Élections municipales françaises de 2001

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Les élections municipales françaises de 2001 se sont déroulés les et 18 mars. Elles ont été marqué par un fort recul de la gauche au bénéfice de la droite, notamment dans les villes populaires mais aussi par quelques victoires symboliques du Parti socialiste dans des villes conservatrices et bourgeoises marquant une évolution notable de la sociologie politique française.


Villes de plus de 10 000 habitants passées de gauche à droite

Villes de plus de 10 000 habitants passées de droite à gauche

  • Paris, avec quatre mille voix de moins que l'ensemble de la droite mais douze arrondissments sur vingt dont ceraitns furent conquis de haute lutte (II, IX, XII ème arrondissements), Bertrand Delanoë devient le premier maire de gauche de la capitale depuis la commune de Paris.
  • Lyon, avec 10 mille voix de moins que son adversaire Jean-Michel Dubernard soutenu par Charles Millon, Gérard Collomb empoche néanmoins 6 arrondissements sur neuf et devient le premier maire socialiste de la capitale des Gaules .


Villes détenues par le Front National

En 1995, les candidats du Front National avaient emporté les villes de Toulon, Marignane, Orange puis Vitrolles en 1997.

En 2001, Jean-Marie Le Chevallier, maire de Toulon (et ex-FN) est battu dès le premier tour. Hubert Falco repredn la ville pour la Droite.

Le maires d'Orange Jacques Bompard (FN) est réélu dès le premier tour et celui de Marignane, Daniel Simonpieri (MNR), au second tour.

A Vitrolles, Catherine Mégret (MNR) est d'abord réélue mais son élection est par la suite invalidée. Elle sera finalement battue par Guy Obino (PS).