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André Leroux (peintre)

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André Leroux
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Naissance
Décès
Nom de naissance
André Gustave Louis Leroux
Nationalité
Activités
Autres activités
Formation
Maître
Distinction
Médaille d'or et prix Leguay-Lebrun de l'Institut de France

André Leroux né à Paris (14e) le et mort à Nogent-sur-Marne le [1],[2] est un peintre français.

Biographie

André Leroux est né en 1911 à Paris[3]. Il est le fils du peintre Auguste Leroux (1871-1954)[4], et de son épouse Clotilde Morel, son oncle paternel Georges Paul Leroux est également peintre.

Façade de la maison du 11, villa d'Alésia à Paris.

Il passe sa jeunesse au 11, villa d'Alésia à Paris dans le 14e arrondissement[5], quartier alors habité par de nombreux artistes. Le dernier étage de la maison, recouvert d'une importante verrière, devient son atelier. Il y vivra jusqu'à la fin de la vie de son père, entouré de sa mère et de ses sœurs, Magdalena Leroux De Pérez Comendador, née Madeleine Leroux (Paris, 1902-Hervás, 1984)[6], et Lucienne Leroux (1903-1981)[7].

André Leroux est d'abord l'élève de son père. Il est reçu premier, en 1929, au concours d’admission de l’École des beaux-arts de Paris où il devient élève de Jean-Pierre Laurens, Paul Albert Laurens (1870-1934) et Louis Roger (1874-1953). En 1931, L’Éternelle Épopée, lui vaut les félicitations du président Albert Lebrun. Il obtient le prix Leguay-Lebrun de l’Institut de France et la grande médaille d’or.

Peintre de figure et d’histoire, de natures mortes (Bouquet de pivoines , 1968[8], portraitiste (Antonio Madrid, 1946 [8]; Portrait de Manuela del Rio, 1947[réf. nécessaire]), son classicisme et son romantisme (Sérénité, 1930[réf. nécessaire], Hamlet et Horacio, 1939[8], le situent bien à part dans son époque. Notons parmi ses œuvres majeures : David vainqueur de Goliath, 1932[réf. nécessaire] ; Le Christ au Sépulcre, 1933[réf. nécessaire] ; Ophélie, 1934[réf. nécessaire] ; Vers la lumière, 1936[réf. nécessaire] ; Fantôme de Gloire, 1938[réf. nécessaire] d’après un poème d'Alphonse de Lamartine. Il réalise des dessins au fusain, dont Nu allongé[9].

Il expose presque chaque année au Salon des artistes français. il est nommé professeur à l’École des beaux-arts de Paris.

Il meurt en 1997 à Nogent-sur-Marne[3]. Son atelier est dispersé en 2000 par l'étude Berlinghi et Lucien à Nogent-sur-Marne et en 2001 par l'étude Chochon à Paris[3].

Expositions

  • Exposition André-Leroux, Un peintre romantique contemporain, galerie Vendôme, 12, rue de la Paix à Paris, du 9 au .
  • Salon des artistes français[4].

Distinctions

Il remporte une médaille d'or et le prix Leguay-Lebrun de l'Institut de France[4].

Notes et références

  1. Voir son autoportrait de 1925 (édition illustrée) et l’article : (en) Martin Wolpert, Modern Figurative Paintings : The Paris Connection, Atglen (Pa.), Schiffer Publishing Ltd, , 288 p. (ISBN 0-7643-1962-0 et 978-0764319624), p. 177.
  2. « matchID - moteur de recherche des personnes décédées », sur deces.matchid.io (consulté le ).
  3. a b et c « LEROUX, André », sur ledelarge.fr (consulté le ).
  4. a b et c Wolpert et Winter 2004, p. 177.
  5. Lire : « A villa in the south » où est reproduit une photographie de la maison ou vécu Auguste Leroux.
  6. Artiste peintre, elle a obtenu le 2e second grand prix de Rome en 1927.
  7. Logiste au concours du prix de Rome avec mention en 1926, puis en 1927 sans récompense.
  8. a b et c Reproduit dans le catalogue de la vente à Paris, Drouot Richelieu, , commissaires-priseurs : Ribeyre, Baron : Important ensemble d'œuvres par Georges Leroux, Auguste Leroux, Madeleine Leroux, Lucienne Leroux, André Leroux.
  9. « André Leroux (1911-1997) : Nu allongé », sur catalogue.drouot.com (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

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Liens externes