Modification de Shōjo
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Selon la mangaka Sakumi Yoshino le ''{{langue|ja-Latn|shōjo}}'' manga donne une grande importance aux tenues vestimentaires de ses personnages, et par extension à la [[Mode (habillement)|mode]]{{sfn|Berndt|Nagaike|Ogi|2019|p= |
Selon la mangaka Sakumi Yoshino le ''{{langue|ja-Latn|shōjo}}'' manga donne une grande importance aux tenues vestimentaires de ses personnages, et par extension à la [[Mode (habillement)|mode]]{{sfn|Berndt|Nagaike|Ogi|2019|p=334}}. La relation entre la culture ''{{langue|ja-Latn|shōjo}}'' et la mode s'est constituée dès l'apparition des magazines ''{{langue|ja-Latn|shōjo}}'' lors de l'avant-guerre, où des peintres lyriques, comme [[Jun'ichi Nakahara]], vont jusqu'à proposer des catalogues de modes à l'intérieur des magazines, avec des instructions pour confectionner soi-même les vêtements représentés{{sfn|METI|2022|loc=[https://artsandculture.google.com/story/dQWBMjmmu_FlIw The Intimate Relationship between “Shōjo” Manga and Fashion]}}. Avec l'accroissement du nombre de mangas dans les magazines d'après-guerre, les mangakas remplacent les peintres dans cette fonction : [[Macoto Takahashi]] insère ainsi des ''{{langue|en|style}}-{{langue|ja-Latn|ga}}''<ref group=l name=style>{{japonais|''Style-ga''|スタイル画|extra=gravure de style}}.</ref> dans ses mangas, il s'agit d'illustrations non-narratives qui servent entre-autres choses de gravures de mode{{sfn|METI|2022|loc=[https://artsandculture.google.com/story/dQWBMjmmu_FlIw The Intimate Relationship between “Shōjo” Manga and Fashion]}}. Les ''{{langue|en|style}}-{{langue|ja-Latn|ga}}'' se propagent dans les mangas lors des années 1960 et de nombreuses dessinatrices, comme [[Eiko Hanamura]] ou [[Yukiko Tani]], deviennent connues pour leur design de vêtements. [[Miyako Maki]] sort tout particulièrement du lot : les vêtements que porte l'héroïne de ''{{langue|ja-Latn|Maki no kuchibue}}''<ref group=l>{{japonais|''Maki no kuchibue''|マキの口笛|extra=Le sifflement de Maki}}.</ref> dans les ''{{langue|en|style}}-{{langue|ja-Latn|ga}}'' sont offerts comme cadeaux de jeux concours{{sfn|METI|2022|loc=[https://artsandculture.google.com/story/dQWBMjmmu_FlIw The Intimate Relationship between “Shōjo” Manga and Fashion]}} ; ses designs servent aussi de matériel de base pour la création de la célèbre poupée {{langue|ja-Latn|[[Licca-chan]]}} en 1967{{sfn|Toku|2015|p=169}}. |
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À partir des années 1970 le [[shopping]] remplace la confection de vêtement chez les adolescentes ; les ''{{langue|ja-Latn|shōjo}}'' mangas suivent cette tendance avec l'apparition d'histoires centrées sur le parcours professionnels de designers de vêtements, cependant que les mangas de la tendance ''{{langue|ja-Latn|[[otomechikku]]}}'' insistent particulièrement sur une mode ''{{langue|ja-Latn|[[kawaii]]}}'' inspirée du style de la {{langue|en|''[[Ivy League (mode)|Ivy League]]''}} ; les magazines de mode féminine tels qu'[[an an (magazine)|''an an'']] ou ''Olive'' reprennent dès lors cette esthétique ''{{langue|ja-Latn|otomechikku}}''{{sfn|Fraser|Monden|2017|id=Fraser et Monden 2017|p=553}}{{,}}{{sfn|METI|2022|loc=[https://artsandculture.google.com/story/dQWBMjmmu_FlIw The Intimate Relationship between “Shōjo” Manga and Fashion]}}. |
À partir des années 1970 le [[shopping]] remplace la confection de vêtement chez les adolescentes ; les ''{{langue|ja-Latn|shōjo}}'' mangas suivent cette tendance avec l'apparition d'histoires centrées sur le parcours professionnels de designers de vêtements, cependant que les mangas de la tendance ''{{langue|ja-Latn|[[otomechikku]]}}'' insistent particulièrement sur une mode ''{{langue|ja-Latn|[[kawaii]]}}'' inspirée du style de la {{langue|en|''[[Ivy League (mode)|Ivy League]]''}} ; les magazines de mode féminine tels qu'[[an an (magazine)|''an an'']] ou ''Olive'' reprennent dès lors cette esthétique ''{{langue|ja-Latn|otomechikku}}''{{sfn|Fraser|Monden|2017|id=Fraser et Monden 2017|p=553}}{{,}}{{sfn|METI|2022|loc=[https://artsandculture.google.com/story/dQWBMjmmu_FlIw The Intimate Relationship between “Shōjo” Manga and Fashion]}}. |