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==Utilisation==
==Utilisation==

Version du 5 septembre 2010 à 04:10

Moe (萌え?, parfois aussi noté もえ pour indiquer l'accent de hauteur) est un néologisme japonais qui décrit un sentiment d’affection. Traditionnellement, "moe" décrit l'état de germer ou des plantes en train de pousser. Par ailleurs, il est employé comme expression dans la culture otaku, principalement dans le domaine de l'animé, du manga et du jeu vidéo. Il exprime un sentiment d'affection envers un objet.

Utilisation

Grammaire

Moe, qui s'écrit 萌え, du verbe moeru (萌える?), signifie littéralement bourgeonner ou germer et est l'homonyme de 燃える, qui signifie brûler ou s'enflammer.

Il peut être utilisé comme nom pour décrire un sentiment d’affection. Il peut aussi définir un type particulier d'affection, par exemple maid-moe (メイド萌え, Meido moe?).

Il peut être utilisé comme adjectif pour qualifier un personnage qui suscite ce sentiment. Exemple, X est moe (Xが萌え, X ga moe?). Ces personnages peuvent aussi être appelés moekko (萌えっ娘?, littéralement filles moe).

En japonais il peut être utilisé comme verbe pour décrire l’état d’attirance pour un personnage. Exemple, brûler pour X (Xに萌える, X ni moeru?).

Origines

L'origine du terme n'est pas claire. Il pourrait venir du surnom de Sailor Saturne, dont le vrai nom est Tomoe dans la version japonaise de Sailor Moon, ou encore de personnage Moe Sagiwara de l'anime Dinosaur Planet (1993).[1]

D'autres personnes croient qu'il s'agit d'une utilisation de moeru (燃える?), pour décrire la passion qui brûle pour un personnage.[1]

C'est le personnage de Clarisse, dans Le Château de Cagliostro, de Hayao Miyazaki qui a lancé le concept. C'est la première héroïne à avoir été reprise dans des dōjinshi, pratique qui deviendra courante par la suite. Le moe a largement été repris dans de nombreux anime, à tel point que l'on peut en classer certains dans la catégorie moe.

Critiques

Hayao Miyazaki, féministe convaincu, s'oppose farouchement à cette dérive où l'on met en avant les « qualités » des personnages féminins de façon fortement subversive.

Cette différence entre l'idéal féminin de Miyazaki et celui de l'otaku, est exploré par le mouvement Superflat, en particulier Tatsuyuki Tanaka (Cannabis de son nom d'artiste), dans son recueil d'illustration Cannabis Works.

Dans le film End of Evangelion qui clôtura la série Evangelion, Hideaki Anno déconstruit ce fétichisme moe, auquel il a lui-même participé à travers Evangelion ou sa précédente série Nadia, en détruisant l'image de Rei Ayanami et en jouant avec les caractéristiques du genre.

Notes et références

  1. a et b (en) Tomohiro Machiyama3 et Patrick Macias, Cruising the anime city : an otaku guide to neo Tokyo, Berkeley, Stone Bridge, , 144 p. (ISBN 1880656884)

Liens externes