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Femmes dans la Commune de Paris

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Femmes sous la Commune

Les femmes pendant la Commune de Paris sont particulièrement impliquées dans ce mouvement[1]. En plus d'occuper divers roles actifs pendant ces événements, la Commune a marqué une étape importante sur le chemin de l'émancipation des femmes[2],[3].

Les femmes à la veille de la Commune

Importance du mouvement

Les roles tenus

Vivandière

Ambulancière

Les clubs féminins

Personnalités importantes

Louise Michel

Alix Payen

Sophie Poirier

Galerie de communardes

Conséquence

Pendant la Commune, sous l'impulsion d'Élisabeth Dmitrieff, jeune militante russe de l'Internationale, et de Nathalie Lemel, ouvrière relieuse, se crée l'un des premiers mouvements féminins de masse, l'Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés. L'Union réclame le droit au travail et l'égalité des salaires (un commencement d'application est mis en place pour les institutrices), elle participe au recensement des ateliers abandonnés par leurs patrons (les francs fileurs) réfugiés à Versailles et organise des ateliers autogérés. La Commune reconnaît l'union libre (elle verse une pension aux veuves de fédérés mariées ou non, ainsi qu'à leurs enfants légitimes ou naturels)[2],[3], interdit la prostitution et met en place un début d'égalité salariale. Elle manque de temps pour instaurer le droit de vote des femmes[4]. Des femmes mettent en application le décret de séparation des Églises et de l'État dans les écoles et les hôpitaux, se battent, comme Louise Michel et d'autres, sous l'habit des « fédérés » et défendent Paris contre les « Versaillais » sur les barricades (elles sont une centaine, place Blanche, avec Nathalie Lemel). Sur le chemin de l'émancipation des femmes, la Commune a marqué une étape importante[2],[3].

La barricade de la place Blanche défendue par des femmes, lithographie d'Hector Moloch[5].

Poirier créa et présida[6] le club de la Boule Noire[1] et Beatrix Excoffon en fut la vice-présidente[7].

Place des femme en Polotique: La Commune

Pendant la Commune de Paris (1871) se crée le premier mouvement féminin de masse : l'Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés sous l'impulsion d'Elisabeth Dmitrieff, jeune aristocrate russe et de Nathalie Le Mel, ouvrière relieuse (reconnue alors comme la section féminine de l'Internationale[8]. Il ne s'agit pourtant que de « quelques groupes de femmes révolutionnaires »[9]. Les femmes réclament le droit au travail et l'égalité des salaires ; (un commencement d'application est mis en place pour les institutrices). L'Union des femmes participe au recensement des ateliers abandonnés par les patrons (les francs fileurs) partis se réfugier à Versailles et organise des ateliers autogérés ; la Commune reconnaît l'union libre (elle verse aux veuves de fédérés mariées ou non ainsi qu'à leurs enfants légitimes ou naturels une pension), l'égalité salariale, l'accès à l'éducation et le divorce[10] ; les femmes mettent en application le décret de séparation des Églises et de l'État dans les écoles et les hôpitaux ; elles se battent comme Louise Michel et d'autres sous l'habit de fédérés et elles défendent Paris contre les « Versaillais » sur les barricades (une centaine, place Blanche, avec Nathalie Le Mel) ; sur le chemin de l'émancipation des femmes, la Commune a marqué une étape importante[11]. Néanmoins, Jacques Rougerie note qu'« on ne voit pas de femmes revendiquer alors, comme quelques-unes l'avaient fait en 1848, un droit de suffrage que leurs compagnons révolutionnaires leur auraient à coup sûr refusé »[12].

Féminisme en France Première vague féministe

Des origines à 1914

Les premières féministes françaises apparaissent en France après les années 1860. André Léo, pseudonyme de Léodile Champseix[13] profite de la relative liberté promue par le Second Empire à ses débuts, pour publier des ouvrages consacrés à l'égalité des sexes. En 1866, elle crée l'« Association pour l'amélioration de l'enseignement des femmes » et en 1868, elle publie un texte défendant l'égalité des sexes qui est à l'origine du premier groupe féministe français[14]. D'autres femmes défendent aussi l'idée de la libération des femmes comme Julie Daubié, première femme à obtenir le baccalauréat en 1861, Paule Minck, Amélie Bosquet, Adèle Esquiros, etc[13]. Toute cette réflexion se traduit par la création de journaux comme Le Droit des femmes de Léon Richer en 1869 et d'associations comme la «Société pour la revendication des droits civils de la femme» par André Léo aussi en 1869. Les différents mouvements pour l'amélioration de la condition féminine ne sont pas alors toujours d'accord sur ce qui est primordial. Les uns mettent en avant l'éducation des filles alors que d'autres réclament l'égalité civile avant tout[15].

Références

  1. a et b Jacques Rougerie, Paris insurgé - La Commune de 1871, vol. 263, Découvertes Gallimard / Histoire , nouvelle édition de 2003, première parution en 1995, 160 p. (ISBN 2-07-053289-5), p. 81-83
  2. a b et c « Les Femmes dans la Commune de Paris », sur www.commune1871.org (consulté le ).
  3. a b et c Jacques Rougerie, La Commune de 1871, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », , chap. 581, p. 94-95.
  4. « La Commune de Paris - 1871 », sur 8mars.info (consulté le ).
  5. Michèle Audin, « La « barricade tenue par des femmes », une légende ? », sur La Commune de Paris, (consulté le ).
  6. Tristan Remy et Tristan Rémy, La Commune à Montmartre, 23 mai 1871, Éditions sociales, (lire en ligne)
  7. (en) Christine Fauré, Political and Historical Encyclopedia of Women, Routledge, (ISBN 978-1-135-45691-7, lire en ligne)
  8. Magazine Le Monde 2 des 18-19 avril 2004, page 80.
  9. Jacques Rougerie, La Commune de 18971, coll. Que sais-je ?, PUF, 4e édition, 2009, page 95.
  10. Johann Fleuri, « Emploi ou enfant, le dilemme nippon », article paru initialement en octobre 2015 sous le titre « Les Japonaises indésirables au travail », Manière de voir no 150, décembre 2016-janvier 2017, p. 64-64.
  11. Brochure Les Femmes et la Commune Amis de la Commune de Paris (1871)
  12. Jacques Rougerie, La Commune de 18971, coll. Que sais-je ?, PUF, 4e édition, 2009, page 96.
  13. a et b Riot-Sarcey 2008, p. 51
  14. Riot-Sarcey 2008, p. 50
  15. Riot-Sarcey 2008, p. 52

Bibliographie

Articles connexes