Légendes urbaines japonaises

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Les légendes urbaines japonaises (都市伝説, toshi densetsu) sont des légendes contemporaines persistantes ayant comme thèmes soit des attaques de créatures paranormales sur des victimes (généralement) innocentes, soit des rumeurs n'ayant pas de lien avec le paranormal qui se sont répandues dans la culture populaire.

Les premières incluent rarement les fantastiques ou animistes yōkai provenant d'anciennes superstitions japonaises, mais sont basées principalement sur l'onryō (des fantômes japonais (yūrei) qui sont devenus des esprits vengeurs qui agressent toutes personnes croisant leurs chemins). Les légendes urbaines modernes japonaises ont tendance à prendre place dans des écoles et, de manière similaire aux légendes des yōkai, incorporent des morales dans leurs histoires, mettant en garde contre le harcèlement scolaire, ainsi que de rentrer seul chez soi le soir, ou encore de parler avec des inconnus.

Les tunnels secrets de Tokyo[1] ou encore la rumeur d'un travail comme nettoyeur de cadavre[2], sont des exemples de légendes urbaines modernes japonaises non-paranormales.

Légendes urbaines (non paranormales)

L'incendie du grand magasin Shirokiya

Le , un incendie déclaré au grand magasin Shirokiya, à Tokyo a fait quatorze morts. Pendant l'incendie, de nombreuses employées du magasin en kimono se réfugient sur le toit du magasin, au septième étage. Des rumeurs qui se sont répandues plus tard affirmeraient que certaines de ces femmes auraient refusé de sauter dans les filets de sécurité tenus par les pompiers au sol. Les femmes ne portaient traditionnellement pas de sous-vêtements avec leurs kimono, et les employées auraient eu peur d'être exposées en public, et auraient donc eu honte de sauter. Ces employées seraient mortes à cause de cela[3],[4]. Cette tragédie a attiré l'attention de médias aussi lointains que les médias européens et américains. La direction de l'entreprise, à la suite de l'incendie, aurait ordonné aux employées de porter des culottes ou autres types de sous-vêtements avec leur kimono, une tendance qui se serait répandue[3],[4].

Contrairement aux rumeurs, Shoichi Inoue, un professeur de culture japonaise et d'architecture au centre international de recherches d'études japonaise (en), a réfuté la rumeur concernant ces femmes dont la pudeur leur aurait été fatale. Selon Inoue, la plupart des employés ont été sauvés par les pompiers, et l'histoire de femmes ayant préféré la mort pour préserver leur pudeur aurait été fabriquée pour les médias occidentaux. Cette histoire a été utilisée dans de nombreux ouvrages de référence. Au Japon, la chaîne de magasins Shirokiya est généralement acceptée comme ayant été un précurseur en ce qui concerne le changement vers des culottes plus occidentales, bien qu'il n'existe aucune preuve soutenant cette croyance.

Sony et l'obsolescence programmée (Sony Timer)

Selon des rumeurs, Sony aurait installé un appareil dans tous ses produits électroniques qui provoquerait une panne peu de temps après que leurs garanties aient expiré, une forme illégale d(en-US) « Tokyo Secret City », bldgblog.blogspot.com.

(en-US) « Now hiring part-time cadaver cleaners ~ Pink Tentacle », pinktentacle.com.

(en-US) Donald Richie, Japanese Portraits : Pictures of Different People, Rutland (Vt.), Tuttle Publishing, 2006, 233 p. (ISBN 0-8048-3772-4, lire en ligne), p. 85.

(en-US) Liza Crihfield Dalby, Geisha, University of California Press, 1983 (ISBN 0-520-04742-7, lire en ligne), p. 318.

ソニー、定時株主総会を開催。「利益を伴う成長へ」 「ソニータイマーという言葉は認識している」中鉢社長 (in Japanese), 2007-06-21, AV watch.

(en-US) « Cursed Kleenex commercial ~ Pink Tentacle », pinktentacle.com.

(en-US) « Moroha 諸刃 », moroha.net.

(en-US) « Inokashira Park », mustlovejapan.com.

(en-US) « Rent a rowboat, wreck a relationship ~ Pink Tentacle », pinktentacle.com.

(en-US) « USATODAY.com - The Colonel's curse runs deep », usatoday.com.

(en-US) scary for kids, « Red Cloak », scaryforkids.com.

(en-US) « 8 Scary Japanese Urban Legends », Cracked.com.

Fitch, L: Have you heard the one about..? A look at some of Japan's more enduring urban legends. Japan Times Online, 2005. « http://search.japantimes.co.jp/cgi-b

  1. (en-US) « Tokyo Secret City », bldgblog.blogspot.com.
  2. (en-US) « Now hiring part-time cadaver cleaners ~ Pink Tentacle », pinktentacle.com.
  3. a et b (en-US) Donald Richie, Japanese Portraits : Pictures of Different People, Rutland (Vt.), Tuttle Publishing, , 233 p. (ISBN 0-8048-3772-4, lire en ligne), p. 85.
  4. a et b (en-US) Liza Crihfield Dalby, Geisha, University of California Press, (ISBN 0-520-04742-7, lire en ligne), p. 318.

Voir aussi

Articles connexes