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Leogorgon

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Leogorgon (littéralement « Gorgone de Léo ») est un genre éteint de thérapsides de grande taille datant de la fin du Permien dans ce qui aujourd'hui le nord Russie européenne. Il était à l'origine classé comme étant un gorgonopsien rubidgeiné, et aurait été le premier membre de ce groupe en dehors de l'Afrique si cette identification aurait été valide. Cependant, il peut plutôt s'agir d'une combinaison de la dent d'un gorgonopsien et de la boîte crânienne d'un dicynodonte, et peut être un nomen dubium. .

Histoire

Leogorgon klimovensis a été nommé en 2003 par le paléontologue Mikhail Ivakhnenko. Le nom de genre honore le paléontologue Leonid Tatarinov. L'holotype, PIN 4549/13, est une boîte crânienne partielle de la localité de Klimovo-1 dans l'oblast de Vologda, en Russie, et appartient à l'assemblage faunique de Sokolki. Ivakhnenko a également renvoyé une incisive de la même localité à la nouvelle espèce. Il a interprété les fossiles comme représentant un grand gorgonopsien appartenant à la sous-famille desrubidgeinés, le premier trouvé en dehors de l'Afrique, et a noté qu'il était particulièrement similaire à Dinogorgon.

En 2008, cependant, Ivakhnenko a noté qu'en raison de son anatomie mal connue, Leogorgon pourrait être un parent des phthinosuchidés russes plutôt que le seul représentant russe des Rubidgeinae. En 2016, le paléontologue Christian Kammerer à formellement rejetée cette classiffication, car les caractéristiques qui, selon Ivakhnenko, soutenaient son affectation à Rubidgeinae sont en fait présentes chez d'autres gorgonopsiens, et que la boîte crânienne n'a aucune caractéristique gorgonopsienne du tout et peut provenir d'un dicynodonte. L'incisive visée est celle d'un gorgonopsien, mais ne peut être distinguée des incisives d'Inostrancevia, son contemporain. Des preuves récentes suggèrent que les gorgonopsien africains forment un groupe endémique.

Références