Lesbiennes radicales

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Le mouvement des lesbiennes radicales est apparu en France en 1980. Il est devenu une organisation en 1981 sous le nom de Front des lesbiennes radicales (FLR)[1]. Une filiale de ce mouvement s'est développée peu après au Québec[2].

Lesbiennes radicales au Québec[modifier | modifier le code]

Le mouvement s'est développé principalement dans les années 1980 et 1990 en suivant l'influence des titres de presse francophone lesbienne au Québec, parmi lesquels Amazones d'hier, lesbiennes d'aujourd'hui et L'Évidente Lesbienne[2].

Après 2010, le mouvement a pris une certaine ampleur dans la ville de Québec. Un groupe de lesbiennes radicales mené par Bianca Ayotte a entre autres été remarqué pour plusieurs coups d'éclat[réf. nécessaire].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Frédéric Martel, Le rose et le noir: les homosexuels en France depuis 1968, Seuil, , p. 207.
  2. a et b (en) Carolyn Gammon, « Lesbian Studies in Francophone Institutions and Organizations », dans Henry L. Minton, Gay and Lesbian Studies, Haworth Press, (ISBN 1-56023-021-5), p. 155.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Monique Wittig, « La pensée straight », Questions féministes, no 7, , p. 45-53, réédition dans La pensée straight, Paris, Balland, 2001, p. 65-76.
  • Monique Wittig, « Le point de vue, universel ou particulier (avant-note à La passion de Djuna Barnes) », 1982, dans La pensée straight, Paris, Balland, p. 112.
  • Natacha Chetcuti-Osorovitz, « Lesbianisme radical » in Didier Eribon (dir.) Dictionnaire des cultures gays et lesbiennes, 2003, Paris, Larousse
  • Louise Turcotte, « Féminisme/Lesbianisme : la nécessité d’une pensée radicale », dans Natacha Chetcuti, Claire Michard (dir.), Lesbianisme et féminisme : histoires politiques, 2003, Paris, L’Harmattan
  • Diane Lamoureux, « De la tragédie à la rébellion : le lesbianisme à travers l'expérience du féminisme radical », Tumultes, 2/2003 (no 21-22)
  • Helena Hirata, Françoise Laborie, Hélène Le Doaré, Danièle Sénotier, Dictionnaire critique du féminisme (2e édition augmentée, 2004). Paris, PUF
  • Claire Michard, « Assaut du discours straight et universalisation du point de vue minoritaire dans les essais de Monique Wittig », Sexualité, Genre et Société, no 1, 2009
  • Natacha Chetcuti-Osorovitz, « De “On ne naît pas femme”… à “On n’est pas femme”. De Simone de Beauvoir à Monique Wittig », Sexualité, Genre et Société, no 1, 2009.

Articles connexes[modifier | modifier le code]