Rumeur

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Crispin et Scapin par Honoré Daumier.

Une rumeur (du grec "rumos" prout et du latin rumores "caca") est un phénomène de transmission large d'une histoire à prétention de vérité et de révélation par tout moyen de communication formel ou informel. Cette définition recouvre :

  • les fausses informations, fake news, erreurs journalistiques et manœuvres de désinformation, pourvu qu'elles soient révélées a posteriori et fassent controverse ;
  • les préjugés, quand ils sont racontés et non seulement assénés — c'est pourquoi on a pu parler en particulier des Protocoles des Sages de Sion comme d'une « rumeur » antisémite ;
  • la propagande, quand elle prend appui sur des histoires de vie, des cas exemplaires, des théories globales ;
  • le canular, quand il n'est pas encore révélé — ainsi certains auteurs parlent-il de l'émission radiodiffusée en 1938 d'Orson Welles sur la « Guerre des mondes » comme d'une rumeur[1] ;
  • certaines formes de théorie du complot, quand la narration importe davantage que la révélation ;
  • la légende contemporaine ou légende urbaine, quand elle perd son côté purement anecdotique et se trouve au centre de controverses, en particulier médiatique — exemple : longtemps classée « légende contemporaine », l'histoire du « terroriste au grand cœur » s'est vu affubler du qualificatif de « rumeur » peu après les attentats américains du 11 septembre 2001 [un homme prévenait de l'imminence d'un attentat une bonne âme responsable d'une bonne action] ;
  • la communication virale (dite marketing viral), quand le produit promu disparaît sous la (trop) « bonne histoire ».

Les rumeurs peuvent faire partie de techniques d'influence dans le cadre de stratégies de diversion.

Histoire du concept

Le concept a pour origine les recherches de psychologie judiciaire entreprises à partir de 1902 par l'Allemand William Stern, qui, le premier, a exposé le « protocole expérimental » de la rumeur[2]. Celui-ci est devenu depuis lors l'un des exemples les plus classiques de la psychologie sociale (et des colonies de vacances, grâce à son côté ludique) : il s'agit de créer une « chaîne de sujets », qui se passent une histoire de bouche à oreille, sans droit à la répétition ou à l'explication ; à la fin, on compare l'histoire racontée par le premier sujet et celle racontée par le dernier ; naturellement, l'histoire est au mieux tronquée, au pire déformée.

William Stern ne poursuivra pas ses recherches plus avant, mais il verra passer dans son laboratoire un jeune étudiant américain, Gordon Allport, qui reprendra les recherches à partir de 1945 et en fera un immense succès de librairie[3]. Le concept parviendra enfin en France à la fin des années 1950, par le truchement d'un cours en Sorbonne donné par Guy Durandin[3].

Les mécanismes de la rumeur

Les psychologues Allport & Postman, abordant l'étude des bases psychologiques des rumeurs, ont défini en 1947 trois processus complémentaires :

  • processus de réduction : le message initial est simplifié. Sur un message comprenant 100 détails, seulement 70 sont conservés à la première retransmission, 54 à la deuxième, etc. jusqu'à 36 à la cinquième version. Ce phénomène d'oubli peut se poursuivre de telle sorte à transformer le message en slogan.
  • processus d'accentuation : les personnes retiennent préférentiellement certains détails ou même ajoutent des explications au récit afin d'en renforcer la cohérence ou l'impact.
  • processus d'assimilation : les personnes s'approprient le message en fonction de leurs valeurs, croyances ou émotions. Ce phénomène de sélection est à l'origine de la déformation de la rumeur.

La médiatisation de cette rumeur se réalise grâce à un « guide d'opinion » selon la théorie de la communication à double étage du sociologue américain Paul Lazarsfeld. Ce guide influence les personnes efficacement en mettant en jeu une de ces trois implications : l'implication d'identification personnelle (la rumeur concerne directement la personne), de valorisation de l'enjeu (la rumeur est importante) et de capacité d'action (la personne peut agir sur cette rumeur)[4].

La majorité des rumeurs sont produites spontanément et ne sont pas le fruit d'un complot mais d'un mensonge ou de « paroles en l'air » dont un groupe ou une société se saisit, pour diverses raisons, et l'amplifient ainsi. Il semble que le besoin de « partir en croisade » conduit certaines personnes à s'emparer de rumeurs et à les propager afin de se donner une importance, un rôle social dont elles seraient habituellement dépourvues. La rumeur offre parfois une explication simplifiée et rassurante de certains problèmes de société, expliquant ainsi son succès[5]. Ces explications se limitent souvent à la désignation d'un responsable (ou plutôt d'un bouc émissaire), avec une « raison » fausse mais que, pour cause de préjugés, on a envie de croire.

C'est une communication informelle qui véhicule des informations officieuses.

Un certain nombre de rumeurs, notamment à l'approche d'élections, sont créés intentionnellement pour discréditer un opposant ou encore de faire passer un programme politique[6].

Le principe même de la rumeur est qu'elle est tenace, particulièrement si elle touche au scandale : en général, tout démenti n'est qu'un pis-aller. Ceci a été développé de manière humoristique par l'écrivain de Fantasy Terry Pratchett dans « les tribulations d'un mage en Aurient ». Par ailleurs, les nouvelles technologies favorisent la circulation de l'information, ce qui la rend plus difficile à contrôler.

La rumeur peut également faire partie des techniques de manipulation dans le cadre du harcèlement moral, naturellement puni par la loi. Les rumeurs peuvent être lancées par une seule personne, ou par des groupes dans le cas du harcèlement en réseau.

La rumeur dans le monde du travail

La rumeur consiste à communiquer une information officieuse de source inconnue qui se propage sans pouvoir être vérifiée, généralement transmise de bouche à oreille. Les conséquences de la rumeur dans le milieu professionnelle peuvent provoquer la démotivation et une perte de cohésion de groupe, nuisant ainsi à la performance et à l'image de marque de l'entreprise. Le moyen pour lutter contre ce phénomène est de mettre en place un système d'information officiel. En interne, cela se traduit par des réunions de service et un journal d'entreprise. En externe, par des campagnes de presse ou de l’événementiel. Les sociologues expliquent ce phénomène par le besoin de créer du lien social.

Exemples de rumeurs ou de légendes urbaines

La duchesse d'Orléans Valentine Visconti quitte Paris sur la rumeur qu'elle serait responsable de la folie du roi Charles VI, vers 1390 (enluminure d'un manuscrit des Chroniques de Froissart).

La rumeur dite d'Orléans

Cette rumeur est ainsi qualifiée en raison de l'ouvrage publié en 1969 par cinq sociologues dirigés par Edgar Morin. Elle laissait entendre que les cabines d'essayage de plusieurs magasins de vêtements féminins de cette ville étaient en fait des pièges pour les clientes, qui y auraient été enlevées pour être livrées à un réseau de prostitution — Cf. l'article Traite des Blanches.

Cette rumeur est un cas d'école, par sa durée, son extension, ses dégâts, et par sa fin : si aucun démenti, même officiel — signalant, par exemple, qu'aucune disparition suspecte n'a été répertoriée dans les environs par les services de police —, n'a jamais réussi à y mettre fin, elle cessa d'intéresser les médias lorsqu'elle prit la forme d'un canular — les clientes disparues étaient prises en charge par un sous-marin remontant la Loire… Depuis lors, elle continue néanmoins à se raconter sous diverses formes[7].

L'araignée dans un yucca

La présence d'araignées dans des yuccas est évoquée pour la première fois en Scandinavie et en Grande-Bretagne au début des années 1970. En France, l'histoire fait surface dans un journal lyonnais en 1986. Chaque fois, le récit est presque identique : l'arrosage du yucca provoque un bruissement des feuilles sans cesse plus fort, jusqu'au moment où des araignées émergent de la plante, les pompiers sont alors appelés pour détruire ces animaux.

Cette rumeur est bien sûr infondée : les araignées ne pondent pas dans les arbres ou la végétation ; de toute façon, les araignées qui sortent de ces œufs sont tellement petites qu'elles n'attireraient en rien l'attention de quiconque. Au plus fort de la rumeur, en 1986, l'importation des yuccas a baissé de près de deux tiers (Reumaux, 1996).

La presse nationale avait fini par s'intéresser à cette rumeur et à s'en faire l'écho, non pour la colporter, mais, au contraire, pour la démystifier et l'analyser. Un sociologue avait très justement noté le caractère récurrent de certaines rumeurs stéréotypées, réapparaissant toutes les trois ou quatre décennies, sous une nouvelle forme : ainsi la rumeur de la « mygale dans le yucca » n'était qu'un nouvel avatar d'une ancienne rumeur selon laquelle on avait trouvé un serpent dissimulé dans un régime de bananes. On notera la similitude : vieille peur irrationnelle des végétaux exotiques importés.

Internet : « sexe » est le mot le plus demandé aux moteurs de recherche

Une légende urbaine fort répandue veut que, sur Internet, le terme de recherche le plus demandé sur les moteurs de recherche, et de très loin, soit « sexe » et, curieusement, les médias ne manquent jamais une occasion de colporter ce racontar.

Cette rumeur a pour origine le présupposé que les internautes seraient des obsédés du sexe, et qu'Internet permet de télécharger facilement et gratuitement des contenus à caractère érotique ou pornographique.

De plus cette rumeur est appuyée par les chiffres suivants :

  • Les analystes spécialistes du commerce sur l'Internet estiment qu'un site pornographique peut gagner entre 10 000 et 15 000 dollars chaque jour. Certains des plus anciens sites ont des revenus de presque 2 millions de dollars par mois[8][source insuffisante].
  • Les internautes ont dépensé près de 1 milliard de dollars pour accéder à des sites pornographiques en 1998[réf. nécessaire].
  • En 1998, il y avait plus de 100 000 sites pornographiques commerciaux et 200 nouveaux sites apparaissaient quotidiennement[réf. nécessaire].
  • Sur 57 millions d'Américains accédant à Internet, près de la moitié consultent des sites pornographiques pendant 1 à 10 heures par semaine[9][source insuffisante].

Néanmoins, en 2006, des chercheurs de l'université de Californie-Berkeley, pour le Ministère de la justice américain, affirment que la pornographie n'occupe qu'environ 1,1 % des pages Web indexées par Google et MSN live search[10]. Le ministère de la Justice américain déclara que 1 % signifie tout de même un nombre de pages élevé[11].

Ainsi, de l'année 2004 à ce jour, les dix termes de recherche les plus demandés sur le moteur de recherche Google sont, pour la France, dans l'ordre[12] : facebook — bon coin — le bon — le bon coin — youtube — hotmail — orange — météo — google — tv. De même, pour les États-Unis, sur la même période et toujours avec Google, les dix termes les plus demandés sont[13] : facebook — you — google — youtube — yahoo — craiglist (« site Américain de petites annonces ») — weather (« météo ») — games (« jeux ») — news (« informations, nouvelles ») — mail. Cependant il semblerait que Google censure ou modifie cette liste[14],[15],[16], ce qui tendrait à accréditer cette rumeur.

Le tract de Villejuif

Au milieu des années 1970 a circulé sous forme de photocopies une liste soi-disant publiée par l'hôpital de Villejuif et signalant comme cancérigènes un certain nombre d'additifs alimentaires, dont l'inoffensif E330 (acide citrique) et même l'E300 (la vitamine C, qui est au contraire considérée comme ayant des effets anti-cancérigènes en raison de son pouvoir antioxydant). Bien que l'hôpital de Villejuif (l'Institut Gustave-Roussy, de son vrai nom) ait démenti à plusieurs reprises[17] être à l'origine de ce document, cette légende urbaine se remet parfois à circuler épisodiquement, y compris de nos jours par propagation électronique.

Une rumeur américaine

Aux États-Unis, au début des années 1980, Procter et Gamble, entre autres entreprises, fut confrontée à une rumeur affirmant qu’une partie de son capital appartenait à la secte Moon. Le point de départ de cette rumeur semble être l'homélie de pasteurs fondamentalistes. Ces rumeurs ont pris plus d'ampleur quand certains ont cru voir le nombre du diable (666) dans l’emblème de l'entreprise que cette dernière a d'ailleurs fini par changer[5].

La rumeur d'Abbeville

En 2001, il y eut une crue mémorable de la Somme. À la suite de pluies continues et diluviennes, l’eau commença à monter le 27 mars 2001. Rapidement, une rumeur prit corps : il y avait un complot pour noyer Abbeville pour que Paris ne soit pas submergé par les eaux. La Somme qui arrose Abbeville est reliée à la Seine par le Canal du Nord, avec, bien sûr, un certain nombre d’écluses. Les Parisiens auraient détourné l’eau qui menaçait Paris par ce canal pour protéger la capitale, sans se soucier bien sûr de ces provinciaux de la Picardie. Au même moment, du 25 au 30 mars, la capitale reçoit en effet une délégation du Comité international olympique (CIO) venant statuer sur la candidature de la ville aux Jeux de 2008, et se doit donc de faire bonne figure.

Le 30 mars, Daniel Cadoux, le Préfet de région, est obligé de tenir une conférence de presse. Sans résultats. Le 6 avril, la situation est très préoccupante : 58 communes concernées, 880 habitations inondées, 170 maisons évacuées et 500 personnes sinistrées, dont une centaine à Abbeville. Le 8 avril, le Préfet menace de poursuite en diffamation les élus qui colporteraient les bruits calomnieux pour les plus hautes autorités. Le 9 avril, Lionel Jospin, le Premier ministre, se rend à Abbeville, visite houleuse pendant laquelle il est vivement pris à partie par les sinistrés, et Maxime Gremetz, député (PC) de la Somme, lui écrit cette lettre ouverte : « Ne faut-il pas examiner sérieusement pourquoi j’ai constaté que la Somme recevait de l’eau du canal du Nord ? Comme tous les Picards, je me pose des questions. »

Un « Comité de Défense des Riverains de la Somme » se met en place, avec à sa tête André Boulogne, un retraité du Trésor public. Il écrit au directeur de la DDE et organise même une manifestation à laquelle participent un millier de personnes à Amiens le 11 avril. Gilles de Robien, maire d’Amiens, demande une commission d’enquête. Ce même jour, Joël Hart, le maire d’Abbeville fait constater par un huissier que le déversoir d’Épenancourt, qui sert de trop-plein au Canal du Nord, débite 10 mètres cubes par seconde dans la Somme, « soit le contenu de dix mille camions citernes par jour ».

Les grands médias nationaux se sont tous fait l’écho de la rumeur de la Somme au même moment, à partir du 9 avril, le jour de la visite de Lionel Jospin à Amiens, soit deux jours après les médias régionaux. Entre le 9 et le 11 avril, huit reportages évoquant cette rumeur ont été diffusés dans les journaux télévisés des chaînes nationales, en particulier sur TF1 (voir les JT de Jean-Pierre Pernaut, Picard natif d'Amiens, et le 20 h du 9 avril de Patrick Poivre-d’Arvor, qui commence par ces mots : « Les Picards cherchent des explications et certains sont persuadés qu’on les inonde pour épargner Paris ».

La rumeur a ensuite totalement disparu du devant de l’actualité télévisuelle.

La rumeur du bac philo

Il existe en France une rumeur persistante concernant le baccalauréat de philosophie : un candidat aurait eu comme sujet « Qu'est-ce que le risque ? » (il existe des variantes, comme « Qu'est-ce que le courage ? » ou « l'audace »), ce candidat aurais répondu simplement « Le risque, c'est ça. » sans rien ajouter d'autre et aurait eu la note de 20/20[18]. Cette rumeur proviendrait ou aurait été popularisée par le film Le Pion de Christian Gion (1978) où le personnage de professeur incarné par Henri Guybet donne à ses élèves pour sujet « Qu'est-ce que le risque ? », voit l'un d'entre eux rendre sa copie presque immédiatement et lui met la note de 18/20 en expliquant qu'il a pris un risque tandis que les autres ont « réfléchi sur le risque[18]. » Cette rumeur est si courante qu'elle est présente sur le site du Ministère de l'Éducation Nationale[18] (dans la version qui évoque « le courage ») où il est expliqué « [qu']il s'agit bien d'une légende »[19]. AGISSEZ AINSI SANS CRAINTE!!!!![18].

Expressions françaises rattachées

  • L'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours : se dit d'une histoire dont la source n'est pas de première main, et qui généralement n'est pas vérifiable.
  • Le téléphone arabe : expression péjorative, née dans les méandres du conflit franco-algérien (premières occurrences repérées au début des années 1960), désignant une information véhiculée de bouche à oreille ayant toutes les chances d'être déformée en cours de route, sans possibilité de vérifier son intégrité en bout de chaîne.
  • Radio-moquette, radio-couloir (dans le milieu des entreprises) ; « radio ballast » au sein du chemin de fer ; radio-bidasse (à l'armée) ; radio-cocotier, radio-trottoir (dans le milieu des journalistes) sont des expressions également péjoratives pour désigner la diffusion d'une nouvelle apparentée à la rumeur.
  • Radio bouche pour les Créoles, radio bois-patate en Guadeloupe

La rumeur et le marché de l'information

  • Michael Jackson et Jordan Chandler.
    Le 17 août 1993, Jordan Chandler, âgé de 13 ans, accuse Michael Jackson d'abus sexuel sur mineur[20]. Le chanteur meurt le 25 juin 2009. Le lendemain, le site Internet américain Trash Selector prétend que Jordan Chandler s'est rétracté, déclarant n'avoir jamais été abusé par Michael Jackson[21].

L'information n'est pas authentifiée. La rumeur se propage via des sites d'information tels que 20 minutes[22], Voici[23] ou encore France Soir[24], ce qui prouve que certains médias ne vérifient pas toujours leurs sources.

Notes et références

  1. Nicolas Dufour, « Orson Welles, panique mythique », Le temps,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Froissart, Pascal, « Historicité de la rumeur. La rupture de 1902 », Hypothèses 2000. Travaux de l'école doctorale d'histoire,‎ , p. 315-326 (lire en ligne)
  3. a et b Froissart, Pascal, « L'invention du “plus vieux média du monde” », MÉI, nos 12-13,‎ , p. 181-195 (lire en ligne)
  4. Michel-Louis Rouquette, Propagande et citoyenneté, PUF, coll. « psychologie sociale », 2004.
  5. a et b Rumeurs, Jean-Noël Kapferer éditions du Seuil
  6. Harsin, Jayson. 2006. The Rumor Bomb: A Convergence Theory of American Mediated Politics. Southern Review: Communication, Politics & Culture: 39 (1), 84-110.
  7. Stéphane Mortier, « La rumeur, outil d'intelligence économique », Revue de la gendarmerie nationale, no 242, juin 2012, page ?
  8. Gazette de Montréal, 19 mars 1997
  9. Étude de l'année 2000 aux États-Unis par la chaîne de télévision MSNBC
  10. [1]
  11. [2]
  12. Google – Tendances de recherche : France, De 2004 à ce jour
  13. Google – Tendances de recherche : États-Unis, De 2004 à ce jour
  14. Le top 10 des mots les plus recherchés dans Google… est contredit par Google Trends !,
  15. (en) The Lies Of Top Search Terms Of The Year
  16. Google Trends Versus Top Google Terms Of 2006
  17. Voir communiqué de l'IGR : http://www.igr.fr/?p_id=12
  18. a b c et d Jean-Laurent Cassely, « Voici l'origine de la rumeur la plus tenace sur le bac de philo », Slate.fr,‎ (lire en ligne).
  19. « Baccalauréat 2015 : questions-réponses sur la préparation, le déroulement et la correction des épreuves, les sujets de baccalauréat, etc. », sur www.education.gouv.fr (consulté le ).
  20. (en) Michael Jackson accused of child abuse, BBC News,
  21. Jordan Chandler «I Lied for my father, i’m sorry Michael», Trash Selector,
  22. La «victime» de Michael se rétracte, 20 minutes,
  23. Michael Jackson : Jordan Chandler revient sur ses accusations, Voici,
  24. Mort de Michael Jackson - Les détracteurs de Michael font leur mea culpa, France-Soir,

Voir aussi

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Bibliographie

  • Philippe Aldrin, Sociologie politique des rumeurs, Paris, PUF, coll. « Sociologie d'aujourd'hui », , 293 p.
  • (en) Gordon W. Allport & Leo J. Postman, « The basic psychology of rumor », Transactions of the New York Academy of Sciences, série II, vol. 8, 1945, p. 61-81
  • Maîté Billoré et Myriam Soria (dir), La Rumeur au Moyen Age. Du mépris à la manipulation, Ve-XVe siècle, Presses universitaires de Rennes, 2011
  • Gérald Bronner, La démocratie des crédules, Paris, PUF,
  • Guy Durandin, Les rumeurs. Les camps de déportés. Le problème des handicapés, Paris, Centre de documentation universitaire, coll. « Les cours de Sorbonne », , 46 p.
  • Axel Gryspeerdt et Annabelle Klein, La galaxie des rumeurs, Bruxelles, EVO éditions, , 176 p.
  • Patrick Macquaire, Le cercle des homards. Hoëdic une île entre rumeur et naufrage, Prix du livre insulaire d'Ouessant, Petra, Paris 2013.
  • Pascal Froissart, La rumeur. Histoire et fantasmes, Paris, Belin, 2002, 2010, 198 p.
  • Laurent Gaildraud, Orchestrer la rumeur, Paris, Eyrolles,
  • Jules Gritti, Elle court, elle court, la rumeur, Ottawa, Alain Stanké,
  • Jean-Noël Kapferer, Rumeurs. Le plus vieux média du monde, Paris, Seuil, , 317 p.
  • François Ploux, De bouche à oreille : Naissance et propagation des rumeurs dans la France du XIXe siècle, Paris, Aubier, (ISBN 2-7007-2326-0)
  • Françoise Reumaux (dir.), Les oies du Capitole ou les raisons de la rumeur, Paris, Éditions CNRS, 1999, réédition 2005
  • (de) L. William Stern, « Zur Psychologie der Aussage. Experimentelle Untersuchungen über Erinnerungstreue », Zeitschrift für die gesamte Strafrechtswissenschaft, vol. XXII, cahier 2/3, 1902
  • Aurore Van de Winkel, Gérer les rumeurs, ragots et autres bruits, Liège, Edipro,

Articles connexes

Liens externes