Aller au contenu

1254 en santé et médecine

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.
Années de la santé et de la médecine :
1251 - 1252 - 1253 - 1254 - 1255 - 1256 - 1257
Décennies de la santé et de la médecine :
1220 - 1230 - 1240 - 1250 - 1260 - 1270 - 1280

Cet article présente les faits marquants de l'année 1254 en santé et médecine.

Événements

Goslar
Großes Heiliges Kreuz
  • Le synode d'Albi, après celui tenu à Béziers en 1246, rappelle que le droit canonique interdit rigoureusement aux chrétiens de se faire soigner par un médecin juif, prohibition généralement ignorée[1].
  • Fondation de la maison-Dieu du Bourgneuf à Beaune[2].
  • Fondation à Arles d'un hôpital que son fondateur, Rostang de Bions, « confie aux soins de ses plus proches descendants et qui passera au siècle suivant sous le contrôle du chapitre de la cathédrale[3] ».
  • Fondation du Großes Heiliges Kreuz (de) (« grand hôpital Sainte-Croix ») à Goslar en Allemagne[4].
  • À la mort de Conrad IV, roi de Germanie, Manfred, fils naturel de Frédéric, est accusé « sans doute à tort » de l'avoir fait empoisonner par son médecin, Jean Maurus de Salerne, avec de la poudre de diamant mêlée de scammonée[5].
  • 1254-1256 : dans son Commentaire sur les Sentences de Pierre Lombard[6], Thomas d'Aquin qualifie la lèpre de « maladie contagieuse » (morbus contagiosus), et ce, « dans un contexte où il ne s'agit pas seulement de contagion au sens moral, mais bien, aussi, de la transmission d'une maladie[7] ».

Personnalités

Bibliographie

Références

  1. (en) Norman Roth (dir.), Medieval Jewish Civilization : An Encyclopedia, New York et Londres, Routledge, , 702 p. (ISBN 0-415-93712-4, lire en ligne), p. 441.
  2. Antoine-Louis Gandelot, Histoire de la ville de Beaune et de ses antiquités, Dijon, Louis-Nicolas Frantin, , 344 p., 1 vol. in-4° (lire en ligne), p. 73.
  3. (en) James William Brodman, Charity and Religion in Medieval Europe, Washington, The Catholic University of America Press, , 318 p. (ISBN 978-0-8132-1580-8, lire en ligne), p. 71.
  4. (en) « Great Holy Cross », Sightseeing, sur le site officiel de la ville de Goslar, s. d. [lire en ligne (page consultée le 24 septembre 2019)].
  5. Louis-Mayeul Chaudon, Nouveau Dictionnaire historique, t. 3 : Ca-Co, Lyon, Bruyset aîné, 1804 (an xii), 644 p. (lire en ligne), p. 578, col. 2.
  6. Scriptum super Sententias, IV, d. 32 q. 1 a. 1 arg. 4.
  7. Aurélien Robert, « Contagion morale et transmission des maladies : Histoire d'un chiasme (XIIIe – XIXe siècle) », Tracés, no 21 « Contagions »,‎ , p. 41-60, § 6 (lire en ligne).
  8. a et b Ernest Wickersheimer, Guy Beaujouan (éd.) et Danielle Jacquart, Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 3 : Supplément, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 35), , 781 p. (ISBN 978-2-600-03384-8, lire en ligne), « Cantorinus », p. 52, « Pierre de Sonbrenun », p. 243.
  9. a et b Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes Études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Pierre », p. 605, « Pierre Canalis », p. 622.