« Chordata » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Vlaam (discuter | contributions)
m v1.40 - Homonymies : Correction de 1 lien - Ascidie
Hibolites (discuter | contributions)
m correction homonymie
Ligne 19 : Ligne 19 :
{{Taxobox fin}}
{{Taxobox fin}}


Les '''Chordés''' ou '''Cordés''' ('''Chordata''') sont un [[embranchement (biologie)|embranchement]] d'animaux [[bilatérien]]s [[deutérostomien]]s. Trois sous-embranchements sont réunis dans ce groupe : les Céphalocordés ([[Cephalochordata]]), les Tuniciers ou Urocordés ([[Tunicata]]) et les Crâniés ou Crâniates ([[Craniata]]) contenant les [[Myxine]]s et les [[Vertébrés]]. Ces deux derniers groupes sont parfois réunis sous le [[taxon]] [[Olfactores]].
Les '''chordés''' ou '''cordés''' ('''Chordata''') sont un [[embranchement (biologie)|embranchement]] d'animaux [[bilatérien]]s [[deutérostomien]]s. Trois sous-embranchements sont réunis dans ce groupe : les céphalocordés ([[Cephalochordata]]), les tuniciers ou urocordés ([[Tunicata]]) et les crâniés ou crâniates ([[Craniata (Chordés)|Craniata]]) contenant les [[myxine]]s et les [[vertébrés]]. Ces deux derniers groupes sont parfois réunis sous le [[taxon]] [[Olfactores]].


== Traits particuliers des Chordés ==
== Traits particuliers des Chordés ==

Version du 31 octobre 2016 à 17:10

Les chordés ou cordés (Chordata) sont un embranchement d'animaux bilatériens deutérostomiens. Trois sous-embranchements sont réunis dans ce groupe : les céphalocordés (Cephalochordata), les tuniciers ou urocordés (Tunicata) et les crâniés ou crâniates (Craniata) contenant les myxines et les vertébrés. Ces deux derniers groupes sont parfois réunis sous le taxon Olfactores.

Traits particuliers des Chordés

Notochorde

Leur nom provient de la notochorde, une lamelle cartilagineuse d'origine mésodermique située du côté dorsal de l'animal, mais ventrale par rapport au tube nerveux. Elle joue un rôle crucial lors de l'embryogenèse et a en outre un rôle de soutien et de protection du tube nerveux chez les Chordés primitifs. Chez les Vertébrés, qui constituent un sous-embranchement des Chordés, la notochorde régresse généralement à l'âge adulte pour être remplacée par la colonne vertébrale.

Système nerveux

Leur système nerveux, en forme de tube, est situé au-dessus y compris chez l'embryon humain, on dit que les Chordés sont épineuriens, au contraire des protostomiens (qui sont dits hyponeuriens). Le tube nerveux se met en place par neurulation, c'est-à-dire par invagination d'une zone particulière de l'épiblaste dorsal[2].

Tube digestif

Les Chordés sont également caractérisés par un pharynx (partie antérieure du tube digestif), percé de fentes branchiales au moins à l'état embryonnaire et qui a un rôle respiratoire quand ces fentes persistent à l'âge adulte : ce sont des Pharyngotrèmes.

Appareil circulatoire

Les organes sont approvisionnés en dioxygène par un système circulatoire clos, où la circulation sanguine est activée par un cœur composé de plusieurs cavités (de 2 à 4 pour les mammifères).

Intérêt évolutif

Cet embranchement a connu une très importante diversification[3] depuis son apparition au cambrien (vers 500 Ma, présumé présent dans la faune de Burgess avec le genre Pikaia) : alors que les céphalochordés et les urochordés sont restés peu diversifiés et exclusivement marins, les Vertébrés ont eu une évolution fulgurante et ont conquis tous les milieux de la planète, avec leurs premiers pas sur Terre au Dévonien supérieur (il y a environ 370 Ma). Aujourd’hui, avec les baleines, ils comprennent les animaux les plus grands que la Terre ait jamais portés.

Liste des classes

Parmi les Chordés, on trouve :

Les Urocordés et Céphalochordés sont également repris sous le terme Prochordés. Ce groupe est paraphylétique car exclut les Crâniés. En phylogénie, on regroupe plutôt les Urocordés et les Crâniés sous le taxon Olfactores.

En classification classique, les Chordés sont composés de :

Notes et références

  1. Nielsen, C., « The authorship of higher chordate taxa », Zoologica Scripta, vol. 41, no 4,‎ , p. 435–436 (DOI 10.1111/j.1463-6409.2012.00536.x)
  2. Beaumont A et Cassier P, Biologie animale Tome 3, Paris, Dunod université, , 1-2 p. (ISBN 2-04-016946-6)
  3. Ver annélide marin récemment découvert au Portugal (en)

Voir aussi

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :