Lioudmila Pavlitchenko
Lioudmila Pavlitchenko | ||
Lioudmila Pavlitchenko Lioudmila Pavlitchenko. | ||
Naissance | Bila Tserkva, gouvernement de Kiev Empire russe |
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Décès | (à 58 ans) Moscou, RSFS de Russie Union soviétique |
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Allégeance | Union soviétique | |
Arme | Armée rouge | |
Grade | Major | |
Années de service | 1941 – 1945 | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
Distinctions | Héros de l'Union soviétique Ordre de Lénine Médaille pour la Défense d'Odessa Médaille pour la Défense de Sébastopol |
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Autres fonctions | Historienne | |
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Lioudmila Mikhaïlovna Pavlitchenko (en russe : Людмила Михайловна Павличенко) ou Lioudmyla Mykhaïlivna Pavlitchenko (en ukrainien : Людмила Михайлівна Павліченко), née le et morte le , est un tireur d'élite soviétique[1] de la Seconde Guerre mondiale.
Créditée de 309 ennemis tués, elle est distinguée par le titre de Héros de l'Union soviétique.
Biographie
Née à Bila Tserkva, en RSS d'Ukraine, le , Lioudmila Pavlitchenko s'installe à Kiev avec sa famille à l'âge de 14 ans. Elle s'inscrit dans un club de tir et devient un tireur d’élite, tout en travaillant comme ouvrière à l'usine Arsenal de Kiev.
En , alors qu'elle étudie l'histoire à l'Université de Kiev, l’Allemagne nazie commence à envahir le territoire soviétique. Elle est parmi les premiers volontaires à se présenter au bureau de recrutement et demande à combattre dans l'infanterie. Elle est affectée à la 25e Division d’infanterie de l’Armée rouge.
Elle y devient l'une des 2 000 femmes tireurs d'élite de l'Armée rouge — dont 500 seulement sont encore en vie à la fin de la guerre. Elle tue ses deux premiers ennemis près de Beliaïevka, avec un fusil Mosin-Nagant à répétition manuelle, équipé d’une lunette P.E. 4.
Pavlitchenko combat pendant deux mois et demi près d’Odessa, où elle tue 187 ennemis. Lorsque les Allemands prennent le contrôle d’Odessa, son unité est envoyée à Sébastopol, dans la péninsule de Crimée. En , le lieutenant Pavlitchenko est citée au Conseil de l'Armée du Sud pour avoir tué 257 soldats allemands. Son score total confirmé pendant la Seconde Guerre mondiale est de 309, y compris 36 tireurs d’élite ennemis. En , Pavlitchenko est blessée par un tir de mortier. En raison de sa célébrité croissante, elle est retirée du front moins d’un mois après son rétablissement.
En , elle est envoyée au Canada et aux États-Unis[2] et est reçue à la Maison-Blanche par le président Franklin Delano Roosevelt, devenant la première citoyenne soviétique à être reçue par un président des États-Unis. Lioudmila Pavlitchenko est invitée par Eleanor Roosevelt à effectuer une tournée à travers les États-Unis pour raconter ses expériences. Elle se présente devant l'International Student Assembly réunie à Washington, prenant part à des rassemblements de la confédération syndicale CIO et fait des discours à New York. Les États-Unis lui font cadeau d'un pistolet automatique Colt. Au Canada, elle reçoit un fusil Winchester à lunette, qui est actuellement exposé au Musée central des Forces armées à Moscou. Alors qu’elle est au Canada avec Vladimir Pekhelintsev, un autre tireur d'élite, et Nikolaï Krassavtchenko, chef de l'Organisation de la Jeunesse de Moscou, des milliers de personnes les saluent à la gare Union Station de Toronto. Elle se rend ensuite en Grande-Bretagne[3].
Ayant atteint le grade de major[4], Pavlitchenko n'est pas renvoyée au combat et se consacre à la formation des tireurs d'élite soviétiques jusqu’à la fin de la guerre. En 1943, elle reçoit la médaille d'or de Héros de l'Union soviétique et est honorée par un timbre-poste soviétique à son effigie.
Après la guerre, elle achève ses études à l'Université de Kiev et commence une carrière d'historienne. De 1945 à 1953, elle travaille comme chercheur assistant au quartier général de la Marine soviétique. Elle s'occupe ensuite activement du Comité soviétique des vétérans de guerre.
Décès
Lioudmila Pavlitchenko meurt le à Moscou, à l'âge de 58 ans. Elle est enterrée au cimetière de Novodevitchi.
En 1976, un second timbre-poste est émis en son honneur en URSS et un cargo ukrainien reçoit son nom.
Notes et références
- Citoyenne soviétique de nationalité russe, selon sa fiche biographique sur le site www.warheroes.ru.
- « Lady Sniper », Time Magazine, 28 septembre 1942. [1]
- The New York Times, 8 novembre et 5 décembre 1942.
- Dans l'Armée soviétique, le major est un officier placé au-dessus du capitaine.
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Lyudmila Pavlichenko » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi
Filmographie
- Le film Résistance (2015), réalisé par Sergueï Mokritskiy, lui est consacré.
Articles connexes
Liens externes
- (ru) Biographie de Lioudmila Pavlitchenko, Héros de l'Union soviétique
- (en) Lyudmila Pavlichenko speech in New York City
- (en) Film - Bataille pour Sébastopol (Résistance) de Sergueï Mokritski
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_guerre_n%27a_pas_un_visage_de_femme
- Étudiant de l'université nationale Taras-Chevtchenko de Kiev
- Militaire soviétique de la Seconde Guerre mondiale
- Tireur d'élite
- Héros de l'Union soviétique
- Récipiendaire de l'ordre de Lénine
- Histoire des femmes dans la guerre
- Titulaire de la médaille pour la Défense de Sébastopol
- Titulaire de la médaille pour la Défense d'Odessa
- Naissance en juillet 1916
- Naissance dans l'Empire russe
- Décès en octobre 1974
- Décès à Moscou
- Personnalité enterrée au cimetière de Novodevitchi
- Naissance à Bila Tserkva
- Décès à 58 ans