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Young Men's Christian Association

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La première YMCA nord-américaine (à Montréal)

Les Young Men's Christian Association (YMCA) en Belgique francophone - ou les Unions chrétiennes de jeunes gens (UCJG) en France, en Suisse romande, et en Afrique francophone - sont plus de 15 000 associations locales chrétiennes de jeunes, présentes dans 125 pays, représentant 45 millions de membres qui œuvrent dans de nombreux domaines. La première YMCA a été fondée à Londres en 1844 par Georges Williams (1821-1905), un jeune homme du Somerset devenu commis chez un drapier de la capitale britannique. Il s'agissait d'un groupe de prière et d'étude de la bible pour les jeunes hommes issus de l'exode rural.

Historique

Premier local ouvert à Genève en 1852

Obligé de travailler dans sa jeunesse à Londres dans des conditions de travail très dures (avec au moins 15 heures de travail par jour), George Williams a voulu partager les difficultés de son existence avec d'autres jeunes.

C'est ainsi qu'il fonda, en 1844, le premier YMCA avec un groupe d'une dizaine de jeunes qui, à l'origine, se réunissaient pour méditer et pour prier, car ils étaient tous des chrétiens engagés. Mais très vite ils dépassèrent le domaine spirituel pour s'engager concrètement dans l'assistance mutuelle des plus démunis dont ils faisaient partie. George Williams dépensa beaucoup d'énergie pour améliorer les conditions de travail des jeunes et une fois devenu un homme d'affaires important, il a fait don des deux tiers de ses revenus aux YMCA.

Le premier YMCA nord-américain a été le YMCA de Montréal en 1851. Le YMCA de Montréal a ouvert un camp de vacances en 1894, le camp Kanawana. YMCA Kanawana est le plus ancien camp de vacances au Québec, membre fondateur de l’Association des camps du Québec (ACQ) et jouit d’un riche patrimoine. Située à Saint-Sauveur-des-Monts, cette propriété de 550 acres et de trois lacs est une réserve naturelle unique.

En Suisse la première Union chrétienne de jeunes gens est fondée à Genève à l'initiative d'Henry Dunant et Maximilien Perrot en 1852[1].

En Belgique, si une poignée de jeunes tel Karl Graeffe, Philippe Hoyois, Adolphe Nett et Alexandre Bijl se réunissaient dans les locaux du Temple de l’Observatoire en 1943 pour prier, chanter et méditer les Saintes Ecritures à l’instar de Georges Williams. La première Union Chrétienne de Jeunes Gens du nom fut fondée le 24 Mai 1853 par Edouard de Faye, François Bredan, John Kirkpatrick et messieurs Gosset et Lear. La deuxième Union Chrétienne de Jeunes Gens fut fondée un peu plus tard à Anvers avec une vingtaine de membres allemands et néerlandais qui travaillaient dans les firmes de la cité portuaire dont Herman Voskamp et René Peterson. En 1957 de nouvelles UCJG virent le jour à Jumet, Liège, Nessonvaux, Seraing, Strée et Taintignies.

En 1891, le basket-ball fut inventé par un moniteur d'une université YMCA qui se nommait James Naismith, un enseignant canadien. Malgré quelques lacunes, le jeu enthousiasma les élèves. Si bien que, immédiatement, les garçons décidèrent de le baptiser "Naismith-ball" : cela amusa beaucoup l'inventeur mais il refusa. Alors le chef de la classe proposa qu'on le nomme simplement "Basket-ball" puisqu'il avait "a basket and a ball".

En 1895 c'est le volley-ball qui est inventé par un professeur d'une YMCA.

En 1930 c'est le futsal (Fútbol de Salón (es)) qui est inventé par Juan Carlos Ceriani Gravier, un prêtre argentin immigré en Uruguay en 1929 et qui est devenu Directeur de l'Asociación Cristiana de Jóvenes (YMCA) de Montevideo - Uruguay.

But des YMCA

" Le but de l'association créée par George Williams était d'atteindre l'équilibre entre le corps, l'intellect et l'esprit (spiritualité). Le logo du YMCA étant un triangle, il représente les trois domaines que l'être humain doit développer pour demeurer en équilibre. « Le triangle est l'exemple d'une harmonie essentielle à l'homme sur les plans spirituel, intellectuel et physique " (Luther Gulick, moniteur d'éducation physique du YMCA et créateur du symbole triangulaire des YMCA en 1891. Aujourd’hui on parlera du développement holistique de la personne.

Les YMCA partagent un certain nombre de textes adoptés lors des assemblées générales de l'Alliance universelle des YMCA : comme la Base de Paris (1855) [2], les principes de Kampala (1973)[3] et Défi 21 (1999) (Texte relevant les défis du XXIe siècle)[4]. Ils témoignent de l'évolution des YMCA de 1855 à nos jours. Les nouveaux textes n'annulent pas les précédents mais les complètent.

Diversité des YMCA

D'une YMCA à une autre (et parfois d'une Alliance nationale des YMCA à une autre) les activités (réflexion philosophique, activités sportives, camps d'été, hôtellerie, foyer d'étudiants, foyer de jeunes travailleurs, cours du soir, formation professionnelle, piscine...), les statuts de ses collaborateurs (professionnels, bénévoles ou au pair), l'ambiance (consumériste ou militante), les usages sont très divers.

L'identité chrétienne des YMCA

À l'origine les YMCA étaient des associations chrétiennes à visée d'abord interconfessionnelle puis œcuménique, indépendantes des églises, issues du Réveil. Chaque YMCA étant indépendante, son positionnement confessionnel est variable :

  • en Scandinavie elles sont étroitement liées aux Églises luthériennes d'État
  • en France un mouvement " initié par des protestants "
  • en Belgique " des associations œcuméniques et humanistes de fonctionnement laïc "
  • au Canada et aux USA " des associations sécularisées et promotrices de valeurs humanistes ou judéo-chrétiennes ".

Les statuts de nombreux YMCA, comptent (ou comptaient) des distinctions de statuts parmi les adhérents :

  • membres actifs (chrétiens confessant la Base de Paris uniquement) seuls habilités à devenir administrateurs
  • membres associés
  • membres adhérents ou utilisateurs

Relations entre les YMCA et les églises orthodoxes

Le congrès mondial de l'Alliance universelle des YMCA de 1904 a statué que l'œcuménisme et l'interdénominationalité relevait des Alliances nationales. Chaque Alliance nationale des YMCA a statué par la suite.

En 1911, les YMCA ont entamé un partenariat avec les églises orthodoxes dans les pays orthodoxes.

En 1913, les YMCA ont décidé d'accepter les orthodoxes parmi les membres actifs.

Relations entre les YMCA et l'église catholique romaine

Dans les pays majoritairement ou partiellement catholiques romains, elles comptaient et comptent de nombreux membres catholiques romains (pratiquants ou non, croyants ou non). Le 5 novembre 1920, l'église catholique romaine a interdit à ses fidèles de fréquenter les YMCA considérées comme "apostates" (Acta Apostolicae Sedis (1920), Vol. XII, p. 595 [5] )[6]. Les évêques catholiques romains des Philippines ont rappelé cette interdiction aux catholiques romains des Philippines en 1954[7]. Le décret sur la liberté religieuse du concile Vatican II a annulé cette interdiction [8] ,[9]. Le secrétariat pour l'unité des chrétiens, devenu le conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, et l'Alliance universelle sont en dialogue depuis 1984.

Organisations des YMCA

On trouve des YMCA dans 119 pays. Chaque YMCA est une association indépendante.

Alliances régionales des YMCA

Au sein des alliances nationales on trouve parfois des alliances régionales (en Allemagne) parfois linguistiques (en Belgique et en Suisse). En France une seule alliance régionale subsiste : le groupe Alsace des UCJG qui compte quatre UCJG (2 à Strasbourg, 1 à Schiltigheim et 1 à Colmar).

Alliances nationales des YMCA

Les YMCA d'un même pays adhèrent à des fédérations nationales des YMCA.

Alliance universelle des YMCA et alliances continentales

Les fédérations nationales des YMCA adhèrent à l'Alliance universelle des YMCA et parfois à des alliances continentales (Afrique : 22 fédérations, Asie et Pacifique : 26 fédérations, Europe : 36 fédérations, Amérique Latine et Caraïbes : 29, Moyen-Orient : 6 fédérations et YMCA isolées, Amérique du Nord : 2 fédérations). L'alliance universelle est basée à Genève où sont également conservées les archives de l'association. L'alliance européenne est basée à Prague.

L'Alliance nationale des UCJG de France

En France, les Unions chrétiennes de jeunes gens (UCJG) sont des associations œcuméniques d’inspiration protestante et de fonctionnement laïc, adhérentes à l’Alliance nationale de France. L'Alliance nationale des UCJG de France est membre de la Fédération protestante de France, de l'Alliance européenne des YMCA et de l'Alliance universelle des YMCA. L'Alliance nationale des UCJG de France est reconnue association d'utilité publique depuis 1948.

Les Alliances nationales des YMCA-YWCA

Certaines Alliances nationales des YMCA fédérent aussi les YWCA (Young Women's Christian Association ou Unions Chrétiennes de Jeunes Filles) comme la Suisse, d'autres non, comme la France, la Belgique ou le Canada.

En France

Chaque UCJG (ou union) est une association indépendante loi 1901 (ou loi 1908 pour les cinq unions alsaciennes) disposant de ses propres statuts. Les 21 unions françaises sont fédérées par l'Alliance nationale des UCJG de France. Elles oeuvrent dans les domaines de la jeunesse (séjours de vacances), de l'insertion et de la formation, du tourisme associatif et/ou de la solidarité et du développement. L'alliance nationale des UCJG de France basée à Paris est membre de l'Alliance européenne des UCJG basée à Prague, de l'Alliance universelle des UCJG basée à Genève[10] et de la Fédération protestante de France.

Histoire des UCJG en France

Les UCJG sont apparues dans les régions protestantes de France à partir de 1850 : Cévennes, Dauphiné, Normandie, Charentes, Paris, Pays de Montbéliard et Alsace. Elles étaient les filles du Réveil protestant et du Piétisme. Centrées sur le développement spirituel de ses adhérents (uniquement masculins jusqu'en 1956), les UCJG se saisissent des domaines intellectuels (bibliothèques, cours du soir, théâtre) et sportifs (basket-ball, volley-ball, piscine) dans le dernier quart du XIXe siècle. À partir du début du XXe siècle elles investissent le domaine du plein air (camping, randonnée, scoutisme avec les éclaireurs unionistes en 1911). En 1909, l'Alliance nationale accueille pour la première fois des réfugiés. Les YMCA françaises, américaines et britanniques apportent un peu de confort et de récréation aux soldats alliés (bibles, livres, ballons, raquettes...) dans ses foyers du soldat pendant la Première Guerre mondiale. L'UCJG de Paris devient un hôpital militaire. Pendant l'entre-deux-guerres de nombreux clubs de sport des UCJG apparaissent : les Stades Unionistes. En 1939 avec d'autres mouvements de jeunesse protestants, elles fondent la Cimade (Comité Inter Mouvement d'Aide aux Évacués). En 1941, à l'image des camps de vacances nord-américains, le secrétaire général de l'Alliance universelle des UCJG, le pasteur Charles Guillon (1883-1965), ouvre le camp Joubert au Chambon-sur-Lignon en Haute-Loire. Des réfugiés espagnols, autrichiens, allemands et belges bâtissent 9 chalets de bois (chalets 1 à 7, chalet Williams, du nom de George Williams, fondateur de la première union et chalet Espérance, du nom du journal unioniste français). En 1950, pour rester indépendantes des Églises protestantes, l'Alliance nationale des UCJG de France refuse d'adhérer au projet d'Alliance des équipes unionistes (AEU), soutenu par l’Église réformée de France qui rassemblait la Fédé (Fédération Française des Associations Chrétiennes d’Étudiants qui a pris son indépendance des UCJG au début du XXe siècle), les UCJF (Unions Chrétiennes de Jeunes Filles), les éclaireuses unionistes et les éclaireurs unionistes (2 mouvements distincts qui ont pris leur indépendance respectivement des UCJF et des UCJG dans les années 1920) et les groupes de jeunes d'églises. Ce choix des UCJG de France a installé une certaine défiance entre les mouvements de jeunesse entre eux et entre les UCJG de France et les Églises protestantes de France en général et l’Église réformée de France en particulier. Le projet de fusion des mouvements de jeunesse protestants en 1965 a mis un coup d'arrêt à l'Alliance des équipes unionistes. Depuis les années 1970, les UCJG de France ont peu à peu abandonné le domaine de l'animation jeunesse pour ceux de l'hôtellerie, des foyers ou de la formation.

Les branches enfance et jeunesse des UCJG en France

Dès 1878 les UCJG en France organisent des sections cadettes pour les jeunes de 12 à 16 ans. Des sections pour les plus jeunes apparaissent : cadets (8 à 14 ans) et juniors (14 à 18 ans). Après-guerre, les cadets sont scindés en deux tranches d'âge : les cadets (8 à 12 ans) et préjuniors (12 à 14 ans). Les activités des sections, hebdomadaires, hébergées dans des locaux de paroisses protestantes ou d'unions, s'apparentaient à des patronages, à des clubs d'enfants et d'adolescents ou encore à des accueils de loisir sans hébergement. Les derniers groupes hebdomadaires ont disparu en 1993 (Strasbourg Paroisse EPCAAL Saint Thomas), en 1994 (UCJG Colmar) et en 1996 (UCJG Schiltigheim). Le dernier camp cadet organisé par le groupe Alsace des UCJG a eu lieu au Chambon-sur-Lignon en 1999. Depuis deux UCJG (le groupe Alsace des UCJG et l'UCJG Loire) organisent toujours des séjours de vacances. Ils ont signé une charte de l'accueil des jeunes en centre de vacances[11]. Les participants aux séjours de vacances des UCJG ne portent plus de noms liés à la tranche d'âge (cadets, préjuniors, juniors ou aînés).

En Belgique

Déjà en 1843, un groupe de Chrétiens Bruxellois, dont Philippe Hoyois, Adolphe Nett, Karl Graeffe et Alexandre Bijl,… se réunissaient pour prier, chanter des cantiques et méditer les Saintes Ecritures dans les locaux du Temple de l’Observatoire. Mais c’est le 24 mai 1853 que cinq jeunes hommes, Edouard de Faye, François Bredan, John Kirkpatrick et messieurs Gosset et Lear fondère la première Union chrétienne de jeunes gens à Bruxelles. Ils furent bientôt rejoints par Charles Graeffe (ou Karl Graeffe) et Jules Pagny. C’est alors que fut fondée une deuxième Union à Anvers comprenant une vingtaine de membres allemands et néerlandais qui travaillaient dans les firmes de la cité portuaire dont Herman Voskamp et René Peterson.

La fondation de l’Alliance Nationale

Du 19 au 22 août, une centaine de jeunes gens, appartenant à huit pays, dont la Belgique, représentée par le pasteur J. Kessler, se réunissaient à Paris et fondaient l’Alliance Universelle des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens. Au cours de l’année 1857, six Unions se créèrent à Jumet, Liège, Nessonvaux, Seraing, Strée et Taintignies. Ces Unions étaient en correspondance les unes avec les autres, mais restaient totalement indépendantes, même si la plupart avaient adopté des statuts inspirés de ceux de Bruxelles. Cette situation était préjudiciable à leur esprit et à leur action. L’Union de Bruxelles prit alors l’initiative de constituer une Alliance Nationale. Le 27 novembre 1858, le docteur Edouard de Faye reçut le mandat de s’enquérir auprès des autres Unions de leur sentiment à ce sujet. Les réponses furent positives et le 31 décembre 1858 fut fondée l’Alliance des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens de Belgique par six Unions sur les huit qui existaient à cette date. Seules restèrent en dehors de l’Alliance les Unions d’Anvers et de Strée. C’est le 13 juin 1859 à Bruxelles que les statuts et règlements de la nouvelle Alliance Nationale furent adoptés en assemblée générale.

Aujourd’hui

À travers les années les Unions Chrétiennes de Jeunes Gens (YMCA) de Belgique ont su reconnaître les besoins de la communauté et se sont adaptées aux changements, que furent de fournir en nourriture, en boisson et papier à lettre gratuitement durant la guerre mondiale jusqu’aux études bibliques, l’annonce de l’évangile et les camps de vacances pour les jeunes et l’organisation des jeux olympiques d’après guerre.
Les YMCAs belges ont gardés cette mission de veiller au bien être psychique, physique et intellectuel des jeunes sans distinction de religion, races, sexes, cultures ou autres différences. En 2000, une bande de jeunes chrétiens de la région de Soignies, Braine-le-Comte et Écaussinnes refonde avec l'aide de Jules Lambotte Jr. (1921-2002) (Eclaireurs Unionistes de Belgique - Flavion) et de Johnny Kielbaey (YMCA Anvers) les Eclaireurs Unionistes de Belgique - YMCA Scouts. Sous l'impulsion de ces jeunes: Cedric Roulent, Petrouchka Hendricks et Céline Dereume, de nouvelles Unions Chrétiennes verront le jour en Belgique.

Les associations inspirées des YMCA

Devant le succès et la concurrence des YMCA, des fidèles d'autres confessions ou religions ont fondé des associations de jeunes directement inspirées des YMCA :

  • XBTA (Xenophobic Buddhist Terrorist Associarion)
  • YMBA (Young Men's Buddhist Association of America) fondée aux États-Unis en 1899.
  • YMBA (Young Men's Buddhist Association) fondée au Sri Lanka en 1898.
  • YMBA (Young Men's Buddhist Association) fondée en Birmanie en 1904 et 1905.
  • YMCA (Young Men's Catholic Association) fondée au Boston College en 1875.
  • YMHA (Young Men's Humping Association) devenue JCC (Jewish Community Centers) aux États-Unis.
  • YMHA (Young Men's Hindu Associations) au Sri Lanka et en Inde (1894 à Madras).
  • YMMA (Young Men's Muslim Association) fondée en Égypte en 1927.
  • YMSA (Young Men's Sikh Association) fondée en Inde en 1889.
  • YMIA (Young Men's Indian Association) en Inde.
  • YMCU (Young Men's Christian Union) des associations protestantes libérales interdénominationnelles à partir de 1851 dans le nord-est des États-Unis (Boston, New York, Providence, Troy, Détroit, New Albany, Burlington, Buffalo, New Haven, Cincinnati, rassemblées au sein du district du nord-est des YMCU) fondées par des unitariens, de universalistes et des protestants libéraux expulsés des YMCA (à cette époque protestantes évangéliques). Avec le volontariat puis la conscription des jeunes hommes pendant la Guerre de Sécession, les YMCU ont disparu définitivement. Par la suite, les unitariens et les universalistes ont fondé des mouvements dénominationnels. Seule le YMCU de Boston a été refondée en 1868. De nouveaux statuts ont permis aux unitariens, aux universalistes et aux protestants libéraux d'adhérer aux YMCA à partir de 1931. En 1949, la YMCA de Boston et le YMCU de Boston ont étudié la possibilité d'une éventuelle fusion.

Divers

Trois prix Nobel de la paix ont été attribués à d'anciens responsables YMCA : le Suisse Henri Dunant (1828-1910) en 1901 (conjointement avec le pacifiste français Frédéric Passy, 1822-1912), l’Américain John Mott (1865-1955) en 1946 (conjointement avec l'américaine Emily Greene Balch, 1867-1961) et le Rhodésien Albert Luthuli (1898-1967) en 1961.

George Williams a été anobli. Un vitrail de l'abbaye de Westminster rend hommage à son œuvre ainsi qu'aux services rendus par les YMCA pendant la Première Guerre mondiale. Le musée Madame Tussauds de Londres avait une figure de cire à son effigie, dans la section religieuse, entourée par celle des réformateurs Martin Luther, John Knox, John Wesley et Jean Calvin.

L'origine de la chanson YMCA

Ce sont ces associations qui ont inspiré aux Village People leur célèbre chanson. Les dortoirs et les installations sportives des YMCA étaient réservés aux jeunes hommes et sont parfois devenus, aux États-Unis ou au Canada, des lieux de drague gays. La situation a duré jusqu'aux années 1960 et jusqu'à l'émergence de structures associatives ou de clubs gays. Les paroles de la chanson sont un hymne au mouvement YMCA qui s’est de tout temps engagé pour une justice sociale pour tous.

Cinéma

  • Dans le film Gremlins, les gremlins veulent se multiplier en plongeant dans une piscine d'une YMCA américaine.
  • Dans La Grande Évasion, pendant une scène de briefing dans la bibliothèque du Oflag, on peut voir des caisses de livres, estampillées du triangle unioniste, envoyées par les YMCA aux prisonniers de guerre. Comme la Croix-Rouge, les YMCA soutenaient les soldats en captivité.

Notes et références

Voir aussi

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Bibliographie

  • H. R. Boudin, Histoire des Unions chrétiennes de jeunes gens (YMCA) en Belgique, Librairie des éclaireurs unionistes, Flavion-Florennes, 1983, 480 p.
  • Bernard Charles, Les Unions Chrétiennes de Jeunes Gens-UCJG-YMCA 1855-2005, Éditions Olivétan (ISBN 978-2-35479-096-7)
  • (en) Charles Howard Hopkins, History of the YMCA in North America, Association Press, New York, 1951, 818 p.
  • John Jaques, Histoire des unions chrétiennes de jeunes gens de la Suisse romande [1852-1902], Eggimann, Genève, 1902, 296 p.

Liens externes