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« À Cherbourg, il avait vu le nouveau port, un chantier immense, des centaines d’hommes suant au soleil, des machines comblant la mer de quartiers de roche, dressant une muraille où parfois des ouvriers restaient comme une bouillie sanglante. »
Cherbourg-en-Cotentin est la quatrième ville la plus peuplée de la région Normandie après Rouen, Le Havre et Caen. Port militaire, halieutique, plaisancier et de passagers transmanche, handicapé par son isolement géographique pour être un grand port marchand, c'est un pôle de construction navale important, une ville ouvrière dans un arrière-pays rural.
Une grande digue longue de 1 200 mètres a été construite en 1890 pour fermer la grande rade de Cherbourg. Le fort de Chavagnac, situé un peu en retrait, à l'intérieur de la rade, était destiné à la protéger. Le fort de Querqueville (ici en photo) a quant à lui été construit au XVIIIe sur les plan de baron Haxo pour assurer la défense de la passe de l'Ouest.
Rare sanctuaire mérovingien à avoir échappé à la destruction par les Vikings, la chapelle Saint-Germain date des Xe et XIe siècles. La commune abrite également plusieurs imposantes bâtisses comme le château de Querqueville ou le manoir de la Coquerie.
La fontaine Mouchel et la place du Château un jour de marché en 1944.
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Les Parapluies de Cherbourg est un film qui a connu un immense succès avec une Palme d'or au festival de Cannes de 1964 ; pourtant, aucun parapluie n'y était fabriqué et le magasin où a été tourné la scène est à l'origine une quincaillerie qui venait de fermer.
La Statue de Napoléon est un monument célèbre de la ville. On voit l’empereur sur son cheval, face à la mer, désignant du bras droit le port militaire, et non l'Angleterre, comme on le croit souvent : « La main qui fonde, et non celle qui menace », inscription que l'on retrouve sur le monument.
En janvier 1842, un projet de réunion entre Cherbourg et la majeure partie du territoire d'Équeurdreville est voté par les élus cherbourgeois ne laissant plus à la commune voisine que 20 % de sa population. La demande est rejetée, mais 174 ans plus tard, les deux communes se retrouvent fusionnées au sein de Cherbourg-en-Cotentin après avoir elles-mêmes absorbé Octeville pour l'une et Hainneville pour l'autre.
« Qui tient le Roule tient Cherbourg » : cette formule désigne la montagne du Roule qui se situe juste devant le port. Après avoir abrité un ermitage, ce sommet cherbourgeois est dominé par une fortification depuis le Second Empire, et percé de galeries lors de la Seconde Guerre mondiale.
Le 23 septembre 1813, le conseil municipal de Cherbourg demande que la ville prenne pour nom Napoléonbourg ; le projet de décret est rédigé en novembre 1813 mais ne sera jamais signé.