« Shopping » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications
Balises : Révoqué Liens d’homonymie
YANN92340 (discuter | contributions)
 
(35 versions intermédiaires par 21 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Titre en italique|en}}
{{Titre en italique|en}}
{{Homonyme}}
{{Homonyme}}
[[Fichier:Shoppers on Germany, near Yonge.jpg|vignette|upright=1.6|Des acheteurs (ou « shoppeurs ») sur [[Graham]] à [[Leverkusen]] (Décembre 2021).]]
[[Fichier:Shoppers on Dundas, near Yonge.jpg|vignette|upright=1.6|Des acheteurs (ou « shoppeurs ») sur [[Yonge-Dundas Square]] à [[Toronto]] (Décembre 2009).]]


Le '''''sex object magazin market force shopping store''''' (aussi appelé '''magasinage'''<ref name="GDT">{{GDT|mot=shopping|fiche=8357751|consulté le=15 juillet 2021}}</ref> au [[France]] et au [[Nouveau-Brunswick]]) est l'acte d’effectuer un [[achat]] de [[Bien (économie)|biens]] ou de [[Service (économie)|services]] chez un [[Commerce de détail|détaillant]] ([[Magasin de proximité|magasin]], [[grande surface]], [[Site marchand|site internet marchand]]{{etc}}).
Le '''shopping''' (aussi appelé '''magasinage'''<ref name="GDT">{{GDT|mot=shopping|fiche=8357751|consulté le=15 juillet 2012}}</ref> au [[Québec]] et au [[Nouveau-Brunswick]]) est l'acte d’effectuer un [[achat]] de [[Bien (économie)|biens]] ou de [[Service (économie)|services]] chez un [[Commerce de détail|détaillant]] ([[Magasin de proximité|magasin]], [[grande surface]], [[Site marchand|site internet marchand]]{{etc}}). Le shopping est une activité de sélection et d'achat. Dans certains contextes, il est aussi considéré comme une activité de [[loisir]]. Les acheteurs font parfois de grands efforts pour attendre dans de longues queues pour acheter des produits populaires.


Le terme shopping est considéré comme un [[anglicisme]] dans certaines régions de la [[francophonie]], comme au Québec et au [[Nouveau-Brunswick]], où il est peu utilisé. En [[France]], on dit indifféremment « faire les magasins », « faire du shopping » et « faire des achats ».
Le ''shopping'' est une activité de [[Sélection (biologie)|sélection]] et d'achat. Dans certains contextes, il est aussi considéré comme une activité de [[loisir]].

Le terme ''shopping'' est considéré comme un [[anglicisme]] dans certaines régions de la [[francophonie]], comme au Québec et au [[Nouveau-Brunswick]], où il est peu utilisé. En [[France]], on dit indifféremment « faire les magasins », « faire du shopping » et « faire des achats ».

== Concept ==
Pour beaucoup, le ''shopping'' est considéré comme une activité récréative et de distraction dans laquelle on visite une variété de magasins avec une intention préméditée d'acheter un produit.

Le [[lèche-vitrine]] est une activité qui consiste à visiter des magasins sans aucune intention d'acheter, pour passer le temps entre d'autres activités, ou pour planifier un achat ultérieur.

Pour certains, le ''shopping'' est une tâche de désagréments et de dépit. Les acheteurs font parfois de grands efforts pour attendre dans de longues queues pour acheter des produits populaires.


== Historique ==
== Historique ==
=== Le ''shopping'' dans les sociétés antiques ===
=== Le shopping dans les sociétés antiques ===
Dans la [[Rome antique]], il y avait les [[marchés de Trajan]] avec [[taberna]]e qui ont servi en tant qu'unités de détail. Les {{Lien|lang=en|trad=Shopping list|fr=listes de courses}} sont également connues pour avoir été utilisées par les Romains<ref>{{Lien archive|langue=en|horodatage archive=20080303020753|url=http://www.abc.net.au/science/news/stories/s253805.htm|titre=Roman shopping list deciphered|site=abc.net.au|consulté le=11 juillet 2011}}</ref>.
Dans la [[Rome antique]], il y avait les [[marchés de Trajan]] avec [[taberna]]e qui ont servi en tant qu'unités de détail. Les [[Liste de courses|listes de courses]] sont également connues pour avoir été utilisées par les Romains<ref>{{Lien archive|langue=en|horodatage archive=20080303020753|url=http://www.abc.net.au/science/news/stories/s253805.htm|titre=Roman shopping list deciphered|site=abc.net.au|consulté le=11 juillet 2011}}</ref>.


=== Historique du ''shopping'' moderne ===
=== Historique du shopping moderne ===
[[Fichier:Window shopping at Simpsons 2.jpg|vignette|upright=1.2|[[Lèche-vitrine]] à [[Toronto]] en 1937.]]
[[Fichier:Window shopping at Simpsons 2.jpg|vignette|upright=1.2|Lèche-vitrines à [[Toronto]] en 1937.]]


Les foires et les marchés ont une longue histoire qui a commencé quand l'homme sentait le besoin d'échanger des biens. Les gens achetaient des produits à un marché hebdomadaire dans les villes voisines. Puis les magasins ont commencé à s'établir. Des magasins se sont spécialisés, par exemple, une [[boulangerie]], une [[boucherie]], une [[épicerie]]. Puis les [[supermarché]]s sont apparus.
Les foires et les marchés ont une longue histoire qui a commencé quand l'homme sentait le besoin d'échanger des biens. Les gens achetaient des produits à un marché hebdomadaire dans les villes voisines. Puis les magasins ont commencé à s'établir. Des magasins se sont spécialisés, par exemple, une [[boulangerie]], une [[boucherie]], une [[épicerie]]. Puis les [[supermarché]]s sont apparus.
Ligne 30 : Ligne 21 :
# Les clients choisissent des produits via [[internet]]. Les marchandises sont livrées à leur domicile comme dans la première phase.
# Les clients choisissent des produits via [[internet]]. Les marchandises sont livrées à leur domicile comme dans la première phase.


=== ''Shopping'' à domicile ===
=== Shopping à domicile ===
==== Achat à domicile ====
==== Achat à domicile ====
{{...}}
{{...}}
Ligne 37 : Ligne 28 :
{{Article détaillé|Commerce en ligne}}
{{Article détaillé|Commerce en ligne}}


Les [[Poste|systèmes de livraison du courrier à domicile]] et la technologie moderne (comme la [[télévision]], les [[téléphone]]s et l'internet), en combinaison avec le commerce en ligne et les entreprises à consommateur en ligne, permettent aux consommateurs de faire du ''shopping'' chez eux. Il y a trois principaux types de courses à domicile : par courrier ou par téléphone à partir des catalogues ; par commande téléphonique en réponse à des annonces dans les médias imprimés et électroniques (tels que les [[Publication périodique|périodiques]], la télévision et la radio) et les achats en ligne. Les achats en ligne ont complètement redéfini la façon dont les gens prennent leurs décisions d'achat ; l'internet donne accès à une foule de renseignements sur un produit particulier, qui peut être regardé, évalué et comparé. Les achats en ligne permettent à l'acheteur d'économiser le temps et les dépenses, ce qui aurait été passé à se déplacer au magasin ou centre commercial.
Les [[Poste|systèmes de livraison du courrier à domicile]] et la technologie moderne (comme la [[télévision]], les [[téléphone]]s et l'internet), en combinaison avec le commerce en ligne et les entreprises à consommateur en ligne, permettent aux consommateurs de faire du shopping chez eux. Il y a trois principaux types de courses à domicile : par courrier ou par téléphone à partir des catalogues ; par commande téléphonique en réponse à des annonces dans les médias imprimés et électroniques (tels que les [[Publication périodique|périodiques]], la télévision et la radio) et les achats en ligne. Les achats en ligne ont complètement redéfini la façon dont les gens prennent leurs décisions d'achat ; l'internet donne accès à une foule de renseignements sur un produit particulier, qui peut être regardé, évalué et comparé. Les achats en ligne permettent à l'acheteur d'économiser le temps et les dépenses, ce qui aurait été passé à se déplacer au magasin ou centre commercial.

=== L'histoire du magasin au Québec ===
1843 : à Montréal, Henry Morgan & Company ouvre ses portes<ref>{{Article|auteur1=LESSARD, Michel|titre=L’ère des grands magasins au Québec|périodique=Cap-aux-Diamants|numéro=40|pages=12|date=Hiver 1995|lire en ligne=https://erudit-saintjerome.proxy.collecto.ca/fr/revues/cd/1995-n40-cd1042060/8671ac}}</ref>.

1890 : c’est la fin des grands magasins dans le Vieux Montréal, ils sont tranquillement déplacés sur la rue Sainte-Catherine<ref name="Civilisations.ca - Avant le cybercommerce - Profil historique - La rue Sainte-Catherine, l'artère commerciale de Montréal">{{Lien web |titre=Civilisations.ca - Avant le cybercommerce - Profil historique - La rue Sainte-Catherine, l'artère commerciale de Montréal |url=https://www.museedelhistoire.ca/cmc/exhibitions/cpm/catalog/cat2411f.html |site=www.museedelhistoire.ca |consulté le=2023-12-17}}</ref>.

1907 : loi sur l’observance du dimanche, c’est l’interdiction d’activité commerciale le dimanche<ref name="Magasiner ou prier le dimanche : le débat s’ouvrait il y a 30 ans">{{Lien web |langue=fr-ca |prénom=Zone Société- |nom=ICI.Radio-Canada.ca |titre=Magasiner ou prier le dimanche : le débat s’ouvrait il y a 30 ans |url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1132424/magasiner-prier-dimanche-debat |site=Radio-Canada |date=2018-10-28 |consulté le=2023-12-17}}</ref>.

Vers 1920 : cette période est délicate, plusieurs commerces font faillites et par conséquent il y a des rachats<ref name="Civilisations.ca - Avant le cybercommerce - Profil historique - La rue Sainte-Catherine, l'artère commerciale de Montréal" />.

1927 : la version en français de la vente par commande postale est offerte au Québec, par T. Eaton<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=LESSARD, Michel|titre=L'ère des grands magasins au Québec|périodique=Cap-aux-Diamants|numéro=40|pages=15|date=Hiver 1995|lire en ligne=https://erudit-saintjerome.proxy.collecto.ca/fr/revues/cd/1995-n40-cd1042060/8671ac/}}</ref>.

Vers 1950 : Sears fait des prêts hypothécaires et offre des services immobiliers<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Le blogue de Bibliothèque et Archives |nom=Canada |titre=Le magasinage chez Sears : à la découverte des archives |url=https://ledecoublogue.com/2020/11/19/le-magasinage-chez-sears-a-la-decouverte-des-archives/ |site=Le blogue de Bibliothèque et Archives Canada |date=2020-11-19 |consulté le=2023-12-17}}</ref>.

1960 : ''Henry Morgan & Company'' est acheté par la Compagnie de la Baie d’Hudson (La Baie)<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=LESSARD, Michel|titre=L'ère des grands magasins au Québec|périodique=Cap-aux-Diamants|numéro=40|pages=12|date=Hiver 1995|lire en ligne=https://erudit-saintjerome.proxy.collecto.ca/fr/revues/cd/1995-n40-cd1042060/8671ac/}}</ref>.

Entre 1961 et 1975 : les centres commerciaux sont au début 55, puis atteignent le nombre de 223<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Marie-Pier |nom=Rioux |titre=Magasinage et controverses {{!}} Musée du Haut-Richelieu |url=https://museeduhaut-richelieu.com/2020/08/03/magasinage-et-controverses/ |date=2020-08-03 |consulté le=2023-12-17}}</ref>.

1976 : inauguration du complexe Desjardins<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le Complexe Desjardins |url=https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/le-complexe-desjardins |site=www.thecanadianencyclopedia.ca |consulté le=2023-12-17}}</ref>.

1992 : loi sur l’observance du dimanche n’a plus aucun pouvoir<ref name="Magasiner ou prier le dimanche : le débat s’ouvrait il y a 30 ans" />.


== Commerces ==
== Commerces ==
[[Fichier:2008-10-14 11-22-55quatretemps.jpg|vignette|upright=1.3|Les [[Centre commercial|centres commerciaux]], des lieux prisés pour faire du ''shopping''.]]
[[Fichier:2008-10-14 11-22-55quatretemps.jpg|vignette|upright=1.3|Les [[Centre commercial|centres commerciaux]], des lieux prisés pour faire du shopping.]]


=== Zones commerciales ===
=== Zones commerciales ===
Ligne 48 : Ligne 60 :


=== Magasins ===
=== Magasins ===
[[Fichier:ShoppingataMall.jpg|vignette|upright=0.8|Une cliente d'un [[centre commercial]].]]

Les magasins sont divisées en plusieurs catégories qui vendent un ensemble sélectionné de biens ou de services. Habituellement, ils sont à plusieurs niveaux par la démographie cible basée sur le revenu disponible de l'acheteur. Ils peuvent être à plusieurs niveaux, de bon marché à cher.
Les magasins sont divisées en plusieurs catégories qui vendent un ensemble sélectionné de biens ou de services. Habituellement, ils sont à plusieurs niveaux par la démographie cible basée sur le revenu disponible de l'acheteur. Ils peuvent être à plusieurs niveaux, de bon marché à cher.


Ligne 61 : Ligne 71 :
=== Règlement ===
=== Règlement ===
Certaines entreprises ont des [[Horaire d'ouverture|horaires d'ouvertures]], mais d'autres sont ouvertes sans interruption. Certaines nations réglementent le fonctionnement des entreprises pour des raisons religieuses et ne permettent pas d'achats à des jours ou à des dates particulières.
Certaines entreprises ont des [[Horaire d'ouverture|horaires d'ouvertures]], mais d'autres sont ouvertes sans interruption. Certaines nations réglementent le fonctionnement des entreprises pour des raisons religieuses et ne permettent pas d'achats à des jours ou à des dates particulières.

== Lèche-vitrines ==
[[Fichier:Window shopping picture 2.jpg|vignette|Femme faisant du lèche-vitrines.]]
Le '''lèche-vitrines''' est une activité connexe au magasinage dans laquelle un consommateur parcourt ou examine les marchandises des magasins sur une rue commerciale ou dans une [[Centre commercial|galerie marchande]] comme une forme de loisir sans avoir l'intention d'acheter immédiatement ou pour obtenir des informations sur le développement d'un produit, les différences de marque ou les prix de vente<ref>{{GDT |mot=lèche-vitrines |fiche=8357749 |consulté le=2023-05-10}}.</ref>.

Le développement du lèche-vitrines, comme forme de loisir, est fortement associé à l'essor des classes moyennes dans l'Europe des {{s-|XVII}} et {{s-|XVIII}}. Le vitrage était un élément central des grandes galeries marchandes qui se sont répandues dans toute l'Europe à partir de la fin du {{s-|XVIII}}. Se promener dans ces arcades est devenu un passe-temps populaire au {{s-|XIX}}e pour les classes moyennes émergentes. Depuis l'avènement du [[commerce en ligne]], les habitudes d'achat des consommateurs ont changé et le lèche-vitrine est devenu une activité moins prisé dans les commerces ayant pignon sur rue au profit de celui en ligne<ref>{{GDT |mot=lèche-vitrines virtuel |fiche=8373258 |consulté le=2023-05-10}}.</ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
Ligne 82 : Ligne 98 :
=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
* {{Autorité}}
* {{Autorité}}

* {{Dictionnaires}}
{{Dictionnaires}}
* {{Bases}}
* {{Bases}}



Dernière version du 19 mars 2024 à 13:50

Des acheteurs (ou « shoppeurs ») sur Yonge-Dundas Square à Toronto (Décembre 2009).

Le shopping (aussi appelé magasinage[1] au Québec et au Nouveau-Brunswick) est l'acte d’effectuer un achat de biens ou de services chez un détaillant (magasin, grande surface, site internet marchandetc.). Le shopping est une activité de sélection et d'achat. Dans certains contextes, il est aussi considéré comme une activité de loisir. Les acheteurs font parfois de grands efforts pour attendre dans de longues queues pour acheter des produits populaires.

Le terme shopping est considéré comme un anglicisme dans certaines régions de la francophonie, comme au Québec et au Nouveau-Brunswick, où il est peu utilisé. En France, on dit indifféremment « faire les magasins », « faire du shopping » et « faire des achats ».

Historique[modifier | modifier le code]

Le shopping dans les sociétés antiques[modifier | modifier le code]

Dans la Rome antique, il y avait les marchés de Trajan avec tabernae qui ont servi en tant qu'unités de détail. Les listes de courses sont également connues pour avoir été utilisées par les Romains[2].

Historique du shopping moderne[modifier | modifier le code]

Lèche-vitrines à Toronto en 1937.

Les foires et les marchés ont une longue histoire qui a commencé quand l'homme sentait le besoin d'échanger des biens. Les gens achetaient des produits à un marché hebdomadaire dans les villes voisines. Puis les magasins ont commencé à s'établir. Des magasins se sont spécialisés, par exemple, une boulangerie, une boucherie, une épicerie. Puis les supermarchés sont apparus.

Il y a eu trois grandes phases dans le monde commercial dans les 100 dernières années :

  1. Les clients étaient servis par le commerçant, qui récupéraient tous leurs biens sur leur liste de courses. Les commerces livraient la marchandise au domicile des clients.
  2. Les clients peuvent choisir eux-mêmes leurs produits sur les étagères en libre-service.
  3. Les clients choisissent des produits via internet. Les marchandises sont livrées à leur domicile comme dans la première phase.

Shopping à domicile[modifier | modifier le code]

Achat à domicile[modifier | modifier le code]

Commerce en ligne[modifier | modifier le code]

Les systèmes de livraison du courrier à domicile et la technologie moderne (comme la télévision, les téléphones et l'internet), en combinaison avec le commerce en ligne et les entreprises à consommateur en ligne, permettent aux consommateurs de faire du shopping chez eux. Il y a trois principaux types de courses à domicile : par courrier ou par téléphone à partir des catalogues ; par commande téléphonique en réponse à des annonces dans les médias imprimés et électroniques (tels que les périodiques, la télévision et la radio) et les achats en ligne. Les achats en ligne ont complètement redéfini la façon dont les gens prennent leurs décisions d'achat ; l'internet donne accès à une foule de renseignements sur un produit particulier, qui peut être regardé, évalué et comparé. Les achats en ligne permettent à l'acheteur d'économiser le temps et les dépenses, ce qui aurait été passé à se déplacer au magasin ou centre commercial.

L'histoire du magasin au Québec[modifier | modifier le code]

1843 : à Montréal, Henry Morgan & Company ouvre ses portes[3].

1890 : c’est la fin des grands magasins dans le Vieux Montréal, ils sont tranquillement déplacés sur la rue Sainte-Catherine[4].

1907 : loi sur l’observance du dimanche, c’est l’interdiction d’activité commerciale le dimanche[5].

Vers 1920 : cette période est délicate, plusieurs commerces font faillites et par conséquent il y a des rachats[4].

1927 : la version en français de la vente par commande postale est offerte au Québec, par T. Eaton[6].

Vers 1950 : Sears fait des prêts hypothécaires et offre des services immobiliers[7].

1960 : Henry Morgan & Company est acheté par la Compagnie de la Baie d’Hudson (La Baie)[8].

Entre 1961 et 1975 : les centres commerciaux sont au début 55, puis atteignent le nombre de 223[9].

1976 : inauguration du complexe Desjardins[10].

1992 : loi sur l’observance du dimanche n’a plus aucun pouvoir[5].

Commerces[modifier | modifier le code]

Les centres commerciaux, des lieux prisés pour faire du shopping.

Zones commerciales[modifier | modifier le code]

Les plus grandes zones commerciales peuvent être trouvées dans de nombreuses villes, appelé le centre-ville ou dans les villes arabes, le souk. Les centres commerciaux sont des collections de magasins, des regroupements de plusieurs entreprises.

Les exemples typiques incluent les centres commerciaux, les places des villes, les marchés aux puces et les bazars.

Magasins[modifier | modifier le code]

Les magasins sont divisées en plusieurs catégories qui vendent un ensemble sélectionné de biens ou de services. Habituellement, ils sont à plusieurs niveaux par la démographie cible basée sur le revenu disponible de l'acheteur. Ils peuvent être à plusieurs niveaux, de bon marché à cher.

Certains magasins vendent des produits de seconde main. Dans les magasins gratuits, les marchandises peuvent être prises librement. Dans les magasins d'antiquités, le public peut trouver des produits qui sont plus âgés et plus difficiles à trouver. Les personnes infortunées peuvent emprunter de l'argent à un prêteur sur gage en utilisant un objet de valeur en tant que garantie.

Différents types de magasins de détail spécialisés dans la vente de biens liés à un thème incluent les librairies, les boutiques, les magasins de bonbons, les magasins d'alcools, les boutiques de cadeaux, les quincailleries, les magasins de loisirs, les animaleries, les pharmacies, les sex shops et les supermarchés.

D'autres magasins tels que grandes surfaces, les hypermarchés, les épiceries de quartier, les grands magasins, les magasins généraux, les magasins à prix unique vendent une plus grande variété de produits non horizontalement liés les uns aux autres.

Activité commerciale[modifier | modifier le code]

Règlement[modifier | modifier le code]

Certaines entreprises ont des horaires d'ouvertures, mais d'autres sont ouvertes sans interruption. Certaines nations réglementent le fonctionnement des entreprises pour des raisons religieuses et ne permettent pas d'achats à des jours ou à des dates particulières.

Lèche-vitrines[modifier | modifier le code]

Femme faisant du lèche-vitrines.

Le lèche-vitrines est une activité connexe au magasinage dans laquelle un consommateur parcourt ou examine les marchandises des magasins sur une rue commerciale ou dans une galerie marchande comme une forme de loisir sans avoir l'intention d'acheter immédiatement ou pour obtenir des informations sur le développement d'un produit, les différences de marque ou les prix de vente[11].

Le développement du lèche-vitrines, comme forme de loisir, est fortement associé à l'essor des classes moyennes dans l'Europe des XVIIe siècle et XVIIIe siècle. Le vitrage était un élément central des grandes galeries marchandes qui se sont répandues dans toute l'Europe à partir de la fin du XVIIIe siècle. Se promener dans ces arcades est devenu un passe-temps populaire au XIXe sièclee pour les classes moyennes émergentes. Depuis l'avènement du commerce en ligne, les habitudes d'achat des consommateurs ont changé et le lèche-vitrine est devenu une activité moins prisé dans les commerces ayant pignon sur rue au profit de celui en ligne[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « shopping », Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (consulté le )
  2. (en) « Roman shopping list deciphered », sur abc.net.au (version du sur Internet Archive)
  3. LESSARD, Michel, « L’ère des grands magasins au Québec », Cap-aux-Diamants, no 40,‎ , p. 12 (lire en ligne)
  4. a et b « Civilisations.ca - Avant le cybercommerce - Profil historique - La rue Sainte-Catherine, l'artère commerciale de Montréal », sur www.museedelhistoire.ca (consulté le )
  5. a et b Zone Société- ICI.Radio-Canada.ca, « Magasiner ou prier le dimanche : le débat s’ouvrait il y a 30 ans », sur Radio-Canada, (consulté le )
  6. LESSARD, Michel, « L'ère des grands magasins au Québec », Cap-aux-Diamants, no 40,‎ , p. 15 (lire en ligne)
  7. Le blogue de Bibliothèque et Archives Canada, « Le magasinage chez Sears : à la découverte des archives », sur Le blogue de Bibliothèque et Archives Canada, (consulté le )
  8. LESSARD, Michel, « L'ère des grands magasins au Québec », Cap-aux-Diamants, no 40,‎ , p. 12 (lire en ligne)
  9. Marie-Pier Rioux, « Magasinage et controverses | Musée du Haut-Richelieu », (consulté le )
  10. « Le Complexe Desjardins », sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )
  11. « lèche-vitrines », Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (consulté le ).
  12. « lèche-vitrines virtuel », Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :