Martin Fourcade
Martin Fourcade en janvier 2014, à Oberhof. | |||||||||||||||||||||
Contexte général | |||||||||||||||||||||
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Sport | Biathlon Ski de fond |
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Période active | De 2006 à aujourd'hui | ||||||||||||||||||||
Site officiel | www.martinfourcade.fr | ||||||||||||||||||||
Biographie | |||||||||||||||||||||
Nom dans la langue maternelle | Martin Fourcade | ||||||||||||||||||||
Nationalité sportive | Française | ||||||||||||||||||||
Nationalité | France | ||||||||||||||||||||
Naissance | |||||||||||||||||||||
Lieu de naissance | Céret | ||||||||||||||||||||
Taille | 1,84 m (6′ 0″) | ||||||||||||||||||||
Poids de forme | 75 kg (165 lb) | ||||||||||||||||||||
Club | Font-Romeu/P2000 | ||||||||||||||||||||
Palmarès | |||||||||||||||||||||
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Martin Fourcade, né le Modèle:Date sport à Céret (Pyrénées-Orientales), est un biathlète français, double champion olympique en 2014, six fois champion du monde entre 2011 et 2015. Il est également le premier biathlète a gagner quatre fois consécutivement le classement général de la Coupe du monde de biathlon en 2012, 2013, 2014 et 2015.
Sa carrière démarre en 2006 au niveau international. Il débute en biathlon à quinze ans en suivant les pas de son frère Simon Fourcade. En 2010, il se révèle aux Jeux olympiques de Vancouver en remportant une médaille d'argent en départ en ligne, montant pour la première fois sur un podium en senior. Il s'agit d'un déclic car Martin Fourcade remporte dans la foulée ses premières victoires en coupe du monde, le petit globe de cristal de poursuite et s'affirme comme un des meilleurs biathlètes de l'histoire. Aux mondiaux de 2011, il ajoute un titre de champion du monde en poursuite, une médaille d'argent en sprint et une médaille de bronze en relais. Lors de la saison 2011-12, Fourcade, âgé de 23 ans, effectue une saison remarquable en remportant le globe de cristal récompensant le vainqueur du classement général de la Coupe du monde et succédant en tant que Français à Raphaël Poirée, ainsi que les petits globes de cristal du sprint et de la poursuite, et devient triple champion du monde dans les épreuves du sprint, poursuite et départ en ligne, ajoutant une médaille d'argent en relais ce qui porte alors à sept le nombre de médailles gagnées aux mondiaux dans sa carrière.
Il porte ce total à douze médailles après les mondiaux de 2013, championnats où il remporte l'individuelle et quatre médailles d'argent. Lors de cette même saison 2012-13, il remporte un second gros globe de cristal en dominant la concurrence sur tous les types de disciplines en gagnant les quatre petits globes. Il devient double champion olympique en remportant les titres de la poursuite et de l'individuelle aux Jeux olympiques de Sotchi en 2014, avant de remporter une nouvelle médaille d'argent en départ en ligne, devenant ainsi le sportif français le plus médaillé des Jeux olympiques d'hiver. À l'issue de cette saison 2013-2014, il remporte un troisième gros globe consécutif, et trois autres petits globes (sprint, poursuite, mass-start), seul le globe de l'individuelle lui a échappé.
Au 13 mars 2015, Fourcade a remporté trente huit épreuves individuelles de coupe du monde et compte soixante-seize podiums au total. En tant que membre de l'équipe de France, il est régulièrement appelé à disputer les relais où il monte sur dix-sept podiums pour six victoires. Il est considéré comme l'un des meilleurs fondeurs du circuit au point de s'aligner à compter de la saison 2012-13 sur une épreuve de coupe du monde de ski de fond.
Biographie
Martin Fourcade est originaire de La Llagonne (son père Marcel Fourcade[1] devient maire de cette commune en 2008). Il est scolarisé au collège et lycée climatique Pierre-de-Coubertin de Font-Romeu où il peut intégrer la filière sportive. Il s'y initie au ski nordique et au biathlon, puis au triathlon[2].
Il est rattaché à l'École militaire de haute montagne de Chamonix avec le grade de sergent[3] et depuis 2008, il est membre de l'équipe de France militaire de ski.
Il est le père d'une fille, Manon, née le 10 septembre 2015[4].
Parcours sportif
Débuts
En 2007, il remporte la médaille de bronze en relais avec l'équipe de France aux championnats du monde junior mais n'obtient pas de médaille dans une épreuve individuelle.
Il commence sa carrière en coupe du monde lors de la saison 2007/2008 lors de la finale d'Oslo Holmenkollen en terminant 61e du sprint avec un six sur dix au tir[5].
Il réalise sa première saison complète en coupe du monde l'année suivante en réalisant trois places dans les dix premiers, à Hochfilzen, Whistler et Trondheim, il se classe ainsi 24e du général.
Révélation en 2010
Martin Fourcade se révèle lors de la saison 2009-2010 en réalisant plusieurs Top 10 en début de saison. Il va continuer à monter en puissance jusqu'aux Jeux olympiques de Vancouver, où il remporte la médaille d'argent de la mass-start derrière le Russe Evgeny Ustyugov, malgré trois fautes au tir, dont deux lors du premier tir couché[6]. Ce résultat fait suite à une quatorzième place lors de l'individuelle, une trente-cinquième place sur le sprint et trente-quatrième place sur la poursuite. Lors du relais où il fait équipe avec Vincent Jay, champion olympique du sprint, Vincent Defrasne et son frère Simon, la France termine à la sixième place[7].
Il continue sur sa lancée des Jeux olympiques en coupe du monde, lorsqu'il monte sur son premier podium de Coupe du monde le 13 mars 2010, en terminant troisième du 10 km sprint de Kontiolahti (Finlande). Il enchaine ensuite trois victoires consécutives (deux poursuites et un sprint[8],[9]), lui permettant de remporter le petit globe de cristal de la poursuite. Son état de forme laisse penser qu'il peut lutter pour le grand globe de cristal, néanmoins, ces résultats le font terminer à la cinquième place du classement général pour sa deuxième saison en coupe du monde.
Confirmation en 2011
Martin Fourcade aborde la saison 2011 avec comme objectif de progresser au classement général de la coupe du monde, ainsi que de gagner des épreuves[10].
Les championnats du monde de Khanty-Mansiïsk sont une confirmation de tous les espoirs entrevus depuis le début de la saison. Le 3 mars, il remporte la médaille de bronze du relais mixte avec Marie-Laure Brunet, Marie Dorin et Alexis Bœuf[11]. Deux jours plus tard, il devient vice-champion du monde de sprint derrière l'Allemand Arnd Peiffer et devant le Norvégien Tarjei Bø, en réalisant le meilleur temps de ski[12]. Le lendemain, il obtient la consécration en devenant champion du monde de poursuite devant les Norvégiens Emil Hegle Svendsen et Tarjei Bø, malgré une faute supplémentaire au tir, mais en comblant l'écart grâce à sa rapidité à ski[13].
Il termine troisième du classement général de la coupe du monde derrière la révélation de la saison, le Norvégien Tarjei Bø ainsi que son compatriote Emil Hegle Svendsen[14]. Sa saison étant notamment marquée par trois victoires.
Vainqueur de la coupe du monde et triple champion du monde en 2012
Prétendant affiché au globe de cristal du classement général, Martin entame la saison 2011-2012 par deux victoires dans l'individuelle et la poursuite de Östersund, lui permettant de prendre immédiatement la tête du classement de la coupe du monde. Il termine troisième du sprint de Nove Mesto juste derrière son frère Simon. C'est la première fois que les frères Fourcade montent ensemble sur le même podium en individuel[15]. Le lendemain, il termine deuxième de la poursuite revenant ainsi à 24 points de Svendsen au classement de la coupe du monde. À Anterselva, il termine troisième du sprint et de la mass-start, reprenant ainsi le maillot jaune de leader de la coupe du monde. Lors de l'étape suivante, disputée à Oslo, le Norvégien reprend la tête du classement de la coupe du monde grâce à trois podiums, dont une victoire. Martin se classe dixième du sprint, quatrième de la poursuite et cinquième de la mass-start. Lors de la dernière étape avant les championnats du monde, il ne dispute pas la première épreuve, le relais mixte, épreuve remportée par les Français, puis il remporte le sprint devant le Russe Lapshin et le Suisse Weger[16]. Le lendemain, il prend encore quelques points d'avance sur son rival norvégien en terminant deuxième de la poursuite, Svendsen prenant la quatrième place d'une course remportée par Ole Einar Bjørndalen[17].
Il commence les championnats du monde 2012 à Ruhpolding par une onzième place au relais mixte. Dernier relayeur, il prend le relais de son frère Simon loin des leaders en douzième position et remonte une place pendant son parcours[18]. Deux jours plus tard, il devient champion du monde du sprint. Malgré deux fautes au tir tout comme son rival Svendsen, Martin Fourcade s'impose en raison d'un meilleur temps de ski et termine avec 15 secondes d'avance sur le Norvégien[19]. Le lendemain, Fourcade part en tête de la poursuite fort de son avance issue du sprint. Auteur de quatre fautes au tir, il est à la lutte pour la victoire avec le Suédois Carl Johan Bergman à l'issue du dernier tir. Il distance le Suédois lors de l'avant-dernière ascension du parcours et s'impose en solitaire, remportant ainsi le doublé sprint-poursuite dans ces championnats[20]. 25e de l'individuelle où Fourcade commet cinq fautes au tir, il est ensuite dernier relayeur lors de l'épreuve par équipes. Il aborde son relais en tête mais est rattrapé par le Norvégien Svendsen après deux fautes au premier tir. Le Norvégien le distance ensuite grâce à un sans-faute sur le dernier tir couplé à trois fautes du Français et permet ainsi au relais norvégien de s'imposer devant le relais français[21]. Fourcade termine ces championnats du monde par une troisième victoire lors de la mass-start, devenant ainsi le troisième biathlète à remporter trois titres mondiaux en épreuves individuelles dans une même édition des championnats du monde après Raphaël Poirée en 2004 et Ole Einar Bjørndalen. Celui-ci le réalise à deux reprises, en 2005 et 2009, remportant également le relais masculin lors de ces deux éditions[22].
Dans la foulée des championnats du monde, Fourcade remporte le sprint puis la poursuite de Khanty-Mansiïsk, ce qui lui permet de s'adjuger le globe des deux spécialités et de remporter le gros globe de cristal du classement général de la coupe du monde, pour la première fois de sa carrière et une épreuve avant la fin de la saison[23].
Grand chelem en coupe du monde et champion du monde de l'individuelle en 2013
Vainqueur du gros globe de cristal de la coupe du monde et après des mondiaux 2012 réussis, Martin Fourcade désire participer aux championnats du monde de ski de fond 2013 en parallèle à ses compétitions de biathlon, à l'instar d'Ole Einar Bjørndalen quelques années auparavant. Pour se qualifier en coupe du monde de ski de fond, il prend part mi-novembre 2012 à l'épreuve de Beitostølen qui sélectionne les membres de l'équipe de France pour une étape de coupe du monde. Fourcade finit sixième derrière son compatriote Maurice Manificat mais devant Jean-Marc Gaillard c'est-à-dire second Français, ce résultat lui permet d'être qualifié en coupe du monde pour la saison 2012-2013[24]. Le Modèle:Date sport, il participe donc à sa première épreuve de coupe du monde de ski de fond avec le 15 km style libre de Gällivare qu'il termine à la 47e place[25]. Cette place peut le qualifier pour les championnats du monde 2013 mais il n'y participe finalement pas[26].
Quatre jours plus tard, Fourcade dispute et gagne sa première course de la coupe du monde de biathlon, l'épreuve individuelle d'Östersund[27]. Fourcade conclut son week-end suédois par une victoire lors de la poursuite et mène au classement général de la coupe du monde[28]. Les semaines suivantes, Fourcade obtient à Hochfilzen et Pokljuka quatre nouveaux podiums individuels lors des sprints et des poursuites de ces étapes de Coupe de monde, et conserve la tête du classement général[29]. Fourcade termine également deuxième en relais lors d'une course qui est la dernière de son compatriote Vincent Jay[30]. Après une blessure à l'épaule contractée lors du Show de biathlon à Gelsenkirchen, il commence l'année 2013 en léger retrait, ne terminant qu'au-delà de la 10e place lors des épreuve de Oberhof. Cependant, il retrouve très vite les sommets puisque la semaine suivante, il s'adjuge trois victoires lors des épreuves de Ruhpolding : le relais, le sprint et la mass start, confirmant son maillot jaune de leader de la coupe du monde. À Anterselva, Fourcade est le dernier relayeur du relais masculin français, qui s'impose pour la deuxième fois consécutive, une première pour l'équipe de France masculine[31].
Annonçant viser au moins un titre mondial en épreuve individuelle[32], Martin Fourcade commence les championnats du monde par une médaille d'argent en relais mixte. Battu en sprint par son rival norvégien Emil Hegle Svendsen, Fourcade croit aborder la dernière ligne droite de la poursuite en tête mais il est battu au sprint pour un dixième de seconde par Svendsen[33]. Le Français, en l'absence de Svendsen, malade, ne commet qu'une faute au tir lors de l'individuelle et remporte cette course avec près de 24 secondes d'avance sur l'Américain Tim Burke[34]. Quatrième au moment de prendre le relais masculin, Fourcade pioche à deux reprises au tir debout mais profite des deux tours de pénalité de l'Allemand Erik Lesser pour terminer deuxième derrière la Norvège[35]. En course pour la victoire lors de la dernière épreuve de ces championnats, la mass-start, Fourcade rate son dernier tir et termine en dixième position[36]. Après cette mass-start, Fourcade annonce renoncer aux Championnats du monde de ski de fond pour se concentrer sur la Coupe du monde qu'il mène alors avec 93 points d'avance sur Svendsen[37].
Lors de l'étape de coupe du monde suivante, disputée à Oslo-Holmenkollen en l'absence de Svendsen lors des deux premières épreuves, Fourcade est tout d'abord battu d'un dixième de seconde par Tarjei Bø lors du sprint[38] avant de s'imposer en poursuite, ce qui lui permet de gagner le globe de la spécialité une épreuve avant la fin[39]. Lors de la mass start du dimanche, il se classe deuxième derrière le Tchèque Moravec, avec pourtant trois fautes au tir[40]. Le Modèle:Date sport, en l'absence de son rival Svendsen, Fourcade remporte l'individuelle de Sotchi devant Andreas Birnbacher et Serhiy Semenov. Le Français, en plus de s'emparer du globe de la spécialité, s'adjuge son deuxième gros globe de cristal consécutif à 3 épreuves de la fin de la saison. Il devient le premier biathlète à être en tête du classement de la coupe du monde de la première à la dernière épreuve[41]. Deux jours plus tard, à l'issue de sa huitième victoire de la saison lors du sprint, Fourcade remporte le globe de la spécialité, son troisième de la saison[42]. À Khanty-Mansiïsk, lieu du dernier week-end de compétition de la saison, Fourcade remporte tout d'abord le sprint, finit ensuite troisième de la poursuite avec 5 fautes au tir avant de remporter la mass-start, ce qui lui permet de remporter le globe de la spécialité. Ayant gagné le globe du classement général et les quatre globes de spécialités, il réalise ainsi le « Grand Chelem » lors de cette saison, rejoignant en cela Raphaël Poirée en 2004, ainsi que la Suédoise Magdalena Forsberg et la Norvégienne Tora Berger chez les féminines, cette dernière réalisant cette performance également en 2013[43].
Saison 2013-2014 : la consécration olympique et troisième globe de cristal
L'objectif principal de la saison affiché par Martin Fourcade est l'or olympique, titre manquant encore à son palmarès. L'étape d'ouverture de Coupe du monde disputée à Östersund, permet de jauger les adversaires. Tout d'abord, lors du relais mixte, bien que lancé en tant que dernier relayeur avec environ une minute d'avance il rate sa dernière salve de tirs (3 tours de pénalité) et est de plus pénalisé de deux minutes pour n'avoir pas utilisé sa dernière pioche, la France termine cinquième[44]. Le jeudi suivant, il participe à l'individuelle 20 km dont il est double tenant à Östersund, finalement il empoche sa vingt-cinquième victoire avec une avance de plus de deux minutes sur l'autrichien Simon Eder grâce à un 20 sur 20 au tir. Deux jours plus tard, toujours à Östersund, Fourcade signe avec 9 sur 10 au tir, sa deuxième victoire d'affilée cette fois ci en dominant le sprint devant le local suédois Fredrik Lindström et l'Américain Tim Burke.
Lors de l'étape suivante d'Hochfilzen, Fourcade est deuxième du sprint puis gagne la poursuite au lendemain d'une cinquième place avec le relais français, ce qui lui permet d'accentuer son avantage dans la coupe du monde[45]. Une semaine plus tard, à la Coupe du monde du Grand-Bornand, grâce à une troisième place en sprint, il porte sa série de podiums consécutifs à treize unités, un record dans cette compétition[46]. Cette série se termine lors de la course suivante, la poursuite disputée sur ce même site, où il termine dix-septième.
Lors de l'étape suivante, disputée à Oberhof, il termine deux fois troisième, devancé à chaque fois par Emil Hegle Svendsen et Ole Einar Bjørndalen, puis remporte la troisième course de cette étape, une course en ligne[47]. Il décide de ne pas participer aux épreuves disputées à Ruhpolding pour privilégier sa préparation olympique[47]. De retour à Antholz-Anterselva, dernière étape avant les Jeux, il termine cinquième puis neuvième du sprint et de la poursuite, avant de remporter le relais également composé de son frère Simon Fourcade, relayé par Alexis Boeuf puis Jean-Guillaume Béatrix[48].
Un mois plus tard, les Jeux olympiques d'hiver de 2014 se présentent pour le français qui vise ouvertement 2 médailles d'or, en individuel et en relais. Dès le premier jour, il commence son parcours olympique par le sprint au terme duquel avec un 9/10 au tir, il termine 6e et ne parvient pas à remporter de médaille, l'or revenant à Ole Einar Bjørndalen[49]. Ce résultat relayé par les médias laisse planer un doute sur la qualité de la suite de la compétition pour le biathlète français.
Deux jours, plus tard Fourcade s'élance dans la poursuite olympique avec douze secondes de retard sur Bjørndalen. Revenu assez vite sur le groupe devant lui il réalise un sans faute sur les deux tirs couchés lui permettant de sortir en tête avec l'autrichien Landertinger et le canadien Le-Guellec. Quelques minutes plus tard Fourcade fait une faute sur le premier tir debout mais profite des erreurs de ses adversaires pour ressortir devant avec six secondes d'avance sur Landertinger. Lors du dernier tir debout, il réalise un sans faute se permettant de lever le poing en l'air vers son entraîneur Siegfried Mazet à l'issue de son dernier tir[50]. Il remporte[51] ainsi le premier titre olympique de sa carrière devant le tchèque Ondrej Moravec et son compatriote et ami Jean-Guillaume Béatrix[52]. Le 13 février soit trois jours plus tard et à la suite de nombreuses sollicitations médiatiques après la poursuite, Fourcade réalise lors de l'épreuve du 20 km individuel un 19/20 au tir ainsi que le meilleur temps à skis lui permettant de remporter l'or devant l'allemand Erik Lesser et le russe Evgeniy Garanichev. Il devient ainsi le premier français à décrocher deux titres olympiques lors d'une même édition depuis Jean-Claude Killy à Grenoble en 1968. Le 18 février, lors de la mass-start olympique, il parvient à décrocher une médaille d'argent, malgré une faute au premier tir (19/20 au total). Il a fallu une photo-finish pour le départager d'Emil Hegle Svendsen (or avec 20/20 au tir). Cette médaille est sa quatrième obtenue lors d'une épreuve des Jeux olympiques, ce qui fait de lui le sportif français le plus médaillé à des Jeux d'hiver[53]. Le 25 février 2014, il déclare à BFM TV[54] très bien gagner sa vie et indique qu'une médaille d'or est rémunérée 50 000 euros et une en argent 20 000 euros. Lors de la reprise de la Coupe du monde à Pokljkua, il termine septième du sprint puis de la poursuite, avec respectivement 2 et 4 fautes au tir, avant de terminer deuxième de la mass start derrière le suédois Björn Ferry. À Kontiolahti, après une deuxième place sur un sprint qui lui assure de gagner le classement de la spécialité, Fourcade, deuxième de la poursuite, profite de l'abandon de Svendsen pour remporter pour la troisième année consécutive le classement général de la coupe du monde, à trois épreuves de la fin[55]. Lors de la dernière étape, il remporte la mass-start d'Oslo-Holmenkollen et remporte le globe de la spécialité. Il devient finalement champion de France de biathlon pour la première fois en remportant la mass-start organisée à Prémanon en fin de saison.
Saison 2014-2015 : premier biathlète à remporter 4 fois consécutivement le classement général de la Coupe du Monde
Martin Fourcade subit une fatigue excessive lors de la préparation estivale à la saison 2014-2015. Des examens médicaux révèlent qu'il est atteint d'une mononucléose qui l'oblige à une indisponibilité le temps de la convalescence[56]. Cette maladie entraîne la décision de son forfait pour les sélections pour les épreuves de la Coupe du monde de ski de fond. Il préfère pour l'instant se concentrer pleinement sur la Coupe du monde de biathlon
[57]. Östersund marque l'ouverture de la nouvelle saison, et lors du relais mixte, il rattrape en tant que dernier relayeur 36 secondes sur les premiers et bat au sprint les concurrents norvégien et allemand[58]. Cependant, lors de la première épreuve individuelle, le 20 km, il rate quatre cibles dès la première séance de tir couché et finira 81e, avec six fautes, la course remportée par Emil Svendsen[59]. Trois jours plus tard, lors du sprint, il réagit pour gagner sa première manche de la saison avec un tir impeccable et une importante vitesse à skis[60]. Il enchaîne avec un succès en poursuite devant Shipulin et Svendsen. Il réalise ensuite de bons résultats à Hochfilzen et à Pokljuka lui permettant d'avoir le dossard jaune de leader de la coupe du monde juste devant Svendsen. Après deux courses amenant à deux victoires parfaitement maîtrisées de Martin Fourcade, il connaît un coup de mou à Ruhpolding et à Antholz-Anterselva terminant en dehors du top 20 laissant ses adversaires Shipulin et Schempp se rapprocher davantage au classement général. Après de bons résultats à Nove mesto, l'allemand Schempp le talonne Fourcade avec 6 points de retard seulement sur lui au classement général.Il réalise ensuite de bons résultats en montant sur deux podiums en deux courses à Oslo avec notamment une victoire sur l'individuel d'Oslo avec un 20/20 au tir.
En mars 2015, aux Championnats du monde de Kontiolahti, Martin Fourcade remporte la médaille d'argent lors du relais mixte derrière la république tchèque. La Norvège complète le podium. Après des résultats moyens sur le sprint et sur la poursuite de ces mondiaux, Martin Fourcade remporte l'individuel malgré un 19/20 au tir devant Emil Svendsen, auteur, lui, d'un sans-faute. Longtemps troisième, son frère Simon finit au pied du podium. Il remporte ensuite la médaille de bronze lors du relais masculin derrière l'Allemagne et la Norvège. Lors de la mass tart, malgré une grande forme sur les skis, le Catalan ne peut espérer mieux qu'une dixième place.
A kanthy-Mansiysk, Il remporte une victoire sur le sprint puis termine 4eme de la poursuite. Ce qui lui permet de remporter le gros globe de cristal devant son adversaire le plus proche au classement général Shipulin. Il remporte aussi ainsi le globe de la spécialité du sprint et de la poursuite. Il échoue cependant à remporter le globe de la mass tart. Terminant 20eme de la mass tart, il finit troisième du classement de la spécialité derrière Fak et Shipulin.
Avec ce quatrième gros globe de cristal, Martin Fourcade est le premier biathlète à le remporter quatre fois de suite.
Saison 2015-2016
Martin Fourcade débute la saison en participant à des épreuves de ski de fond, tout d'abord à Beitostoelen (Norvège) puis à Ruka (Finlande), lors du Nordic Opening. Il s'y classe[61], le 28 novembre, vingt-deuxième d'une épreuve de Coupe du monde.
Il enchaine sur les 5 premières courses individuelles de biathlon par 3 nets succès, (signant ainsi sa 40è victoire en carrière [2]) 1 deuxième place et s'assied donc à la tête du classement de la Coupe du Monde, en vue de conquérir un 5è Gros Globe consécutif.
Palmarès
Jeux olympiques d'hiver
Épreuve / Édition | Individuelle | Sprint | Poursuite | Mass start | Relais | Relais mixte |
Jeux olympiques 2010 Vancouver |
14e | 35e | 34e | 6e | ||
Jeux olympiques 2014 Sotchi |
6e | 8e | 6e |
Légende :
- : première place, médaille d'or
- : deuxième place, médaille d'argent
- : troisième place, médaille de bronze
- : pas d'épreuve
- — : Non disputée
Championnats du monde
Les Championnats du monde 2010 ne comportent que l'épreuve du relais mixte en raison des Jeux de Vancouver.
Épreuve / Édition | Individuelle | Sprint | Poursuite | Mass start | Relais | Relais mixte |
Mondiaux 2009 Pyeongchang |
13e | 18e | 8e | 15e | 4e | - |
Mondiaux 2010 Khanty-Mansiïsk |
5e | |||||
Mondiaux 2011 Khanty-Mansiïsk |
10e | 10e | 12e | |||
Mondiaux 2012 Ruhpolding |
25e | 11e | ||||
Mondiaux 2013 Nové Město |
10e | |||||
Mondiaux 2015 Kontiolahti |
12e | 7e | 10e |
Légende :
- : première place, médaille d'or
- : deuxième place, médaille d'argent
- : troisième place, médaille de bronze
- : pas d'épreuve
- — : Non disputée
Coupe du monde
- 4 gros globes de cristal en 2012, 2013, 2014 et 2015.
- 12 petits globes de cristal :
- 105 podiums[62] :
- 85 podiums individuels : 44 victoires, 25 deuxièmes places et 16 troisièmes places.
- 15 podiums en relais : 5 victoires, 6 deuxièmes places et 4 troisièmes places.
- 5 podiums en relais mixte : 1 victoire, 2 deuxièmes places et 2 troisièmes places.
Dernière mise à jour le 13 janvier 2016
Différents classements en Coupe du monde
Saison | Individuelle | Sprint | Poursuite | Mass start | Général | ||||||||||
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Courses | Points | Position | Courses | Points | Position | Courses | Points | Position | Courses | Points | Position | Courses | Points | Position | |
07-08 | 0/3 | – | – | 1/10 | – | – | 0/8 | – | – | 0/5 | – | – | 1/26 | 0 | NC |
08-09 | 3/4 | 33 | 41e | 8/10 | 121 | 31e | 5/7 | 118 | 19e | 3/5 | 73 | 25e | 19/26 | 345 | 24e |
09-10 | 3/4 | 97 | 8e | 9/10 | 253 | 8e | 5/6 | 197 | 1er | 5/5 | 152 | 8e | 22/25 | 719 | 5e |
10-11 | 4/4 | 133 | 3e | 10/10 | 307 | 4e | 7/7 | 320 | 2e | 5/5 | 230 | 2e | 26/26 | 990 | 3e |
11-12 | 3/3 | 107 | 4e | 9/10 | 423 | 1er | 8/8 | 384 | 1er | 5/5 | 202 | 3e | 25/26 | 1100 | 1er |
12-13 | 3/3 | 180 | 1er | 10/10 | 484 | 1er | 8/8 | 388 | 1er | 5/5 | 248 | 1er | 26/26 | 1248 | 1er |
13-14 | 1/2 | 60 | 7e | 9/9 | 400 | 1er | 7/8 | 294 | 1er | 3/3 | 174 | 1er | 20/22 | 928 | 1er |
14-15 | 3/3 | 120 | 2e | 10/10 | 416 | 1er | 7/7 | 335 | 1er | 5/5 | 186 | 3e | 25/25 | 1042 | 1er |
15-16 | 2/3 | 80 | 4/9 | 197 | 4/8 | 228 | 2/6 | 96 | 12/26 | 601 |
Dernière mise à jour le 13 janvier 2016
- Courses : nombre d'épreuves disputées/nombre total d'épreuves ; Points : nombre de points en Coupe du monde ; Position : classement en Coupe du monde[63].
- Les épreuves des Jeux olympiques et des championnats de monde sont comptabilisées par l'Union internationale de biathlon (International Biathlon Union ou IBU) comme des épreuves de coupe du monde. Les épreuves des Jeux olympiques n'accordent en revanche plus de points pour la coupe du monde à partir de 2014 mais elles restent comptabilisées comme telles dans les palmarès des sportifs.
Statistiques des tirs par saison
Saison | Tirs | |
---|---|---|
Nombre de balles | Pourcentage | |
2008-2009 | 294/346 | 84 % |
2009-2010 | 328/387 | 84 % |
2010-2011 | 385/449 | 85 % |
2011-2012 | 393/466 | 84 % |
2012-2013 | 429/478 | 89 % |
2013-2014 | 397/451 | 88 % |
2014-2015 | 428/477 | 89 % |
Dernière mise à jour le 22 mars 2015
Victoires
Édition / Épreuve | Sprint | Poursuite | Individuelle | Mass start | Total |
2009-2010 | Holmenkollen | Kontiolahti Holmenkollen |
3 | ||
2010-2011 | Khanty-Mansiïsk (Ch du monde) | Antholz Fort Kent |
3 | ||
2011-2012 | Kontiolahti Ruhpolding (Ch du monde) Khanty-Mansiïsk |
Östersund Ruhpolding (Ch du monde) Khanty-Mansiïsk |
Östersund | Ruhpolding (Ch du monde) | 8 |
2012-2013 | Ruhpolding Sotchi Khanty-Mansiïsk |
Östersund Holmenkollen |
Östersund Nove Mesto (Ch du monde) Sotchi |
Ruhpolding Khanty-Mansiïsk |
10 |
2013-2014 | Östersund | Hochfilzen Sotchi (J.O) |
Östersund Sotchi (J.O) |
Oberhof Holmenkollen |
5 (+2 J.O.) |
2014-2015 | Östersund Oberhof Khanty-Mansiïsk |
Östersund Hochfilzen |
Holmenkollen Kontiolahti (Ch du monde) |
Oberhof | 8 |
2015-2016 | Östersund | Östersund Hochfilzen |
Ruhpolding | Ruhpolding | 5 |
Total | 12 | 13 (+1 J.O.) | 8 (+1 J.O.) | 9 | 42 (+2 J.O.) |
Championnats du monde junior
Martin Fourcade a remporté une médaille de bronze lors de ses participations aux Championnats du monde junior en 2007 et 2008. En 2007, pour ses premiers mondiaux junior en Martello (Italie), Fourcade remporte la médaille de bronze en relais aux côtés de Jean-Guillaume Béatrix et Yann Guigonnet, il réalise dans les épreuves individuelles de bons résultats avec une 5e place dans l'individuel, et une 9e place en sprint et poursuite. L'année suivante à Ruhpolding, il ne remporte pas de médailles mais réalise des performances honorables avec une 5e place en relais, une 8e place en individuel, une 10e place en poursuite et une 11e place en sprint[63].
Épreuve / Édition | Individuelle | Sprint | Poursuite | Relais |
Mondiaux 2007 Martello |
5e | 9e | 9e | |
Mondiaux 2008 Ruhpolding |
8e | 11e | 11e | 5e |
Jeux mondiaux militaires d'hiver
Épreuve / Édition | Annecy 2013 |
Sprint par équipes |
Distinctions
- Chevalier de l'ordre de la Légion d'Honneur[64]
- Comme tous les sportifs français médaillés, autres que les champions olympiques, aux Jeux de Vancouver[65], il est nommé Chevalier de l'Ordre national du Mérite[66].
- Il devient en 2013, le premier Français à recevoir la médaille Holmenkollen, plus haute distinction du ski nordique[67].
Notes et références
- BFM TV, Marcel Fourcade, star internationale, 10 février 2014
- Biographie sur le site officiel de Martin Fourcade
- « Martin Fourcade : itinéraire d'un surdoué », L'Indépendant.
- Martin Fourcade est papa
- (en) « E.ON RUHRGAS WORLD CUP 9 - Oslo Holmenkollen (NOR) Men 10 km Sprint », sur biathlonresults.com (consulté le )
- « Biathlon - Vancouver 2010 - Fourcade, le grand huit », eurosport.fr, (consulté le )
- « Biathlon - Vancouver 2010 - Les Bleus ratent le coche », eurosport.fr, (consulté le )
- (fr) « Victoire de Martin Fourcade », L'équipe.fr,
- (fr) « Fourcade, et de trois », eurosport.fr,
- Mirko Hominal, « Martin Fourcade : "Je ne me sens pas comme Poulidor" », sur ski-nordique.net, (consulté le )
- Mirko Hominal, « Une très jolie médaille de bronze pour commencer », sur ski nordique.net,
- Mirko Hominal, « un super Martin Fourcade décroche l'argent », sur ski-nordique.net,
- « Fourcade champion du monde ! », sur eurosport.fr (consulté le )
- « Classement général de la coupe du monde 2011 », sur IBU data center (consulté le )
- « Le sourire des Fourcade », sur lequipe.fr, L’Équipe, (consulté le )
- « Le bon choix de M. Fourcade », sur lequipe.fr, L’Équipe, (consulté le )
- « Le beau week-end de M. Fourcade », sur lequipe.fr, L’Équipe, (consulté le )
- François-Xavier Rallet, « Et les Bleus ont sombré... », sur eurosport.fr,
- François-Xavier Rallet, « Fourcade, un sprint en or », sur eurosport.fr,
- François-Xavier Rallet, « Le doublé pour Fourcade ! », sur eurosport.fr,
- François-Xavier Rallet, « L'argent rageant pour les Bleus », sur eurosport.fr,
- François-Xavier Rallet, « Fourcade parmi les géants », sur eurosport.fr,
- Alexis Danjon, « Le gros globe pour M. Fourcade », sur lequipe.fr,
- François-Xavier Rallet, « Martin Fourcade, le fond le comble autant que le biathlon », sur eurosport.fr,
- Martin Sundby 4 ans après, Mirko Hominal, ski-nordique.net, le 24 novembre 2012.
- « JO Sotchi 2014 - Martin Fourcade pense au ski de fond », sur eurosport.fr,
- François-Xavier Rallet, « Martin Fourcade remporte une première victoire, lors du 20km d'Östersund », sur eurosport.fr,
- « Fourcade le chasseur », sur lequipe.fr,
- « Poursuite de Hochfilzen - Martin Fourcade descend d'une marche », sur eurosport.fr,
- Slim Ben Atig, « Relais messieurs : La France dauphine de la Norvège pour la der' de Vincent Jay », sur eurosport.fr,
- Marc Ventouillac, « La France dans le mille », sur lequipe.fr,
- Marc Ventouillac, «Garder un de mes trois titres», sur lequipe.fr,
- Marc Ventouillac, « Fourcade encore en argent », sur lequipe.fr,
- Nicolas Sbarra, « Martin Fourcade champion du monde du 20 km de Nove Mesto », sur eurosport.fr,
- Stanislas Gallego, « Mondiaux Nove Mesto - Les Bleus, argentés mais loin du compte », sur eurosport.fr,
- « Mondiaux Nove Mesto: Fourcade termine sur une fausse note », sur eurosport.fr,
- Marc Ventouillac, « Fourcade renonce au fond », sur lequipe.fr,
- « Encore manqué pour Fourcade », sur lequipe.fr,
- « Fourcade, bien sûr », sur lequipe.fr,
- « Moravec résiste à M. Fourcade », sur lequipe.fr,
- « Le globe pour Fourcade », sur lequipe.fr,
- « Martin Fourcade gagne le 10km à Sochi et remporte la Coupe du monde de sprint », sur eurosport.fr,
- « Biathlon : l'imbattable Martin Fourcade réussit le Grand Chelem », sur lemonde.fr,
- « Östersund : Un jour sans pour M.Fourcade », sur espritglisse.com,
- « Fourcade, le récital ! », sur lequipe.fr, L'Équipe,
- Julien Desbuissons, « Fourcade se contente du podium », sur sport24.lefigaro.fr,
- « Fourcade s'impose », sur lequipe.fr,
- « Antholz-Anterselva: L'équipe de France, menée par Martin Fourcade, remporte le relais 4 x 7,5 km », sur eurosport.fr,
- « Sprint JO Sotchi : Martin Fourcade déçoit (6e), Bjoerndalen, en or, égale Daehlie », sur eurosport.fr,
- « Quand Martin Fourcade laisse exploser sa joie sans même quitter le pas de tir », sur eurosport.fr,
- Dino Di Meo (photogr. Stefan Wermuth), « Biathlon : Martin Fourcade l'emporte au second tir », Libération, no 10184, , p. 18 (ISSN 0335-1793, lire en ligne)
- « Jeux olympiques Sotchi 2014 - Martin Fourcade et Jean-Guillaume Béatrix en or et en bronze », sur eurosport.fr,
- Melinda Davan-Soulas, « Sotchi 2014 : pas d'or, mais un record pour Martin Fourcade », sur lci.tf1.fr,
- JO : Fourcade dévoile ses primes
- « Coupe du monde: Martin Fourcade remporte le général pour la troisième fois de suite », sur eurosport.fr,
- « Le double champion olympique Martin Fourcade souffre d'une mononucléose », sur eurosport.fr,
- « Martin Fourcade forfait pour les épreuves de coupe du monde de ski de fond en décembre », sur meltyxtrem.fr,
- « Coupe du monde de biathlon 2015 : Martin Fourcade mène son équipe à la victoire à Östersund (vidéo) », sur meltyxtrem.fr,
- « Coupe du monde - Östersund : Martin Fourcade craque et cède le maillot jaune », sur eurosport.fr,
- « Biathlon: impérial, Fourcade rectifie le tir à Östersund », sur leparisien.fr,
- (en) Le résultat de l'épreuve de Coupe du monde de ski de fond du 28 novembre 2015 à Ruka sur le site de la Fédération internationale de ski
- l'Union internationale de biathlon, inclut dans les statistiques de coupe du monde, les médailles obtenues aux Jeux olympiques et aux Championnats du monde.
- (en) Union internationale de biathlon. Martin Fourcade. IBU Datacenter. Consulté le 23 novembre 2012.
- [1]
- Les champions olympiques sont élevés au grade de chevalier de l’ordre national de la légion d’honneur, les autres médaillés recevant le titre de Chevalier de l'Ordre national du Mérite.
- « JORF n° 0161 du 14 juillet 2010 - Décret du 13 juillet 2010 portant promotion et nomination », sur france-phaleristique.com
- (no) « Holmenkollmedaljen til Tora Berger og Martin Fourcade », sur skiforeningen.no Consulté le=1er janvier 2014
Articles connexes
Liens externes
- Biathlète français
- Fondeur français
- Biathlète aux Jeux olympiques d'hiver de 2010
- Biathlète aux Jeux olympiques d'hiver de 2014
- Champion olympique de biathlon
- Champion olympique français
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- Médaillé aux Jeux olympiques d'hiver de 2010
- Médaillé aux Jeux olympiques d'hiver de 2014
- Champion du monde de biathlon
- Chevalier de l'ordre national du Mérite
- Sport d'hiver dans les Pyrénées-Orientales
- Élève du lycée Pierre-de-Coubertin de Font-Romeu
- Naissance à Céret
- Naissance en septembre 1988
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Lauréat de la Médaille Holmenkollen