Japonologie
Les études japonaises, parfois appelées « japonologie », sont une discipline de l'orientalisme scientifique (voir également Études Asiatiques (en) et Études de l'Asie de l'Est) qui étudie le Japon, son histoire et sa culture à travers diverses disciplines scientifiques[1] telles que la linguistique, la sociologie ou l'anthropologie.
Elle a été créée par le voyageur et médecin allemand Engelbert Kaempfer (1651-1716).
Un spécialiste du Japon est un japonisant[2]. On parle aussi parfois de « japonologue »[3].
Chercheurs francophones contemporains
Parmi les francophones contemporains, quelques spécialistes reconnus sont le journaliste Philippe Pons, le sociologue Jean-François Sabouret, les géographes Philippe Pelletier et Augustin Berque ou encore Christian Sautter, la spécialiste de littérature classique Jacqueline Pigeot, les bouddhologues Jean-Noël Robert et Bernard Faure. En Suisse romande, on mentionnera Jérôme Ducor, bouddhologue, conservateur (1995-2019) du département Asie du Musée d'ethnographie de Genève.
Parmi les chercheurs enseignant à l'université en France :
- Au CERI, Sciences Po : la politologue Karoline Postel-Vinay et l'historien Jean-Marie Bouissou.
- À l'EPHE : l'architecte Nicolas Fiévé, l'historienne Charlotte von Verschuer.
- À l'EHESS : l'économiste Sébastien Lechevalier, les historiens Patrick Beillevaire et Guillaume Carré.
- À l'INALCO : François Berthier, Anne Bayard-Sakai, Jean-Michel Butel, François Macé, Emmanuel Lozerand, Christian Galan.
- À Paris Diderot : Eric Seizelet, Daniel Struve, Claire-Akiko Brisset, Julien Martine, David-Antoine Malinas sur la pauvreté, les inégalités et les mouvements sociaux, Nathalie Kouamé.
- À Toulouse 2 : Yves Cadot, Dan Fujiwara, Christian Galan, Mélanie Hours, Tomomi Ôta, Marie Parmentier.
- À Bordeaux 3 : Eddy Dufourmont et Christine Lévy en histoire, Makoto Asari en philosophie, Edwige Fujimoto de Chavanes en littérature, Anne Gossot en art, Eri Suzuki en didactique.
- À l'Institut d'Asie Orientale de Lyon : Guy Faure et Thierry Guthmann en sciences politiques, Yveline Lecler en économie politique, Natacha Aveline en économie foncière, Alain-Marc Rieu en recherche et innovation, Béatrice Jaluzot en droit japonais et Kurumi Sugita en sociologie du travail.
La Maison Franco-Japonaise de Tokyo accueille également quelques chercheur(e)s habituellement en poste pour quelques années.
Notes et références
- Éditions Larousse, « Définitions : japonologie - Dictionnaire de français Larousse » (consulté le )
- « Japonisant », sur CNRTL (consulté le ).
- Éditions Larousse, « Définitions : japonologue - Dictionnaire de français Larousse » (consulté le )
Bibliographie
- Christophe Marquet, « Le développement de la japonologie en France dans les années 1920 : autour de la revue Japon et Extrême-Orient », Ebisu, 51, 2014. [lire en ligne].
- Christian Kessler et Gérard Siary, « France - Japon : histoire d’une relation inégale », La Vie des idées , . (ISSN 2105-3030). [lire en ligne]
Liens externes
Associations :
- European Association of Japanese Studies (établie en 1973)
- Société Française des Études Japonaises
- Japanese Studies Association of Australia
Instituts d'Études japonaises :