"Femmes de l'Intelligence artificielle VS Femmes des sciences de la Terre : le match". Choisissez votre équipe et défendez-la sur Wikipédia. Pendant 4 jours, du 11 au 14 mars 2021, que vous soyez un.e contributeur.trice habitué.e ou débutant.e, enrichissez les biographies de femmes (historiques ou contemporaines) dans ces deux disciplines. Tous les coups (ou presque) sont permis : création d'article, traduction d'un article depuis un Wikipédia étranger, enrichissement / correction d'un article existant, ajout de sources, légende de photos... A la fin, ce sont les femmes qui gagnent ! ;)
L'entraînement : dès le mois de février, repérage et collecte des ressources. Ajoutez dans les listes en bas de cette page des propositions de femmes scientifiques dont les participants pourraient créer / améliorer / traduire la biographie. Tweeter vos suggestions avec le tag #WikiFemmesSci !
L'échauffement & le coup d'envoi : le jeudi 11 mars, de 10h à 12h30, découvrez la plateforme Wikipédia et découvrez le défi de l'éditathon 2021, en direct sur la chaîne Youtube de La Casemate. Le replay est disponible ici.
Le match : du jeudi 11 au dimanche 14 mars, rejoignez une équipe (voir ci-dessous) et contribuez sur Wikipédia ! Des Wikipédiens et des représentants de La Casemate (Grenoble) et du Quai des Savoirs (Toulouse) sont présents sur Discord (channel dédié à l'éditathon) pour vous accompagner et répondre à vos questions
Les "temps morts" : les organisateurs vous proposent des temps en visio pour faire le point sur l'éditathon !
le jeudi 11 mars de 17h à 18h, on fait le point sur la première journée
le samedi 13 mars de 11h à 12h, on relance la machine pour la dernière ligne droite
Coup de sifflet final : dimanche 14 mars de 17h à 18h, fin du duel au sommet, on se retrouve en visio pour compter les points et... on envisage la troisième mi-temps ? ;)
Vous êtes plutôt intelligence artificielle ou sciences de la Terre ? Rejoignez une équipe et contribuez exclusivement sur des fiches de femmes scientifiques de ce domaine, pendant le temps de l'éditathon (du jeudi 11 mars à 9h au dimanche 14 mars à 20h). En cliquant sur les liens ci-dessous, vos contributions seront comptabilisées pour l'une ou l'autre équipe :
Team "J'aime pas les teams" - #TeamRogue (pour celles et ceux qui veulent participer à l'éditathon femmes et sciences, mais sur d'autres disciplines scientifiques que les sciences de la Terre ou l'IA).
Remarque : le fait de "rejoindre une équipe" ne vous contraint pas à collaborer avec d'autres membres de cette équipe. Vos contributions seront comptabilisées dans le score collectif. Libre à vous de contribuer seul·e ou à plusieurs sur une page, éventuellement en vous coordonnant via le Discord de l'éditathon (voir chapitre "5 - Echangez").
Du 11 au 14 mars, nous vous invitons à enrichir l'encyclopédie Wikipédia francophone de pages liées aux femmes scientifiques dans les domaines des Sciences de la Terre et de l'Intelligence artificielle. Ces domaines sont envisagés dans toute leur richesse et leur diversité : ne vous censurez pas !
Pour vous aider, nous vous avons proposé dans la partie "Ressources" ci-dessous des listes de pages à créer / améliorer / traduire. Vous pouvez également proposer une scientifique vous-mêmes. Dans les deux cas, assurez-vous que cette scientifique réponde bien aux critères de notoriété de Wikipédia, détaillés plus bas.
Pour celles et ceux qui ne seraient pas inspirés par ces domaines scientifiques, enrôlez-vous dans la #TeamRogue et proposez des chercheuses d'autres disciplines... ou même des pages plus générales relatives à la place des femmes dans les sciences.
Vous pouvez également mettre à jour des articles concernant divers domaines scientifiques en ajoutant les noms et les apports des femmes scientifiques et en liant ces articles à leurs biographies. Autant d'ajouts qui permettront de visibiliser davantage l'apport des femmes à la science !
Partagez vos idées, votre ressenti et les pages que vous avez créées :
Sur Wikipédia : avec les Wikipédien·ne·s dont les noms sont indiqués dans les tableaux en bas de cette page ;
Sur Twitter : avec les tags #WikiFemmesSci (et, si vous le souhaitez, le tag de votre équipe #TeamTerre #TeamIA ou #TeamRogue). Vous retrouverez des comptes avec qui discuter sur cette liste Twitter des organisateurs, partenaires et participants (mise à jour en temps réel) ;
En visio : venez découvrir Wikipédia et poser vos questions lors de la formation du jeudi 11 mars (10h-12h30) sur la chaîne Youtube de La Casemate. Trois temps en visio seront dédiés pour faire le point sur le défi, ensemble, le jeudi 11 mars de 17h à 18h, samedi 13 mars de 11h à 12h et dimanche 14 mars, de 17h à 18h (liens indiqués dans le paragraphe "les temps forts" ci-dessus).
Du 11 au 14 mars 2021, l'éditathon a rassemblé 47 participant.e.s et a mené à la création, l'amélioration et la traduction de 65 pages de femmes scientifiques (cf les dashboards de la Team "sciences de la terre" /Team "intelligence artificielle" /Team "j'aime pas les teams"). Retrouvez ci-dessous les pages créées, améliorées et traduites. N'hésitez pas à les compléter ;-)
Mary Ann Mantell, paléontologue à qui on attribue la découverte des premiers fossiles d'Iguanodon
Jane K. Willenbring, géomorphologue spécialiste de l'utilisation des nucléides cosmogéniques pour étudier l'évolution et la dynamique du paysage
Bertha Parker Pallan, première archéologue amérindienne d'origine abénaquise et sénèque
Marita Cheng, fondatrice de Robogals et d'Aubot, une start-up dans le domaine de la robotique
Kimberly Bryant, ingénieure en électricitéKimberly Bryant, ingénieure en électricité afro-américaine qui a travaillé dans le domaine de la biotechnologie
Thelma Estrin, informaticienne et ingénieure connue pour ses travaux pionniers dans les domaines des systèmes experts et du génie biomédical
Gertrude Elles, géologue qui travaille sur la stratigraphie du Paléozoïque inférieur
Ethel Skeat, stratigraphe, paléontologue d'invertébrés et géologue
Ethel Shakespear, géologue, fonctionnaire et philanthrope anglaise
Dorthe Dahl-Jensen, professeure danoise de paléoclimatologie et chercheuse à l'Institut Niels Bohr de l'Université de Copenhague au Danemark
Elizabeth Ripper, géologue connue pour d'importants travaux sur les stromatoporoïdes.
Fei-Fei Li, informaticienne spécialiste de la vision artificielle
Augusta H. Teller, scientifique et programmeur informatique impliquée dans le développement de l'algorithme Metropolis
Susan H. Nycum, avocate spécialisée dans les questions de sécurité informatique et de propriété intellectuelle
Irma M. Wyman, ingénieure en informatique, enseignante de la théorie générale des systèmes et la première femme CIO de Honeywell
Joan Ball, pionnière des rencontres par ordinateur qui lance le premier service de rencontres par ordinateur en Angleterre, en 1964
Marjorie Sweeting, géomorphologue britannique spécialisée dans les phénomènes karstiques
Isobel Moira Dunbar, glaciologueKate Devlin informaticienne connue pour son travail sur la sexualité humaine et la robotique et la convention Love and Sex With Robots à Londres
Nous sommes preneurs de toute ressource ou piste de contribution autour des thématiques des femmes scientifiques, dans les domaines des sciences de la terre et de l'intelligence artificielle ! Merci :)
Une biographie de personne vivante doit être rédigée par les contributeurs avec la plus grande précaution, eu égard à la vie privée du sujet et de ses proches. Retrouvez plus d'informations sur cette page.
Lorsqu'on écrit sur Wikipédia, il peut être utile de s'assurer que le contenu et les titres sont exempts d'expressions et de stéréotypes sexistes. Cette page ressence quelques rappels intéressants comme le fait que le masculin n'est pas la référence, l'importance d'utiliser l'identité complète d'une femme, de ne pas la définir par ses relations ou de ne pas choisir une image qui l'objectifie.
Seules les personnalités qui bénéficient d'une certaine notoriété peuvent faire l'objet d'un article dans Wikipédia.
Dans le cas général, la personne doit :
Être mentionnée dans une encyclopédie de référence (Encyclopædia Universalis, Encyclopædia Britannica, etc.)
ou avoir été le sujet principal d'un ouvrage publié à compte d'éditeur ou d'au moins deux articles ou émissions espacés d'au moins deux ans dans des médias d'envergure nationale ou internationale.
Dans le cas d'un.e scientifique ou universitaire :
avoir reçu un prix scientifique reconnu nationalement ou internationalement, tel qu'un prix Nobel, une médaille d'or (voire d'argent) du CNRS, une médaille Fields ou une autre distinction bénéficiant d'une reconnaissance similaire ;
être considéré comme un auteur de référence dans le domaine concerné ;
être considéré comme étant à l'origine d'une théorie largement diffusée.
Le travail universitaire passe entre autres par la publication d'articles, mais le simple fait d'avoir publié des articles dans des revues ou autres publications à comité de lecture n'est pas un critère suffisant.
L'admissibilité d'une personne comme universitaire, c'est-à-dire pour son activité de formation et de recherche, ne doit pas être confondue avec la charge élective et administrative de présider une université, pour laquelle on utilisera les critères généraux (ou politiques).
Suggestion d'écriture : en plus du parcours académique des femmes scientifiques, n'hésitez pas à expliquer leurs recherches et les contextualiser !
Remerciements : Merci à Parité sciences, Alexis Verget (projet "366 femmes de science" sur Twitter), département "Egalité & diversité" de l'ENS (qui a organisé un éditathon Femmes et sciences le 11/02/2021) pour leur aide pour le recensement des pages ci-dessous :
Voici une liste de femmes scientifiques dans les domaines des sciences de la terre et de l'intelligence artificielle, qui pourraient faire l'objet d'une création de biographie sur Wikipédia. Assurez-vous de collecter assez de sources en amont et de vérifier si les critères sont réunis pour créer de telles fiches ! Voir par exemple ici comment on peut vérifier l'admissibilité d'un sujet Utilisatrice:Nattes à chat/Vérification d'admissibilité pour femmes et IA
Isabelle Manighetti, éditrice du Journal of Geophysical Research, nommée Chevalier des Palmes Académiques, 2012, prix « M. Gouilloud Schlumberger », 2003 lien
Mary Ford, nouvelle directrice du CRPG (Centre de recherches pétrographiques et géochimiques - UMR Université de Lorraine - CNRS), chevalier des Palmes académiques, lien
Farimah Masrouri, professeur des universités et responsable de l’option géotechnique à l’ENSG promue officier dans l’ordre des palmes académiques lien
Caroline Bissardon, chercheuse en géologie médicale, lauréate de la bourse L’Oréal-UNESCO 2016 - lien
Laetitia Fontaine, ingénieure matériaux, lauréate de la bourse L'Oréal-UNESCO 2008 - lien
Elizabeth Catherine Thomas Carne (1817-1873) - géologue anglaise
Jane Francis (1956-...)- directrice de la British Antarctic Survey
Robbie Gries - ancienne présidente de l'American Association of Petroleum Geologists
Miriam Kastner (1935-...) - océanographe et géochimiste, professeur en Sciences de la Terre à University of California, San Diego
Margaret Leinen (1946-...)- Paléoclimatologue américaine, directrice de l'Institut d'océanographie Scripps
Lorraine Lisiecki - Paléoclimatologue américaine
Marie Morisawa - géomorphologue américaine
Helen Morningstar - géologue américaine, professeure en géologie et paléontologie à l'Ohio State University
Alexandra Navrotsky - 1973 - Alfred P. Sloan Fellowship, 1988 American Geophysical Union Fellow, 1997 Geological Society of America Fellow, 2006 Harry H. Hess Medal
María Páramo - géologue et paléontologue colombienne
Maureen Raymo - directrice du Lamont-Doherty Core Repository à l'observatoire de la Terre Lamont-Doherty de l'université de Columbia
Susan E. Trumbore - membre de l'Académie des Sciences américaine, Directrice du Max Planck Institute for Biogeochemistry
Janet Vida Watson - Lyell Medal, Bigsby Medal, et ancienne présidente de la Geological Society of London
Dawn Wright - géologue marine américaine, membre de l'American Association for the Advancement of Science
Catalina Pimiento, paléobiologiste, spécialiste des requins - lien
Cathy Clerbaux, prix Gérard Mégie 2014, directrice de recherche au CNRS au Laboratoire atmosphères, milieux, observations spatiales à l’université Paris 6 - lien
Nicole Guilhaumou, chercheuse au MNHN en sciences de la terre
Anne Paul, Directrice de recherche CNRS, Equipe Ondes & Structure, Institut des Sciences de la Terre (ISTerre), Université Grenoble Alpes - CNRS, Grenoble - lien
Juliet Biggs, Professeur en sciences de la terre, lauréate en 2012 du "Royal Astronomical Society's Winton Capital Award" en géophysique - lien
Claire Delaunay, spécialise dans la robotique et les véhicules autonomes - lien
Nataliya Kosmyna, docteure en informatique, lauréate d’une bourse de la fondation L’Oréal-Unesco « Génération Jeunes Chercheuses », CEO de Braini - lien
Nadine Neyroud-Gigleux, ingénieure CNRS, Médaille de Cristal du CNRS 2017 - lien
Clémentine Prieur, Professeure UGA, Prix Blaise Pascal 2015, membre de l'équipe projet "Mathematics and computing applied to oceanic and atmospheric flows" - lien
Céline Coutrix, Chercheuse au Laboratoire d'informatique de Grenoble, Médaille de bronze du CNRS 2017 - lien
Ioana Manolescu, chercheuse à l'Inria et enseignante à l'Ecole Polytechnique
Émilie Chouzenoux, chargée de recherche Inria au Centre pour la Vision Numérique, lauréate 2019 ERC Starting Grant, pour son projet MAJORIS : Majoration Minimization Algorithms For Image Processing
Laurence Nigay, Professeur en informatique à l'UGA, Médaille de bronze du CNRS 2002, Médaille d'or de l'UGA 2003 et 2005 (lien)
Florence Sèdes, Professeur en informatique à l'Université Toulouse 3 - lien
Stéphanie Allassonnière, Professeure de mathématiques à l'école de médecine de l'Université de Paris et Professeure associée au département de mathématiques appliquées de l'Ecole Polytechnique - lien
Rose Dieng-Kuntz, scientifique sénégalaise spécialisée en interlligence artificielle
Shafi Goldwasser, informaticienne américano-israélienne, prix Grace Murray Hopper 1996, prix Gödel 1993 et 2001, prix Turing 2021
Mary Kenneth Keller, religieuse catholique américaine, première femme à obtenir un doctorat en informatique aux Etats-Unis
Wendy Mackay, directrice de recherche canadienne spécialiste de l'interaction humain-machine
Farida Bedwei, informaticienne ghanéenne, co-fondatrice et CTO de Logiciel Ghana Limited
Pattie Maes, informaticienne belge, professeure au Media Lab du MIT, lauréate de nombreux prix dans le domaine de l'IA
Melba Roy Mouton, pionnière de la NASA, cheffe programmeuse et cheffe de section production programme au Goddard Space Flight Center
Marie-Paule Cani, informaticienne spécialiste de l'informatique graphique 3D
Kate Crawford, professeur à l’Université de New York et chercheuse à Microsoft, fondatrice du AI Now InstituteAI Now Institute.
Meredith Whittaker, chercheuse spécialisée en éthique de l'intelligence artificielle à New York University, co-fondatrice du AI Now InstituteAI Now Institute.
Timnit Gebru chercheuse spécialisée en éthique de l'intelligence artificielle à Google