titre=Le CNIT se veut convivial|périodique=Néo Restauration|numéro=218|date=19 octobre 1990|pages=54–55}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=https://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/la-fnac-de-la-defense-ouvre-tous-les-dimanches-02-01-2010-762544.php|titre=La Fnac de La Défense ouvre tous les dimanches|date=2 janvier 2010|périodique=[[Le Parisien]]}}.</ref>, ainsi qu'un hôtel de la chaîne [[Hilton Hotels & Resorts|Hilton]] (autrefois [[Sofitel]] jusqu'en 2002)<ref>{{lien web|url=https://www.neorestauration.com/article/le-sofitel-cnit-devient-hilton,10588|titre=Le Sofitel CNIT devient Hilton|auteur1=Paul Fedele|date=9 avril 2002|périodique=Néo Restauration}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=https://www.lsa-conso.fr/le-sofitel-du-cnit-devient-hilton,99756|titre=Le Sofitel du Cnit devient Hilton|date=1 mai 2002|périodique=[[Libre Service Actualités|LSA]]}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=https://www.lsa-conso.fr/hotellerie-hilton-investit-10-meur-a-la-defense,100408|titre=Hilton investit 10 MEUR à la Défense|périodique=[[Libre Service Actualités|LSA]]|date=1 novembre 2002}}.</ref>.


Côté bureaux, le Cnit accueille le « Campus Voyages [[SNCF Mobilités|SNCF]] » (qui regroupe la Direction [[Voyages SNCF (branche du groupe SNCF)|Voyages SNCF]] ainsi que les filiales [[Voyages-sncf.com]], [[IDTGV]] et [[Ouigo]]) ; ainsi qu'un campus de l'[[École supérieure des sciences économiques et commerciales|ESSEC]] sur plusieurs étages, voué à la [[Formation continue en France|formation continue]].
Côté bureaux, le Cnit accueille le « Campus Voyages [[SNCF Mobilités|SNCF]] » (qui regroupe la Direction [[Voyages SNCF (branche du groupe SNCF)|Voyages SNCF]] ainsi que les filiales [[SNCF_Connect|SNCF Connect & Tech]], [[IDTGV]] et [[Ouigo]]) ; ainsi qu'un campus de l'[[École supérieure des sciences économiques et commerciales|ESSEC]] sur plusieurs étages, voué à la [[Formation continue en France|formation continue]].


Le Cnit a eu pour fonction jusqu'en {{date-|juin 2015}} d'être un [[Palais des congrès|centre de congrès]], géré par [[Unibail-Rodamco]], sous la marque Paris Expo puis [[Viparis]]<ref>{{lien web|url=http://www.defense-92.fr/projets/eole-les-travaux-du-prolongement-du-rer-e-vont-enfin-debuter-2-28718|titre=Eole : les travaux du prolongement du RER E vont enfin débuter|site=defense-92.fr|date=2 mars 2015}}.</ref>.
Le Cnit a eu pour fonction jusqu'en {{date-|juin 2015}} d'être un [[Palais des congrès|centre de congrès]], géré par [[Unibail-Rodamco]], sous la marque Paris Expo puis [[Viparis]]<ref>{{lien web|url=http://www.defense-92.fr/projets/eole-les-travaux-du-prolongement-du-rer-e-vont-enfin-debuter-2-28718|titre=Eole : les travaux du prolongement du RER E vont enfin débuter|site=defense-92.fr|date=2 mars 2015}}.</ref>.
Ligne 86 : Ligne 88 :
Ce site est actuellement desservi :
Ce site est actuellement desservi :
* à la station [[La Défense (métro de Paris)|La Défense]] par la {{lnobr|Ligne 1 du métro de Paris|ligne 1}} du [[métro de Paris]] ;
* à la station [[La Défense (métro de Paris)|La Défense]] par la {{lnobr|Ligne 1 du métro de Paris|ligne 1}} du [[métro de Paris]] ;
* à la gare [[Gare de la Défense|La Défense]] par la {{lnobr|Ligne A du RER d'Île-de-France|ligne A}} du [[Réseau express régional d'Île-de-France|RER]], la {{lnobr|Ligne U du Transilien|ligne U}} et la {{lnobr|Ligne L du Transilien|ligne L}} du [[Transilien]], et la {{lnobr|Ligne 2 du tramway d'Île-de-France|ligne 2}} du [[tramway d'Île-de-France]].
* à la gare [[Gare de la Défense|La Défense]] par la {{lnobr|Ligne A du RER d'Île-de-France|ligne A}} et {{lnobr|Ligne E du RER d'Île-de-France|E}} du [[Réseau express régional d'Île-de-France|RER]], la {{lnobr|Ligne U du Transilien|ligne U}} et la {{lnobr|Ligne L du Transilien|ligne L}} du [[Transilien]], et la {{lnobr|Ligne 2 du tramway d'Île-de-France|ligne 2}} du [[tramway d'Île-de-France]].

=== Future gare RER E ===
Le [[prolongement de la ligne E du RER d'Île-de-France à l'ouest|projet de prolongement]] de la {{lnobr|Ligne E du RER d'Île-de-France|ligne E}} du [[Réseau express régional d'Île-de-France|RER]], depuis son terminus occidental actuel, [[Gare d'Haussmann - Saint-Lazare|Haussmann - Saint-Lazare]], jusqu'à [[Gare de Mantes-la-Jolie|Mantes-la-Jolie]], via [[Gare de Neuilly - Porte Maillot|Neuilly - Porte Maillot]] et [[Gare de Nanterre-La Folie|Nanterre-La Folie]], prévoit la construction d'une nouvelle gare souterraine, située sous le Cnit. Sa mise en service est prévue en 2024 jusqu'à [[Nanterre]].


== Notes et références ==
== Notes et références ==
Ligne 98 : Ligne 97 :
* {{ouvrage|auteur1=[[Antoine Picon]]|directeur1=oui|titre=L'art de l'ingénieur constructeur, entrepreneur, inventeur|éditeur=[[Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou|Centre Georges Pompidou]] et [[Le Moniteur (France)|éditions ''Le Moniteur'']]|lieu=Paris|année=1997|isbn=978-2-85850-911-9|passage=126–128}}.
* {{ouvrage|auteur1=[[Antoine Picon]]|directeur1=oui|titre=L'art de l'ingénieur constructeur, entrepreneur, inventeur|éditeur=[[Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou|Centre Georges Pompidou]] et [[Le Moniteur (France)|éditions ''Le Moniteur'']]|lieu=Paris|année=1997|isbn=978-2-85850-911-9|passage=126–128}}.
* {{article|titre=Informatique et construction|sous-titre=Le nouveau CNIT de Paris|auteur1=Christine Herold|périodique=Ingénieurs et architectes suisses|volume=115|année=1989|numéro=24|doi=10.5169/seals-77000|pages=535–537}}.
* {{article|titre=Informatique et construction|sous-titre=Le nouveau CNIT de Paris|auteur1=Christine Herold|périodique=Ingénieurs et architectes suisses|volume=115|année=1989|numéro=24|doi=10.5169/seals-77000|pages=535–537}}.
* {{ouvrage|auteur1=Pierre Dottelonde|directeur1=oui|titre=CNIT ou Les temps modernes|editeur=Le Cherche-Midi|date=2010|ISBN=978-2-7491-1311-1|EAN=9782749113111}}
* {{ouvrage|auteur1=Pierre Dottelonde|directeur1=oui|titre=CNIT ou Les temps modernes|lieu=Paris|éditeur=[[Le Cherche midi]]|date=2010|pages totales=157|ISBN=978-2-7491-1311-1}}.
{{Références|group="ltm"}}
{{Références|group="ltm"}}


Ligne 104 : Ligne 103 :
* [[La Défense]]
* [[La Défense]]
* [[Parvis de la Défense]]
* [[Parvis de la Défense]]
* [[Liste des bâtiments de la Défense]]
* [[SICOB]]
* [[SICOB]]
* Le [[Palavela]] (autrefois nommé ''{{lang|it|Palazzo delle Mostre}}'' ou ''{{lang|it|Palazzo a Vela}}''), édifice multifonctionnel à Turin inauguré en 1961 et architecturalement similaire au Cnit.
* Le [[Palavela]] (autrefois nommé ''{{lang|it|Palazzo delle Mostre}}'' ou ''{{lang|it|Palazzo a Vela}}''), édifice multifonctionnel à Turin inauguré en 1961 et architecturalement similaire au Cnit.
Ligne 118 : Ligne 118 :
[[Catégorie:Viparis]]
[[Catégorie:Viparis]]
[[Catégorie:Édifice construit en 1958]]
[[Catégorie:Édifice construit en 1958]]
[[Catégorie:Puteaux]]

Version du 11 mai 2024 à 14:37

Cnit
Le CNIT depuis le parvis de La Défense
Présentation
Type
Voûte autoportante
Destination initiale
Grandes expositions
Destination actuelle
Style
Architecte
Ingénieur
Bernard Laffaille
René Sarger
Gilbert Lacombe (directeur technique)
Nicolas Esquillan (voûte)
Pierre Faessel (voûte, solution retenue)
Construction
1958
Hauteur
46,3 m
Envergure
218 m
Propriétaire
Gestionnaire
Patrimonialité
Site web
Localisation
Pays
Département
Quartier
Commune
Accès et transport
Gare

(RER)(A)(E)

TransilienLigne L du TransilienLigne U du Transilien La Défense
Métro
Tramway
(T)(2)
Autobus
(BUS)RATP73141144159174 178258275276278360
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte des Hauts-de-Seine
voir sur la carte des Hauts-de-Seine
Localisation sur la carte de Paris et la petite couronne
voir sur la carte de Paris et la petite couronne
Localisation sur la carte de La Défense
voir sur la carte de La Défense

Le Cnit, dont le nom provient de ses premières dénominations Centre national des industries et techniques puis Centre des nouvelles industries et technologies, est le premier bâtiment construit à La Défense, dans l'Ouest parisien. Sa forme caractéristique est due à la parcelle triangulaire qu'il occupe, à l'emplacement des anciennes usines Zodiac[1], sur le territoire de Puteaux. Construit en 1958, le Cnit a fait l'objet de deux restructurations, achevées en 1988 et en 2009. Il est géré par la société Viparis.

Histoire

Projet

Plaque commémorative : « La voûte du CNIT, record du monde, achevée en 1958, a été conçue et réalisée par Nicolas Esquillan ».

Dès 1950, son initiateur, Emmanuel Pouvreau, président du syndicat des constructeurs de machines-outils, imagine un grand centre d'expositions pour les industries, nommé Centre national des industries et techniques (CNIT). En effet, la France devait héberger en 1951 le salon des constructeurs de machines outils, qui fut organisé porte de Versailles faute de mieux, avec des résultats catastrophiques (boue, pas d'installations électriques suffisantes, etc.)[ltm 1]. Prouveau se démène pour promouvoir ce projet et trouver des fonds pendant cinq ans. En 1956, la société anonyme du Centre national des industries et techniques est créée avec un capital de 2,2 milliards de francs assurant la viabilité financière du projet[ltm 1].

Ce projet arrive à point nommé dans un projet plus général d'aménagement de l'ouest parisien, dans la continuité de l'axe historique de Paris. Le ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme, Eugène Claudius-Petit, souhaitait employer cette zone pour l'Exposition internationale du bâtiment et des travaux publics de 1955 (qui eut lieu finalement au parc de Saint-Cloud[2]), et soutient ardemment le projet[ltm 2]. Le ministre recommande à cette occasion les architectes Robert Camelot, Jean de Mailly et Bernard Zehrfuss, déjà chargés de l'aménagement de la zone, et met tout son poids pour trouver un terrain, ce qui s'avère plus difficile que prévu[ltm 2].

À l'époque, le quartier d'affaires de la Défense, dans l'Ouest parisien, n'existe pas. Un terrain est trouvé sur l'emplacement d'une ancienne usine Zodiac. Le terrain de l'usine est petit à petit augmenté par l'acquisition à l'amiable de parcelles à plus de 40 propriétaires différents jusqu'à arriver en 1955 au terrain triangulaire de 250 mètres de côté[ltm 2]. Il est situé à côté d'un rond-point qui tient son nom de la statue intitulée La Défense de Paris (la statue existe toujours mais a été déplacée un peu plus à l'est du quartier de la Défense), sur une colline naturelle à la limite des communes de Puteaux et de Courbevoie et marque la fin de l'ancienne voie royale tracée par Le Nôtre depuis le Palais du Louvre.

Construction

Le chantier se déroule entre 1956 et 1958, suivant une technique de voiles minces doubles en béton armé. Les architectes sont Robert Camelot, Jean de Mailly et Bernard Zehrfuss, tous trois Prix de Rome, accompagnés de Jean Prouvé pour les façades-rideau. L'ingénieur de structure, inventeur de la double coque en voile mince avec raidisseurs (comme une aile d'avion), est Pierre Faessel[3] accompagné de Nicolas Esquillan.

Le bâtiment est ainsi constitué d'une voûte autoportante en béton armé de 22 500 m2 pour seulement 6 cm d'épaisseur et 218 mètres de portée constituant un record du monde[4]. Cette voûte repose sur trois culées de béton de 84 tonnes reliées entre elles par 44 tirants de câbles d'acier. Les entrées dans le bâtiment se font alors par de longs blocs rectangulaires. Il est inauguré par le général de Gaulle le et son ministre de la Culture André Malraux déclare « Depuis les grandes cathédrales gothiques, on n'a rien fait de semblable ! »[4].

Le CNIT accueille pendant une vingtaine d'années de grandes expositions comme les Floralies internationales, le salon de l'enfance, le salon des industries et du commerce de bureau (SICOB), le salon des arts ménagers, le salon nautique de Paris, avant de connaître plusieurs modifications et rénovations.

Construction de la dalle de la Défense

En 1978 est construite la grande dalle piétonnière du parvis de la Défense qui recouvre les gares et voies ferrées et toute la voirie. Cette surélévation du sol a pour conséquence d'enterrer d'un bon tiers de sa hauteur le CNIT. Les trois culées disparaissent visuellement et les entrées formées par les blocs rectangulaires sont supprimées[4]. L'espace d'exposition n'étant plus assez moderne, ni assez grand, le CNIT va alors perdre une grande partie de son activité, les expositions se faisant désormais au parc des expositions de la porte de Versailles.

Restructuration de 1988

En 1988, les structures intérieures sont totalement vidées et retravaillées pour y accueillir près de 200 000 m2 (au lieu des 100 000 m2 précédents). Les architectes de cette rénovation, Andrault et Parrat, Torrieri et Lamy avec Zehrfuss comme architecte-conseil, sont commandités par Christian Pellerin, président de la Sari, alors propriétaire des lieux. C'est alors qu'il est rebaptisé sous le nom Centre des nouvelles industries et technologies.

Si la voûte et les façades sont conservées, l'intérieur est profondément transformé avec la construction d'un ensemble de bureaux, d'un hôtel de luxe et d'une zone commerciale, le tout disposé en couronne autour d'un grand patio central. Un espace technologique de nouvelle génération, baptisé Infomart, est installé sur la partie Nord du bâtiment et devait devenir le plus grand show-room européen consacré aux nouvelles technologies. Un centre des congrès est construit en sous-sol, avec deux amphithéâtres de référence (Goethe et Léonard de Vinci). Cette rénovation est un semi-échec[4] avec des bureaux partiellement occupés et un manque de lumière dans le bâtiment[4]. Enfin, un inconvénient technique (plafonds trop bas) rend impossible la tenue de salons et manifestations d'envergure.

Restructuration de 2009

Le nouveau propriétaire Unibail-Rodamco décide une nouvelle restructuration. Les travaux sont effectués de 2006 à 2009, pilotés par les architectes Cuno Brullmann et Jean-Luc Crochon[5] (agence Cro&Co Architecture, anciennement Crochon Brullmann + Associés), en collaboration avec Pierre Parrat. Le Cnit est à nouveau inauguré le . De nouvelles surfaces de bureaux sont créées et la vocation commerciale du bâtiment est renforcée avec l'implantation de plusieurs enseignes. La dalle de la Défense a été partiellement démolie autour du bâtiment afin de retrouver la forme originelle extérieure du bâtiment et ses trois pieds. L'accès depuis la dalle se fait désormais par cinq passerelles. Ce dégagement autour du Cnit accompagné d'une destruction partielle de la dalle intérieure du bâtiment, a également pour but d'exploiter le niveau inférieur, où se trouve désormais l'accès principal au centre de congrès ainsi qu'une liaison directe, nouvellement créée, entre le Cnit et la salle d'échanges de la gare de la Défense.

Sous la voûte, la couronne de bureaux est conservée, mais remodelée et écartée de la voûte, afin de redonner une dimension et de la lumière à l'espace[4].

L'extérieur de la voûte du Cnit est également rénové afin de retrouver sa blancheur initiale.

Le Cnit aujourd'hui

Les commerces du Cnit sont désormais le pendant du centre commercial Westfield Les Quatre Temps situés de l'autre côté du parvis de la Défense. Sur deux niveaux, le bâtiment accueille de nombreuses enseignes avec la Fnac pour locomotive[6],[7], ainsi qu'un hôtel de la chaîne Hilton (autrefois Sofitel jusqu'en 2002)[8],[9],[10].

Côté bureaux, le Cnit accueille le « Campus Voyages SNCF » (qui regroupe la Direction Voyages SNCF ainsi que les filiales SNCF Connect & Tech, IDTGV et Ouigo) ; ainsi qu'un campus de l'ESSEC sur plusieurs étages, voué à la formation continue.

Le Cnit a eu pour fonction jusqu'en d'être un centre de congrès, géré par Unibail-Rodamco, sous la marque Paris Expo puis Viparis[11].

Transports

Desserte actuelle

Ce site est actuellement desservi :

Notes et références

  1. Bernard Marrey, Nicolas Esquillan, un ingénieur d'entreprise, Paris, Picard, , 175 p. (ISBN 2-7084-0436-9), p. 89.
  2. « La première exposition internationale du bâtiment et des travaux publics se déroulera du au dans le parc de Saint-Cloud », Le Monde, .
  3. « Le Cnit »
  4. a b c d e et f Frédéric Edelmann, « À la Défense, le CNIT garde son mystère et son génie », Le Monde, (consulté le ).
  5. Restructuration du CNIT, Crochon Brullmann.
  6. « Le CNIT se veut convivial », Néo Restauration, no 218,‎ , p. 54–55.
  7. « La Fnac de La Défense ouvre tous les dimanches », Le Parisien, .
  8. Paul Fedele, « Le Sofitel CNIT devient Hilton », Néo Restauration, .
  9. « Le Sofitel du Cnit devient Hilton », LSA, .
  10. « Hilton investit 10 MEUR à la Défense », LSA, .
  11. « Eole : les travaux du prolongement du RER E vont enfin débuter », sur defense-92.fr, .

Voir aussi

Bibliographie

  1. a et b p. 27
  2. a b et c p. 28

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :