Pyrosoma atlanticum

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Pyrosoma atlanticum est une espèce coloniale de tunicier pélagique appartenant au genre pyrosome, de la famille des Pyrosomatidae.

Elle vit dans les eaux marine tempérées de toute la planète. Son nom de genre provient des mots grecs pyros ('feu') et soma ('corps') et fait réréfence à ses capacités de bioluminescence[2].
Son nom spécifique (atlanticum) provient du fait que le premier spécimen décrit (en 1804 par le naturaliste français François Péron provenait de l'Océan atlantique, mais l'espèce a depuis été trouvée dans toutes les parties tempérées des océans.

Description

A. Vue d'une colonie, de profil B. Vue de l'extrêmité ouverte
Pyrosoma atlanticum déposée par la mer sur une plage de Californie

Une colonie de P. atlanticum se présente comme un cylindre rigide pouvant atteindre environ 60 cm de long (pour une largeur de 4 à 6 cm). Les zoïdes constitutifs de cette colonie lui donnent une couleur rose pâle, jaunâtre ou bleuâtre.
Une extrémité du tube est plus étroite et fermée d'un côté, alors que l'autre est ouverte et terminée par un fort diaphragme. La surface extérieure (« test » ou tunique) est gélatinisée, translucide, constituée d'une couche cuticulaire dense organisée autour d’une matrice de tunique fibreuse qui la rigidifie (microfibrilles de cellulose comme chez les ascidiens, ce qui laisse supposer qu’ils ont un ancêtre commun)[3]. Chaque zoïdes est un individu mesurant jusqu'à 8,5 mm (0,3 po) de long, doté d'un large sac branchial ramifié présentant des fentes branchiales.
Le long du sac branchial, un endostyle produit des filtres muqueux. L'eau passe dans le centre du cylindre et en est expulsée via les branchies de la colonie par la pulsation rythmique des cils de chaque individu. Le plancton et d'autres particules alimentaires sont capturés par les filtres muqueux lors de ce processus qui permet aussi à la colonie de se propulser dans l'eau. L'embryon de Pyrosoma atlanticum est très petit, dépourvu de siphon buccal[4] P. atlanticum est bioluminescent (une lumière bleu-verte brillante est émise quand la colonie est stimulé[2],[5].

Voir aussi

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Articles connexes

Bibliographie

Références taxinomiques

Notes et références

  1. Pyrosoma atlanticum - Péron, 1804 World Register of Marine Species.
  2. a et b Pyrosoma atlanticum (Peron, 1804) : Pyrosome The Jellies Zone.
  3. Hirose, E., Kimura, S., Itoh, T., & Nishikawa, J. (1999). morphology and cellulosic components of pyrosomas, doliolids, and salps (Thaliacea, Urochordata). The Biological Bulletin, 196(1), 113-120
  4. Godeaux, J. (1992). Apport des biologistes francophones à la connaissance des Tuniciers au cours des cent vingt-cinq dernières années. Bulletin de la Société Royale des Sciences de Liège, 61(5), 351-367
  5. Pyrosoma atlanticum Marine Species Identification Portal.