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	André Corswant
Fonctions
Président du Parti suisse du travail
	1944 – 23 août 1964
Conseiller communal de La Chaux-de-Fonds
	1948 – 23 août 1964
Département	Travaux publics
Député au Grand Conseil du canton de Neuchâtel
	1945 – ?
Biographie
Date de naissance	3 mai 1910
Lieu de naissance	La Chaux-de-Fonds
Date de décès	23 août 1964 (à 54 ans)
Lieu de décès	près de Zermatt
Nature du décès	accident de montagne
Nationalité	suisse
Parti politique	Parti suisse du travail
Diplômé de	Université de Neuchâtel
Profession	Enseignant
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André Corswant, né le 3 mai 1910 à La Chaux-de-Fonds (originaire de Neuchâtel) et mort le 23 août 1964 près de Zermatt en montagne, est une personnalité politique suisse, membre du Parti suisse du travail (PST).

Il dirige le PST de 1944 à sa mort en plus de son mandat à l'exécutif de la Chaux-de-Fonds à partir de 1948.

Biographie

Origines et famille

André Corswant naît le 3 mai 1910 à La Chaux-de-Fonds dans le canton de Neuchâtel. Il est originaire de Neuchâtel^[1].

Son père, Willy Corswant^[1], est pasteur^[2] et professeur de théologie à l'Université de Neuchâtel ; sa mère est née Nelly-Cécile Dubois^[1].

Il épouse Marcelle Hirsch^[1] en 1932^[3]. Ils ont une fille^[4].

Études et parcours professionnel

Après sa scolarité à La Chaux-de-Fonds et l'obtention de sa maturité gymnasiale en 1928^[2], il fait des études de lettres à l'Université de Neuchâtel, conclues par une licence en 1933^[1]. Il est membre des Zofingiens pendant ses trois ans d'étude^[2].

Il enseigne en Égypte de 1932 à 1935, puis la littérature au gymnase de La Chaux-de-Fonds^[1]^,^[2]. Interdit d'enseignement par le Conseil d'État neuchâtelois en 1937, il est secrétaire-chancelier de la ville de La Chaux-de-Fonds de 1939 à 1940, puis libraire de livres anciens et d'occasion^[1].

Parcours politique

C'est à la suite d'un semestre d'études à Berlin, où il voit les difficultés du prolétariat, qu'il décide de défendre les travailleurs^[2]. Engagé dans des organisations de gauche à partir de 1934, il est animateur du Front antifasciste de 1934 à 1937^[1].

Socialiste, puis communiste à partir de 1939^[4], il dirige à partir de 1944 le Parti ouvrier et populaire (POP) neuchâtelois et le Parti suisse du travail^[1].

Il est élu en 1944 au Conseil général (législatif) de La Chaux-de-Fonds, mais se voit déclaré inéligible par le Conseil d'État^[3].

Il est membre du Conseil communal (exécutif) de La Chaux-de-Fonds à partir de 1948, où il dirige le dicastère des travaux publics^[1]. Il siège par ailleurs au Grand Conseil du canton de Neuchâtel à partir de 1945^[2].

Autres activités

Il est l'un des membres fondateurs en 1948 de l'Avivo (Association des vieillards, invalides, veuves et orphelins)^[5].

Mort, obsèques et sépulture

Il meurt le 23 août 1964, à l'âge de 54 ans, près de Zermatt dans un accident de montagne^[1]. Parti avec sa fille faire l'ascension de l'Alphubel, il est victime d'une chute ; le pied pris dans sa corde, il reste suspendu deux jours dans une tempête avant qu'on puisse le secourir, en vain^[6]^,^[7].

Ses obsèques ont lieu le 26 août 1964 dans la salle communale de La Chaux-de-Fonds^[8]. Il est enterré au cimetière de la ville^[9].

Postérité

Un livre regroupant ses écrits, poèmes et articles est édité en son hommage en 1975 par le POP neuchâtelois^[10].

Publication

Recueil de textes d'André Corswant réunis par ses camarades, La Chaux-de-Fonds, Parti ouvrier et populaire neuchâtelois, 1975, 116 p.

Notes et références

↑ ^{a b c d e f g h i j et k} Marc Perrenoud, « André Corswant » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du 11 août 2005.
↑ ^{a b c d e et f} J.-Cl. D., « Le drapeau rouge en berne à la porte du POP neuchâtelois », La Tribune de Lausanne, n^o 237,‎ 24 août 1964, p. 7 (lire en ligne)
↑ ^{a et b} « André Corswant (1910-1964) », sur Parti ouvrier et populaire neuchâtelois, 15 mars 2018 (consulté le 20 mai 2024)
↑ ^{a et b} Eugène Maleus, « Tragique décès d'André Corswant, conseiller communal de La Chaux-de-Fonds », La Sentinelle (quotidien suisse), n^o 196,‎ 24 août 1964, p. 8 (lire en ligne)
↑ Alexandre Lambelet, Des âgés en AG, Lausanne, Editions Antipodes, 2014, 319 p. (ISBN 978-2-88901-046-2), p. 78-79
↑ Pascal Thurre, « Alpes cruelles ce week-end », Gazette de Lausanne, n^o 197,‎ 24 août 1964, p. 1 et 3 (lire en ligne)
↑ « Après 2 jours de calvaire, André Corswant a succombé », La Tribune de Lausanne, n^o 237,‎ 24 août 1964, p. 7 (lire en ligne)
↑ « André Corswant : obsèques demain » (brève avec illustration), La Tribune de Lausanne,‎ 25 août 1964, p. 2 (lire en ligne)
↑ J.-Cl. D., « André Corswant : émouvantes obsèques à La Chaux-de-Fonds », La Tribune de Lausanne, n^o 240,‎ 27 août 1964, p. 2 (lire en ligne)
↑ Agence télégraphique suisse, « Un livre à la mémoire d'André Corswant », La Tribune de Lausanne, n^o 239,‎ 27 août 1975, p. 7 (lire en ligne)

Liens externes

Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Dictionnaire historique de la Suisse
Notices d'autorité :
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- LCCN
- GND
- WorldCat

[:0-1] {a b c d e f g h i j et k} Marc Perrenoud, « André Corswant » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du 11 août 2005.

[:1-2] {a b c d e et f} J.-Cl. D., « Le drapeau rouge en berne à la porte du POP neuchâtelois », La Tribune de Lausanne, n^o 237,‎ 24 août 1964, p. 7 (lire en ligne)

[:3-3] {a et b} « André Corswant (1910-1964) », sur Parti ouvrier et populaire neuchâtelois, 15 mars 2018 (consulté le 20 mai 2024)

[:2-4] {a et b} Eugène Maleus, « Tragique décès d'André Corswant, conseiller communal de La Chaux-de-Fonds », La Sentinelle (quotidien suisse), n^o 196,‎ 24 août 1964, p. 8 (lire en ligne)

[5] Alexandre Lambelet, Des âgés en AG, Lausanne, Editions Antipodes, 2014, 319 p. (ISBN 978-2-88901-046-2), p. 78-79

[6] Pascal Thurre, « Alpes cruelles ce week-end », Gazette de Lausanne, n^o 197,‎ 24 août 1964, p. 1 et 3 (lire en ligne)

[7] « Après 2 jours de calvaire, André Corswant a succombé », La Tribune de Lausanne, n^o 237,‎ 24 août 1964, p. 7 (lire en ligne)

[8] « André Corswant : obsèques demain » (brève avec illustration), La Tribune de Lausanne,‎ 25 août 1964, p. 2 (lire en ligne)

[9] J.-Cl. D., « André Corswant : émouvantes obsèques à La Chaux-de-Fonds », La Tribune de Lausanne, n^o 240,‎ 27 août 1964, p. 2 (lire en ligne)

[10] Agence télégraphique suisse, « Un livre à la mémoire d'André Corswant », La Tribune de Lausanne, n^o 239,‎ 27 août 1975, p. 7 (lire en ligne)

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+Il épouse Marcelle Hirsch<ref name=":0" /> en 1932<ref name=":3">{{Lien web |titre=André Corswant (1910-1964) |url=http://archive.pop-ne.ch/Andre-Corswant-1910-1964 |site=[[Parti suisse du travail|Parti ouvrier et populaire]] neuchâtelois |date=15.3.2018 |consulté le=2024-05-20}}</ref>. Ils ont une fille<ref name=":2">{{Article|auteur1=Eugène Maleus|titre=Tragique décès d'André Corswant, conseiller communal de La Chaux-de-Fonds|périodique=[[La Sentinelle (quotidien suisse)]]|numéro=196|pages=8|date=24.8.1964|lire en ligne=https://www.e-newspaperarchives.ch/?a=d&d=LSE19640824-01.2.66&srpos=54}}</ref>.
 === Études et parcours professionnel ===
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-Il siège au [[Exécutif communal en Suisse|Conseil communal]] (exécutif) de [[La Chaux-de-Fonds]] à partir de 1948, où il dirige le dicastère des travaux publics<ref name=":0" />. Il siège par ailleurs au [[Grand Conseil du canton de Neuchâtel]] à partir de 1945<ref name=":1" />.
+Il est élu en 1944 au [[Législatif communal en Suisse#Neuchâtel|Conseil général]] (législatif) de [[La Chaux-de-Fonds]], mais se voit déclaré inéligible par le [[Conseil d'État du canton de Neuchâtel|Conseil d'État]]<ref name=":3" />.
+Il est membre du [[Exécutif communal en Suisse|Conseil communal]] (exécutif) de [[La Chaux-de-Fonds]] à partir de 1948, où il dirige le dicastère des travaux publics<ref name=":0" />. Il siège par ailleurs au [[Grand Conseil du canton de Neuchâtel]] à partir de 1945<ref name=":1" />.
 === Autres activités ===