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Annecy

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Annecy
Annecy
Le palais de l'Isle et le Thiou.
Blason de Annecy
Blason
Annecy
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie (préfecture)
Arrondissement Annecy
(chef-lieu)
Intercommunalité L'Agglo d'Annecy
Maire
Mandat
Jean-Luc Rigaut
2014-2020
Code postal 74000
Code commune 74010
Démographie
Gentilé Annécien/Annécienne
Population
municipale
52 029 hab. (2013)
Densité 3 812 hab./km2
Population
agglomération
215 701 hab. (2010)
Géographie
Coordonnées 45° 54′ 58″ nord, 6° 07′ 59″ est
Altitude Min. 418 m
Max. 926 m
Superficie 13,65 km2
Élections
Départementales Annecy-1 et d'Annecy-2
(chef-lieu)
Localisation
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Annecy
Liens
Site web annecy.fr

Annecy (prononcer /an.si/, en arpitan Èneci[1]) est une commune de la région Auvergne-Rhône-Alpes au sud-est de la France, chef-lieu et préfecture du département de la Haute-Savoie.

Surnommée « la perle des Alpes françaises » en 1916 dans la monographie de Raoul Blanchard consacrée à la ville du fait de son emplacement entre son lac et les différents massifs des Préalpes du Nord, la ville commande l'entrée septentrionale de la cluse du lac d'Annecy, formé entre les massifs des Bornes et des Bauges. Du fait du manque de foncier disponible entre lac et massifs, sa population stagne à 52 029 habitants intra-muros (2013). Cependant, son aire urbaine avec 221 000 habitants (2012) la place en 5e position régionale, notamment derrière celle de Genève-Annemasse (292 000 habitants) au nord du département.

Résidence des comtes de Genève au XIIIe siècle, puis des comtes de Savoie en 1401, la bourgade gagne le statut de capitale de la province de Savoie en 1434 lors de l'apanage de Genevois-Nemours avec les possessions savoyardes du Genevois, du Faucigny et du Beaufortain jusqu'en 1659. Son rôle s'intensifie en 1536, lors de la Réforme calviniste à Genève où l'évêque se réfugie à Annecy. François de Sales en fera une citadelle avancée de la Contre-Réforme catholique, position religieuse lui valant également le surnom de « Rome des Alpes ». L'annexion de la Savoie rattachera la ville à la France en 1860.

Dénommée parfois « Venise des Alpes », cette représentation idyllique et touristique se fonde sur les deux canaux et la rivière du Thiou dont le rôle initial était destiné à protéger la cité, puis à utiliser l'énergie hydraulique pour le fonctionnement de son artisanat. La ville a ensuite connu un développement industriel au XIXe siècle avec les manufactures de soies. Ce secteur industriel subsiste encore de nos jours, représenté par les sièges sociaux d'SNR roulements, Salomon, Entremont ou encore Dassault Aviation.

À partir de la fin du XIXe siècle s'est développée une activité touristique jouant sur la proximité avec le lac et les stations de sports d'hiver, soutenue une politique de conservation des espaces verts (90 hectares) et de forêt totalisant 40.3%[2] de la superficie municipale et du patrimoine avec, notamment, la rénovation de son château. Annecy joue un rôle culturel et événementiel avec en figure de proue l'organisation depuis 1960 du festival international du film d'animation d'Annecy hébergé par le Centre culturel de Bonlieu et un pôle d'enseignement, avec l'implantation, sur Annecy-le-Vieux, de l'Université Savoie Mont Blanc depuis 1973.

Géographie

Localisation

Vue de la ville d'Annecy depuis le mont Veyrier.
Une vue de la cluse d'Annecy depuis le mont Veyrier.
Lac d'Annecy depuis les quais Napoléon III
Vue de l'île des Cygnes, depuis le quai Napoléon III.

Annecy se situe au bord du lac qui porte son nom, dans le nord des Alpes françaises, à 50 km au nord de Chambéry et à 40 km au sud de Genève qui forment avec Valence et Grenoble, l'axe du sillon alpin alignant la plupart des agglomérations de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Annecy s'encastre dans la cluse formée par un ancien cours de l'Isère au Pléistocène entre le nord de la montagne du Semnoz et l'ouest du mont Veyrier, et à la jonction des grands ensembles géographiques et géologiques suivants[3]:

Annecy est divisé en deux parties qui se distinguent par le relief, l'urbanisme et la végétation. Le nord et le sud-ouest sont plats, encadrés à l'est par la colline d'Annecy-le-Vieux, qui est en fait une langue morainique, à l'ouest par la dépression occupée par le Fier, et la colline de Seynod et de Gevrier. Fortement urbanisée, la ville s'y étale avec la majorité de ses équipements. Le sud-est est, quant à lui, occupé par la montagne du Semnoz. Très peu construit ou aménagé, sauf à son extrémité nord, il est occupé en majeure partie par une forêt de conifères plantée au XIXe siècle sur le crêt du Maure. La commune se situe sur une partie des rives nord et ouest du lac d'Annecy[3]. Cette situation lacustre a fortement influencé l'émergence de la ville d'Annecy. Elle lui doit notamment les canaux (Thiou, Vassé, Saint-Dominique), le port de plaisance des Marquisats et les trois plages d'Albigny (limitrophe avec Annecy-le-Vieux), des Marquisats et de l'Impérial.

Communes limitrophes

Les communes voisines d'Annecy.
Les communes voisines d'Annecy.

La commune d'Annecy est limitrophe de six communes. En partant du nord vers le nord-est puis à l'est, on trouve le territoire d'Annecy-le-Vieux. Au nord-ouest, le territoire de Meythet. À l'ouest et au sud-ouest, on trouve les communes de Cran-Gevrier puis de Seynod. Enfin au sud, sur les versants est du Semnoz, Annecy partage sa limite territoriale avec Sévrier. L'une des spécificités des limites du territoire communal de la ville d'Annecy, sur une large part de son flanc est, est l'existence de limites immergées lacustres avec les communes que sont Annecy-le-Vieux, Sévrier et Veyrier-du-Lac.

Climat

Le climat y est de type continental montagnard, caractérisé par une humidité marquée[4]. Les hivers sont froids et neigeux et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont aussi en moyenne relativement humides. Ces caractéristiques se trouvent sous l'influence des massifs environnants (Semnoz, Mont Veyrier, Bauges et Bornes), mais sont aussi quelque peu atténuées par la présence du lac. La station de référence de Météo France, pour la ville d'Annecy, se situe à 458 mètres d'altitude sur la commune de Meythet[5].

Annecy - Meythet - Altitude : 458 m - Période moyenne 1981-2010 sauf insolation 1961-1990
Mois J F M A M Jn Jt A S O N D Année
Températures maximales (en °C) 5,4 7,6 12,0 15,6 20,5 24,0 26,1 25,7 20,7 16,0 9,5 5,6 15,9 °C
Températures minimales (en °C) -1,6 -1,0 1,6 4,7 9,5 12,5 14,3 14,1 10,4 7,2 2,3 -0,7 6,2 °C
Précipitations (hauteur moyenne en mm) 91,2 82,2 94,6 102,8 105,1 90,0 100,8 114,8 123,3 118,0 116,8 109,9 1 253 mm
Nombre de jours avec précipitations (> 1 mm) 11,1 9,4 10,2 10,3 11,6 9,1 9,6 10,2 9,1 11,4 11,7 10,9 125 jrs
Nombre d'heures d'ensoleillement 93 117 172 196 224 262 277 242 192 138 83 70 2 046 h
Source : Météo France
Annecy - Meythet - Températures extrêmes de 1970 à 2015
Mois J F M A M J J A S O N D
Températures maximales records (en °C) 16,4 19,2 23,5 27,4 32,6 35,1 37,2 38,5 30,0 26,5 22,1 19,9
Années des températures maximales 2003 1998 1972 2012 2009 2003 2015 2003 2005 1977 2015 2000
Températures minimales records (en °C) -23,0 -15,5 -15,0 -6,0 -2,0 1,0 3,0 1,5 -2,5 -5,0 -11,5 -16,0
Années des températures minimales 1971 1978 1971 1975 1979 1975 1977 1978 1972 1973 1973 1973
Source : Météo France

Sismicité

Annecy est en zone de sismicité moyenne (4 sur 5) selon la carte de zonage du risque sismique en France datant de 2011.

Annecy a connu par le passé plusieurs secousses sismiques, dont la plus récente et importante eut lieu le 15 juillet 1996. D'une magnitude entre 5,2 et 5,3[6] sur l'échelle de Richter, avec un épicentre situé près d'Épagny, elle a occasionné de nombreux dégâts, chiffrés à l'époque à 60 millions d'euros. Ce séisme fut le plus fort enregistré depuis le séisme de Corrençon en 1962[7].

Voies de communications

Voies routières

L'avenue de Chambéry.
L'avenue de Chambéry partant de l'ouest d'Annecy et reliant, entre autres, la rue Royale, puis celle du Pâquier jusqu'au lac.

Annecy est un important nœud routier desservi par 3 échangeurs (Seynod Sud no 15.1, Annecy Centre no 16 et Annecy Nord no 17) de l'autoroute A41 (E712) qui relie Grenoble à Genève et Lyon à Chamonix.

L'A410 débute à 7 km de la sortie d'Annecy Nord et se dirige vers le mont Blanc, poursuivant sur Turin et Milan. Une liaison autoroutière directe relie Saint-Julien-en-Genevois et l’aéroport international de Genève en 30 minutes depuis le et permet de continuer soit vers la Suisse, soit vers Bourg-en-Bresse et Paris.

La ville est également au centre d'un important nœud routier qui voit se croiser de nombreuses anciennes nationales et départementales fréquentées (ex RN 203, ex RN 201 (RD1201), ex RN 508).

Un itinéraire de contournement (voie de Poisy, voie de Metz, voie des Aravis) permet d'éviter l'agglomération par le nord et l'ouest en empruntant une voie rapide connectée aux voies transversales et aux deux sorties d'autoroute desservant l'agglomération (Annecy Nord et Annecy Centre). Le nouvel échangeur de Seynod Sud est effectif depuis début décembre 2010. Cette voie rapide bute contre le Semnoz au sud et contre le mont Veyrier à l'est. Un autre itinéraire interne à la ville d'Annecy, appelé rocade, est constitué d'un ensemble de boulevards et d'avenues. Il permet de traverser le centre-ville des bords du lac à l'est (à hauteur du palace Impérial) jusqu'au sud en contournant le centre-ville par le nord. En 2002, un nouveau plan de circulation du centre ville a vu le jour[8]. Un tunnel bi-tube (2 × 2 voies) a été creusé sous le centre commercial Courier[9]. D'une longueur d'environ 600 mètres, il permet de rejoindre l'envers de la gare jusqu'au rond-point au nord du centre-ville[9]. Ce projet a permis la création de voies pour bus en sites propres. Depuis 2007, une partie du centre-ville est dédiée aux sites propres et des parcs relais commencent à voir le jour dans les principaux points de l'agglomération[8].

La ville d’Annecy, prise en étau entre le lac et la montagne, connaît de graves difficultés de circulation du fait de cette configuration géographique[10]. Les deux points noirs routiers d'Annecy (notamment pendant les périodes estivale et de vacances scolaires) sont la traversée du centre-ville par les bords du lac et la liaison à partir du centre-ville vers la rive sud du lac par les Marquisats[8]. Des projets prévoient la création d'un tunnel routier passant sous le Semnoz entre Vovray (sud d'Annecy) et Sévrier afin d'éviter le passage par la corniche des Marquisats, une nouvelle étude est lancée en 2015[11].

Transport ferroviaire

La ville est traversée par la voie ferrée reliant Aix-les-Bains à Annemasse.

L'activité de la gare d'Annecy se réduit aujourd'hui presque exclusivement au transport de voyageurs. Elle est reliée à Paris par des trains à grande vitesse (TGV) qui gagnent les voies à grande vitesse à hauteur de Lyon ou de Mâcon[12] et quelques trains de nuit maintenus en période de pointe (ces derniers trains partent et arrivent en gare d'Austerlitz, la gare de Lyon étant désormais réservée aux TGV). Elle est desservie régionalement par des trains express régionaux (TER), d'une part, vers Aix-les-Bains en direction de Lyon[13] et en direction de Grenoble et Valence[14]; d'autre part, vers La Roche-sur-Foron en direction d'Annemasse (correspondances vers Genève-Eaux-Vives et Bellegarde) et Évian-les-Bains et en direction de Saint-Gervais-les-Bains (correspondance vers Chamonix et Martigny). Les liaisons avec Chambéry sont assez nombreuses et souvent directes[15]. Elles permettent quelques correspondances vers Albertville et Bourg-Saint-Maurice et vers Modane et Turin. Celles avec Genève se font, soit par Annemasse (gare de Genève-Eaux-Vives), soit par Aix-les-Bains (gare de Genève-Cornavin via Culoz et Bellegarde). Une voie ferrée reliait Annecy à Ugine et Albertville par la rive gauche du lac. Déclassée dans les années 1960, elle a été condamnée par des constructions nouvelles et en partie reconvertie en piste cyclable.

Anciennement, la gare de marchandises desservait principalement la première usine SNR, le Sernam et la zone industrielle de Vovray.

La gare d'Annecy a été réorganisée de 2009 à 2013 afin d'accueillir un hall multimodal qui concentre les guichets ferroviaires SNCF, bus interurbains Lihsa et location de vélo Velonecy. Le guichet et les quai des bus SIBRA de l'agglomération se situent en face de la gare et la desserte des taxi s'est également rapprochée des quais à l'occasion du réaménagement de la gare.

Transports aériens

L'aéroport d'Annecy - Meythet.
L'aéroport d'Annecy - Meythet.

Annecy dispose d'un aéroport situé au nord, sur les communes de Meythet et de Metz-Tessy[Mairie 1]. L'aéroport d'Annecy - Meythet est officiellement appelé « Aéroport d'Annecy Haute-Savoie Mont-Blanc » (code IATA : NCY • code OACI : LFLP). La fin de la liaison avec l'aéroport d'Orly de Paris en vols directs le amène les différents acteurs locaux à s'interroger sur l'avenir de l'aéroport[16]. Toutefois, si l'activité se concentre sur l'accueil des hélicoptères, de l'aviation d'affaires et de loisirs, la demande de fermeture trouve peu d'échos auprès des institutionnels, notamment du Conseil général propriétaire de l'infrastructure[16].

Le principal aéroport environnant reste cependant l'aéroport international de Genève (45 km et 45 minutes), en Suisse voisine, devant l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry (145 km et 1h30)[17]. Il existe des liaisons directes via les transports en communs vers les deux aéroports, voire par train pour Saint-Exupéry.

Transports en commun

Un bus du réseau SIBRA, au pôle d'échanges de la gare.

Le réseau de transport en commun urbain de l'agglomération annécienne est géré par la SIBRA (Société intercommunale des bus de la région annécienne)[18]. Il est constitué d'un réseau de 10 lignes principales (autobus urbains), 8 lignes d'extension (minibus), 10 lignes express (cars interurbains, 4 lignes fonctionnant le dimanche, 3 lignes en soirée) et d'une ligne d'été reliant les 13 communes de la communauté d'agglomération[18]. La place de la gare est l'important centre de correspondance des différentes lignes du réseau, l'ensemble des communes de l'agglomération étant accessible à partir de ce point[18]. On trouve également des liaisons grandes lignes assurées par les bus Crolard, un transporteur routier basé au cœur du bassin annécien, appartenant au groupe Transdev. Ce dernier propose plusieurs lignes régulières entre Annecy et ses environs. Ces bus permettent d'accéder aux stations de ski des Aravis, aux rives du lac, à Albertville, à Bellegarde-sur-Valserine et enfin à l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry[19]. Deux gares routières, situées à proximité immédiate de la gare ferroviaire (l'une au nord, servant également de pôle à la SIBRA, et l'autre au sud à proximité de l'hôtel Novotel), permettent de gagner ces communes non desservies par les voies ferrées[12].

Un projet de liaison entre les réseaux ferroviaires du canton de Genève (Suisse) et de la Haute-Savoie (France) est actuellement en cours de réalisation. Cette liaison a pour dénomination la CEVA qui est l'acronyme de « Cornavin - Eaux-Vives - Annemasse ». Actuellement en exploitation partielle, le projet consiste à relier Genève (gare de Cornavin) à Annemasse en contournant le centre-ville de Genève par l'ouest et le sud-est. Il constituera la colonne vertébrale des transports publics régionaux en permettant la mise en place d'un réseau RER dans le bassin franco-valdo-genevois avec des lignes desservant Bellegarde-sur-Valserine, Nyon, Thonon-les-Bains, Évian-les-Bains, la vallée de l'Arve et Annecy[20]. La société Transferis est chargée de la planification de ce réseau RER.

Autres voies de communications

La navigation sur le lac d'Annecy avec le Libellule.
La navigation sur le lac d'Annecy avec le Libellule.

Le Fier et son affluent le Thiou ne sont pas navigables. Le lac constitue une voie d'eau en lui-même et est fréquenté par les bateaux de promenade du lac d'Annecy et les bateaux-navettes. Un service de navettes par bateau relie Annecy à d'autres communes riveraines du lac : Sévrier, Saint-Jorioz, Duingt, Doussard, Talloires, Menthon-Saint-Bernard et Veyrier-du-Lac[21].

Les vélos sont généralement acceptés dans les cars dans la limite des places disponibles. Il est par exemple possible de monter un vélo tout terrain (VTT) en car au Semnoz, point de départ de plusieurs sentiers balisés pour les VTT jusqu'à la ville. Des vélos sont par ailleurs proposés à la location à la gare[22] et près des stationnements des Marquisats, sur la route de Sevrier et Saint-Jorioz. Une piste cyclable achevée en 2005 permet de rejoindre Faverges en longeant le lac d'Annecy sur plus de 20 km par l'ancienne ligne de chemin de fer Annecy-Albertville. Un plan vélo a été mis en place par la C2A[23].

Urbanisme

Morphologie urbaine

Annecy vue panoramique au sud.
Annecy vue panoramique au sud.
Annecy, la Venise des Alpes. Canal du Vassé.

L'agglomération d'Annecy est divisée en deux couronnes : la petite couronne qui regroupe les communes urbaines limitrophes d'Annecy (Annecy-le-Vieux, Meythet, Cran-Gevrier et Seynod) et la grande couronne qui regroupe des communes plutôt péri-urbaines (Argonay, Pringy, Metz-Tessy, Épagny, Poisy, Chavanod, Montagny-les-Lanches et Quintal).

La nouvelle organisation du territoire communal a fait passer le nombre de quartiers de neuf à six en 2008[Mairie 2]. Le premier correspond au Centre ville - Vieille Ville - Marquisats[Mairie 2] dans lequel se trouve l'hôtel de ville, la préfecture et les principaux services départementaux, le centre culturel Bonlieu, des rues commerçantes et le centre commercial Courier, le pôle d'échanges multimodal de la gare d'Annecy, le centre historique de la Vieille Ville et du château, les bords du lac des Marquisats à La Puya, avec la piscine ouverte, le centre nautique et la plage, ainsi que le versant est du Semnoz, dont la forêt du Crêt du Mort. Il correspond à la partie centrale et sud-est de la ville en bordure du lac. Au sud-ouest second quartier comprend les zones de la Mandallaz - Prairie - Vovray[Mairie 2], dans lequel on trouve des secteurs résidentiels (Balmettes, Mandallaz, Prairie, Vovray), les lycées Gabriel-Fauré et Saint-Michel, ainsi qu'à l'extrême sud la zone industrielle de Vovray qui s'étend jusqu'à Seynod. Le troisième quartier composé des secteurs de Parmelan Albigny se situe à l'est[Mairie 2], est un secteur résidentiel où l'on trouve aussi le haras national, le lycée Berthollet ainsi que la presqu'île avec le parc Charles Bosson, l'Imperial Palace (dont les murs appartiennent à la Ville) et la plage. Le secteur des Romains[Mairie 2], principalement résidentiel, se caractérise des autres par la place des Romains, plus grand tarmac de la ville, utilisé notamment par la fête foraine de la foire de la Saint André. Dans la partie ouest du quartier est occupée par l'usine SNR roulements. Le cinquième est le quartier Novel Teppes à l'extrême nord[Mairie 2], qui comprend une ZUP bâtie au début des années 1970 et de nombreux complexes sportifs. Le sixième et dernier quartier Parcs des Sports - Fiers[Mairie 2] est celui du Parc des Sports qui est constitué, outre le stade du club de football Évian Thonon Gaillard Football Club de plusieurs autres infrastructures sportives, d'une zone résidentielle, et surtout du hall des expositions d'Annecy, l'Arcadium.

Plan de toutes les communes membres de la Communauté de l'agglomération d'Annecy
Plan de toutes les communes membres de la Communauté de l'agglomération d'Annecy (C2A).

Une grande partie du centre-ville et de la vieille ville est constituée de rues rendues piétonnes en 1973. Les plus grandes et les plus fréquentées sont la rue Sainte-Claire, la rue Carnot (ancienne rue de Bœuf, à laquelle la municipalité a donné le nom du président de la République française assassiné à Lyon en 1894, Marie François Sadi Carnot, qui y avait résidé en qualité d'ingénieur des ponts et chaussées) et la rue Royale. Une autre rue piétonne, la rue Louis-Armand, se situe dans le nord de la commune, dans le quartier de Novel. Grâce à ses canaux qui parcourent la vieille ville, Annecy a pour surnom flatteur « la Venise des Alpes ».

Historiquement, la ville est née une première fois sur la colline d'Annecy-le-Vieux (villa Aniciaca) au VIIIe siècle, puis une seconde fois au pied d'une tour de défense édifiée sur le dernier contrefort du Semnoz (Annecy-le-Neuf) au XIe siècle et s'est ensuite développée le long des émissaires naturels et canalisés du lac : le Thiou, le principal, et aussi le Vassé. Rempart naturel, moyen de transport, ressource alimentaire et force de travail grâce aux artifices hydrauliques (meules, battoirs, tours, martinets, pilons, soufflets, scies...), le lac et les cours d'eau ont imposé une forme d'urbanisme qui fera la réputation de la ville. La vieille ville, qui s'étend au pied du château et de part et d'autre du Thiou, est parcourue par des artères moyenâgeuses (appelées autrefois « charrières » ou « ruales »), souvent bordées par des arcades, dont la disposition est d'une grande simplicité : deux axes est-ouest parallèles au Thiou et un axe nord-sud perpendiculaire. La première voie, la plus importante (appelée anciennement magna carreria ou "grande charrière"), relie la porte Perrière à la porte du Sépulcre en longeant le rocher. La deuxième voie, parallèle, sur la rive droite du Thiou, était dénommée charrière de la Halle (rue Grenette), prolongée par la ruale du Four (actuelle rue Jean-Jacques Rousseau). La troisième voie, perpendiculaire, part du pont de l'Isle et, par les charrières Filaterie et Notre-Dame, rejoint les anciennes portes de Bœuf au nord (porta nova de Boutz ou Bouz, désignant l'ancien vicus gallo-romain de Boutae fondé en -50 au niveau de la plaine des Fins et non le bœuf, l'animal) et du Pâquier à l'est (porta pascuorum ou « porte des pâturages »), formant ainsi les charrières du même nom. Le quadrillage interne se trouve complété par des quais, des places, des rues transversales et de nombreux passages couverts semblables aux traboules lyonnaises, qui étaient à l'origine des accès intérieurs aux hôtels particuliers permettant de rejoindre les différentes dépendances (écuries, cuisines, hangars…). Ces passages sont de véritables dédales architecturaux traversant des blocs entiers d'immeubles anciens, certains donnant sur des cours intérieures parfois agrémentées de commerces. Si une grande partie des canaux est aujourd'hui recouverte, certains demeurent toujours à ciel ouvert. C'est le cas du Thiou sur toute sa longueur, ainsi que du canal du Vassé jusqu'au pont Albert Lebrun, puis de la rue Vaugelas (passage Gruffaz) jusqu'au canal Notre-Dame et celui-ci du Thiou au Thiou en surgissant derrière l'église Saint-Maurice (anciennement Saint-Dominique, d'où le nom du canal à cet endroit) et de nouveau près de la collégiale Notre-Dame-de-Liesse. La circulation automobile a entraîné la création de nombreux grands axes. Désormais la ville offre deux visages : d'une part, une ville ancienne disposée sur les rives du Thiou ; d'autre part, une ville moderne avec ses grandes avenues et ses boulevards communs à toutes les grandes agglomérations.

Avec l'expansion urbaine et l'accroissement démographique, Annecy s'étend sans cesse un peu plus tout comme les communes voisines. Peu à peu, on ne parle plus de la ville d'Annecy en tant que telle, mais du bassin annécien englobant, sur le plan urbain, la totalité des communes qui lui sont limitrophes. La morphologie urbaine de ce bassin de vie s'étend sans cesse un peu plus ; afin de concilier le développement économique et urbain qui l'accompagne, l'ensemble des conseils municipaux du bassin d'Annecy ainsi que les syndicats intercommunaux tels que la Communauté de communes du Pays de Cruseilles, la Communauté de l'agglomération d'Annecy et le Syndicat mixte du lac d'Annecy, ont pour mission de suivre le Schéma de cohérence territoriale[24] (SCOT) du bassin annécien.

Logement

Vue des toits de la vieille-ville d'Annecy.
Vue des toits de la vieille-ville d'Annecy.

En 2009, on dénombre un total, pour Annecy, de 29 690 logements[Insee 1]. La répartition se fait comme suit : 25 880 résidences principales (87,2 %) ; 1 397 résidences secondaires (4,7%)[Insee 1]. Les logements vacants sont au nombre de 2 413, soit 8,1 %[Insee 1]. Sur l'ensemble de ces logements, on dénombre 1 343 logements individuels soit 4,5 % et 27 997 logements dans un immeuble collectif soit 94,3 %.

Pour ce qui est des résidences principales, qui représentent 87,5 % de l'ensemble des logements annéciens, leur époque d'achèvement s'établit de la manière qui suit pour l'année 1999. Sur les 24 481 résidences, 4 286 datent d'avant 1949 soit une part de 17,5 % ; 13 951 datent d'une période comprise entre 1949 à 1974 soit 57,0 % ; 3 292 résidences principales datent de 1975 à 1989 soit 13,4 % et 2 952 datent de 1990 à nos jours soit 12,1 %. S'agissant du nombre de pièces de ces résidences, 3 122 en ont une soit 12,8 %, 5 348 en comptent deux soit 21,8 %, 7 503 en possèdent trois soit 30,6 % et 8 508 en possèdent quatre et plus soit une part de 34,8 %[25]. Le confort de ces résidences principales n'est pas identique. En effet, 134 résidences n'ont pas de baignoire, ni douche soit 0,5 %, 23 670 ont un chauffage central soit près de 96,7 % des résidences, alors que 811 n'en ont pas soit 3,3 %, 10 839 bénéficient d'un garage ou d'un parking soit 44,3 %. Enfin, il est intéressant de signaler que 1 554 disposent de deux salles d'eau soit 6,3 % du total des résidences principales[25].

En 2014, le prix moyen des logements est d'environ 4 000 euros/m2 (voire 5 000 euros dans l'hyper-centre) dans l'ancien et de 4 300 euros à 4 800 euros dans le neuf[26]. Les loyers ont augmenté de 5 % en 2013[26]. Les prix de l'immobilier avait déjà augmenté de presque 75 % entre 2001 et 2007[27]. La proximité de la Suisse a tendance à faire augmenter le prix d'achat qui, par suite, dépasse la moyenne nationale. À titre d'exemple on peut citer les nouvelles résidences qui bordent l'avenue d'Albigny, elles affichent des prix record avoisinant parfois les 9 000 euros au mètre carré[28]. De nombreux organismes d'attribution de logements sociaux sont présents sur la commune.

Politiques d’aménagement

Le schéma de cohérence territoriale (ou SCOT) du bassin annécien a été approuvé, à l’unanimité, par le conseil syndical, le [29]. Il concerne, depuis 2005, 63 communes et 7 intercommunalités (Communauté d’Agglomération d’Annecy, et les Communautés de communes du Pays de Fillière, de la Tournette, du Pays de Cruseilles, du Pays de Faverges, de la Rive gauche du Lac, et de Fier et Usses), soit 200 212 habitants (en 2005)[30]. La réflexion porte notamment par l'accroissement de l'offre de logements locatifs sociaux en souffrance dans l'agglomération en lien avec les problématiques de la pression foncière et du coût de l'immobilier qui s'appliquent sur le territoire, les problèmes liés à la périurbanisation de la banlieue annécienne ou encore des problèmes sur les axes de communication dont la question de la RN 508 et la possibilité du creusement d'un tunnel sous le Semnoz[30]. Une densification du bâti est donc envisagée[26].

En octobre 2012, le conseil de la communauté de l'agglomération d'Annecy a lancé également une réflexion sur l'évolution du bassin pour les vingt prochaines années, mettant en place le projet « Agglomération 2030 ». Parmi les objectifs, qui rejoignent ceux du SCOT, l'accueil d'un excédent de population estimé à 18 000 à 22 000 habitants, un gain de 10 000 emplois, l'extension des zones d’activités économiques qui pourraient atteindre 90 ha[31].

Le plan local d'urbanisme (PLU) de la commune d'Annecy a été approuvé le et modifié à plusieurs reprises depuis[Mairie 3].

De nombreux aménagement ont cours dans cette ville dont la poursuite des aménagements du pôle d'échanges multimodal et le quartier de la gare, l'élaboration d'un futur éco-quartier « Vallin-Fier » ou encore l'élaboration du nouveau quartier du site des Trésums, depuis 2013[Mairie 4]. Le site des Trésums correspondant à l'ancien emplacement de l'hôpital, malgré l'opposition d'associations de protection environnementale et patrimoniale, accueillera un espace résidentiel (632 logements), une résidence pour personne âgée ainsi qu'un hôtel et un parc[26],[32]. Le nouvel éco-quartier aménagé dans le quartier Parcs des Sports - Fiers, au nord de la ville, d'ici 2020, permettra la création de 1 100 logements (300 sont livrés en 2014), un groupe scolaire et 200 places de parkings[Mairie 5],[33].

En 2015, le centre ville dispose de 2 509 places payantes de rue et de 3 324 places dans 10 parkings souterrains ou fermés. Gérés en régie municipale directe, les tarifs des parkings annéciens sont relativement bas par rapport à d'autres villes, de 1,10  à 1,80  de l'heure et la première demi-heure est gratuite. 1 568 places sont encore gratuites. Depuis juillet 2011, des horodateurs individuels de nouvelle génération, dénommés « piaf », permettent à l'usager de s'affranchir du passage à la machine lorsqu'il stationne sur une place payante. Rechargeable, ce dispositif électronique décompte le montant exact, à la minute, du droit de stationnement[Mairie 6].

Toponymie

La première mention du toponyme d'Annecy est située vers 1107, sous la forme Annecy-le Neuf, à la suite de la fondation d'une paroisse autonome de la paroisse d'Annecy-le-Vieux[34],[35]. Une bulle du pape Pascal II confirme à l’abbaye de Savigny la possession de paroisses autour du lac d'Annecy, dont « ecclesias de Anasseu » (« celles d’Annecy »)[36]. Il faut attendre cependant une bulle papale de 1145 de Eugène III qui confirme à nouveau la donation faite au prieuré de Talloires, dépendante de Savigny, « les églises d’Annecy-le-Vieux et d’(Annecy)-le-Neuf »[36].

Le nom d'Annecy serait issu de celui d'une importante villa gallo-romaine, située sur le coteau d'Annecy-le-Vieux et centre d'une exploitation agricole, d'un fundus, à la suite de l'abandon du site des Fins vers les VIIe siècle-VIIIe siècle[37]. En tout cas, un grand domaine sur la colline d'Annecy-le-Vieux (devenu un fiscus royal au siècle suivant) est bien mentionné sous la forme Anericiacum au IXe siècle[38] ou encore Anicius, Aniciacus ou villa Aniciaca au Moyen Âge[37], composé tardif en -acum, suffixe d'origine gauloise marquant la propriété, précédé d'un nom de personne germanique Anerīk[39] ou Annarigus[40],[41].

Les mentions sont nombreuses dans les chartes et documents de la période médiévale, de même que les formes prises pour désigner le bourg. Ainsi, dans le cartulaire de l'abbaye de Talloires de la fin du XIIe siècle-début du XIIIe siècle, on retrouve les formes diverses suivantes Ananssiaco [Annecicao] novo ; Annasseu [Anassetu, Anasseu] ; Anassiaci novi (parfois Anassiaci burgi, Anassiaci) ; Anasiacensis ou encore Annessiacum[42].

Toutefois, l'installation humaine d'Annecy-le-Neuf remonte à l'Antiquité, où un village allobroge aurait occupé la plaine des Fins[43]. Après la conquête romaine, après 50 av. J.-C., un vicus gallo-romain se développe, appelé Boutae[43],[44]. La petite agglomération est mentionnée sous la forme Ad Bautas (de Bautae) dans l'Itinéraire d'Antonin[44],[45]. Le nom de Boutae — « uicani Bo[utarum] » — est retrouvé sur un fragment de texte sur la commune de Meythet[45],[46]. Selon les auteurs du début du XXe siècle, Charles Marteaux (1861-1956), professeur au lycée Berthollet étudiant les langues celtiques, et Marc Le Roux (1854-1933), archéologue, le toponyme pouvait provenir d'un anthroponyme d'origine celtique Boutus[47].

Le nom Boutae disparaît progressivement avec le déplacement urbain du site des Fins vers le site actuel[48], sur l’extrémité du Semnoz. Toutefois, le toponyme s'est maintenu en dérivant sous la forme Bouz. Un faubourg porte ce nom jusqu'au XIVe siècle avant d'être transformé en bœuf au siècle suivant[43],[48], par confusion avec le patois boa. Cette forme dérivée erronée amène les « antiquaires de la Renaissance » à tirer l'étymologie Civitas Bovis puis les héraldistes à placer deux taureaux de part et d'autre de l'écu d'Annecy[49].

En francoprovençal, Annecy s'écrit Èneci / Ènneci selon la forme francoprovençale ORB ou In-nsi en graphie de Conflans[1].

Histoire

Annecy possède une longue histoire depuis son origine comme bourgade gallo-romaine (essor du vicus de Boutae au Ier siècle) dans la plaine des Fins, suivie par son implantation sur la colline d'Annecy-le-Vieux au VIIIe siècle, puis au pied du Semnoz au XIe siècle (Annecy-le-Neuf). Son rôle dans la Réforme catholique, dite Contre-Réforme, aux XVIe siècle et XVIIe siècles, fait d'elle la « Rome des Alpes ». Résidence des comtes de Genève au XIIe siècle ; capitale du comté de Genevois, puis de l'apanage de Genevois, Faucigny et Beaufort, ensuite de Genevois-Nemours dans les États de Savoie ; capitale de la province de Genevois, puis siège de l'une des deux intendances de Savoie dans les États sardes, la ville devient brièvement française de 1792 à 1815 à la suite d'une invasion militaire, puis définitivement le , date de l’Annexion de la Savoie à la France.

Préhistoire et époque gallo-romaine

Carte montrant le territoire des Allobroges et mentionnant Casuaria.
Territoire des Allobroges, avec mention de Casuaria.
Ruine avenue des Romains.
Ruine avenue des Romains.

Les traces d'un village lacustre datant du IIIe millénaire av. J.-C. ont été trouvées du côté d'Annecy-le-Vieux[50] et il semble également que la station du Port, située à l'est de l'île des Cygnes, ait accueilli un village sur pilotis d'après des découvertes réalisées en 1884[51],[Mairie 7].

Plus tardivement, au début du IVe siècle av. J.-C., des tribus gauloises Allobroges s'installent dans l'avant-pays plat, entre le Rhône et les Alpes[Mairie 7],[52]. Les historiens pensent qu'un village allobroge se développe dans la plaine des Fins au cours du Ier siècle av. J.-C.[43],[53]. Selon une hypothèse non confirmée par l'archéologie[53], ce village aurait succédé à un oppidum juché sur le roc du Semnoz. Les Romains interviennent dans les environs à partir du IIe siècle av. J.-C. et vainquent les Allobroges une première fois en 121 av. J.-C., puis définitivement en -62. Une fois le territoire pacifié, les Romains construisent des routes et des mansions (du latin mansio, "auberge", "gîte d'étape") afin de commercer, notamment la route secondaire reliant Turin (Italie) à Genève. Un vicus gallo-romain se développe durant la seconde moitié du Ier siècle av. J.-C., à l'emplacement de l'ancien village allobroge, sur la voie romaine majeure via Casuaria (Faverges), et d'où part également une voie secondaire vers Aquae (Aix-les-Bains)[43],[44]. La bourgade, d'une superficie de 26 ha, est mentionnée sous la forme Ad Bautas (de Bautae) sur l'Itinéraire d'Antonin[44]. Le vicus connaît une certaine prospérité au cours du Ier siècle jusqu'à la première moitié du IIIe où la petite agglomération dispose d'une place publique — « assimilable à un forum » — mais aussi d'édifices typiques de la romanisation comme une basilique, des temples, des thermes ou encore un théâtre[44],[54]. C'est un véritable petit centre économique où l'on trouve les traces de produits en provenance de tout l'empire : céramiques ou amphores de Bétique, d'Espagne ou encore de Mauritanie [55],[56].

Boutae connaît les ravages des incursions barbares (Alamans en 259 et 278) ou des Bagaudes, et la ville est incendiée à plusieurs reprises au IIIe siècle[55]. Le site semble encore occupé jusqu'au Ve siècle comme le démontrent les dernières découvertes[55].

Moyen Âge

Vue du château d'Annecy en 1910.
Vue du château d'Annecy au début du XXe siècle.

Vers 443, le général romain Aetius concède la Sapaudia à un peuple germain, les Burgondes, d'après une courte notice du Ve siècle : « La Sapaudia est donnée aux débris du peuple burgonde pour être partagée avec les indigènes »[57]. L'insécurité grandissante contraint les habitants à abandonner la plaine pour les collines voisines, comme l'atteste le domaine agricole de la villa gallo-romaine et centre d'une exploitation agricole, d'un fundus, sur le coteau d'Annecy-le-Vieux, vers les VIIe siècle-VIIIe siècle[37]. Ce domaine entre dans le domaine royal au siècle suivant et est mentionné sous le nom Anesciacum au IXe siècle[38] ou Aniciacus ou villa Aniciaca, peut-être du gentilice d'un propriétaire issu de la grande famille des Anicii, connue dans le Bas-Empire[58].

Il faut attendre le XIe siècle pour voir la ville renaître au pied d'une tour de défense édifiée sur le dernier contrefort du Semnoz. Un texte de 1107 confirme la naissance d'Annecy-le-Neuf sur les rives du Thiou et fait une première mention d'une église Saint-Maurice sous le château. Ce dernier et la bourgade d'Annecy-le-Neuf se développent sous le comte Amédée Ier (de Genève). Elle a alors l'apparence d'un gros village avec de nombreuses étables. En 1132, une maison forte est édifiée sur l'île au milieu du Thiou. En lutte permanente avec les évêques de Genève, les comtes de Genève finissent, à la fin du XIIe siècle, par se réfugier à Annecy où ils occupent le manoir de Novel au fond de la plaine des Fins[59], puis le château qu'ils agrandissent au XIIIe siècle. La ville devient donc capitale du comté. Le XIVe siècle est marqué par le long règne du comte Amédée III de Genève de 1320 à 1367, date à laquelle les franchises d'Annecy sont confirmées. La comtesse Mahaut de Boulogne, épouse du comte, donne naissance au dernier des comtes de Genève, Robert, au château d'Annecy. Celui-ci provoque le Grand Schisme d'Occident en devenant le pape Clément VII, en résidence à Avignon[60]. En 1394, Robert de Genève fait ériger l'église Notre-Dame-de-Liesse, nécropole des comtes de Genève, en une collégiale qui, devenant le centre d'un pèlerinage très populaire, confère à Annecy un certain prestige.

Annecy, ville savoyarde

Annecy à la fin du XVIe siècle par Chastillon.
Plan d'Annecy à la fin du XVIIe siècle.

Après le décès de Clément VII en 1394, le comté de Genève est acquis en 1401 par le comte de Savoie Amédée VIII. Le comté de Genève se trouve démembré en un comté de Genève proprement dit (avec la ville et ses environs qui conservent une grande autonomie) et un comté de Genevois avec Annecy pour capitale[Mairie 7]. Pour rallier les habitants, qui ne voient pas d'un bon œil leur rattachement à la maison de Savoie, le duc crée en 1434 l'apanage de Genevois et Faucigny qu'il confie à son fils cadet, Philippe de Savoie[61]. Cet apanage disparaît à la mort sans postérité de ce dernier en 1444, mais il est reconstitué de 1460 à 1491 au profit de Janus de Savoie, fils de Louis Ier de Savoie, qui fait d'Annecy sa résidence officielle alors qu'il est comte de Genevois, baron de Faucigny, seigneur de Beaufort-Ugines-Faverges-Gourdans[59]. De nouveau capitale d'apanage, Annecy bénéficie de la sage administration de Janus de Savoie et des fastes de sa cour. C'est à ce moment-là que sont établis les principaux organes du gouvernement du comté : conseil comtal, chambre des comptes, procureur fiscal, juge mage[59].

À la mort de Janus, Annecy est de nouveau rattaché à la Savoie de 1491 à 1514[61]. En 1514, Charles III de Savoie inféode le Genevois et les baronnies de Faucigny et de Beaufort à son frère Philippe. Annecy est alors de nouveau le centre d'un apanage allant du Genevois à Ugine. Philippe (duc de Nemours en France en 1528) est le premier prince de la dynastie des Genevois-Nemours qui se prolonge jusqu'en 1659 (à la mort d'Henri II, dernier duc de Genevois-Nemours, le 14 janvier). En fait, c'est Jacques de Savoie-Nemours qui devient le premier duc de Genevois, le comté ayant été érigé en duché en 1564 par Emmanuel-Philibert qui entend s'attacher et surveiller ce prince trop français à son gré qu'est Jacques de Nemours, fleur de toute la chevalerie selon Brantôme. L'administration du bourg d'Annecy est alors de la responsabilité d'un conseil général, assemblée des bourgeois de la ville, qui élisent des syndics pour trois ans. À partir de 1491, un conseil étroit dit des Douze, comprenant les quatre (puis, deux) syndics et des conseillers, prend en charge les affaires de la ville[Mairie 7].

Annecy « Rome des Alpes »

Portrait de saint François de Sales.

À partir de 1536, lors du triomphe de la réforme calviniste à Genève, les chanoines de la cathédrale Saint-Pierre s'installent à Annecy ainsi que des ordres religieux catholiques comme les clarisses[Mairie 7]. L'évêque y séjourne habituellement à partir de 1568. À cette époque, de beaux monuments sont construits comme le logis de Nemours au château, la cathédrale Saint-Pierre, la maison Lambert et le clocher de la collégiale Notre-Dame-de-Liesse…

À partir de 1560, la Savoie du Nord et Annecy, placés en un point stratégique sur la ligne de partage des confessions, deviennent une citadelle avancée de la Contre-Réforme. Si le premier évêque de Genève à résider de façon permanente à Annecy est Ange Giustiniani (1568-1578), les débuts de la Réforme catholique datent effectivement de son successeur, Claude de Granier (1578-1602). Cependant, c'est François de Sales[62] - enfant du pays (son père l'envoie à l’âge de six ans au collège de La Roche[63], puis au collège d'Annecy, fondé par Eustache Chappuis en 1549, où il est un bon élève[64]) - évêque de Genève en résidence à Annecy de 1602 à 1622, qui, après avoir lui-même prêché, jette les bases d'une solide réforme du clergé et d'une transformation des mœurs et des mentalités dans son diocèse. Il marque de façon durable la ville et toute la région grâce à son prestige intellectuel et spirituel. Bien plus, son rayonnement s'étend à toute l'Europe catholique avec l'immense succès de l'un de ses deux plus célèbres ouvrages, L'introduction à la vie dévote. Ainsi Annecy devient la « Rome des Alpes »[61].

Le 5 octobre 1600, à la fin de la guerre franco-savoyarde, Henri IV, après avoir envahi et conquis la Savoie, entre à Annecy, accompagné d'Henri Ier de Savoie-Nemours, qui s'est rallié à lui en 1594. Il reste trois jours dans la ville.

Dès 1606, 28 ans avant la fondation de l'Académie française, François de Sales (canonisé en 1666) et le président du Sénat de Savoie, Antoine Favre, créent, à la mode italienne, l'Académie florimontane (« fleurs et montagnes »). En 1610, François de Sales et Jeanne de Chantal fondent l'ordre de la Visitation. Dans le cadre d'un vaste mouvement des ordres nouveaux, nés de la Réforme catholique, Annecy accueille les capucins en 1592, les visitandines en 1610, les barnabites en 1614, les annonciades de Saint-Claude en 1638, les bernardines réformées en 1639, les lazaristes en 1641, les cisterciennes de Bonlieu en 1648. La présence religieuse est donc très importante à Annecy qui compte treize maisons religieuses pour 5 000 habitants. La moitié de la ville appartient à différents ordres religieux qui possèdent non seulement les églises et les couvents, mais aussi des ateliers, des moulins et de vastes terres et forêts[61] Ces ordres religieux, qui ont la charge de l'éducation et des hôpitaux pour les malades et les pauvres, font travailler les artisans et les commerçants locaux.

Révolution française

Prise du palais des Tuileries, 10 août 1792.

Les idées germes de la Révolution sont connues et répandues parmi les bourgeois d'Annecy grâce aux nombreux Savoyards qui vivent à Paris, sans oublier l'Encyclopédie, les écrits de Voltaire et du genevois Jean-Jacques Rousseau que l'on trouve dans les bibliothèques privées des notables annéciens[59]. Dans la nuit du 21 au , les troupes françaises du général Montesquiou envahissent par surprise le duché de Savoie, obligeant l'armée sarde du vieux général Lazary ainsi que de nombreux fonctionnaires et membres du clergé à se réfugier au Piémont à Turin, capitale des États de Savoie depuis 1562. Fin octobre, l'Assemblée des Allobroges, réunie dans la cathédrale de Chambéry, déclare la fin du despotisme, la suppression des droits souverains de la maison de Savoie, de la noblesse, des redevances et droits seigneuriaux, de la milice et la création du département du Mont-Blanc où Annecy n'est que chef-lieu de district. Une municipalité républicaine, avec à sa tête l'avocat Jean-François Favre, est élue, mais le véritable pouvoir demeure entre les mains de la société jacobine des Amis de la liberté et de l'égalité qui compte 110 membres, toute la bourgeoisie de la ville. L'accueil fait aux troupes françaises a été de prime abord plutôt enthousiaste, car les hauts fonctionnaires ont pris la fuite et les habitants ont le réel sentiment d'être libérés. Cependant, la mobilisation en masse des hommes, les réquisitions militaires payées en assignats dévalorisés, l'augmentation des impôts, la crise économique consécutive à l'exil des nobles et des religieux (90 % des prêtres sont réfractaires), la politique anti-religieuse des représentants de la Révolution (expropriation et obligation du serment à l'Église constitutionnelle), la répression du représentant en mission Albitte (emprisonnement des suspects, déchristianisation : interdiction du culte catholique, fermeture et saccage des églises, destruction des insignes et des objets du culte, clochers, cloches, croix…) finissent par exaspérer la population et la poussent à se révolter (près d'Annecy, émeutes de Faverges, de Thorens, révolte de Thônes : 86 morts…). En 1797, sous le Directoire, les colonnes mobiles du général Pouget pourchassent les déserteurs et les prêtres insermentés (70 sont déportés en Guyane). En revanche, durant cette période, les importants marchés de France sont accessibles, les capitaux genevois disponibles et ainsi de nombreuses fabriques s'installent au bord du Thiou (notamment à Cran, au bas de la colline de Gevrier) pour profiter de la force hydraulique et du savoir-faire industriel des Annéciens[59]. En effet, dès la fin du XVe siècle, à l'intérieur d'un enclos fortifié d'une douzaine d'hectares, la ville (qui avait déjà près de deux mille habitants) avait affirmé son importance administrative, commerciale et artisanale (surtout dans le textile et la métallurgie grâce aux "artifices" hydrauliques sur le Thiou). À partir de 1795, l'industrie textile se développe fortement grâce à des Genevois comme Jean-Samuel Farzy qui charge son compatriote Poncet d'établir une fabrique d'indiennes à Annecy. En 1811, la manufacture de coton emploie un millier d'ouvriers…

Restauration sarde

Le Thiou avant la construction des quais de 1854, peinture de Paul Cabaud, Château d'Annecy.

En 1815, une grande fête célèbre la réintégration d'Annecy au sein du royaume de Piémont-Sardaigne (les ducs de Savoie étant devenus rois de Sardaigne vers 1720). En 1822, la ville, capitale de la province du Genevois, recouvre son siège épiscopal avec un diocèse en son nom propre : Annecy et non plus Genève-Annecy. En 1842, Annecy accueille l'une des deux intendances générales du duché de Savoie. En 1860, juste avant l'annexion de la Savoie à la France, la ville compte environ 10 000 habitants. La période sarde de 1815 à 1860 est marquée par de grands travaux d'urbanisme (assainissement, percement et pavage de rues, de places, construction de ponts, de quais et d'immeubles, notamment l'hôtel de ville en 1848, aménagement de la rive du lac : création du Jardin public, de l'île des Cygnes, du pont des Amours, de l'avenue d'Albigny et du champ de mars…), par une modernisation certaine (eau potable, éclairage au gaz…) et par un important essor économique (en 1850, institution de la Banque de Savoie ; en 1858, la manufacture de coton emploie deux mille personnes…) : Annecy devient un des plus grands centres manufacturiers du royaume.

Époque contemporaine

Plan de la ville en 1914.
Libération de la ville en 1944.

En 1866, le train à vapeur arrive pour la première fois à Annecy. Ce progrès dans les transports permet, entre autres, au tourisme de se développer et de prendre un nouvel essor. Un syndicat d'initiative est créé en 1895 afin d'organiser de nombreux événements. Durant la première moitié du XXe siècle, la ville grandit lentement. Sa situation géographique, ses voies de communication et son rôle administratif contribuent au développement de nouveaux quartiers (les quartiers des Balmettes, de la Prairie et de Vovray…). Grâce à la centrale hydroélectrique des Forces du Fier[65], Annecy est éclairé à l'électricité dès 1906. L'essor touristique de la commune s'accompagne en même temps d'un essor industriel. Parmi les figures emblématiques de l'industrie locale émergente on peut citer les noms de Crolard, Dunant, Aussedat[66], Léon Laydernier[67] et Jules Barut. En 1917, à cause de la guerre, une usine de roulements à billes est établie à Annecy.

Après 1936, l'apparition des congés payés permet aux classes populaires de venir découvrir Annecy, son lac et ses montagnes. Durant la Deuxième Guerre mondiale, Annecy, bombardé à trois reprises par les Alliés qui visent l'usine de roulements, est le siège d'une centaine de la Milice française et de nombreuses prisons, mais aussi un centre actif de la Résistance (voir le Maquis des Glières) qui la libère le 19 août 1944. La croix de guerre avec étoile est épinglée sur le blason municipal.

En 1949, Annecy accueille le second round de l'accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), un cycle de négociation commerciale sur la libéralisation des échanges : 23 délégations viennent à Annecy. Les 4 premiers rounds du GATT (Genève en 1947, Annecy en 1949, Torquay en 1951 et Genève en 1956) ont permis de réduire de 40 % à 20 % les droits de douane des pays occidentaux sur les produits importés.

En 1953, commence la restauration du château et des quartiers historiques. Moins de dix ans plus tard est installé le collecteur du tour du lac qui retrouve sa pureté. Un peu plus de dix ans après, est créée la zone piétonne et, encore dix ans plus tard, Annecy est relié à Paris par le T.G.V. Le 7 octobre 1986, le pape Jean-Paul II vient faire un pèlerinage sur les tombeaux de Saint François de Sales et de Sainte Jeanne de Chantal situé dans la basilique de la Visitation. De nombreuses religieuses et religieux salésiens étaient présents.

Après les Trente Glorieuses, la crise économique entraîne une pause dans le développement urbain fort rapide d'Annecy. Aujourd'hui, Annecy, ville-centre d'une communauté d'agglomération dépassant les 150 000 habitants, mène une politique de développement et d'équipements en lien avec les douze autres communes de son agglomération[68].

Politique et administration

Situation administrative

Façade de la mairie d'Annecy.
Façade de la mairie d'Annecy.

La ville d'Annecy est le chef-lieu du département de la Haute-Savoie[Insee 2]. Elle est également le chef-lieu de deux cantons, depuis la réforme cantonale de 2014, et compte 32 bureaux de vote répartis sur 2 cantons en huit centres de vote[Mairie 8], dans l'arrondissement d'Annecy[Insee 2]. Les deux cantons sont Annecy-1, avec une fraction d'Annecy et neuf communs du bassins annéciens et Annecy-2 pour le reste de la commune associé à Sévrier[69]. Annecy fait partie de la Première circonscription de la Haute-Savoie, dont le député est Bernard Accoyer depuis les élections de 2012[70].

L'agglomération d'Annecy s'est organisée en une communauté d'agglomération, la C2A qui regroupe treize communes que sont Annecy, Annecy-le-Vieux, Argonay, Chavanod, Cran-Gevrier, Épagny, Metz-Tessy, Meythet, Montagny-les-Lanches, Poisy, Pringy, Quintal et Seynod[71].

Façade sud et jardins de la préfecture d'Annecy.
Façade sud et jardins de la préfecture d'Annecy.

Annecy a pour vocation de maintenir sa population intra-muros supérieure à 51 000 habitants et de développer son agglomération pour tenter d'atteindre une aire urbaine à plus de 200 000 habitants. Les lignes directrices de ce développement repris dans son Plan de développement urbain (PDU) ou dorénavant Projet d'Aménagement et de Développement Durable (PADD)[Mairie 9] sont les suivantes. Le PADD affiche une affirmation de la ville comme chef-lieu du département et ville centre de l'agglomération. Il conforte Annecy comme commune incontournable dans l'économie et la croissance de l'ancienne région Rhône-Alpes. Il envisage de soutenir la démographie et prévoit des aménagements d'espaces nouveaux tout en préservant le cadre de vie d'une manière générale. Il désire procurer plus d'équipements à la ville et doter la ville d'Annecy d'une véritable politique en matière de déplacements en favorisant les transports en commun, en améliorant les voies de communications[Mairie 9].

Tendances politiques et résultats

Politiquement, Annecy est une ville du centre droit, les électeurs ayant majoritairement voté centriste pour les élections municipales depuis 1954[72]. L'ancien député-maire de la ville, Charles Bosson, fut notamment membre du Centre des démocrates sociaux. Depuis ce dernier, d'autres maires lui ont succédé qui tous se réclament d'une sensibilité proche du centre[72]. Bernard Bosson, qui fut maire d'Annecy de 1983 à 2007, a été successivement élu sous les étiquettes du CDS puis de l'Union pour la démocratie française mieux connu sous le sigle d'UDF[73]. Le maire actuel Jean-Luc Rigaut a lui aussi été membre du parti politique de centre droit, l'UDF, qui lors de sa dissolution intégra alors le Nouveau Centre plutôt que le Modem[73].

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les Annéciens ont majoritairement voté pour la Constitution européenne, avec 60,33 % de Oui contre 39,67 % de Non avec un taux d’abstention de 34,03 % (France entière : Non à 54,67 % - Oui à 45,33 %). Ces chiffres ne sont pas conformes à la tendance nationale, celle-ci se trouvant en opposition. Ce vote démontre le caractère privilégié des habitants de la ville par rapport au reste des départements ruraux ou comportant des bassins ouvriers importants, l'électorat ayant choisi le vote positif étant, selon les analystes politiques, le fait d'une population plus privilégiée économiquement et d'un plus haut niveau d'éducation[74].

À l’élection présidentielle française de 2007, le premier tour[75] a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 34,62 % soit 9 049 voix, suivi de François Bayrou avec 24,73 % soit 6 464 voix, suivi de Ségolène Royal avec 22,69 % soit 5 930 voix, et enfin de Jean-Marie Le Pen avec 7,48 % soit 1 954 voix, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour[75], les électeurs ont voté à 56,57 % soit 14 231 voix pour Nicolas Sarkozy contre 43,43 % soit 10 924 voix pour Ségolène Royal, résultat davantage à droite par rapport à la moyenne nationale[76] qui fut, au second tour, de 53,06 % pour Nicolas Sarkozy et 46,94 % pour Ségolène Royal. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été très élevé. On compte 32 524 inscrits sur les listes électorales annéciennes, 80,79 % soit 26 276 voix ont participé aux votes, le taux d’abstention fut de 19,21 % soit 6 248 voix, 4,27 % soit 1 121 voix ont effectué un vote blanc ou nul et enfin 95,73 % soit 25 155 voix se sont exprimées.

Liste des maires

Liste des maires successifs d'Annecy depuis 1944[77]
Période Identité Étiquette Qualité
11 septembre 1944 26 octobre 1946 Albert Lyard   ingénieur aux Ponts et Chaussées
26 octobre 1946 2 novembre 1947 Lucien Boschetti SFIO  
2 novembre 1947 9 mai 1953 Georges Volland CNIP ancien résistant, notaire
9 mai 1953 17 octobre 1954 François-Maurice Ritz   Directeur de la Caisse d'Epargne, ancien premier adjoint du précédent
12 novembre 1954 9 mars 1975 Charles Bosson MRP>CD>CDS Député 58-68, Sénateur 68-86
29 mars 1975 mars 1983 André Fumex CD ancien résistant, conseiller général et adjoint du précédent maire
13 mars 1983 5 janvier 2007 (démission) Bernard Bosson UDF-CDS>UDF Ministre (1993-95), Secrétaire d'État (1986-88), Député (1986-2007)
15 janvier 2007 En cours Jean-Luc Rigaut UDI (NC) Président C2A

Instances judiciaires et administratives

Vue du Palais de Justice d'Annecy.
Le palais de Justice.

En tant que préfecture de la Haute-Savoie, Annecy compte un palais de justice disposant d'un tribunal de grande instance, un tribunal d'instance, un tribunal de commerce et un conseil de prud'hommes. On y trouve aussi un ordre des avocats au barreau d’Annecy[78].

En tant que chef-lieu départemental, la commune abrite la chambre des huissiers de Haute-Savoie, la chambre des notaires de Haute-Savoie, la chambre de métiers et de l'artisanat de la Haute-Savoie ainsi que la chambre de commerce et d'industrie de la Haute-Savoie. La ville dispose d'un commissariat de police, d'une maison d'arrêt et d'un peloton de gendarmerie de haute montagne. On se doit également de signaler la présence d'administrations telles que la conservation des hypothèques et le centre des impôts.

Politique environnementale

Vue du canal du Vassé.
Vue du canal du Vassé.

La politique environnementale de la ville prend corps, pour l'essentiel, au sein d'un plan, appelé Agenda 21[Mairie 10]. Le plan, adopté en mars 2007, est applicable pour une période de sept ans. Il comporte, à lui seul, 21 actions et 74 engagements afin que la ville puisse intégrer au mieux les préoccupations environnementales, sociales et économiques dans toutes ses actions[Mairie 10]. De nombreux acteurs sociaux tels que les habitants, les associations et les entreprises, sont invités à accompagner et à veiller à sa mise en application. Une multitude de thèmes sont abordés dans ce programme. Il est, entre autres chose, orienté vers la coresponsabilité politique mais aussi vers l'économie durable, la solidarité, la préservation des ressources naturelles, l'écocitoyenneté et la préservation du cadre de vie. À la suite de la mise en place de l'agenda 21, la ville d'Annecy s'est lancée dans de nombreuses dispositions en faveur de l'environnement. Les plus concrètes sont notamment la gestion raisonnée durable, la meilleure gestion de l'eau, la diminution des produits phytosanitaires et la valorisation des déchets verts[Mairie 10].

Cette politique trouve son origine dans les années 1970, où la ville reçoit le Prix européen pour la protection de la nature et de l'aménagement du territoire de 1972[Mairie 10]. Dans la décennie suivante, elle obtient la Grande médaille d'argent de l'ONU pour l'environnement (1983), la "Marianne d'or" des villes de France pour la qualité de son environnement (1986) ainsi que le 1er prix des villes de France pour la propreté et le nettoiement (Association générale des hygiénistes et des techniciens municipaux) (1987) et également le prix spécial pour l'aménagement des aires de jeux (1989)[Mairie 10]. En 1992, la ville met en place une politique de lutte contre le bruit lui permettant de remporter le "Décibel d'or" dans la catégorie "action silence" (1992)[Mairie 10]. En 2004, obtention du label d'éco-certification pour la forêt du Semnoz, garantissant la gestion durable de la forêt[Mairie 10].

Annecy est en outre membre de l'Association des Villes des Alpes de l'année et s'engage à la mise en œuvre de la Convention alpine.

Annecy a effectué en décembre 2007 la thermographie de son territoire au moyen d'une prise de vue depuis le ciel à l'aide d'un avion équipé de caméras thermiques. L'objet de cette photographie permet d'observer une meilleure visualisation des déperditions de chaleur caractéristiques. La thermographie a permis d'établir un premier bilan qui apporte à la commune un outil de sensibilisation de la population locale en vue de diminuer la consommation énergétique et de promouvoir une meilleure isolation des habitations.

Jumelages et partenariats

La ville d'Annecy est jumelée avec plusieurs villes étrangères. Il faut rappeler que le jumelage est une relation établie entre deux villes de pays différents qui se concrétise par des échanges socio-culturels[79],[Mairie 11] :

La ville d'Annecy est jumelée avec plusieurs villes :

Pactes d'amitié :

Charte de partenariat :

La commune de Cheltenham au Royaume-Uni
La commune de Bayreuth en Allemagne
La commune de Rudolstadt en Allemagne
La commune de Vicenza en Italie
La commune de Liptovsky Mikulas en Slovaquie
La commune de Sainte-Thérèse au Canada
La commune de Sassandra au Côte d'Ivoire

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[80],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 52 029 habitants, en augmentation de 3,82 % par rapport à 2008 (Haute-Savoie : 7,32 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
4 4405 1305 4675 7248 2528 54710 3749 37011 554
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
11 58110 97611 33411 81711 94712 89413 61114 35115 622
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
15 00417 23320 28923 29326 72233 11443 25554 48453 262
1982 1990 1999 2006 2011 2013 - - -
49 96549 64450 34851 02351 01252 029---
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[81] puis Insee à partir de 2006[82].)
Histogramme de l'évolution démographique

Évolution de la pyramide des âges de la ville d'Annecy, comparaison entre l'année 1999 et 1982[83] :

Pyramide des âges en 1999 en nbre d'individus.
HommesClasse d’âgeFemmes
1 663 
75 à plus
3 462 
2 994 
60 à 74
4 217 
5 805 
40 à 59
6 257 
8 076 
20 à 39
7 650 
5 185 
0 à 19
5 015 
Pyramide des âges en 1982 en nbre d'individus.
HommesClasse d’âgeFemmes
1 014 
75 à plus
2 135 
2 608 
60 à 74
3 877 
5 492 
40 à 59
6 234 
8 163 
20 à 39
8 049 
6 252 
0 à 19
6 152 

Le nombre total de ménages annéciens est de 24 481. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.

Les Ménages

Ménages de : 1 personne 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 pers. ou +
Annecy 44,4 % 30,1 % 12,9 % 8,8 % 2,7 % 1,1 %
Moyenne Nationale 31 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
Sources des données : INSEE[84]

En 1990, la ville se positionne en 98e position au classement des plus grandes villes de France (en nombre d'habitants par commune), puis passe au 101e rang en 1999, puis 120e en 2012. Sa croissance est en constante augmentation et devrait encore s'accélérer dans les années à venir en raison de l'augmentation du taux de natalité et de la diminution du taux de mortalité constatées durant ces dernières années. Son solde migratoire pour la période 1990-1999 fut négatif puisqu'il a été évalué à moins 1 275 habitants plaçant Annecy au 8 252e rang national. Le solde naturel pour cette même période fut positif de plus de 1 979 habitants et une variation totale annuelle de population de 0,1 %.

Aujourd'hui, la population annécienne se maintient aux alentours des 50 000[Insee 3]. Selon le recensement de la population légale de 2012, la population de l'agglomération du bassin annécien est de 145 579 habitants sur le site de L'Agglo d'Annecy (140 255 sur le site de l'INSEE). Son aire urbaine avec 221 111 habitants (69 communes) la place en 5e position dans la région en 2012, notamment derrière celle, voisine, de Genève-Annemasse (292 180 habitants), dans le nord du département[Insee 4]. L'étude de l'INSEE portant sur la Haute-Savoie que la croissance du bassin annécien reste cependant inférieur à l'aire Genève-Annemasse, même si six Haut-savoyards sur dix résident dans l'un de ces deux espaces[Insee 3]. Annecy possède un solde migratoire négatif (-0,4), alors que le département connaît une légère croissance de 0,8, entre 2006 et 2011[Insee 3]. L'étude tant à démontrer que la population s'accroît principalement dans les communes de la banlieue[Insee 3].

Enseignement

Établissements éducatifs

La commune d'Annecy est rattachée à l’académie de Grenoble[85]. Elle dispose d’un centre d'information et d'orientation (CIO), installé dans la Cité administrative[85].

Au 1er septembre 2015, Annecy compte 6 écoles maternelles et 14 écoles élémentaires ou primaires, parmi lesquelles 16 établissements publics et 4 écoles primaires privées[85]. Les maternelles et les écoles publiques de la commune sont gérées par la Direction de la vie scolaire qui est un des services de la commune en faveur des jeunes annéciens[Mairie 12]. Le premier cycle des études du second degré peut se poursuivre dans deux collèges publics, le collèges Les Balmettes et Raoul Blanchard, et trois collèges privés, les collèges Les Tilleuls, Saint-François et Saint-Michel[85],[Mairie 12]. En ce qui concerne le second cycle, Annecy dispose de quatre lycées publics, le lycée Berthollet, le lycée Gabriel-Fauré, le lycée professionnel Germain Sommeiller, auxquels s'ajoutent le lycée privé Saint-Michel (général)[85]. Cette offre du second cycle est complétée au niveau de l'agglomération par les lycées publics Charles Baudelaire et professionnel "Les Carillons" de Cran Gevrier, polyvalent Louis Lachenal d'Argonnay, professionnel Annecy Vovray de Seynod ; le lycée privé des Bressis à Seynod, l'École Catholique d'Apprentissage (ECA) d'Annecy-le-Vieux, le Lycée Professionnel Rural de Sévrier, le Lycée Agricole de Poisy ainsi que des centres de formation d'apprentis (CFA)[Mairie 12].

Enseignement supérieur

Campus de l'Université de Savoie à Annecy-le-Vieux.
Campus de l'Université de Savoie à Annecy-le-Vieux.

Selon une étude publiée par l'INSEE en 2012, le pôle d’enseignement supérieur d'Annecy recense environ 7 300 étudiants, répartis entre l'Université Savoie Mont Blanc, les établissements publics d'enseignement supérieur et les établissements privés[Insee 5]. L'offre des formations supérieures est variée (multimédia, ingénierie, tourisme, sport, etc.).

Le campus de l'Université Savoie Mont Blanc s'est installé sur le site de la commune voisine d'Annecy-le-Vieux[Mairie 13]. Il dispose de deux laboratoires : le SYMME (SYstèmes et Matériaux pour la MEcatronique) et le LAPP (Laboratoire d’Annecy-Le-Vieux de Physique des Particules) et du laboratoire du CNRS/IN2P3. Le campus accueille également d'autres organismes de l'enseignement supérieur[Mairie 13] :

Outre l'université, la commune accueille le conservatoire à rayonnement régional d’Annecy et des Pays de Savoie et l'école supérieure d'art de l'agglomération d'Annecy (ex-Maison des jeunes et de la culture « Les Marquisats »[91])[Mairie 14]. Sur le Parc du Conservatoire d'Art et d'Histoire (avenue du Trésum), on retrouve des formations dédiées au multimédia[Mairie 14] :

Le lycée Berthollet propose des classes préparatoires aux grandes écoles dans les filières scientifique, littéraire et économique[Mairie 14]. Les lycées Gabriel-Fauré et Baudelaire offrent aussi des formations BTS[Mairie 14]. D'autres formations sont dispensées au sein de l'Institut de Formation en Soins Infirmiers ou encore de l'établissement d'enseignement IPAC - Institut des Professions des Affaires et du Commerce (formations en continu ou en alternance post Bac à Bac+5).

Agenda culturel et sportif

Une liste exhaustive de l'agenda des manifestations culturelles et des festivités de la ville d'Annecy est disponible sur la page agenda complet du site de la mairie[Mairie 15] :

Période Évènements
Février Festival Hors pistes propose des rencontres publics-artistes (6e édition en 2016) • International jeunes, pétanque (8e édition en 2016).
Février-Mars Cinémino projette des films pour enfants (15e édition en 2016) • Le Carnaval Vénitien d'Annecy, mascarade d'environ 300 participants sur 3 jours (21e édition en 2017) • Images Hispano-américaines, festival de films d’Amérique latine (11e édition en 2015).
Février-juin Le bruit de la neige, Festival de musiques et arts contemporain organise des soirées concerts-conférences sur les arts contemporains (18e édition en 2016).
Avril Marathon international du lac d'Annecy (depuis 1980)
Mai Grimpée du Laudon (31e édition en 2015) • Festival Image par Images (1re édition en 2016) • Nuit européenne des muséesJAPANNECY (#8 édition en 2016) • Tournois internationale de volleyball (51e édition en 2016) • Voiles du Lac d'Annecy, embarcations de tradition (5e édition en 2016)
Juin Festival international du film d'animation d'Annecy (13-18 juin 2016) et le Marché international du film d'animation (MIFA, depuis 1985) • Grimpée du Semnoz, course vélo (11e édition en 2015) • Fête de la musique et Feux de la Saint-Jean, feu et danse/défilé folklorique (25 juin 2016) • Les Pontons Flingueurs, festival du polar (2e édition, 22-25 juin 2016) • Triathlon international d’Annecy (29e édition le 26 juin 2016)
Juillet Noctibules, spectacles de rue nocturnes dans la vieille ville (20e édition en 2016) • Passeurs d'image, cinéma en plein air • Nuit des églises (5e édition en 2015) • 14 juillet, fête nationale et son traditionnel feu d'artifice sur l'esplanade du PâquierLes Petits Princes du Lac d'Annecy, tournoi de tennis (29e édition en 2016).
Août La Fête du lac est l'un des plus grand show pyrotechniques d'Europe (86e édition le 6 août 2016) • Traversée du lac à la nage (85e édition en 2016) • Annecy classic festival, concerts de musique classique (6e édition du 21-27 août 2016).
Septembre Grand prix cyclique de la Ville (11e édition en 2016) • Festival du film italien d'Annecy (32e édition du 23-29 septembre 2015) • Journées européennes du patrimoine (17/18 septembre 2016) • Régate du lac d'Argent (septembre 2016) • Festival des Empreintes SonoresAncilevienne, course relais vélo/marathon autour du lac (31e édition en 2016).
Octobre Le Retour des Alpages, fête traditionnelle et folklorique de la descente du bétail des montagnes (43e édition le 8 octobre 2016) •
Novembre Fête de la pomme et du miel (29e édition en 2016) • Rencontres internationales d'Annecy sur le cinéma et l'architecture (17e édition en 2016) • Fête du caion (Cochon).
1er mardi de décembre La Foire de la Saint André, grand marché (1 000 commerçants) annuel vieux de près de cinq siècles (6 décembre 2016).
Décembre Noël des Alpes, marché de noël.

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Santé

En 2008, il y avait 97 médecins généralistes installés sur la commune[95], en 2012, ils ne sont plus que 64[96]. La desserte médicale[Note 2] est estimée en septembre 2012 à un médecin généraliste pour 785 hab., pour la commune[96]. L'offre libérale de soins spécialisés (hors médecinegénérale) - Géosanté 2010 est complète[96].

Le Centre hospitalier Annecy Genevois

L'ancien centre hospitalier d'Annecy, quartier du Trésum.
L'ancien centre hospitalier d'Annecy, quartier du Trésum.
Vue du nouveau centre hospitalier de la région d'Annecy.
Vue du nouveau centre hospitalier de la région d'Annecy.

Le vieil hôpital d'Annecy, avenue du Trésum, installé en 1822 à l'emplacement de l'ancien couvent des Capucins (XVIe siècle)[98] a fermé ses portes en . Les services ont été déplacés vers le nouveau centre hospitalier de la région d'Annecy (CHRA)[99], situé sur la commune de Metz-Tessy fusionnée en 2016 au sein d'Épagny-Metz-Tessy, au nord de l'agglomération. Le , le CHRA est intégré au sein du centre hospitalier Annecy Genevois (CHANGE), par fusion avec l'hôpital de Saint-Julien-en-Genevois[100].

Le site d'Annecy du CHANGE possède deux points forts, reconnus en Auvergne-Rhône-Alpes[99] :

  • une spécialisation en cardiologie avec un centre de cardiologie interventionnelle et un service d'angioplastie coronaire ;
  • une spécialisation sur gestion des grossesses à risques et la création d'un service de néonatalogie, il s'agit du pôle mère-enfant voué à se développer encore davantage dans ce domaine.

Autres établissements de santé

La ville dispose de deux cliniques, la Clinique Générale, installée à proximité du château et la Clinique du Lac (rue André Theuriet). On trouve dans l'agglomération deux autres cliniques à Argonay et à Sévrier.

Par ailleurs, la commune dispose d'un centre de soins de jour et d'une dizaine de maisons de retraite[96].

Sports et équipements sportifs

Photographie d'un DR400-160 Major de l'aéro-club d'Annecy
Un DR400-160 Major de l'aéro-club d'Annecy.

Les atouts géographiques (lac, plaine et montagne) de la ville permettent un nombre important de pratiques sportives de se cotoyer. Le site de la mairie compte environ 110 associations sportives[Mairie 16] et des événement sportifs gratuits et ouverts tel que la randonnée en roller de l'association Roll'n'cy se déroulent tous les vendredis soir à partir de 20h, au départ de la place de la Mairie[101] et donnent à la ville une image sportive. En 2013, la ville obtient le label des « villes ludiques et sportives »[Mairie 17].

Complexes sportifs et culturels

Annecy possède des équipements sportifs et culturels variés. Le Parc des sports est un complexe sportif qui accueille notamment le stade d'une capacité d'environ 15 000 places, la salle omnisports Chatenoud, le complexe Jean-Régis, la patinoire, la piscine[Mairie 18]. La ville possède également un second stade, le stade du Coteau situé dans le quartier des écoles, où le FC Annecy évoluait lorsqu'il fut champion de France amateur en 1960[Mairie 18]. Parmi les autres aménagements importants, la piscine des Marquisats est située au bord du lac d'Annecy. Elle comprend une piscine olympique, 2 piscines de 25 mètres et une pataugeoire permettant l'initiation à la natation[Mairie 18]. À proximité, on trouve également la base nautique des Marquisats[Mairie 19] et une plage gratuite. Une seconde, privée, est installée du complexe de l'Impérial Palace.

De nombreux sportifs de haut niveau sont nés à Annecy, parmi eux on peut citer l'alpiniste Louis Lachenal (vainqueur de l'Annapurna en 1950), la cycliste Jeannie Longo (multimédaillée), le fondeur Vincent Vittoz (champion du monde de poursuite en 2005), le rameur Fabien Tillet (champion du monde 2003, 2005 et 2009), la patineuse Vanessa Gusmeroli ou encore le sprinter Christophe Lemaitre (recordman de France du 100 m et champion d'Europe du 100 m et 200 m en 2010).

L'organisation de compétitions sportives internationales

La ville accueille de nombreux tournois ou compétitions de niveaux nationaux ou internationaux (voir le « calendrier des principaux événements sportifs »), dont le triathlon international, le marathon international, le volleyball ou encore le cyclisme. D'ailleurs, Annecy a été ville étape et ville-départ du Tour de France à trois reprises (1959, 2009 et 2013)[108] ou encore du Critérium du Dauphiné (notamment 2006, 2007).

En 1998, la ville a accueilli l'organisation des mondiaux juniors d'athlétisme. En 2013, elle reçoit les seconds Jeux mondiaux militaires d'hiver au mois de mars[109].

Les candidatures aux Jeux olympiques d'hiver

Candidate malheureuse à l'organisation des Jeux olympiques d'hiver de 2014, Annecy a néanmoins été désigné le au premier tour de vote[110], ville française candidate à l'organisation des Jeux olympiques d'hiver de 2018 par le CNOSF[111] puis candidate officielle pour les J.O. d'hiver 2018[112] le . Menée par Edgar Grospiron, directeur général du comité de candidature[113] du 29 janvier 2010 jusqu'à sa démission le 12 décembre de la même année[114], puis par Charles Beigbeder, nommé président du Groupement d'intérêt public constitué le 10 janvier 2011[115], la candidature de la ville a obtenu plusieurs soutiens publics et privés. Cependant, le 6 juillet 2011, Pyeongchang est élue dès le premier tour, alors qu'Annecy ne recueille que 7 des voix des membres du CIO.

Médias

La commune édite un magazine municipal, Annecy Magazine (bimensuel). Il est possible de le consulter sur le site de la ville[Mairie 20]. Il existe une version audio le site une version audio et il est également disponible en format CD à commander auprès du service communication[Mairie 20].

Radios et télévisions

La ville est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS radio, Radio Semnoz[Mairie 21]… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie[Mairie 21]. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale du bassin annécien. France 3 et sa station régionale France 3 Rhône-Alpes[Mairie 21], peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

Presse et magazines

La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Genevois, le Courrier savoyard[Mairie 21].

Internet

La ville d'Annecy a été récompensée pour sa politique Internet par le label « Ville Internet @@ » en 2015, après avoir été classées sept années « @@@ »[Note 3].

En 2015, la ville tente d'obtenir le label « French Tech » abec la mise en place d'une association, “Les Vallées du numérique – Annecy French Tech”[117].

Sous l'impulsion de l'association Annecy Wireless, créée en 2003, la création d’un réseau métropolitain libre d’accès à tous sur la région annécienne a été mis en place. Ce réseau permet de se connecter à Internet de façon permanente ou ponctuelle depuis un point d’accès situé en ville au moyen de Bornes Wi-Fi[118].

Congrès

Les 25 et 26 janvier 2007, furent organisées les 11e Journées d'études François-de-Sales où 150 professionnels des médias chrétiens ont réfléchi quant à leur place au sein des médias actuels et sur leurs missions. Parmi ces 150 congressistes, on retrouvait des journalistes, des promoteurs et observateurs des médias, des éditeurs, des responsables marketing et enfin des publicitaires[119].

Annecy, décor de tournage pour le cinéma et la télévision

Plus de 30 films et séries télévisés ont été tournés à Annecy depuis le début des années 1990, dont : Tout ça... pour ça (1993, Claude Lelouch), La Nage indienne (1993, Xavier Durringer), For ever Mozart (1996, Jean-Luc Godard), Malabar Princess (2004, Gilles Legrand), La Première étoile (2009, Lucien Jean-Baptiste), De bon matin (2011, Jean-Marc Moutout).

En 2006 et 2007, Annecy servit de décor premier à de nombreux épisodes de la série télévisée Déjà vu produite par la société grenobloise « Project images films » ou encore Les Revenants.

Lieux de cultes

Le maître-autel de l'église François de Sales.
Le maître-autel de l'église Saint-François-de-Sales.

La ville compte de nombreux lieux de culte. Plusieurs confessions y sont représentées.

Liste non exhaustive des lieux de culte chrétiens :

Liste non exhaustive des lieux de culte musulmans[120] :

  • La Mosquée d'Annecy

Liste non exhaustive des lieux de culte du Judaïsme :

  • La synagogue d'Annecy

Économie

De nombreuses petites et moyennes entreprises (PME) sont présentes sur le territoire de la commune, ce qui lui permet de disposer d'un potentiel de sous-traitance conséquent[121]. La ville en tant que chef-lieu de la Haute-Savoie abrite une multitude d'organismes économiques et financiers. Elle est le siège de la Chambre de métiers de l’artisanat de la Haute-Savoie[122] et de la Chambre de commerce et d'industrie de la Haute-Savoie qui gère l'aéroport d'Annecy-Meythet. On peut citer l'Agence économique départementale et un Tribunal de commerce. L'économie locale bénéficie également du tourisme grâce au lac et à ses monuments historiques.

Revenus de la population et fiscalité

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage des annéciens était de 27 663 [Insee 6]. Au niveau de la fiscalité, on dénombre 525 Annéciens redevables de l'impôt sur la fortune (ISF). L'impôt moyen sur la fortune à Annecy est de 5 060 €/an contre 5 683 €/an pour la moyenne nationale. Le patrimoine moyen des redevables annéciens de l'ISF est estimé à environ 1 454 682 €/an[123]. Le taux de fiscalité directe locale[124] de la commune pour l'année 2007 est le suivant. Ce taux regroupe le taux de la taxe d'habitation, le taux foncier bâti, le taux non foncier bâti et le taux de la taxe professionnelle.

Le taux de la taxe d'habitation s'élève, au niveau communal à 15,72 %, au niveau intercommunal à 0 %, et au niveau départemental à 5,33 %. Le taux foncier bâti se monte au niveau communal à 16,75 %, au niveau intercommunal à 0 %, au niveau départemental à 7,65 % et au niveau régional à 2,07 %. Le taux foncier non bâti se chiffre, au niveau communal à 19,55 %, au niveau intercommunal à 0 %, au niveau départemental à 23,02 % et au niveau régional à 5,15 %. Pour ce qui est du taux de la taxe professionnelle, au niveau communal à 0 %, au niveau intercommunal à 19,83 %, au niveau départemental à 7,08 % et au niveau régional à 2,43 %[125].

Emploi

Environ 52 % de la population des ménages, de 14 ans ou plus, a un emploi. En 2005, on dénombre 24 481 ménages à Annecy. La part des ménages dont la personne de référence est active est de 61 % alors qu'en 1999 elle était de 60 %. La commune d'Annecy comptait environ 72 283 emplois totaux[Insee 7] (salarié + non salarié) en 1999, dont 64 428 emplois salariés. Le taux annuel moyen de variation de l'emploi total, entre 1990 et 1999, est +0,83 %. Le nombre de demandeurs d'emploi (catégories 1-2-3-HAR) au était de 4 331 et le taux de chômage de 6,4 %[126]. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans s'établit à 84 % ce qui est proche de la moyenne nationale qui est de 82,2 %. On comptait 48,2 % d'actifs contre 20,7 % de retraités dont le nombre est supérieur à la moyenne nationale (18,2 %). Il y avait 21 % de jeunes scolarisés et 10,1 % de personnes sans activité[127]. Cette évolution récente du tertiaire date d'après les années 1960 où 53 % de la population active travaillaient dans l'industrie et que 50 % étaient classés dans la catégorie « ouvrier »[128].

Répartition des emplois par domaine d'activité

  Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Annecy 0,1 % 6,4 % 14,1 % 24,7 % 31,6 % 23,1 %
Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : INSEE[129]

La commune dispose de nombreuses structures pour aider les chercheurs d'emploi dans leurs démarches et leur parcours professionnel ainsi que pour l'orientation. Une agence nationale pour l'emploi y est présente ainsi qu'une mission locale spécialisée dans l'orientation et l'organisation d'ateliers de découverte du monde de l'emploi[130]. Cette dernière comprend six chargés de Mission Emploi sur l'ensemble de l'agglomération annécienne et elle travaille en lien avec le CIO de l'Éducation Nationale et la MIFE à la chambre des métiers.

Tissu économique

Entreprises de l'agglomération

Vue du siège social à Annecy de l'entreprise SNR.
Vue du siège social à Annecy de l'entreprise SNR Roulements.

En 2012, le nombre total d'entreprises et d'établissements est respectivement de 7 032[Insee 8]. Les établissements de l'industrie agricole et alimentaire ne représentent que 0,3 % du nombre total d'entreprises avec un nombre de 19, les industries des biens de consommation représentent 3,5 % avec 244 établissements[Insee 8]. Le secteur de la construction avec 407 entreprises représente 5,8 % des établissements[Insee 8]. Les entreprises de services (Commerce, transports et services divers) sont majoritaires avec 5 056 établissements (71,9 %)[Insee 8]. Enfin, le service public (Administration publique, enseignement, santé, action sociale) représente 18,6 % des établissements (1 306 unités)[Insee 8].

La prédominance du secteur tertiaire est inférieur aux grandes agglomérations de la région (79 %) mais reste au-dessus de la moyenne régionale (73 %)[Insee 9]. Le secteur offre ainsi 13 493 emplois (sur un total de 29 683), qui représentent 45,5 % des emplois de la ville[Insee 10]. Ces emplois sont majoritairement liés aux petites entreprises[Insee 10]. Lors d'une étude de 2009, l'INSEE observe que le bassin annécien reste cependant un territoire relativement industriel, où le recul du secteur (-11 %) est légèrement moins important que dans le reste de la région (-14 %), au cours de la dernière décennie[Insee 9]. Le nombre de salariés dans le secteur, des grandes entreprises, représente quant à lui 8,5 % des emplois (2 536 emplois)[Insee 10].

La ville ou son bassin accueille des entreprises nombreuses et dans des secteurs diversifiés, faisant suite aux grandes manufactures du XIXe siècle[131] : les roulement à billes avec l'implantation de la société du zurichois Jacques Schmid-Roos en 1915 et devenue aujourd'hui NTN-SNR Roulements dont le centre de R&D se trouve toujours à Annecy et emplois environs 2 536 emplois dans le bassin ; le matériel de sport avec les marques Salomon, Millet ou Fusalp ; l'agro-industrie avec Entremont, installée depuis 1948 ; la construction mécanique : Chauvin-Arnoux et Métrix, qui ont fusionné en 1997 ; le matériel de bureau avec Maped (en 1946) ; l'emballage et la chimie avec PSB Industries, depuis 1945, ou encore la grande distribution avec à l'origine Groupe Carrefour, dont Annecy est le berceau des Fournier l'une des deux familles fondatrices en 1960[Insee 9],[131],[132]. Si Gillette a quitté Annecy en 1999, d'autres grandes firmes possèdent encore des filiales installées sur la commune ou dans le bassin auxquelles s'ajoutent de nouvelles entreprises : Alcatel Vacuum Technology (Annecy), Stäubli International AG et ST Dupont (à Faverges), l'unité de Dassault Aviation (installée à Argonay depuis 1961), Tefal (Rumilly), Sopra (Annecy-le-Vieux)[131],[132],[133].

Commerce

Les centres commerciaux
La rue Carnot.

On dénombre quatre grands centres commerciaux à Annecy :

  • La grande surface Carrefour au nord de la commune, avenue de Genève, berceau historique de l'enseigne[134].
  • Le centre commercial Courier en centre-ville (croisement de la rue Carnot et l'avenue du cardinal de Brogny, à proximité de la place François de Menthon) s'étend sur 35 000 m2 et compte 36 boutiques "haut-de-gamme", un supermarché Monoprix, une FNAC, les 10 salles du cinéma Décavision et dispose d'un parking de 741 places. Inauguré en 2001, il a accueilli en 2010 7,7 millions de visiteurs.
  • Les Galeries Lafayette, anciennement Nouvelles Galeries, 25 avenue du Parmelan.
  • Le Royal center[135] entre la rue Royale, rue Vaugelas et la rue de la Poste. Son dynamisme a été éclipsé notamment en 2001, par l'avènement du centre Courier, plus attractif de par la palette des magasins qu'il propose.

L'agglomération dispose également de trois grandes surfaces que sont Géant Casino à Seynod, E.Leclerc à Cran-Gevrier et Auchan au Grand Epagny, une des plus grandes zones commerciales de la région[135].

Un dynamisme historique

Le tissu commercial du bassin annécien a vu naître 2 grands groupes de distribution français :

  • Le Groupe Carrefour, né en 1959 d’une rencontre entre Marcel Fournier, dont la famille est propriétaire d’un grand magasin de nouveautés à Annecy et les frères Jacques et Denis Defforey[136], dont les familles Badin-Defforey sont propriétaires d’une maison de gros et petits succursalistes à Lagnieu dans l’Ain[137]. L’épicier de Landerneau Édouard Leclerc, vint à la bourse du travail d'Annecy en avec l'intention de s’implanter dans la ville[136]. Marcel Fournier, piqué au vif, prend alors rapidement contact avec la maison Badin-Defforey pour son approvisionnement en produits alimentaires et ouvre, dès une épicerie dans le petit sous-sol de son magasin de mercerie rue Vaugelas[136]. Ce sera un franc succès entraînant l’ouverture d’un supermarché, en , au carrefour de l’avenue Parmelan et de l’avenue André Theuriet et par une association avec les familles Badin-Defforey par leur savoir-faire et leur apport financier. Ce magasin prendra comme enseigne Carrefour, du nom de l’immeuble dans lequel se trouve le magasin[138].
  • Le groupe Provencia, créé en 1963 par la famille Rosnoblet, siège dans la commune voisine d'Annecy-le-Vieux. Il s'agit maintenant d'une franchise indépendante du Groupe Carrefour qui entretient de fortes relations commerciales avec le réseau de producteurs locaux.
Le marché de la vieille ville.
Les rues commerçantes

En dehors de la rue Carnot, véritable artère commerciale du centre ville annécien où vous trouverez les opérateurs téléphoniques, quelques restaurants et bars, Annecy possède des rues piétonnes commerçantes spécialisées : la rue Royale est davantage portée sur le commerce de luxe (joaillerie, salon de thé, haute couture et banque) alors que la rue Sainte-Claire concentre les commerces associés au tourisme (marchands de glace, sandwicheries, magasins de souvenirs, boutiques de vêtements, restauration...). La rue de la République, la rue Sommeiller, la rue Président-Favre et la rue Vaugelas se partagent le reste de la zone commerciale non piétonne du centre ville.

Les marchés

La ville possède sept marchés[Mairie 22]. Traditionnellement, il se tient le mardi, comme au XIIe siècle[Note 4], en matinée (7h-13h) dans la Vieille Ville et Place des Romains pour l'alimentation[Mairie 22]. Le marché des Romains, pour le reste des produits, est en place jusqu'à 19h[Mairie 22]. Viennent ensuite les marchés du jeudi matin dans le quartier de Novel, du vendredi dans la Vieille Ville ainsi que le long du Quai de l'Evêché[Mairie 22]. Le week-end, le samedi matin le marché est installé autour des rues du lycée Berthollet et le dimanche matin à nouveau dans la Vieille Ville[Mairie 22]. Il existe un marché des producteurs le dimanche matin dans le quartier Novel-Teppes (Place des Rhododendrons)[Mairie 22].

Tourisme

La ville d'Annecy, en raison de sa situation entre lac et montagne, ainsi que son riche patrimoine, a obtenu le label officiel « commune touristique » (2012), comme 48 communes du département, mais aussi celui de « station classée de tourisme » (2011)[140]. Le développement de l'activité touristique de la ville, remonte à 1895, avec la création d'un syndicat d'initiative, le seconde après Grenoble[141]. La valorisation du patrimoine urbain en lien avec la société des Amis du Vieil Annecy permet d'obtenir le label officiel « Ville d'art », en 1978[141],[142].

En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 10 786 lits touristiques répartis dans 1 504 établissements[Note 5]. Les hébergements se répartissent comme suit : 465 meublés  ; 3 résidences de tourisme ; 31 hôtels ; un camping municipal « le Belvédère » ; 2 centres de vacances/auberges de jeunesse ; 1 refuge et une chambre d'hôtes[143]. La capacité est en légère baisse, depuis ces vingt dernières années, avec une perte de 200 lits[Note 6].

Fin 2010, 1 300 entreprises du bassin annécien et Aravis étaient liées au secteur du tourisme et généraient environ 7 000 équivalent plein emplois pour un chiffre d'affaires global de 719,3 millions d'euros.

Culture locale et patrimoine

Annecy est classée au label officiel « Ville d'art » en 1978[142]. Elle co-signe avec la communauté de l'agglomération d'Annecy, en 2004, une convention « Pays d'art et d'histoire »[142]. La ville possède un patrimoine culturel et architectural riche. Des guides-conférenciers organisent des visites à la découverte du Vieil Annecy, de son patrimoine et de son histoire. L'agglomération annécienne compte neuf édifices distingués par l’attribution du label « Patrimoine du XXe siècle »[Note 7].

Monuments et lieux touristiques

La commune possède vingt-et-un monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[146] et cinq lieux répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[147]. Par ailleurs, elle compte soixante-dix-sept objets à l'inventaire des monuments historiques[148] et dix-huit sont répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[149].

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Monuments médiévaux

Le château d'Annecy

Surplombant la ville, il est l'ancienne résidence des comtes de Genève et des ducs de Genevois-Nemours, branche cadette de la Maison de Savoie, et a été construit du XIIe au XVIe siècle[150]. Le château a plusieurs fois été victime d'incendies, et a été laissé à l'abandon au XVIIe siècle. Il a été récupéré ensuite pour servir de caserne jusqu'en 1947 puis a été acquis en 1953 par la ville d'Annecy qui l'a restauré avec l'aide des Monuments historiques. Il abrite aujourd'hui le Musée d'art contemporain et d'art régional d'Annecy et, depuis 1993, la Tour et le Logis Perrière abritent également l'Observatoire régional des lacs alpins[150].

Le palais de l'Isle
Palais de l'Isle.
Le Palais de l'Isle.


Construit au XIIe siècle au milieu du canal du Thiou. C'est actuellement le Centre d'Interprétation de l'Architecture et du Patrimoine de l'agglomération d'Annecy mais il a eu par le passé des fonctions très diverses. Palais du châtelain d'Annecy au XIIe siècle, il devient hôtel administratif quand le comte de Genève s'installe dans la ville. Il a aussi été, tour à tour, siège de la judicature, hôtel des Monnaies, depuis le règne d'Amédée III de Genève (vers 1356), et prison avant d'être classé monument historique[151].

Le manoir de Novel
Le château de Novel.
Le château de Novel.




Dressé au milieu de la plaine d'Annecy, dans le quartier nouveau de Novel, au pied de la colline d'Annecy-le-Vieux. De plan quadrangulaire, avec une tour ronde dans son angle sud-ouest, il était entouré d'un mur d'enceinte avec fossé, que l'on franchissait par un pont-levis. Au XIIe siècle, il appartient aux comtes de Genève jusqu'en 1219, date à laquelle, ils s'installent au château d'Annecy. Au XIVe siècle, la famille qui en a l'inféodation, prend le nom de celui-ci. Au XVe siècle, il est entre les mains de la famille de Renguins, puis passe à celle de Chenex. Par mariage, il passe en 1512, à la famille de Sales. En 1556, « Novel » est la propriété d'Amédée Viollon. Cette famille l'apporte en dot, au début du XVIIe siècle, aux visitandines, qui le gardent jusqu'à la Révolution française et en font le cœur d'une exploitation agricole. Confisqué et vendu, il gardera cette dernière fonction jusque dans les années 1960. En 1972, il est racheté à la famille Gay par la commune d'Annecy, qui le restaure. En 2008 le jardin du manoir est inscrit en tant que Refuge de la Ligue de Protection des Oiseaux.

La vieille ville

Cœur de la vie commerçante et politique d'Annecy[152] traversée par de nombreux canaux et rues piétonnes à arcades dont la rue Sainte-Claire qui est l'une des plus belles avec ses arches romantiques des XVIIe et XVIIIe siècles. La vieille ville d'Annecy est parsemée de nombreuses fontaines dont celle du puits Saint-Jean transféré au croisement de la rue Carnot et de la rue Royale.

Autres monuments anciens
  • Le pont Perrière est un haut lieu de la photo sur Annecy devant les Vieilles prisons et premier pont à l'embouchure du Thiou jusqu'à la construction du nouveau pont de la Halle. Le pont initial était appelé "pont Rollier" lors de sa construction au XIVe siècle, parce que ouvert au roulage, il prit ensuite le nom de "pont Boringe" du nom d'une famille du secteur, puis "pont de la Halle" du fait de sa proximité avec la place aux bois alors située près de l'église Saint-François-de-Sales. Lorsque la halle fut déplacée il prit le nom de "pont Perrière" du nom du quartier auquel il conduisait.
  • Le pont de la Halle date de 1822. Il a été érigé à l'endroit ou l'ancien mur d'enceinte enjambait le Thiou au moment de la construction de la nouvelle route le long du lac vers Albertville. Il donnait directement accès à la nouvelle halle aux bois déplacée plus près de l'embouchure de la rivière pour permettre un meilleur accès aux bateaux. Construit d'abord en bois, il fut reconstruit en pierre vers 1859 puis élargi en 1929 et à nouveau en 1972.
  • Le pont Morens daterait du début du XIIIe siècle et était le seul pont en pierre ce qui permettait le passage des véhicules; il était alors appelé le "pont de pierre", une chapelle s'élevait à une de ses extrémités. Il prit le nom de "pont Morens" à la fin du XIVe siècle, mot signifiant "fixe". Il fut restauré en 1854 par l'architecte Auguste Désarnod. En 1886 la chapelle fut supprimée car elle menaçait de s'écrouler.
  • Le pont de la République enjambe le canal du Thiou près de la Manufacture. Donnant accès à la nouvelle rue des Boucheries, actuelle rue de la République, il était initialement appelé "pont des boucheries". Construit en bois de chêne et en bronze, il fut restauré en 1846 par l'architecte Louis Ruphy, en 1872 par l'architecte Auguste Mangé et à nouveau en 1910 à l'occasion duquel il fut rebaptisé "pont de la République".

Monuments contemporains

Le château de Tresun

Accolé à la montagne du Semnoz, il surplombe le lac d'Annecy. Il est édifié par Mgr Charles-Auguste de Sales entre 1653 et 1656, sur un terrain acheté à la famille Mermillod. À sa mort, survenue en 1660, le château passe à son frère Jean-François de Sales. Il restera dans cette famille jusqu'à la Révolution française. Confisqué, il est loué au citoyen Jean-Claude Burnod. Saccagé lors des émeutes d'août 1793, il est acheté, peu après, par le citoyen Recordon. À la Restauration, il est entre les mains du préfet Félix de Roussy, puis par mariage, il passe à la famille de Pontgibaud. Au XXe siècle, c'est la résidence du baron Bardet de Thieux. Il est achevé à cette époque, légué aux visitandines, et devient la résidence des ordre des jésuites. Depuis 1993, il est le siège de l'évêché d'Annecy.

Le conservatoire d'art et d'histoire
Le Conservatoire d'Art et d'Histoire d'Annecy.
Le Conservatoire d'Art et d'Histoire d'Annecy.

Ancien Grand Séminaire d’Annecy, construit entre 1684 et 1688 par Mgr Jean d'Arenthon d'Alex, Évêque de Genève-Annecy, le Conservatoire d’Art et d’Histoire a été agrandi et transformé au cours des XVIIIe et XIXe siècles. Son architecture conventuelle propre au XVIIe siècle est basée sur la notion d’ordre et de dépouillement. Acquis en 1973 par le Conseil Général[153], il héberge aujourd’hui un musée au 1er étage en rapport avec le cinéma d'animation, la CITIA (Cité de l’Image en mouvement) et dans une annexe semi-enterré du jardin, l’École des Gobelins. Les archives départementales qui occupaient ce lieu lors de sa création sont maintenant à l'autre bout de la ville au bout de l'Avenue de Brogny.

Liste non exhaustive de bâtiments contemporains présents dans la ville
Le pont des Amours au-dessus du canal du Vassé.
Le pont des Amours au-dessus du canal du Vassé.
  • L'atelier monétaire du Genevois qui abrite aujourd'hui le musée de l'Histoire d'Annecy.
  • L'hôtel de la préfecture, grande bâtisse dans le style composite des bâtiments de l’administration française du XIXe siècle, élevée en 1864 près du lac par l’architecte Charvet.
  • L'hôtel de ville construit entre 1847 et 1855[154].
  • Le lycée Berthollet de type napoléonien, fondé en 1888.
  • L'hôtel Impérial Palace inauguré en 1913, avec ses jardins publics, sa plage et son casino.
  • Monument aux Combattants de Haute-Savoie 1924, Victoire ailée sonnant de la trompette, guerre de 1914-1918, rue de la Préfecture, par le sculpteur Philippe Besnard,
  • Le Palais de justice d'Annecy ouvert en 1978, restauré à la suite d'un attentat à la bombe survenu le , rouvert au public le [155].
  • Le Centre culturel de Bonlieu, inauguré en 1981, où sont réunis un théâtre national, une bibliothèque, l'office du tourisme, des commerces et des bureaux.
Liste non exhaustive d'infrastructures contemporaines dans Annecy
  • Les canaux par lesquels le lac se déverse et les écluses qui régulent les débits constituent un système de dérivation et de contrôle des eaux conçu par l'ingénieur Sadi Carnot avant qu'il ne devienne président de la République.
  • Le Pont des Amours au-dessus du canal du Vassé et reliant les jardins de l'Europe au Pâquier, bel exemple de l'architecture en fer typique du début du XXe siècle.
  • Le monument aux Haut-Savoyards morts à la guerre, situé place du Souvenir, a été inauguré en septembre 1926. La sculpture, d'environ 2,5 tonnes, représente la victoire avec trompette et la paix; elle mesure 3,60 mètres et son piédestal mesure 2,30 mètres. Dessinée par l'architecte Decoux, elle a été fondue par Eugène Rudier.

Monuments religieux

Basilique de la Visitation.
Basilique de la Visitation.

Liste non exhaustive de monuments religieux présents dans la ville :

  • L'église Notre-Dame-de-Liesse, de style néo-classique, a été construite entre 1846 et 1851, sur le site d'une ancienne église Notre-Dame en grande partie déconstruite lors de la Révolution française pour créer au centre ville une place propre à accueillir des rassemblements populaires. L'église initiale avait été construite, entre 1360 et 1394, sur une grande place médiévale, à côté d'un hospital médiéval, par les comtes Amédée III et Robert de Genève pour y accueillir les sépultures de leur lignée.

Fontaines

De nombreuses fontaines peuvent être vues dans les rues, les places et les squares de la ville. Parmi elles :

  • fontaine du square des Martyrs de la déportation
  • fontaine du square de Lattre de Tassigny
  • fontaine Diane de Gabies, square de la Victoire de Stalingrad depuis 1943, elle se trouvait auparavant devant la mairie.
  • bassin des jardins de l'Europe
  • cascade d'eau de Novel
  • fontaines de la rue Sainte-Claire
  • fontaine de la place Notre-Dame, avec son obélisque et ses quatre lions et tortues. Les lions symbolisent le pouvoir et les tortues la longévité. Au XIXe siècle, la place Notre-Dame était une véritable Agora politique. La fontaine a été installée en 1859 pour marquer le début de l’installation de l'eau au centre ville.
  • carré d'eau devant l'hôtel de ville
  • puits Saint Jean à l'intersection de la rue Carnot et de la rue Royale


Statues

Quelques statues peuvent être vues dans les rues, les places et les squares de la ville. Parmi elles :

  • Statue de Berthollet dans les Jardins de l'Europe ;
  • statue de Sommeiller ;
  • statue de Saint-François-de-Sales, devant l'église Saint-Joseph ;
  • statue de Jeanne-d'Arc, 6 tonnes, construite en 1942 et placée devant la mairie en mai 1943 sous le régime de Vichy. En octobre 1946, elle est déplacée sur la place du Paradis, route de la basilique de la Visitation.

Passages, allées, ruelles et traboules

La vieille ville comporte de nombreux passages, allées, ruelles et traboules permettant de rejoindre facilement une rue à une autre. Ils font partie de l'histoire d'Annecy, bien entretenus leur charme font le bonheur des annéciens et des touristes. Cependant, depuis quelques décennies, certains de ces passages et cours intérieures ont été privatisés, mais un grand nombre reste publics et quelques autres ont été créés. Parmi eux :

  • deux passages entre la rue Filaterie et la rue du Collège-Chapuisien
  • un passage entre la rue Filaterie et la rue Joseph-Blanc
  • le passage de la Cathédrale depuis la rue Filaterie
  • trois passages entre la rue Jean-Jacques-Rousseau et le quai de l’Évêché
  • un passage entre la rue Jean-Jacques-Rousseau et le square de l’Évêché
  • passage de l'Ile entre le quai des Vieilles-Prisons, le quai de l'Ile et la rue Grenette
  • le passage Golliardi entre le quai Perrière et la faubourg des Annonciades
  • la rampe du Château depuis la rue Perrière
  • impasse du Tripoz entre la côte Perrière et la rue de Charmoisy
  • rue basse du Château
  • Escaliers du Château
  • passage entre la côte Saint-Maurice et la place du Château
  • chemin des Remparts entre la côte Saint-Maurice et la place du Château
  • quai des Clarisses
  • quai des Cordeliers
  • quai des Vieilles Prisons
  • galerie commerciale des Sorbiers entre la rue Royale et la place des Cordeliers
  • passage des Clercs
  • rue Saint-Maurice
  • Passage Gruffaz entre la rue Vaugelas et la rue Royale
  • "grand passage" entre la rue Vaugelas et la rue Sommeiller
  • passage du Pré carré
  • passage Vaugelas
  • passage Notre-Dame entre la rue Notre-Dame et le square de l’Évêché
  • rue de la Providence
  • galerie de l’Émeraude au croisement de la rue Sommeiller et de la rue Jean-Jaurès

Espaces verts

Annecy possède 94 hectares d'espaces verts, soit 18 m2 par habitant auxquels s'ajoutent quelque 500 hectares de forêt communale. Annecy bénéficie du label « ville fleurie » avec quatre fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris, depuis la première fois en 1967[156],[Mairie 10],[Mairie 17] et la distinction du Grand Prix National des Villes Fleuries en 2005, pour la cinquième fois[Mairie 10]. 90 personnes sont employés par le service Espaces verts.

Les parcs et espaces verts les plus appréciés des Annéciens sont ceux situés au bord du lac, qui attirent de nombreux promeneurs en toutes saisons[157] :

  • les Jardins de l'Europe (3,1 hectares) situés à l'emplacement des jardins d'une communauté de religieuses[157], ont été aménagés après l'annexion de la Savoie en 1863 et offrent une collection variée d'arbres ;
  • Le Pâquier (4,5 hectares) est une vaste pelouse avec une vue dégagée sur le lac. Il accueille les gradins temporaires installés pour la fête du lac[158] ;
  • le parc Charles-Bosson (6,9 hectares) s'étend dans le secteur du palace de l'Impérial.

D'autres espaces verts plus petits parsèment la ville : le square Stalingrad en face de la gare, le square des Martyrs de la Déportation, le square Galbert (0,5 hectare), le parc du Manoir de Novel (0,3 hectare), le square des Romains, le square des Salomons...

Le parc animalier de la Grande-Jeanne se trouve dans le Semnoz, sur la route menant au sommet. Sur 10 500 m2, il accueille dix-neuf daims, neuf cerfs élaphes et une vingtaine de mouflons corses en semi-liberté[Mairie 23].

Les bords du lac et les quais de la vieille ville offrent de nombreuses possibilités de promenades telles que l'avenue d'Albigny, les quais des Marquisats, les quais bordant les canaux de la vieille ville ainsi que la promenade Sainte-Thérèse du Québec...

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Gastronomie

Quelques pêcheurs professionnels sont encore basés à Annecy et mouillent dans le canal du Vassé. Leur pêche est constituée des poissons du lac (omble chevalier, truite, féra, brochets, perches dont les plus petits spécimens, appelés perchettes, servent à confectionner des fritures, etc.) qui alimentent la carte des restaurants autour du lac. Les Roseaux du lac, confiseries à base de chocolat imitant l'inflorescence des massettes, sont une spécialité inventée en 1924 par le confiseur-artisan Pierre Laurent, installé dans la ville[159]. La ville se trouve dans l'aire de production de l'emmental de Savoie, de l'Emmental français est-central, du Gruyère et de la Tomme de Savoie, quatre fromages bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP). Les pommes et poires de Savoie ont également droit, à Annecy, à une IGP[160].

La gastronomie annécienne est en outre indissociable du nom de Marc Veyrat, né au sein de la commune et qui, jusqu'en 2010, y a ouvert successivement plusieurs restaurants[161].

Équipements culturels

La ville d'Annecy bénéficie de plusieurs installations culturelles. Elle dispose de salles événementielles et de théâtres. Parmi les plus représentatives, on peut citer le centre de séminaires au sein de l'Impérial Palace, l'Arcadium qui est une salle de concert située au nord de la commune, à côté de la salle Chatenoud. Comme autres lieux importants, on trouve Bonlieu Scène nationale[162] qui a totalisé 67 228 entrées en 2007 pour le spectacle vivant[163], sachant que sa fréquentation générale s'élève, quant à elle, à 185 048 entrées[164], l'Auditorium du Conservatoire à rayonnement régional d'Annecy et des Pays de Savoie[165] et le théâtre de l'Échange.

La commune possède à elle seule quatre Maison des Jeunes et de la Culture qui sont rattachées au Ministère de la Jeunesse et des Sports. On trouve ainsi la MJC de Novel, la MJC Centre Social Maison de l'Enfance, la MJC Archipel Sud et la MJC des Romains. Ces structures ont pour objectif la responsabilisation et l'autonomie des citoyens par l'animation socio-culturelle, à travers le sport, la culture, les arts, voire la formation. Annecy compte plusieurs musées, parmi eux le Musée-Château, l'Observatoire régional des lacs alpins, le Palais de l'Île, le Manoir de Novel, le Mémorial Saint-François et l'arteppes-espace d'art contemporain (secteur culturel de la MJC Centre Social Maison de l'Enfance) qui est, pour ce dernier, spécialisé dans l'art contemporain et les arts plastiques et visuels. Il faut d'ailleurs préciser qu'il existe à Annecy une association appelée Association de Musiques Amplifiées.

La ville possède un bâtiment qui s'appelle le Brise-Glace, abritant deux salles de concerts et des studios de répétition pour les groupes qui souhaitent les utiliser, il sert à promouvoir les artistes régionaux de musiques actuelles.

De nombreux acteurs œuvrent pour mettre en valeur le patrimoine annécien. On peut citer la Société des Amis du Vieil Annecy[166] qui est une association, fondée en 1932 à Annecy et qui est reconnue d'utilité publique par décret du 5 décembre 1969. Elle a pour objet de défendre le patrimoine annécien, promouvoir ses atouts et préparer l'avenir en demeurant vigilante vis-à-vis de l'actualité de la ville d'Annecy[167].

Plusieurs sociétés savantes sont présentes dans la ville. La première est l'Académie florimontane, anciennement appelée Société florimontane. C'est une société savante fondée en 1606 à Annecy, disparue en 1610, puis réactivée en 1851. En 1607[168], Antoine Favre, François de Sales, Honoré d'Urfé et Claude Favre de Vaugelas avaient fondé une société savante avec un objectif d'instruction et d'éducation, dans l'hôtel Bagnorea dans Annecy, puis en 1851, un groupe de notables savoyards créèrent une Société florimontane qui deviendra ensuite Académie. La seconde société savante est l'Académie salésienne, fondée en 1878 par un groupe d'ecclésiastiques, parmi lesquels Monseigneur Claude-Marie Magnin, évêque d'Annecy, et soutenu par son successeur, Monseigneur Louis-Ernest-Romain Isoard. Afin de se démarquer de l'autre société savante annécienne, l'Académie florimontane, la Salésienne dirigea ses travaux sur les textes théologiques et la vie de saint François de Sales[169]. Aujourd'hui, l'Académie, d'après l'article 1er de ses statuts, a pour objet les études historiques et archéologiques concernant la Savoie (spécialement l'ancien diocèse de Genève) et tout ce qui a rapport avec saint François de Sales[167].

Le 7e art a sa place au sein de la cité. Les Annéciens ont à leur disposition plusieurs cinémas comme le Bonlieu Scène nationale, le Multiplexe Décavision, Les Nemours, la MJC de Novel (salle de Multiplexe), le Plan large (association de sensibilitation) et d'autres. Plusieurs fois la ville d'Annecy a servi de décor pour des films tels que Le Genou de Claire, film français d'Éric Rohmer, sorti en 1970 ; ou encore Le Plus Beau Métier du monde, un film français de Gérard Lauzier sorti en 1996… En 2004, Gaël Morel réalise le film intitulé Le Clan, sorti en salles durant l'année 2004. L'intrigue du film se déroule à Annecy et ses alentours. Au départ, Gaël Morel a situé son histoire à Toulon. Le financement du film a imposé des villes de Rhône-Alpes. Le choix d'Annecy avec le lac et les cours d'eau de montagne a imposé des réécritures : en sont issues les scènes du téléphérique et du parapente qui ont remplacé des scènes d'excursion dans une île au large du Var. Morel a néanmoins conservé l'importance de l'eau.

Personnalités liées à la commune

Quelques personnalités originaires d'Annecy ou qui ont marqué la ville par leur action ou leur attachement particulier :

  • Évêques de Genève-Annecy (1543-1801), puis évêques d'Annecy (1822 à nos jours)
  • Amédée VIII de Savoie (1391-1440), dit « le Pacifique », duc de Savoie, bienfaiteur d'Annecy, également antipape sous le nom de Félix V.
  • Eustache Chappuis (1491-1556), chanoine, diplomate, fondateur du Collège Chappuisien d'Annecy en 1549.
  • Marc-Claude de Buttet (1530-1586), poète et gentilhomme savoisien, auteur de l'Ode Sur la venue de très illustre princesse Anne d'Este, duchesse de Nemours et Genevois, en sa ville d'Annessi (1566).
  • Antoine Favre (1557-1624), juriste, magistrat, poète, lettré, fondateur de l'Académie florimontane, président du Sénat de Savoie.
  • François de Sales (1567-1622), saint et docteur de l'Église, issu d'une famille noble, évêque de Genève. Il fonda l'ordre de la Visitation. Il exerça une influence religieuse et politique importante sur ses contemporains.
  • Sainte Jeanne de Chantal (1572-1641), fondatrice de l'ordre de la Visitation.
  • Claude Favre de Vaugelas (1585-1650), lettré, académicien français, responsable du dictionnaire, auteur de la première grammaire française.
  • Claude Louis Berthollet (1748-1822), chimiste et membre de l’Académie des sciences de Turin. Il découvrit les propriétés décolorantes du chlore, et est l’inventeur de l’eau de javel.
  • Charles-François de Buttet, (1738-1797), ingénieur du roi Victor-Amédée III et membre de l'Académie des Sciences de Turin. Il a procédé à la rénovation de la route et du pont de la Caille qui traverse le torrent des Usses. Il fut nommé citoyen d'Honneur de la Ville d'Annecy le 1er décembre 1783.
  • François Ruphy de Menthon (1765 -1853), homme politique, maire puis sous-préfet d'Annecy.
  • Antoine Paccard (1770-1830), entrepreneur, fondeur de cloches
  • Pierre Decouz (1775-1814), militaire, baron de l'Empire et commandeur de la Légion d'honneur. Napoléon Ier le nomma général de division en 1813. Son nom est inscrit sur l'Arc de Triomphe.
  • Frères Balleydier, maîtres de forges.
  • Eugène Sue (1804-1857), écrivain. Il entreprit une carrière politique et devint député républicain et socialiste de la Seine mais il dut très vite s’exiler en Savoie.
  • Sadi Carnot (1837-1894), ingénieur en chef de la Haute-Savoie. Il conçut le système de régulation de la sortie des eaux du lac d'Annecy. Il devint président de la République française.
  • Léon Laydernier (1866-1958), directeur de la banque commerciale d'Annecy qui deviendra la future Banque Laydernier.
  • Claudius Gallet (1874-1936), homme politique.
  • Marcel Fournier (1914-1985), cofondateur du groupe Carrefour.
  • Jean Donzier (1920-2001), fleuriste-décorateur et créateur floral français.
  • André Dussollier (1946), acteur français. Il remporta le César du Meilleur acteur à de multiples reprises ainsi qu’un 7 d'Or du Meilleur Acteur.
  • Paul Tapponnier (1947), géophysicien.
  • Marc Veyrat (1950), grand chef cuisinier français, avec deux fois trois étoiles au Guide Michelin et meilleur cuisinier et deux fois 20/20 au Gault et Millau.
  • Véronique Jannot (1957), actrice et chanteuse française.
  • Emmanuelle Gaume (1968), productrice, journaliste et animatrice de télévision et de radio française.
  • Frédérique Bel (1975), actrice française.
  • Nelly Moenne-Loccoz (1990), snowboardeuse française, sixième aux jeux-olympique d'hiver de Vancouver. Elle a fait ses études au lycée Berthollet.

Modèle:Message galerie

Héraldique et Logotype

Blason

Blason de Annecy Blason
De gueules à une truite d'argent posée en bande[170],[Mairie 7].
Ornements extérieurs
Écu parfois surmonté d'une couronne murale, représentant les cinq portes de la ville[171]. À partir du XVIIIe siècle, des lions font leur apparition comme supports, puis plus tard des bœufs[Mairie 7].
Détails
On sait peu de chose sur ce blason.

Un inventaire de 1472 (1484 ?) fait mention d'un sceau en laiton utilisé par les marchands d'Annecy. L'usage de la truite argentée est attesté durant le XVe siècle[172].

Le registre des Délibérations Municipales de 1551 comporte une œuvre du peintre Catherin Ducrest, dans laquelle apparaissent les armes d'Annecy associées à celles de la maison de Savoie. La couleur rouge, déjà utilisée sur les lettres des bourgeois, tapisse le fond du blason, mais on ne connaît pas non plus sa signification. Au fil du temps, la truite fut associée temporairement à d'autres symboles comme le bœuf, le lion, le feuillage ou une couronne[173].

On peut ajouté à l'ornement, la Croix de Guerre avec étoile de bronze qui a été décernée à la Ville en 1948.

En 1988, le conseil municipal revient à plus de sobriété. Le nouvel écusson ovale, entouré d'un cartouche stylisé et surmonté d'une couronne à cinq tours, représente une truite d'argent sur fond rouge.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Logotype

La ville possède un logotype depuis 1991[Mairie 7]. On observe ainsi en bas une truite avec des reflets surmontés par la silhouette rouge du château d'Annecy[Mairie 7].

Pour aller plus loin

Bibliographie

Ouvrages généraux

Ouvrages sur la ville d'Annecy

Pour une liste plus complète, Sabaudia.org, site de mutualisation des ressources des archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie propose un moteur de recherche (Consultable ici). La ville fait l'objet d'études pluridisciplinaire par la société savante locale, l'Académie florimontane (Annecy), qui édite la Revue savoisienne (bulletin publié par l'association depuis 1860 - Lire en ligne sur gallica.bnf.fr).

Revues et articles

  • Franck Gabayet, « La marge orientale du uicus de Boutae : les fouilles récentes de la ZAC Galbert à Annecy (lots CCI et Halpades) », Revue archéologique de Narbonnaise, vol. 38-39,‎ , p. 131-139 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Jean-Yves Mariotte, « Annecy et ses environs au XIIe siècle d'après le cartulaire de Talloires », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 130, no 1,‎ , p. 30 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  2. La desserte médicale est le rapport du nombre de praticiens ou de structures de santé à la population. Dans l'ancienne région Rhône-Alpes, celle-ci est estimée en 2012 à 1 médecin généraliste pour 1 296 hab.[97].
  3. Le palmares des Villes Internet (1999 à aujourd'hui) sur le site officiel de l’association « Ville Internet » indique pour Annecy[116] :
    • 2004 « @ »
    • 2005, 2008, 2015 « @@ »
    • 2006, 2007, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 « @@@ »
    .
  4. Le marché à Annecy se tient le mardi. Il semble que cette pratique remonte au XIIe siècle[139]. Des chartes monacales de 1132 et de 1170, ainsi qu'une comtale de 1227, confirme l'existence d'un marché, qui se tient notamment le mardi[35].
  5. Les données fournies par l'organisme Tourisme en pays de Savoie prend en compte l'ensemble des établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, ainsi que les hébergements non marchands, qui n'implique donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[143].
  6. En 1995, le nombre de lits est de 10 901 lits, il passe à 11 703 en 2009, puis 10 786 en 2014[144].
  7. Le label patrimoine du XXe siècle a été créé en 1999 par le Ministère de la Culture et de la Communication. Il signale à l’attention du public les édifices et ensembles urbains remarquables de ce siècle en matière d’architecture[145].

Références

Site de la mairie

  • Site officiel de la ville d'Annecy, [lire en ligne (page consultée le 19 mai 2015)]
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Autres sources

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  13. Avec une bifurcation à Aix-les-Bains, une ligne passant par Ambérieu, l'autre par Chambéry.
  14. Une desserte toutes les 2 heures en journée via Aix-les-Bains, Chambéry, Grenoble-Universités-Gières, Grenoble et Valence-TGV.
  15. Une partie des trains allant ou venant de Lyon - par le tunnel de L'Épine - et tous ceux allant ou venant de Grenoble.
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