Lucien Woog
Lucien Woog | |
Présentation | |
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Nom de naissance | Lucien Léon Henri Woog |
Naissance | Saint-Gilles-lez-Bruxelles |
Décès | (à 70 ans) Trouville-sur-Mer |
Nationalité | Française |
Activités | Architecte, enseignant |
Formation | École nationale supérieure des arts décoratifs École nationale supérieure des beaux-arts |
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Lucien Woog, né à Saint-Gilles-lez-Bruxelles le et mort à Trouville-sur-Mer le , est un architecte français.
Biographie
Lucien Woog naît français en Belgique, de parents français. Entre décembre 1885 et juillet 1886, il étudie à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris où il est élève de Charles Genuys. En août 1886, il est admis à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris où il étudie l’architecture dans l'atelier d'Émile Vaudremer jusqu’en novembre 1889[1].
Il est admis au concours du prix de Rome en mars 1889. Attaché à la mission archéologique de l’Afrique du Nord, il travaille à la Direction des antiquités et des arts de Tunis entre 1890 et 1892.
Il est nommé professeur à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris en 1898. Il y enseigne le dessin géométrique et de perspective aux jeunes filles jusqu’en 1915, puis le dessin d’architecture aux jeunes gens de 1915 à sa retraite en 1929.
Installé à Paris, sa carrière d’architecte se déroule entre 1897 et 1936. Il est membre de l'Association Taylor en 1902, de la Société des artistes français en 1904, de la Société nationale des beaux-arts en 1920 et de la Société des architectes modernes en 1922.
Œuvres
- Église Saint-Ignace de Cesson à Saint-Brieuc en 1895 : construction de l’édifice[2],[3].
- Opéra de Vichy en 1901 : architecte adjoint pour la construction de l'opéra qui s'ajoute au casino existant[4],[5],[6],[7].
- Salle de spectacle La Cigale à Montmartre en 1905 : la salle et les dépendances sont agrandies et embellies, la façade est refaite[8].
- Source des Célestins à Vichy en 1908 : construction du pavillon[9],[10],[11].
- Théâtre municipal de Tunis en 1910 : transformation de l’édifice ; en récompense, il est fait commandeur de l’ordre du Nichan Iftikhar[12].
- Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes à Paris en 1925 : construction du monument « Pergola de la Douce France »[13],[14],[Note 1] et construction de la porte d'entrée « Université Constantine »[15].
Décorations
- : Chevalier de la Légion d'honneur.
- : Officier de l’instruction publique.
- : Commandeur de l’ordre du Nichan Iftikhar.
Notes et références
Notes
- Le monument comporte 16 bas-reliefs scuptés en taille directe sur le thème des légendes celtiques. Il remporte le grand prix d'architecture de l'Exposition. Installé à Étampes en 1935, restauré en 1995, classé monument historique en 1998, il se trouve désormais dans le square de la Douce France d'Étampes.
Références
- Louis Thérèse David de Penanrun, Edmond Augustin Delaire et F. Roux, Les architectes élèves de l'École des beaux-arts : 1793-1907, Éditions Legare Street Press, 2022.
- L’église Saint-Ignace de Cesson, Le Télégramme, 12 octobre 2015.
- L'église de Cesson sur le site Église catholique en Côtes d'Armor.
- Josette Alviset, Fabien Noble et Antoine Paillet, L'opéra de Vichy : scène fastueuse de la reine des villes d'eaux, Éditions Bleu Autour, 2019.
- Roland Biguenet, Émile Guillaume : le sculpteur de la IIIème République, Éditions Publishroom Factory, 2020.
- L'opéra de Vichy sur le site de la ville de Vichy.
- L'opéra de Vichy sur le site Google Arts and Culture.
- Raphaëlle Doublier, Les aventures de Mercure, 1924, Éditions L'Harmattan, 2014.
- La source des Célestins sur le site du ministère de la Culture.
- Le pavillon de la source des Célestins sur le site Vichy patrimoine mondial.
- La source des Célestins sur le site Vichy mon Amour.
- Le théâtre municipal de Tunis sur le site Halimede.
- Le monument « Pergola de la Douce France » sur le site du ministère de la Culture.
- Le monument « Pergola de la Douce France » sur le site À nos grands hommes.
- La porte Université Constantine sur le site du ministère de la Culture.
Voir aussi
Bibliographie
- Abe Kumiko, Lucien-Léon-Henri Woog (1867-1937), architecte, mémoire de maîtrise sous la direction de Bruno Foucart, Université Sorbonne Paris IV, 1998.
Liens externes
- Architecte français du XXe siècle
- Élève de l'École nationale supérieure des arts décoratifs
- Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts au XIXe siècle
- Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts au XXe siècle
- Enseignant à l'École nationale supérieure des arts décoratifs
- Naissance à Saint-Gilles (Bruxelles)
- Naissance en juin 1867
- Décès en juin 1937
- Décès à Trouville-sur-Mer
- Décès à 70 ans