Shōjo

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Le shōjo manga (少女漫画?, litt. bande dessinée pour fille) est l'une des trois principales catégories éditoriales du manga, aussi parfois qualifié de « genre » ; les deux autres étant le shōnen et le seinen. Cette catégorie éditoriale cible un public féminin, plutôt adolescent, ou parfois jeune adulte. Le shōjo manga est traditionnellement publié dans des magazines de prépublication de manga dédiés, qui peuvent se spécialiser sur une tranche d'âge du lectorat ou sur un genre narratif.

En dehors de son lectorat cible, il n'y a pas de définition stricte de ce que peut être le shōjo manga, mais il existe des codes esthétiques, visuels et narratifs qui lui sont associés et qui évoluent dans le temps, bien qu'aucun ne soit strictement exclusif ni systématique au shōjo. De même la plupart des genres narratifs (science-fiction, policieretc.) sont couverts par la catégorie, mais certains sont plus proéminents que d'autres, tels que la romance ou l'horreur.

Définition

La shōjo

Hideko Takamine en 1939, interprétant une shōjo vêtue de son sailor fuku typique, dans le film Hana tsumi nikki, adaptation d'une nouvelle shōjo de Nobuko Yoshiya.

Le mot japonais shōjo (少女?) peut être approximativement traduit en français par le mot « fille », pour autant en japonais une fille est généralement désignée par l'expression onna no ko (女の子?), et rarement par le terme shōjo[1]. La shōjo réfère plutôt à une classe sociale qui est apparue lors de l'ère Meiji (1868-1912) pour qualifier les filles et femmes situées entre l'enfance et le mariage, ce qui concerne principalement les adolescentes scolarisées dans les établissements d'enseignement secondaire d'une part, auxquelles est associé une image « d'innocence, de pureté et de mignon », et d'autre part les jeunes femmes moga, qui ne sont pas mariées et préfèrent travailler, auxquelles est associé une image plus sulfureuse[2].

Après la Seconde Guerre mondiale le concept de shōjo reste associé à une image d'innocence et de femmes non-mariées, mais se teinte d'une forte connotation consumériste avec le développement d'une très importante catégorie marketing dédiée aux shōjo dans les années 1980 et 1990[3], cependant que les modes que sont la gyaru et la kogaru, réputées tapageuses et enclines à la promiscuité sexuelle, remplacent les moga dans leur caractère sulfureux[3],[4],[5].

Le shōjo manga

Le marché du manga au Japon est segmenté en fonction du lectorat cible, caractérisé par un genre (féminin/masculin) et un âge ; le shōjo manga est ainsi l'un des principaux segments du manga et s'adresse donc aux personnes qui se reconnaissent dans cette image de shōjo, typiquement des filles adolescentes et femmes jeunes adultes[6], et de façon plus marginale certains hommes[7] ainsi que des femmes bien plus âgées[8].

Les shōjo mangas sont traditionnellement publiés dans les magazines dédiés au lectorat shōjo, qui sont apparus au début du xxe siècle[9] et se sont développés et diversifiés avec le temps. Ces magazines publient divers types d'histoires en fonction des époques, du moment qu'elles « plaisent aux filles »[10], un invariant au fil des décennies reste cependant l'intérêt pour les relations humaines et les émotions qui les accompagnent[11].

Histoire

1900-1945 : les prémices du shōjo manga

Lors de l'ère Meiji (1868-1912) le marché de l'édition de magazines est en plein essor[12] ; les magazines pour adolescents, dits shōnen (少年?, litt. jeune âge), se développent et proposent en théorie du contenu aussi bien pour les garçons que les filles, mais en pratique ces magazines contiennent en grande partie du contenu en lien avec les centres d'intérêt des garçons, et peu avec ceux des filles[13]. Face à la demande croissante du lectorat, des premiers magazines shōjo, spécialement pour les filles, voient le jour, faisant des titres shōnen des magazines pour garçons[13].

Couverture d'un magazine, représentant des nuages avec la forme d'une femme gracieuse, se découpant dans un ciel orange, avec des herbes hautes stylisées en bas de page.
Couverture du premier numéro du Shōjo-kai.

Ainsi, les premiers magazines dédiés exclusivement aux shōjo apparaissent en 1902 avec la création du Shōjo-kai (少女界?), puis Shōjo sekai en 1906, Shōjo no tomo en 1908, Shōjo gahō en 1912 et enfin Shōjo Club en 1923[13]. Cependant, les mangas restent sous-représentés dans ces magazines avec tout au plus quelques pages leur étant dédiées, laissant la place majoritairement à la littérature shōjo, constituée de romans et poèmes abondamment illustrés[14].

Ces histoires illustrées ont malgré tout une place importante dans la mise en place de la culture shōjo, et par extension du shōjo manga. En effet, elles posent les bases des thèmes récurrents aux shōjo manga à venir, en proposant aux jeunes Japonaises des histoires « d'amour et d'amitié », explorant avant tout les « humeurs et les émotions de ses personnages ». En tête des autrices emblématiques de cette époque, on retrouve notamment Nobuko Yoshiya, et son récit Hana monogatari dépeignant une « beauté et un univers idéalisés, aux accents fleuris et oniriques », éléments encore présents dans le shōjo manga moderne[15]. En plus de son apport pour la culture shōjo, cette romancière est également emblématique de son sous-genre, le esu, centré sur les amitiés romantiques entre filles et femmes[16]. Par ailleurs, les racines graphiques du shōjo manga puisent leurs origines dans les illustrations de ces magazines, avec notamment le travail du peintre lyrique Jun'ichi Nakahara, façonnant ses personnages féminins avec « de grands yeux, des corps fins et des vêtements à la mode »[17].

Les shōjo mangas en sont quant à eux à leurs balbutiements. Ils se déclinent principalement sous forme de courtes histoires comiques de quelques pages, prenant place dans les lieux du quotidien — le voisinage, l'école etc.[18]. Parmi ceux-ci, les œuvres du mangaka Katsuji Matsumoto ont un impact majeur sur l'identité graphique du shōjo manga, et « font le pont entre l'esthétique de la peinture lyrique et celle du manga »[19]. Nazo no kurōbā (1934) — Le mystérieux trèfle — propose sur 16 pages une aventure sophistiquée, mettant en scène une jeune fille aux allures de « Robin des bois »[20],[18]. Avec des effets graphiques novateurs empruntés au cinéma — compositions en plongées, plans inclinés —, cette œuvre avant-gardiste est considérée comme un précurseur du shōjo manga Princesse Saphir (1953-1956) de Osamu Tezuka. Mais l'œuvre qui lui donne sa notoriété est Kurukuru Kurumi-chan (1938-1940), aux graphismes proches de la culture kawaii qui se développera plusieurs dizaines d'années plus tard[20].

Avec le commencement de la seconde guerre sino-japonaise en 1937, la censure et le rationnement du papier étouffent les magazines, qui sont forcés à fusionner pour survivre. Il ne reste alors plus que quelques magazines, réduits à quelques pages en noir et blanc, où les illustrations se font rares. Il faut attendre la fin de la guerre, en 1945, pour retrouver une situation éditoriale normale. Pourtant, les magazines pour filles doivent faire face à une mutation importante : l'essor du shōjo manga[17].

1945-1970 : après-guerre et essor du shōjo manga

Photographie d'une femme portant un costume d'homme et une cape.
Ambassadrice de la ville de Takarazuka, portant le costume de la Princesse Saphir.

Avec la fin de la guerre, le peuple japonais peut enfin mettre derrière lui les années de privations et de malheur. Il se rue sur les divertissements, offrant son âge d'or au cinéma, à la radio et aux variétés. Le livre populaire connaît quant à lui une renaissance, grâce à de petits éditeurs implantés dans la région du Kansai. En effet, par l'utilisation d'un papier de mauvaise qualité à bas prix[21], ceux-ci proposent des livres, les akahon (赤本, livre rouge?), particulièrement bon marché et disponibles partout — librairies, confiseries, trains, fêtes populaires, etc. Parallèlement, les librairies de location connaissent un essor important, proposant des livres spécialement dédiés à la location, les kashihon, pour la somme modique de 5 yens, l'équivalent de la moitié d'un ticket de métro à l'époque[22]. Par ailleurs, cet essor permet l'arrivée de nouveaux talents dans le monde des mangas[23].

De par leurs formats importants (100 pages et plus), Osamu Tezuka voit dans ces nouveaux supports l'occasion de transformer la narration du manga. Ainsi, et avec l'influence de l'occident, Walt Disney Pictures en lice, il lance un nouveau style de manga, le « story manga ». Il renouvelle le genre avec des histoires épiques aux graphismes dynamiques, grâce aux emprunts aux conventions cinématographiques[21]. Ce nouveau genre offre un nouveau souffle au manga, et s'intègre dans le renouveau des magazines pour enfants[21]. Cependant, bien qu'innovant, ce nouveau genre peine à trouver sa place au sein shōjo manga. En effet, les histoires de ces mangas ne trouvent pas leur public parmi les jeunes japonaises, la faute à des auteurs majoritairement masculins qui n'arrivent pas à saisir leurs attentes, enchaînant les tragédies mettant en scène des héroïnes torturées et passives[21],[24]. Mais parmi elles, une œuvre shōjo déroge à la règle ; Princesse Saphir, premier shōjo de Tezuka créé en 1953, rencontre un fort succès. En effet, Tezuka, fort de son expérience en manga shōnen, décide d'en appliquer le canevas narratif — découpage du récit, influence du cinéma, etc offrant aux lectrices une héroïne forte, active face à l'adversité, et une trame narrative riche et dynamique[24]. Si Tezuka n'a pas inventé le shōjo manga — ils puisent leurs origines dès 1900, Princesse Saphir et son héroïne travestie reste un point d'étape important dans l'histoire du shōjo manga, en offrant au genre un nouveau style narratif[24]. Par ailleurs, il pose les bases du style graphique pour les shōjo manga à venir[25].

À la fin des années 1950, le manga pour fille demeure principalement produit par des hommes. Parmi ces auteurs, on retrouve par exemple Leiji Matsumoto, Shōtarō Ishinomori ou encore Chiba Tetsuya. Leurs œuvres, destinées aux magazines Shōjo Friend, Ribon ou Margaret s'inspiraient de contes illustrés[26]. On retrouve des mangas tels La princesse rouge-gorge de Negishi Komichi et La mort d'Ivan Ilitch de Mori Minoru (adaptation d'un conte de Tolstoï)[27]. Le schéma narratif est souvent le même avec une héroïne qui connaît de nombreuses aventures avant la réunion ou la séparation définitive avec le garçon aimé. La multiplication des embûches est alors un procédé facile pour amener les lectrices à acheter le numéro suivant[28]. Mais ces auteurs masculins laissent progressivement la place à des femmes comme Hideko Mizuno et Miyako Maki[26].

Parallèlement, grâce aux akahon, le manga gagne en visibilité et en influence. Ainsi, la proportion de mangas dans les magazines augmente. Par exemple, s'ils ne représentaient que 20 % du magazine Shōjo Club au milieu des années 1950, ils en occupent déjà plus de la moitié à la fin de celles-ci. Avec une telle augmentation de la part des mangas, ces magazines shōjo deviennent rapidement des magazines shōjo manga[29]. Ainsi, en , le mensuel Nakayoshi de l'éditeur Kōdansha est créé, suivi en 1955 par le magazine de Shūeisha, Ribon[30]. Par ailleurs, certains magazines shōjo suivent la lignée de leurs équivalents, les shōnen manga magazines, qui fort de leurs popularités, passent d'un rythme mensuel à un rythme hebdomadaire. C'est notamment le cas du magazine Shōjo Club, qui se renomme Weekly Shōjo Friend en 1962[17] et de Weekly Margaret en 1963[29].

Ainsi, au milieu des années 1960, grâce à l'augmentation de la fréquence de ces magazines pour filles, de nouveaux auteurs font leur entrée dans le monde du shōjo manga pour satisfaire le besoin en contenu. Jusque-là majoritairement masculin, une poignée de femmes mangaka rejoigne les rangs du shōjo[31]. Si certaines se positionnent en héritière de l'écrivaine d'avant-guerre Nobuko Yoshiya — Masoko Watanabe (Garasu no shiro), Miyako Maki (Yume), Hideko Mizuno (Shiroi Troika) et Toshiko Ueda (Bonko-chan, Fuichin-san, Ako Bāchan — en proposant principalement des histoires évoquant la beauté et l'onirisme des premières relations amoureuses[15], l'une d'entre elles, Yoshiko Nishitani, tente une nouvelle approche[31]. En effet, elle est l'une des premières à proposer des mangas mettant en scène des héroïnes à l'image de ses lectrices : de jeunes japonaises vivant leur vie d'adolescente ordinaire — amitié, famille, école, et, la vie amoureuse[18]. L'une de ses œuvres, Remon to Sakuranba, est notamment précurseur d'un sous-genre incontournable dans du shōjo manga moderne : la romance en milieu scolaire[31]. Plus généralement ces autrices délaissent les procédés utilisés par les auteurs pour imposer une écriture plus originale[28].

Par ailleurs, les années 1960 inaugurent les premières diversifications du shōjo manga. Ainsi apparaît le premier manga de genre Magical girl, Himitsu no Akko-chan[32]. Conçu par le mangaka Fujio Akazuka et publié dans le magazine Ribon de 1962 à 1965, il met en scène une jeune fille, Akko, qui se voit dotée d'un miroir magique lui permettant de changer d’apparence[33],[34]. Akko-chan est suivie par Sally, la première héroïne magical girl à apparaître à la télévision japonaise en 1966 dans l'anime Sally la petite sorcière, basé sur le manga éponyme de Mitsuteru Yokoyama[34],[35].

En parallèle, des mangaka du shōjo manga proposent aux jeunes filles de nouveaux thèmes : le manga d'horreur, avec notamment La Femme-serpent (1965) de Kazuo Umezu[36] et le manga sportif avec Les Attaquantes (Attack number one!) (1967) de Chikako Urano[37]. Dans ce mouvement de réappropriation des thématiques, se démarque Hideko Mizuno qui dans sa série Fire ose d'une part présenter clairement des scènes sexuelles et d'autre part choisit comme personnage principal un garçon, Aaron, un chanteur de rock avec une attitide de mauvais garçon[38].

Années 1970 : l'âge d'or du shōjo manga

Photographie noir et blanc du portrait d'une femme
Hagio Moto en 2008

À partir des années 1970, la production des shōjo manga se féminise véritablement[39]. Ceux-ci se complexifient, graphiquement comme thématiquement[40], en phase avec la révolution féminine et sexuelle[41]. Ce renouveau résulte d'une nouvelle génération d'auteurs, nommée rétrospectivement le « Groupe de l'an 24 »[note 1],[39]. Parmi elles, on retrouve notamment Moto Hagio, Keiko Takemiya, Riyoko Ikeda, Ryōko Yamagishi, Yumiko Ōshima, Yumiko Igarashi[42]. Elles vont offrir à leurs lectrices des histoires aux thèmes inédits — science-fiction, la fantasy, la comédie, le manga historique, etc. — partageant comme thématique commune, l'amour, et décrivant avec profondeur la psychologie de ses personnages[39],[43]. Hagio et Takemiya inaugurent un nouveau genre, le shōnen'ai, mettant en scène l'homosexualité masculine, avec les œuvres In the Sunroom (1970) pour Takemiya et Le pensionnat de novembre (1971) pour Hagio[44]. Ces fleurs de l'an 24 vont modifier les codes graphiques, avec des traits plus fins et plus légers, des visages d'une beauté frôlant l'exagération, des pages plus lumineuses, et des cases aux contours éclatés, effacés, voire dépassés[36]. Ces innovations ne sont pas le seul fait de ce groupe et une autrice comme Riyoko Ikeda participe de cette évolution avec La Rose de Versailles (ベルサイユのばら, Berusaiyu no bara?) dans lequel le jeu sur le genre, l'homosexualité constitue une des bases du récit. Il est de ce fait une œuvre importante dans le genre des Bishōnen, mangas dans lesquels le personnage masculin est plutôt androgyne[38].

L'évocation de la sexualité, qu'elle soit hétéro ou homosexuelle, et sa représentation dessinée s'expliquent par un respect littéral du code de la censure. En effet, il est strictement interdit de représenter les poils pubiens ou un pénis mais tant que les personnages sont couverts d'un draps et quoi que le récit montre sous celui-ci, les auteurs sont libres. Ainsi, les autrices de shojo vont pouvoir proposer des récits sexualisés, bien loin de ce qui se trouvait dans les shojos des origines[38].

Cette évolution du shōjo, tant graphique que thématique, le sépare alors définitivement du shōnen manga et pose le modèle pour l'ensemble des shōjo manga à venir[43].

En parallèle, des auteurs comme Hideko Mizuno font évoluer leurs œuvres pour les adapter à leurs jeunes lectrices devenues femmes. Ce sont les prémices du josei, avant sa consécration dans les années 1980[41].

Notes et références

Notes

  1. Elles doivent leur nom au fait qu'elles sont toutes nées autour de l'année 1949, soit la 24e année de l'ère Shōwa.

Références

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  2. Prough 2011, p. 7-8.
  3. a et b Prough 2011, p. 8.
  4. Berndt & Nagaike & Ogi 2019, p. 7.
  5. Shamoon 2012, p. 3.
  6. Prough 2011, p. 10.
  7. Berndt & Nagaike & Ogi 2019, p. 357.
  8. Prough 2011, p. 11.
  9. Dollase 2019, p. 19.
  10. Prough 2011, p. 4.
  11. Prough 2011, p. 2.
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  42. Manga, Histoire et univers de la bande dessinée, 2007, p. 88.
  43. a et b The Genealogy of Japanese Shōjo Manga (Girls' Comics) Studies, 2010, p. The 1970s as the Starting Point.
  44. A Brief History of Shōnen'ai, Yaoi and Boys Love, 2015.

Annexes

Bibliographie

Ouvrages généraux

Ouvrages spécialisés

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  • (en) Jennifer S. Prough, Straight from the Heart : Gender, Intimacy, and the Cultural Production of Shōjo Manga, University of Hawai'i Press, (ISBN 978-0-8248-3457-9).
  • (en) Jacqueline Danziger-Russell, Girls and Their Comics : Finding a Female Voice in Comic Book Narrative, Scarecrow Press, , 256 p. (ISBN 978-0-8108-8376-5, lire en ligne).
  • (en) Deborah Shamoon, Passionate Friendship : The Aesthetics of Girl's Culture in Japan, Université d'Hawaï, (ISBN 978-0-8248-3542-2).
  • (en) Verena Maser, Beautiful and Innocent : Female Same-Sex Intimacy in the Japanese Yuri Genre, coll. « Dissertation aus dem Fachbereich II: Sprach-, Literatur-und Medienwissenschaften der Universität Trier (überarbeitete Fassung) », , 176 p. (lire en ligne [PDF]). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Masami Toku, International Perspectives on Shojo and Shojo Manga : The Influence of Girl Culture : Routledge Research in Cultural and Media Studies, Routledge, , 268 p. (ISBN 978-1-317-61076-2, lire en ligne).
  • (en) James Welker, « A Brief History of Shōnen'ai, Yaoi and Boys Love », dans Boys Love Manga and Beyond : History, Culture, and Community in Japan, p. 42-75.
  • (en) Jaqueline Berndt (dir.), Kazumi Nagaike (dir.) et Fusami Ogi (dir.), Shōjo Across Media : Exploring "Girl" Practices in Contemporary Japan, Cham, Palgrave Macmillan, , 397 p. (ISBN 978-3-030-01485-8, lire en ligne).
  • (en) Hiromi Tsuchiya Dollase, Age of Shōjo : the emergence, evolution, and power of Japanese girls' magazine fiction, State University of New York Press, (ISBN 978-1-4384-7392-5).

Articles

  • « Le petit monde de la japanim' vol.2 », Animeland Hors-Série, no 10,‎ .
  • (en) Fusami Ogi, « Bejond Shoujo, Blending Gender », International Journal of Comic Art, vol. 3, no 2,‎ , p. 151-160.
  • (en) Deborah Shamoon, « Revolutionary Romance: The Rose of Versailles and the Transformation of Shojo Manga », Mechademia, vol. 2,‎ .
  • Xavier Hébert, « L'esthétique shōjo, de l'illustration au manga : De l'origine des « grands yeux » aux mises en pages éclatées », Manga 10 000 Images, Versailles, Éditions H, no 3 « La manga au féminin : Articles, chroniques, entretiens et mangas »,‎ (ISBN 978-2-9531781-4-2).
  • Béatrice Maréchal, « La bande dessinée japonaise pour filles et pour femmes », 9e Art, no 6,‎ (ISSN 2108-6893, lire en ligne, consulté le ).
  • (en) Kayo Takeuchi, « The Genealogy of Japanese Shōjo Manga (Girls' Comics) Studies », U.S.-Japan Women's Journal, no 38,‎ , p. 81-112 (ISSN 1059-9770, OCLC 672051402).

Articles connexes

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Shōjo manga.
  • Le manga : son histoire et ses caractéristiques.
  • Le shōnen manga, équivalent du shōjo manga pour garçons.
  • Le sunjeong manhwa, équivalent coréen du shōjo manga.