Caroline Merola

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Caroline Merola
Merola en 2017 à St-Lambert.
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Caroline Merola est une illustratrice et auteur de bandes dessinées québécoise née à Montréal.

Biographie[modifier | modifier le code]

Caroline Merola obtient un diplôme d'études collégiales en arts plastiques au Collège Jean-de-Brébeuf et un baccalauréat en Beaux-Arts à l'Université Concordia[1].

Depuis 1983, elle est illustratrice pour l’édition jeunesse, l’édition scolaire et la presse magazine, en plus de réaliser des affiches, dont celle d’Amnistie internationale en 1987. Parallèlement à cette carrière, elle a publié plusieurs bandes dessinées, avant de se consacrer exclusivement à la littérature jeunesse.

Elle a été animatrice et chroniqueuse à l’émission Plexi-Mag (1986-1988) de Télémétropole (TVA).

Le fonds d’archives de Caroline Merola (P992)[2] est conservé au centre BAnQ Vieux-Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec.

Elle est codirectrice de collection chez Bayard Canada[3].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Albums et romans jeunesse[modifier | modifier le code]

Merola est l’auteur et l’illustratrice de nombreux albums.

Son album L’île aux monstres (La Courte Échelle), qui se passe sur l’île imaginaire Odipo – un mot réversible –, est construit sur le principe des bandes dessinées tête-bêche The Upside-Downs of Little Lady Lovekins and Old Man Muffaroo (1903-1905), du pré-oubapien Gustave Verbeek.

Elle a également créé une série de romans jeunesse (Margot), et elle a exécuté l’illustration de plusieurs romans jeunesse au Québec et aux États-Unis, dont Le roi des loups (Boréal, 1998), N’aie pas peur, Nic ! (Les 400 coups, 2001) et La vache qui lit (Soulières, 2004).

Bandes dessinées[modifier | modifier le code]

Elle publie un premier titre, Cent Dangers, pour lequel elle se chargea de l’édition, de l’impression et de la promotion auprès des médias. Par la suite, elle collaboré aux magazines Cocktail, Croc et Titanic. Elle a également publié des histoires dans Safarir, Filles d'aujourd'hui et Elle Québec.

L'historienne Mira Falardeau a écrit qu'elle incarnait « une nouvelle tendance de la BD réaliste, légèrement romantique, axée vers l'analyse psychologique des protagonistes[4] », tandis que le spécialiste Richard Langlois a affirmé qu'elle était « une disciple exemplaire du maître du suspense Alfred Hitchcock[5] ».

En 1990, elle anime l'Atelier de bande dessinée du Cégep du Vieux Montréal, qui sera ensuite repris par Grégoire Bouchard et Jimmy Beaulieu.

Elle a été invitée au festival international de la bande dessinée d'Angoulême, au Festival de la bande dessinée francophone de Québec ainsi qu’au Rendez-vous international de la BD de Gatineau. Elle semble avoir abandonné la bande dessinée après L’amateur, publié en 2003.

Publications[modifier | modifier le code]

Albums et romans jeunesse[modifier | modifier le code]

Caroline Merola est l’auteur d’une trentaine d’œuvres pour la jeunesse. Elle a publié chez différents éditeurs québécois, canadiens et américains : Les 400 coups, Soulières, Dominique et compagnie, La Courte Échelle, Boréal, Bayard Canada, Imagine, La Bagnole, Groundwood books, Golden Books, Rigby et Tundra Books.

Bandes dessinées[modifier | modifier le code]

  • Cent dangers, Éditions Michel, 1986.
  • Ma Meteor bleue, Kami-case, 1990. (album à l’italienne)
  • La maison truquée, Kami-case, 1994. (réédition 2000)
  • Frissons d’humour, suivi de Ma Meteor bleue, Kami-case, 1996.
  • Le rêve du collectionneur, Kami-case, 1998.
  • L'amateur, Kami-case, 2003.

Collectifs[modifier | modifier le code]

  • Écrans d'arrêt, avec Gilles Archambault, ACIBD, 1991.
  • Histoires gratinées, avec Anne Lecors, Regroupement des maisons de jeunes du Québec, 1993.

Prix et nominations[modifier | modifier le code]

Littérature jeunesse[modifier | modifier le code]

Bande dessinée[modifier | modifier le code]

  • 1999 : Prix Coup de cœur des Bédéis causa pour Le rêve du collectionneur (Kami-case)[17]
  • 1990 : Prix Onésime du Meilleur album de bandes dessinées du Québec pour Ma Meteor bleue (Kami-case)[17]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Communication Jeunesse | Merola, Caroline », (consulté le )
  2. « Fonds Caroline Merola (P992) – Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). », sur Pistard – Bibliothèque et Archives nationales du Québec. (consulté le )
  3. L'Entrepôt numérique d'œuvres artistiques contemporaines, « Caroline Merola : profil de l'artiste », sur enoac.ca (consulté le )
  4. Patrick Couture, « La BD au Québec par Patrick Couture », sur republiquelibre.org (consulté le ).
  5. « Merola, Caroline - Bibliographie, BD, photo, biographie », sur bedetheque.com (consulté le ).
  6. Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, « Le Prix des libraires dévoile ses lauréats jeunesse », sur ledevoir.com, (consulté le )
  7. Isabelle Beaulieu, « La Forêt de la lecture annonce ses finalistes 2020 », sur revue.leslibraires.ca, (consulté le )
  8. (en) Queen's University Library, « Le prix Peuplier Finalistes, 2020 » (consulté le )
  9. Isabelle Beaulieu, « Les lauréats de la foisonnante Forêt de la lecture », sur revue.leslibraires.ca, (consulté le )
  10. (en) Queen's University Library, « Le prix Peuplier Finalistes, 2016 » (consulté le )
  11. (en) Queen's University Library, « Le prix Peuplier Finalistes, 2015 » (consulté le )
  12. (en) Queen's University Library, « Le prix Peuplier Finalistes, 2013 » (consulté le )
  13. (en) Tundra Book Group, « Top 10 Great Books For Children 2012 », (consulté le )
  14. a b et c Conseil des arts du Canada, « Prix littéraires du Gouverneur général : Livres gagnants et finalistes précédents », sur livresgg.ca (consulté le )
  15. Groupe Banque TD, « Sélection des dix finalistes pour le Prix TD de littérature canadienne pour l'enfance et la jeunesse de 2011 », (consulté le )
  16. Daniel Sernine, « À l’honneur », Lurelu : la seule revue québécoise exclusivement consacrée à la littérature pour la jeunesse, vol. 25, no 2,‎ , p. 92–105 (ISSN 0705-6567 et 1923-2330, lire en ligne, consulté le )
  17. a et b Jean-Dominic Leduc, « Jeune doyenne », sur Journal de Montréal, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]