Sanae Yamamoto

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 31 août 2009 à 11:33 et modifiée en dernier par Binabik (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Zenjirô "Sanae" Yamamoto (山本早苗, Zenjirô Yamamoto?) (Chiba, 18981981) était un producteur et réalisateur d'anime japonais. Il fut un acteur important de l'essor de l'animation japonaise d'avant-guerre, puis participa aux premiers pas du studio Tōei animation.

Biographie

Sanae Yamamoto effectue tout d'abord des études dans le domaine de la peinture traditionnelle japonaise à Tokyo. Puis il devient en 1918 assistant de Seitaro Kitayama, un pionnier de l'animation japonaise, et travaille avec lui dans son studio d'animation (Kitayama Eiga Seisakujo). Il y réalise ses premières œuvres sous le pseudonyme de Sanae Toda[1]. Mais le Tremblement de terre de Kantō de 1923 ayant détruit le studio, il fonde alors son propre studio : Yamamoto Manga Seisaku-jo (Yamamoto Manga Production). Il s'y fait remarquer notamment par le ministère de l'Éducation qui lui commandera plusieurs films éducatifs, dont notamment Nihon Itchi no Momotaro (Momotaro, roi du Japon)[2].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il réalise des œuvres de propagande pour le compte de l'État, caricaturant par exemple Roosevelt et Churchill dans Supai gekimetsu (Sus aux espions)[3].

En 1947, Sanae Yamamoto se lance dans la création d'un nouveau studio avec Kenzo Masaoka, un autre grand nom de l'animation japonaise et auteur du premier film parlant, et Yosuji Murato[2]. Sanae Yamamoto y est alors directeur et délaissera quelque peu l'animation. Ce studio - Nichidô Eiga-sha - sera racheté en 1956 par la compagnie Tôei Dôga pour former le célèbre studio Tōei animation[4].

Ainsi rattaché à Tōei animation, il reprend le chemin de l'animation et participe à plusieurs projets en tant que directeur de l'animation il est notamment producteur de Hakuja-den (La légende du serpent blanc), premier long métrage en couleur du Japon[4]. En 1965, il réalise avec Masao Kuroda son dernier projet Garibā no Uchū Ryokō (en kanji : ガリバーの宇宙旅行, « Les voyages de Gulliver dans l'espace » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique). C'est sur ce film que le jeune Hayao Miyazaki, alors animateur, se fait remarquer.

Filmographie

En tant que réalisateur :

  • Gariba no uchu ryoko (1965)
  • Oyama no sodoin (1942)
  • Spy gekimetsu (1942)
  • Kodakara koshinkyoku (1942)
  • Tekki kitaraba (1942)
  • Nihon-ichi Momotarô (1928)
  • Kyoiku senga: Ubasute yama (1925)
  • Kyoiku otogi manga: Usagi to kame (1924)

En tant que directeur de l'animation :

  • Wanpaku ôji no orochi taiji (1963)
  • Arabian naito: Shindobaddo no bôken (1962)
  • Anju to zushio-maru (1961)
  • Shônen Sarutobi Sasuke (1959)
  • Oyama no sodoin (1942)
  • Kodakara koshinkyoku (1942)
  • Tekki kitaraba (1942)
  • Namakegitsune (1941)
  • Oira no hijoji (1936)
  • Kyodai koguma (1932)
  • Goichi jiisan (1931)
  • Nihon manga: Taro san no boken satsuei (1929)
  • Byodoku no denpa (1926)
  • Senga: Tsubo (1925)

En tant que producteur :

  • Wanpaku ôji no orochi taiji (1963)
  • Shônen Sarutobi Sasuke (1959)
  • Hakuja den (1958)
  • Tora-chan no boken (1955)
  • Kousagi monogatari (1954)
  • Ari to hato (1953)
  • Otenki gakko (1952)
  • Kobito to aomushi (1950)
  • Poppo-ya san: Nonki ekicho no maki (1948)

Source : [1]

Références