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Léon Jean Jacques Houyoux, né à [[Bruxelles]] le {{Date|24|novembre|1856}}, est le fils de Jacques Houyoux, marchand de cuirs, et de Rosalie Claessens. En 1891, il épouse Zoé D'Hondt (1861 -1924) qui lui donne deux filles, Rose et Germaine.
Léon Jean Jacques Houyoux, né à [[Bruxelles]] le {{Date|24|novembre|1856}}, est le fils de Jacques Houyoux, marchand de cuirs, et de Rosalie Claessens. En 1891, il épouse Zoé D'Hondt (1861 -1924) qui lui donne deux filles, Rose et Germaine.


Il s'imprègne dès le plus jeune âge du contact avec la nature. Il doit attendre l'âge de 19 ans pour s'inscrire à des cours du soir de peinture à l'Académie de peinture de Bruxelles. Il suit ensuite l'enseignement de [[Jean-François Portaels|Jean François Portaels]] à [[Académie royale des beaux-arts de Bruxelles]] pendant les années 1877 et 1878, aux côtés de [[Fernand Khnopff]], [[James Ensor]] et François Halkett<ref>{{Ouvrage|auteur1=Henri Pauwels|titre=Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles : 275 ans d'enseignement artistique exposition : [Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, Musée d'Art Moderne, du 7 mai au 28 juin 1987]|lieu=Bruxelles|éditeur=Credit Communal|année=1987|pages totales=487|passage=94, 163|isbn=9782871930303}}</ref>. Le concours organisé le 18 avril 1878 propose trois sujets tirés au sort parmi neufs sujets bibliques. Son parcours le conduit ensuite à voyager à [[Munich]] et à Paris en 1879, où il découvre l’[[impressionnisme]] qui influencera toute son œuvre. Il se perfectionne ensuite aux Pays-Bas en 1880, à Londres en 1882, en Écosse en 1883, ainsi qu'à [[Dresde]] et à [[Berlin]] en 1884, avant de s'établir définitivement à Bruxelles en 1885<ref name=":0">{{Ouvrage|auteur1=Henri Lavachery|titre=Biographie nationale|lieu=Bruxelles|éditeur=Emile Bruylant|année=1969|passage=426-430|lire en ligne=https://academieroyale.be/Academie/documents/FichierPDFBiographieNationaleTome2094.pdf|consulté le=8 mai 2024}}</ref>.
Il s'imprègne dès le plus jeune âge du contact avec la nature. Il doit attendre l'âge de 19 ans pour s'inscrire à des cours du soir de peinture à l'Académie de peinture de Bruxelles. Il suit ensuite l'enseignement de [[Jean-François Portaels|Jean François Portaels]] à [[Académie royale des beaux-arts de Bruxelles]] pendant les années 1877 et 1878, aux côtés de [[Fernand Khnopff]]<ref>Lettre de Fernand Khnopff à Léon Houyoux, datée du 11 août 1877, dans laquelle Khnopff lui fait part de son admiration pour E. Delacroix.</ref>, [[James Ensor]] et François Halkett<ref>{{Ouvrage|auteur1=Henri Pauwels|titre=Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles : 275 ans d'enseignement artistique exposition : [Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, Musée d'Art Moderne, du 7 mai au 28 juin 1987]|lieu=Bruxelles|éditeur=Credit Communal|année=1987|pages totales=487|passage=94, 163|isbn=9782871930303}}</ref>. Le concours organisé le 18 avril 1878 propose trois sujets tirés au sort parmi neufs sujets bibliques. Son parcours le conduit ensuite à voyager à [[Munich]] et à Paris en 1879, où il découvre l’[[impressionnisme]] qui influencera toute son œuvre. Il se perfectionne ensuite aux Pays-Bas en 1880, à Londres en 1882, en Écosse en 1883, ainsi qu'à [[Dresde]] et à [[Berlin]] en 1884, avant de s'établir définitivement à Bruxelles en 1885<ref name=":0">{{Ouvrage|auteur1=Henri Lavachery|titre=Biographie nationale|lieu=Bruxelles|éditeur=Emile Bruylant|année=1969|passage=426-430|lire en ligne=https://academieroyale.be/Academie/documents/FichierPDFBiographieNationaleTome2094.pdf|consulté le=8 mai 2024}}</ref>.


Houyoux débute au Salon Triennal de Bruxelles en 1881. Il adhère la même année au cercle artistique ‘[[L'Essor (cercle artistique)|L’Essor]]’, qui était la continuité du ‘Cercle des anciens élèves et élèves des Académies des beaux-arts de Bruxelles’, créé en 1876, et y présente ses œuvres jusqu'en 1888, ainsi qu'au [[:nl:Cercle_Artistique_et_Littéraire_(Brussel)|Cercle Artistique et Littéraire de Bruxelles]] et à Londres. En 1880, son ami [[Fernand Khnopff]] réalise sa première grande œuvre pour la maison de Léon Houyoux, un plafond peint à compléter in situ<ref>{{Ouvrage|langue=anglais|auteur1=Michel Draguet|titre=Fernand Khnopff : portrait of Jeanne Kéfer|lieu=Los Angeles|éditeur=Getty Museum studies on art|année=2004|pages totales=116|passage=5|isbn=9780892367306|lire en ligne=https://www.getty.edu/publications/resources/virtuallibrary/089236730X.pdf|consulté le=15 mai 2024}}</ref>. Fernand Khnopff participera pour la première fois à une exposition collective de 'L'Essor' début 1881 avec cette oeuvre, en même temps que Léon Houyoux. En 1896, Houyoux devient membre de la « [[Société nationale des beaux-arts|Société Nationale des Beaux-Arts]] » à Paris<ref>{{Ouvrage|auteur1=Cécile Ritzenthaler|titre=L'Ecole des beaux-arts du XIXe siècle, les pompiers|lieu=Paris|éditeur=Editions Mayer|année=1987|pages totales=335|passage=216|isbn=9782852990029}}</ref>, qu'on désigne encore sous le nom de 'Champ-de-Mars', où il remporte la même année une médaille d'or pour un nu en plein air, ''Sous la Feuillée''<ref>{{Ouvrage|auteur1=Hubert Schots|titre=Auderghem et ses peintres|lieu=Bruxelles|éditeur=A. Beirnaerdt|année=1978|pages totales=128|passage=51}}</ref>, qui lui assure la renommée.
Houyoux débute au Salon Triennal de Bruxelles en 1881. Il adhère la même année au cercle artistique ‘[[L'Essor (cercle artistique)|L’Essor]]’, qui était la continuité du ‘Cercle des anciens élèves et élèves des Académies des beaux-arts de Bruxelles’, créé en 1876, et y présente ses œuvres jusqu'en 1888, ainsi qu'au [[:nl:Cercle_Artistique_et_Littéraire_(Brussel)|Cercle Artistique et Littéraire de Bruxelles]] et à Londres. En 1880, son ami [[Fernand Khnopff]] réalise sa première grande œuvre pour la maison de Léon Houyoux, un plafond peint à compléter in situ<ref>{{Ouvrage|langue=anglais|auteur1=Michel Draguet|titre=Fernand Khnopff : portrait of Jeanne Kéfer|lieu=Los Angeles|éditeur=Getty Museum studies on art|année=2004|pages totales=116|passage=5|isbn=9780892367306|lire en ligne=https://www.getty.edu/publications/resources/virtuallibrary/089236730X.pdf|consulté le=15 mai 2024}}</ref>. Fernand Khnopff participera pour la première fois à une exposition collective de 'L'Essor' début 1881 avec cette oeuvre, en même temps que Léon Houyoux. En 1896, Houyoux devient membre de la « [[Société nationale des beaux-arts|Société Nationale des Beaux-Arts]] » à Paris<ref>{{Ouvrage|auteur1=Cécile Ritzenthaler|titre=L'Ecole des beaux-arts du XIXe siècle, les pompiers|lieu=Paris|éditeur=Editions Mayer|année=1987|pages totales=335|passage=216|isbn=9782852990029}}</ref>, qu'on désigne encore sous le nom de 'Champ-de-Mars', où il remporte la même année une médaille d'or pour un nu en plein air, ''Sous la Feuillée''<ref>{{Ouvrage|auteur1=Hubert Schots|titre=Auderghem et ses peintres|lieu=Bruxelles|éditeur=A. Beirnaerdt|année=1978|pages totales=128|passage=51}}</ref>, qui lui assure la renommée.

Version du 18 mai 2024 à 23:39

Léon Houyoux
Léon Houyoux au Rouge Cloître
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
AuderghemVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité


Léon Houyoux, né à Bruxelles le et mort à Auderghem le est un peintre belge de paysages et de nus. Il est l'oncle de Maurice Houyoux (architecte) et de George Houyoux (éditeur).

Biographie

Léon Jean Jacques Houyoux, né à Bruxelles le , est le fils de Jacques Houyoux, marchand de cuirs, et de Rosalie Claessens. En 1891, il épouse Zoé D'Hondt (1861 -1924) qui lui donne deux filles, Rose et Germaine.

Il s'imprègne dès le plus jeune âge du contact avec la nature. Il doit attendre l'âge de 19 ans pour s'inscrire à des cours du soir de peinture à l'Académie de peinture de Bruxelles. Il suit ensuite l'enseignement de Jean François Portaels à Académie royale des beaux-arts de Bruxelles pendant les années 1877 et 1878, aux côtés de Fernand Khnopff[1], James Ensor et François Halkett[2]. Le concours organisé le 18 avril 1878 propose trois sujets tirés au sort parmi neufs sujets bibliques. Son parcours le conduit ensuite à voyager à Munich et à Paris en 1879, où il découvre l’impressionnisme qui influencera toute son œuvre. Il se perfectionne ensuite aux Pays-Bas en 1880, à Londres en 1882, en Écosse en 1883, ainsi qu'à Dresde et à Berlin en 1884, avant de s'établir définitivement à Bruxelles en 1885[3].

Houyoux débute au Salon Triennal de Bruxelles en 1881. Il adhère la même année au cercle artistique ‘L’Essor’, qui était la continuité du ‘Cercle des anciens élèves et élèves des Académies des beaux-arts de Bruxelles’, créé en 1876, et y présente ses œuvres jusqu'en 1888, ainsi qu'au Cercle Artistique et Littéraire de Bruxelles et à Londres. En 1880, son ami Fernand Khnopff réalise sa première grande œuvre pour la maison de Léon Houyoux, un plafond peint à compléter in situ[4]. Fernand Khnopff participera pour la première fois à une exposition collective de 'L'Essor' début 1881 avec cette oeuvre, en même temps que Léon Houyoux. En 1896, Houyoux devient membre de la « Société Nationale des Beaux-Arts » à Paris[5], qu'on désigne encore sous le nom de 'Champ-de-Mars', où il remporte la même année une médaille d'or pour un nu en plein air, Sous la Feuillée[6], qui lui assure la renommée.

"Le paysage a pour champions Claus, Buysse, Willaert et Houyoux, exposants assidus du Champ de Mars où, chaque année, on leur fait bon accueil (…)"[7]

En 1898, alors qu'Émile Zola est jugé pour diffamation devant la cour d'assises de Paris, suite à son engagement dans l'affaire Dreyfus, Houyoux co-signe la déclaration des écrivains, artistes et hommes de science de Belgique qui assurent M. Emile Zola de leur admiration pour sa noble et courageuse attitude.[8]

En 1908, il s'installe à Auderghem, dans le lieu-dit le Rouge-Cloître, où il peint la forêt de Soignes avec une technique caractéristique faite de touches vaporeuses et luministes, et qu’il représente très souvent avec des personnages ou des nus. Il occupe sur le site la petite maisonnette à toit rouge en face du Centre d’Art, la maison du portier, encore désignée comme l’atelier de Léon Houyoux ou encore de Désiré Haine, qui l’occupa par la suite. De nombreux amis du cercle artistique Le Sillon s'étaient installés à proximité.

"Léon Houyoux a certes bien mérité d'être qualifié dans le cahier des Arts en Europe comme étant "le peintre de la nature" et principalement celle de Rouge-Cloître; mais il est aussi de par l'ordonnance, l'exécution et le style de certains nus ou de certains portraits, à classer parmi les grands maîtres doués d'une exceptionnelle sensibilité."[9]

Durant la première guerre mondiale, Houyoux peint "Secours d'hiver", un tableau qui se trouve dans la salle du Conseil de la maison communale d'Auderghem. Il représente un épisode de ravitaillement par l'American Commission for Relief in Belgium sous l'occupation allemande. Faute de toiles, Léon houyoux peignit également sur des sacs de farine reçus à l'occasion de ces dons[10]. Un de ces tableaux est conservé à la St. Edward’s University à Austin au Texas[11]. Léon Houyoux exposa ses œuvres au Cercle Artistique et Littéraire jusqu'en 1936, qui devint le Cercle royal Gaulois artistique et littéraire en 1951.

Il a également une prédilection pour les paysages, les bois et les intérieurs. Il peint des paysages de la forêt de Soignes, de la Mer du Nord, des collines de Menton et le cap Martin[12]. Il a une préférence pour les sous-bois printaniers, les tendres feuillages et le soleil filtrant à travers les vertes frondaisons.

En 1922, la poste belge émet la série de timbres Houyoux avec l'effigie du roi Albert Ier, dessinée par Léon Houyoux.

À la suite de son décès le au Rouge-Cloître[13], il est inhumé au cimetière d'Auderghem.

Sélection d'œuvres

  • Femme devant la fenêtre, 1883.
  • Le repos du petit modèle, 1887, Musées royaux des beaux-arts de Belgique .
  • Eau dormante, 1890.
  • Sous la Feuillée, 1896.
  • Chemin entre les étangs, collection communale d’Auderghem.
  • La cueillette des groseilles, collection communale d’Auderghem.
  • Le Val Duchesse, collection communale d’Auderghem.
  • Une femme nue et un chien, collection communale d’Auderghem.
  • Jeune fille dans les dunes, collection Nicolas Houyoux, 1900.
  • Le portrait de Missia, collection Nicolas Houyoux, anciennement collection Jacques Stoclet, 1888.
  • Portrait de Jean Paul Houyoux (son frère), Mathilde Houyoux et Mariette Houyoux (ses nièces), collection Nicolas Houyoux.
  • La Source, 1910.
  • La Baigneuse, 1910.
  • Paresseuse, 1910.
  • Secours d'hiver, collection communale d’Auderghem (salle du Conseil), 1915.
  • Automne au Rouge-Cloître, « Château Charles Albert », collection privée Zylberberg.
  • Fillette en noir, collection Jacques Stoclet.
  • Le cap Martin,1929
  • Déjeuner au bord de l'eau, 1934.
  • Musées de Bruxelles, Musée d'Ixelles, Buenos Aires et collections privées.

Hommages et distinction

En 1970, Léon Houyoux bénéficie d’une importante mention dans la Biographie Nationale par l’Académie Royale de Belgique (tome XXXV), dont la commission rend la même année un hommage à sa fille Rose Houyoux, conservateur honoraire aux Musées royaux d’Art et d’Histoire, décédée. Une importante rétrospective de l’artiste fut organisée au Centre d’Art de Rouge Cloître en 1978[14].

Une « avenue Léon Houyoux » a été inaugurée en sa mémoire le 19 juin 1942.

Il a reçu la distinction suivante :

Galerie

Liens externes

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Notes et références

  1. Lettre de Fernand Khnopff à Léon Houyoux, datée du 11 août 1877, dans laquelle Khnopff lui fait part de son admiration pour E. Delacroix.
  2. Henri Pauwels, Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles : 275 ans d'enseignement artistique exposition : [Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, Musée d'Art Moderne, du 7 mai au 28 juin 1987], Bruxelles, Credit Communal, , 487 p. (ISBN 9782871930303), p. 94, 163
  3. Henri Lavachery, Biographie nationale, Bruxelles, Emile Bruylant, (lire en ligne), p. 426-430
  4. (en) Michel Draguet, Fernand Khnopff : portrait of Jeanne Kéfer, Los Angeles, Getty Museum studies on art, , 116 p. (ISBN 9780892367306, lire en ligne), p. 5
  5. Cécile Ritzenthaler, L'Ecole des beaux-arts du XIXe siècle, les pompiers, Paris, Editions Mayer, , 335 p. (ISBN 9782852990029), p. 216
  6. Hubert Schots, Auderghem et ses peintres, Bruxelles, A. Beirnaerdt, , 128 p., p. 51
  7. « Le Salon de la société nationale des Beaux-Arts », L'Art moderne, vol. 30,‎ , p. 187
  8. Collectif, Livre d'hommage des lettres françaises à Émile Zola, Paris, Société libre d'Edition des Gens de Lettres, , 261 p., p. 89
  9. Centre d'Art de Rouge-Cloître, Rétrospective Léon Houyoux, 1856-1940, Bruxelles, Brains, , troisième de couverture
  10. Rose Houyoux, sa fille, a également participé à l'exposition des sacs de farine peints à Auderghem en août 1915. Elle a peint deux femmes en blouse verte et rouge, dont l'une tient un paquet de céréales dans ses bras, au fond flotte le drapeau américain. Le tableau se trouve dans la collection de la famille Moulckers, St. Edward’s University, Austin, Texas, inv. no. HHPL 62.4.215.
  11. « Munday Library - Archives & Special Collections - Collections » (consulté le )
  12. R. Dupierreux, « Les Expositions d'Art », Le Soir,‎ , p. 3 (lire en ligne Accès limité)
  13. Centre d'Art de Rouge-Cloître, 1971-1991, 20ème Salon d'ensemble des peintres de Rouge-Cloître et d'Auderghem, Bruxelles, Association Artistique d'Auderghem, , 65 p., p. 10
  14. Centre d'Art de Rouge-Cloître, Rétrospective, Léon Houyoux, 1856-1940, Bruxelles, Edition Brains, 43 rue Van Eyck, , l'ouvrage comprend un catalogue de 100 oeuvres de l'artiste.