« Branlette espagnole » : différence entre les versions

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En [[Espagne]], la pratique est appelée « Cubano » en référence à [[Cuba]]. En [[Colombie]] et au [[Venezuela]], elle porte le nom de « branlette russe » (''{{Langue|espagnol|paja rusa}}''), tandis qu'en Argentine, elle est appelée « faire une turque » (''{{Langue|espagnol|hacer una turca}}''). En Suède, son nom « le florentin » (''{{Langue|suédois|ett florentinskt}}'') s'inspire de la ville italienne de [[Florence]]<ref name="Antonio_FISCHETTI" />.
En [[Espagne]], la pratique est appelée « Cubano » en référence à [[Cuba]]. En [[Colombie]] et au [[Venezuela]], elle porte le nom de « branlette russe » (''{{Langue|espagnol|paja rusa}}''), tandis qu'en Argentine, elle est appelée « faire une turque » (''{{Langue|espagnol|hacer una turca}}''). En Suède, son nom « le florentin » (''{{Langue|suédois|ett florentinskt}}'') s'inspire de la ville italienne de [[Florence]]<ref name="Antonio_FISCHETTI" />.


En [[anglais]], l'une des expressions argotiques pour désigner cette pratique est ''{{lang|en|French fuck}}'' (littéralement « baise à la française »), remontant aux années 1930<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Julie Coleman|titre=Love, Sex, and Marriage|sous-titre=A Historical Thesaurus|passage=209|lieu=Amsterdam et Atlanta|éditeur={{lien|lang=en|trad=Rodopi (publisher)|texte=Rodopi}}|collection=Costerus|numéro dans collection=118|année=1999|pages totales=599|isbn=90-420-0433-9|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=lfSC4fpiW64C&printsec=frontcover}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Mark Morton|titre=The Lover's Tongue|sous-titre=A Merry Romp Through the Language of Love and Sex|passage=187|éditeur={{lang|en|{{lien|lang=en|trad=Insomniac Press}}}}|année=2003|pages totales=235|isbn=1-894663-51-9}}.</ref>. ''Tits fuck'' est une variante de l'appellation originale, retrouvé notamment dans les différents sites de contenus destinés aux adultes tels que [[Pornhub|PornHub]] ou bien dans le langage moderne.
En [[anglais]], l'une des expressions argotiques pour désigner cette pratique est ''{{lang|en|French fuck}}'' (littéralement « baise à la française »), remontant aux années 1930<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Julie Coleman|titre=Love, Sex, and Marriage|sous-titre=A Historical Thesaurus|passage=209|lieu=Amsterdam et Atlanta|éditeur={{lien|lang=en|trad=Rodopi (publisher)|texte=Rodopi}}|collection=Costerus|numéro dans collection=118|année=1999|pages totales=599|isbn=90-420-0433-9|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=lfSC4fpiW64C&printsec=frontcover}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Mark Morton|titre=The Lover's Tongue|sous-titre=A Merry Romp Through the Language of Love and Sex|passage=187|éditeur={{lang|en|{{lien|lang=en|trad=Insomniac Press}}}}|année=2003|pages totales=235|isbn=1-894663-51-9}}.</ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 14 mai 2024 à 15:22

Représentation de l’acte dans un croquis érotique de Thomas Rowlandson, fin du XVIIIe ou début du XIXe siècle
Couple pratiquant une cravate de notaire.

La branlette espagnole ou cravate de notaire ou encore position 45 est un acte sexuel humain pratiqué lors d'une relation hétérosexuelle, consistant à stimuler le pénis de l'homme, placé dans le sillon intermammaire, à l'aide des seins de la femme.

Cette pratique porte le nom savant de mazophallation (du grec : sein et phallus) ou plus rarement de cinépimastie (du grec : mouvement entre les seins).

Terminologie

Cette pratique sexuelle est également appelée « cravate de notaire », car autrefois, seuls certains notables, dont les notaires, portaient une cravate au quotidien[1],[2],[3].

En russe, la pratique s'appelle également « branlette espagnole » ; en néerlandais, c'est « cravate espagnole » (spaanse plastron) et en polonais « amour espagnol » (miłość hiszpańska). On retrouve des références à l'Espagne en grec et en portugais également[4].

En Espagne, la pratique est appelée « Cubano » en référence à Cuba. En Colombie et au Venezuela, elle porte le nom de « branlette russe » (paja rusa), tandis qu'en Argentine, elle est appelée « faire une turque » (hacer una turca). En Suède, son nom « le florentin » (ett florentinskt) s'inspire de la ville italienne de Florence[4].

En anglais, l'une des expressions argotiques pour désigner cette pratique est French fuck (littéralement « baise à la française »), remontant aux années 1930[5],[6].

Notes et références

  1. Charles Bernet et Pierre Rézeau, On va le dire comme ça : Dictionnaire des expressions quotidiennes, Paris, Balland, , 766 p. (ISBN 978-2-35315-044-1), p. 210.
  2. Erick Brazovski, Précis de conversation amoureuse, Editions La Part Commune, (ISBN 978-2-84418-027-8, lire en ligne)
  3. Abcq 2004, Editions Le Manuscrit (ISBN 978-2-7481-4171-9, lire en ligne)
  4. a et b Antonio Fischetti, Sac à dos et libido: Les pays racontés par leur sexualité, JC Lattès, (ISBN 978-2-7096-6925-2, lire en ligne), p. 39.
  5. (en) Julie Coleman, Love, Sex, and Marriage : A Historical Thesaurus, Amsterdam et Atlanta, Rodopi (en), coll. « Costerus » (no 118), , 599 p. (ISBN 90-420-0433-9, lire en ligne), p. 209.
  6. (en) Mark Morton, The Lover's Tongue : A Merry Romp Through the Language of Love and Sex, Insomniac Press (en), , 235 p. (ISBN 1-894663-51-9), p. 187.

Voir aussi

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