Interstella 5555: The Story of the Secret Star System
The 5tory of the 5ecret 5tar 5ystem
Titre original | インターステラ5555 |
---|---|
Réalisation | Kazuhisa Takenouchi |
Scénario | Thomas BangalterGuy-Manuel de Homem-ChristoCédric Hervet |
Sociétés de production | Toei Animation |
Pays de production | Japon France |
Genre |
Animation Science-fiction |
Durée | 68 minutes |
Sortie | 2003 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Interstella 5555: The Story of the Secret Star System (インターステラ5555, Intāsutera fō faibu ), est un film d’animation japonais, réalisé par Kazuhisa Takenouchi et par le studio Toei Animation en 2003. Il allie le graphisme de Leiji Matsumoto, dessinateur d’Albator et la musique de l’album Discovery du groupe Daft Punk.
Synopsis
Quatre musiciens (Octave, chanteur et joueur de synthétiseur ; Arpegius, guitariste ; Stella, bassiste et Baryl, batteur) sont enlevés durant l'un de leurs concerts sur leur planète natale.
Ramenés sur Terre puis transformés en humains, ils deviennent des stars planétaires au sein du groupe Crescendolls.
Mais cette célébrité a un prix : ils sont contrôlés psychologiquement par le maléfique Earl de Darkwood, les privant ainsi de tout souvenir et de tout sentiment.
Avec l'aide de Shep, un extraterrestre fan du groupe et amoureux de Stella, ils réussissent à se libérer de l'emprise de leur ravisseur et découvrent la raison de leur enlèvement : leur kidnappeur a l'intention de conquérir l'univers en utilisant les chanteurs et groupes extraterrestres pour gagner des disques d'or. Au 5555e disque, il aura le pouvoir de réaliser son sinistre dessein.
Fiche technique
- Titre original : Interstella 5555: The 5tory of the 5ecret 5tar 5ystem
- Titre japonais : インターステラ5555 Intāsutera fō faibu
- Titre français : Interstella 5555
- Réalisation : Kazuhisa Takenouchi
- Scénario : Thomas Bangalter, Guy-Manuel de Homem-Christo et Cédric Hervet
- Musique : Daft Punk (avec la participation de Romanthony, DJ Sneak, Todd Edwards)
- Directeur artistique : Hiroshi Katou
- Photographie : Fumio Hirokawa et Haruhiko Ishikawa
- Montage : Olivier Gajan et Shigeru Nishiyama
- Production : Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo
- Producteur délégué : Emmanuel de Buretel
- Coproducteur : Cédric Hervet
- Sociétés de production : Daft Life Ltd. Co. et Tōei animation
- Sociétés de distribution :
- France : BAC Films (cinéma)
- Japon : Comstock (cinéma)
- : Virgin Music (DVD)
- Genre : animation
- Format : Couleur et noir et blanc - 1.33:1 - Son : Dolby SR / DTS
- Durée : 68 minutes
- Dates de sortie[1] :
- France : (Festival de Cannes 2003 : séance spéciale à la Quinzaine des réalisateurs[2])
- France :
- Japon :
- Belgique :
Clins d'œil
- Au début du film est montré un extrait en noir et blanc, volontairement de mauvaise qualité. Un homme parle en japonais des passages inter-dimensionnels. On remarquera que, en fait, le duo Daft Punk entoure cet homme dans cet extrait faussement vieilli.
- Leiji Matsumoto étant superviseur effets visuels, le character design des personnages rappelle ceux d'Albator.
- Le salut main sur le cœur de Space Battleship Yamato est utilisé à plusieurs endroits.
- Dans le clip de Digital Love se trouve le passage de la partie soucoupe à la partie cokpit de Goldorak.
- Toujours dans Digital Love, l'entrée de Shep dans son vaisseau par le sas à la lumière rouge est une référence au film 2001, l'Odyssée de l'espace. Son passage psyché dans l'hyper espace peut aussi faire penser à ce film.
- À la fin du clip de Superheroes, lorsque les hommes de main robots sortent de la carcasse de leur voiture en feu, leur démarche ressemble à celle du clip de Thriller, puis, un œil rouge s'allume derrière leurs lunettes de soleil, ce qui fait inévitablement penser à Terminator.
- Les Daft Punk font un caméo remarqué aux Music Awards dans le clip de High Life[3] et en figurines dans le clip Too Long
- Toujours dans les Music Awards, le groupe « Trilogy » est probablement une référence à l'album Trilogy de Emerson, Lake and Palmer (l'apparition du groupe évoque la couverture de l'album).
- Toujours dans High life, aux Music Awards, Baryl vient chercher Stella : il porte le manteau d'Albator et le chapeau d'Alfred.
- L'arrivée des héros devant le château de Earl de Darkwood au début du clip de Veridis Quo peut faire penser à la suite de jeu Castlevania.
- Un match de football entre le Japon et la France peut être aperçu dans le clip de Short Circuit, il symbolise la coopération franco-japonaise du film[3].
- Dans le clip de Face to Face, le vaisseau de Shep s'élance le long d'une longue piste, en hommage à Galaxy Express 999.
- Le logo du groupe Crescendolls a la même police que celui de Coca-Cola.
- Les pistolets lasers utilisé par Darkwood sont un clin d’œil à H2G2, où Marvin tient en joue les auto-stoppeurs avec cette même arme.
- Le vaisseau spatial de Darkwood ressemble fortement à celui de Axle Munshine, bande dessinée de science-fiction.
Notes et références
- « Dates de sortie » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database.
- Secrets de tournage - AlloCiné.
- « Anecdotes » ((en) anecdotes), sur l'Internet Movie Database.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Interstella 5555: The Story of the Secret Star System » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database
- « Interstella 5555: The Story of the Secret Star System » (fiche film), sur Allociné
- Daft Punk
- Film français sorti en 2003
- Film musical des années 2000
- Film de science-fiction japonais
- Film d'animation et de science-fiction
- Leiji Matsumoto
- Film d'animation japonais
- Film musical japonais
- Film japonais sorti en 2003
- Film de science-fiction français
- Film d'animation français
- Film musical français