Stylophora (homalozoa)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Stylophora (Homalozoa))

Les Stylophora ou Stylophores (« portés par une colonne » en grec) sont un groupe d'échinodermes du Paléozoïque, connus uniquement sous forme fossile, attribué au morpho-groupe des carpoïdes, ou Homalozoaires.

Description et caractéristiques[modifier | modifier le code]

Fossile de Castericystis sprinklei, un Cornuta.
Dessin d'un fossile de Cothurnocystis (Cornuta).

Il s'agit d'un groupe à l'allure encore imparfaitement comprise : on distingue un corps principal protégé par un squelette constitué de plaques dures soudées, et d'où émerge un bras nommé aulacophore, longtemps interprété comme une queue car il semble être dans l'axe bilatérien, mais plus probablement utilisé pour capter de la nourriture[1],[2]. Le corps principal n'est pas toujours symétrique (cas des Cothurnocystidae) et peut présenter deux autres appendices qui peuvent n'être que des prolongements des plaques dures du corps, ou bien avoir servi soit à fouir les fonds sableux, soit à filtrer l'eau pour capturer le plancton, soit à la respiration (cas des Cothurnocystidae et des Rhenocystidae).

Ces animaux partagent la plupart des caractéristiques des échinodermes, mis à part le plan d'organisation : celui-ci est clairement bilatérien et non pentaradiaire, ce qui a parfois fait ranger ce groupe parmi les premiers chordés. Cependant, les études les plus récentes confirment l'appartenance de ces animaux aux échinodermes, et le fait que l'aulacophore est bien un organe buccal[1],[2].

Phylogénie[modifier | modifier le code]

La position phylogénétique et la composition de ce groupe sont encore à l'étude.

Selon BioLib (25 août 2020)[3]  :


Références taxinomiques[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Bertrand Lefebvre et al., « Exceptionally preserved soft parts in fossils from the Lower Ordovician of Morocco clarify stylophoran affinities within basal deuterostomes », Geobios,‎ (DOI 10.1016/j.geobios.2018.11.001, lire en ligne).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Ces fossiles étranges sont cousins des oursins », sur CNRS (consulté le ).
  2. a et b (en) Bertrand Lefebvre, Thomas E.Guensburg, Emmanuel L. O. Martin, Rich Mooi, Elise Nardin et al., « Exceptionally preserved soft parts in fossils from the Lower Ordovician of Morocco clarify stylophoran affinities within basal deuterostomes », Geobios, vol. 52,‎ , p. 27-36 (DOI 10.1016/j.geobios.2018.11.001, lire en ligne, consulté le ).
  3. BioLib, consulté le 25 août 2020