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Guy de Maupassant

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Guy de Maupassant
Description de cette image, également commentée ci-après
Portrait par Nadar.
Nom de naissance Henry-René-Albert-Guy de Maupassant
Alias
Joseph Prunier
Guy de Valmont
Chaudrons-du-diable
Maufrigneuse
Naissance
Tourville-sur-Arques (Seine-Inférieure)
Décès (à 42 ans)
Paris
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français
Mouvement Réalisme
Naturalisme
Fantastique
Genres

Œuvres principales

Signature de Guy de Maupassant

Henry-René-Albert-Guy de Maupassant est un écrivain français né le au château de Miromesnil à Paris et mort le à Paris.

Lié à Gustave Flaubert et Émile Zola, Guy de Maupassant a marqué la littérature française par ses six romans, dont Une vie en 1883, Bel-Ami en 1885, Pierre et Jean en 1887-1888, et surtout par ses nouvelles (parfois intitulées contes) comme Boule de suif en 1880, les Contes de la bécasse (1883) ou Le Horla (1887). Ces œuvres retiennent l’attention par leur force réaliste, la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s’en dégage le plus souvent, mais aussi par la maîtrise stylistique. La carrière littéraire de Maupassant se limite à une décennie — de 1880 à 1890 — avant qu’il ne sombre peu à peu dans la folie et ne meure peu avant ses quarante-trois ans. Reconnu de son vivant, il conserve un renom de premier plan, renouvelé encore par les nombreuses adaptations filmées de ses œuvres[1].

Biographie

Gustave de Maupassant, le père de l'écrivain.
Laure Le Poittevin, mère de Guy de Maupassant (date de prise de vue inconnue).
Guy de Maupassant à sept ans.

La famille Maupassant, venue de Lorraine, s’est installée en Seine-Inférieure (aujourd'hui Seine-Maritime) au milieu du XIXe siècle. Le père de Guy, Gustave de Maupassant (né Maupassant a obtenu par décision du tribunal civil de Rouen, le le droit à la particule[2]), homme volage, a épousé en 1846 Laure Le Poittevin, une demoiselle de la bonne bourgeoisie. Avec son frère Alfred, elle est l’amie de Gustave Flaubert, le fils d’un chirurgien de Rouen qui devait exercer une certaine influence sur la vie de ce dernier. Elle fut une femme d’une culture littéraire peu commune, aimant beaucoup les classiques, particulièrement Shakespeare. En 1854, la famille s’installe au château Blanc de Grainville-Ymauville, près du Havre. En 1856 naît Hervé, le frère cadet de Guy. En 1859, Gustave de Maupassant trouve un emploi à la banque Stolz à Paris, Guy est scolarisé au lycée impérial Napoléon (lycée Henri-IV). Séparée de son mari volage en décembre 1860, Laure s'installe avec ses deux fils à Étretat (elle survivra à ses deux fils, comme leur père).

Guy passe le reste de son enfance dans la maison « Les Verguies », une grande bâtisse du XVIIIe siècle à Étretat - que Laure sur les conseils de son frère, Alfred Le Poittevin, a acquise avant son mariage[3] - où, entre mer et campagne, il grandit dans l’amour de la nature et des sports en plein air ; il va pêcher avec les pêcheurs de la côte et parle patois avec les paysans. Il est profondément attaché à sa mère.

À treize ans, il est pensionnaire de l'Institution ecclésiastique d'Yvetot, selon le souhait de sa mère. C’est en ces lieux qu’il commence à versifier. De sa première éducation catholique, il conservera une hostilité marquée envers la religion ; il finira par se faire renvoyer. Il est alors inscrit au lycée de Rouen, où il se montre bon élève, s’adonnant à la poésie et participant beaucoup aux pièces de théâtre. À cette époque, il côtoie Louis Bouilhet et surtout Gustave Flaubert, dont il devient le disciple. En 1868 en vacances à Étretat, il sauve de la noyade le poète anglais décadent Charles Algernon Swinburne qui l'invite à dîner en remerciement pour son courage. Il voit à cette occasion une main coupée (il en tirera la nouvelle La Main d'écorché, qu'il modifie et publie en 1883 sous le titre de La Main). Bachelier des lettres en 1869, il part étudier le droit à Paris sur le conseil de sa mère et de Flaubert. La guerre qui s'annonce va contrarier ces plans.

En 1870, il s’enrôle comme volontaire lors de la guerre franco-prussienne. Affecté d’abord dans les services d’intendance puis dans l’artillerie, il participe à la retraite des armées normandes devant l’avancée allemande. Après la guerre, il paie un remplaçant pour achever à sa place son service militaire[4] et quitte la Normandie pour s'installer durablement à Paris.

À Paris, Guy de Maupassant passe dix années comme commis d’abord au ministère de la Marine [5] puis au ministère de l’Instruction publique où il est transféré en 1878 grâce à Flaubert ; il y restera jusqu'en 1882. Le soir, il travaille d'arrache-pied à ses travaux littéraires. En février 1875, il publie son premier conte, La Main écorchée, sous le pseudonyme de Joseph Prunier, dans L'Almanach lorrain de Pont-à-Mousson et Le Bulletin Français publie le , sous la signature de Guy de Valmont son conte En canot[6]. En octobre 1876, à Catulle Mendès qui l'approche pour devenir franc-maçon, Maupassant répond : « ... Je veux n'être jamais lié à aucun parti politique, quel qu'il soit, à aucune religion, à aucune secte, à aucune école ; ne jamais entrer dans aucune association professant certaines doctrines, ne m'incliner devant aucun dogme, devant aucune prime et aucun principe, et cela uniquement pour conserver le droit d'en dire du mal. »[7],[8]. Fin janvier 1877, le romancier russe Tourgueniev le rencontre et le trouve tout décati. Le diagnostic tombe : syphilis. Cette maladie — il en mourra — ne cessera d'empoisonner l'existence du jeune homme, même s'il s'en gausse alors :

« J'ai la vérole ! enfin la vraie, pas la misérable chaude-pisse, pas l'ecclésiastique christalline, pas les bourgeoises crêtes de coq, les légumineux choux-fleurs, non, non, la grande vérole, celle dont est mort François Ier. Et j'en suis fier, malheur, et je méprise par-dessus tout les bourgeois. Alléluia, j'ai la vérole, par conséquent, je n'ai plus peur de l'attraper ! ... »

— [9]

Pendant huit ans, de 1872 à 1880, sa distraction fut le canotage sur la Seine, toujours en galante compagnie, le dimanche, et pendant les vacances. Il va à Bezons, Argenteuil, Sartrouville[10], Chatou, Bougival et le plus souvent se rend à l’auberge Poulin à Bezons, à la Maison Fournaise à Chatou et à La Grenouillère, un radeau-établissement de bains située face à Croissy-sur-Seine[11],[12]. En compagnie de ses amis, « Tomahawk » (Henri Brainne), « Petit Bleu » (Léon Fontaine), « Hadji » (Albert de Joinville), et « La Tôque » (Robert Pinchon), Maupassant forme une joyeuse confrérie, et emmène en promenade des filles dociles sur la yole achetée en commun et baptisée Feuille de rose[13]. Lui se fait appeler « Maistre Joseph Prunier, canoteur ès eaux de Bezons et lieux circonvoisins »[12]. Une autre activité « physique » de Maupassant est la chasse : il ne manquera que rarement « l'ouverture », dosant la poudre de ses cartouches et sélectionnant ses chiens d'arrêt. L'activité cynégétique de l'auteur est surtout présente dans l'imaginaire des contes, et les métaphores relatives au « beau sexe » tenant le rôle de « gibier » abondent[14].

Flaubert le prend sous sa protection et devient pour lui une sorte de mentor littéraire, guidant ses débuts dans le journalisme et la littérature. Le , dans l'atelier du peintre Becker, dans le VIe arrondissement, en présence de Flaubert, d'Émile Zola, de Valtesse de La Bigne, de Suzanne Lagier - la princesse Mathilde voulait venir à tout prix, masquée... L'ermite de Croisset l'en dissuada - et d'Edmond de Goncourt, Maupassant et ses amis organisent une seconde représentation de la pièce À la feuille de rose, maison turque[15]. À la même époque, il se rend chez Mallarmé, pour ses jeudis au 87, rue de Rome dans le XVIIè. Au mois d'août de cette même année de farces et de salons, le jeune Maupassant suit une cure à Loèche dans le Valais suisse : Flaubert à cette occasion rapporte à Tourgueniev : « Aucune nouvelle des amis, sauf le jeune Guy. Il m'a écrit récemment qu'en trois jours il avait tiré dix-neuf coups ! C'est beau ! Mais j'ai peur qu'il ne finisse par s'en aller en sperme... »[16] Flaubert cependant ne craint pas de le rappeler à l'ordre, comme en témoigne cette lettre du  : « Il faut, entendez-vous, jeune homme, il faut travailler plus que cela. J'arrive à vous soupçonner d'être légèrement caleux. Trop de putains ! trop de canotage ! trop d'exercice ! oui, monsieur ! Le civilisé n'a pas tant besoin de locomotion que prétendent les médecins. Vous êtes né pour faire des vers, faites-en ! “Tout le reste est vain” à commencer par vos plaisirs et votre santé ; foutez-vous cela dans la boule »[17],[18]. Chez Flaubert, outre Tourgueniev, il rencontre Émile Zola, ainsi que de nombreux écrivains appartenant aux écoles naturalistes et réalistes. Il écrit beaucoup de vers et de courtes pièces. Il commence aussi à fournir des articles à plusieurs journaux importants comme Le Figaro, Gil Blas, Le Gaulois et L'Écho de Paris, puis consacre ses loisirs à l’écriture de romans et de nouvelles. Toujours encouragé par Flaubert, le vieil ami de sa famille, il publie en 1879 son premier livre, un fascicule d’une centaine de pages, Histoire du vieux temps. Celui-ci est représenté le chez Ballande, au Troisième Théâtre Français, sous la forme d'une comédie en un acte et en vers ; c'est un honnête succès[19].

S'étant lié avec Zola, il participe en 1880 au recueil collectif des écrivains naturalistes Les Soirées de Médan avec sa première nouvelle, Boule de suif, qui remporte d'emblée un grand succès et que Flaubert qualifie de « chef d'œuvre qui restera ». Maupassant a décrit dans sa nouvelle l'Auberge du cygne à Tôtes, il y a également séjourné comme Flaubert qui y écrivit en partie Madame Bovary[20]. La même année, la disparition subite de Flaubert, le , laisse le nouvel écrivain seul face à son destin (C'est à l'auberge Poulin de Bezons que Guy de Maupassant apprend par un télégramme, la mort de son maître)[21],[22] À cette occasion, il écrit un peu plus tard : « Ces coups-là nous meurtrissent l'esprit et y laissent une souffrance continue qui demeure en toutes nos pensées. Je sens en ce moment d'une façon aiguë l'inutilité de vivre, la stérilité de tout effort, la hideuse monotonie des évènements et des choses et cet isolement moral dans lequel nous vivons tous, mais dont je souffrais moins quand je pouvais causer avec lui. » [23].

Maupassant à la fin de sa vie.

La décennie de 1880 à 1890 est la période la plus féconde de la vie de Maupassant : il publie six romans, plus de trois cents nouvelles et quelques récits de voyage. Rendu célèbre par sa première nouvelle, il travaille méthodiquement, et produit annuellement deux et parfois quatre volumes. Le sens des affaires joint à son talent lui apporte la richesse.

En mai 1881, il publie son premier volume de nouvelles sous le titre de La Maison Tellier, qui atteint en deux ans sa douzième édition. Le 6 juillet, il quitte Paris pour l'Afrique du Nord comme envoyé spécial du journal Le Gaulois, il a tout juste le temps d'écrire à sa maîtresse Gisèle d'Estoc : « Je suis parti pour le Sahara !!! [...] Ne m'en veuillez point ma belle amie de cette prompte résolution. Vous savez que je suis un vagabond et un désordonné. Dites-moi où adresser mes lettres et envoyez les vôtres à Alger poste restante. Tous mes baisers partout... » [24]. Il revient à Paris vers la mi-septembre après un bref séjour en Corse. Engagé par contrat vis-à-vis du Gaulois, Maupassant se choisit un pseudonyme : Maufrigneuse, sous lequel il se permettra ses articles les plus polémiques[25]. Maupassant termine son premier roman, qui lui aura coûté six années, en 1883 : les vingt-cinq mille exemplaires d'Une vie sont vendus en moins d’un an ; l'ouvrage, vu sa tonalité, sera un premier temps censuré dans les gares, mais l'interdiction sera vite levée[26] Léon Tolstoï en personne, dira à propos de ce roman : « C'est le plus grand chef-d'œuvre de la littérature française, après Les Misérables »[27] Avec les droits d’auteur de La Maison Tellier, Maupassant se fait construire sa maison, « La Guillette », ou « maison de Guy », à Étretat[28],[29],[30] La maison est envahie chaque été par Maupassant et ses amis. Le 27 février 1883 naît son premier enfant, Lucien, un garçon qu'il ne reconnaît pas, fils de Joséphine Litzelmann couturière modiste. Une fille naît l'année suivante, puis un troisième en 1887, non reconnus[31]. En novembre 1883, sur les recommandations de son tailleur et afin de se libérer des obligations matérielles, Guy de Maupassant embauche à son service un valet, le belge François Tassart[32],[33]. En 1884, il vit une liaison avec la comtesse Emmanuela Potocka, une mondaine riche, belle et spirituelle. (Cette comtesse italienne et polonaise était la fondatrice du diner des Macchabées ou morts d'amour pour elle. Le parfumeur Guerlain créa pour elle, le parfum Shaw's Caprice)[34],[35],[36] En octobre de la même année, il achève l'écriture de son second roman,Bel-Ami, à la « Guillette ».

Dans ses romans, Guy de Maupassant concentre toutes ses observations dispersées dans ses nouvelles. Paru en 1885, Bel-Ami connaît trente-sept tirages en quatre mois. Et si l'on ajoute à la littérature son sens bien normand des affaires, Maupassant dira en riant : « Bel-Ami c'est moi ! ». Ayant réglé les détails de la parution de Bel-Ami en feuilleton, Maupassant quitte Paris pour l'Italie, le 4 avril 1885 en compagnie de quelques amis : Paul Bourget, Henri Amic et les peintres Henri Gervex et Louis Legrand, tous ayant le point commun d'être « Macchabées » chez la comtesse Potocka. À Rome dès le 23 mai, le « Taureau normand » presse son hôte, le comte Primoli, de le conduire dans une maison close via di Tor di Nona, à proximité du palais Farnèse[37]. Des ouvrages marquants par le style, la description, la conception et la pénétration s’échappent de sa plume féconde. Cependant, à quoi songe t-il, ce 2 juillet, longeant avec nostalgie, les berges de la Seine à Chatou, cinq ans après la mort de Flaubert... À l'auberge Fournaise, reconnu, on lui offre un copieux déjeuner, et rassasié, l'écrivain inscrit sur un mur, sous une gueule de chien peinte : « Ami, prend garde à l'eau qui noie,/ Sois prudent, reste sur le bord,/ Fuis le vin qui donne l'ivresse;/ On souffre trop le lendemain./ Prend surtout garde à la caresse/ Des filles qu'on trouve en chemin... » [38],[39]. Trois ans plus tard, Maupassant écrit ce que d'aucuns considèrent comme le plus abouti de ses romans, Pierre et Jean, en 1887-1888.

Son aversion naturelle pour la société ainsi que sa santé fragile le portent vers la retraite, la solitude et la méditation. Il voyage longuement en Algérie, en Italie, en Angleterre, en Bretagne, en Sicile, en Auvergne, et chaque voyage est pour lui synonyme de volumes nouveaux et de reportages pour la presse. Il fait une croisière sur son yacht privé, nommé « Bel-Ami », d’après son roman de 1885. Cette croisière, où il passe par Cannes, Agay et Saint-Tropez lui inspire Sur l'eau. Il y aura un « Bel-Ami II ». De ses voyages, il garde une préférence pour la Corse ; il place même le paysan corse au-dessus du paysan normand, car hospitalier… Quoi qu'il en soit, cette vie fiévreuse, ce besoin d'espaces, et souvent pour oublier la maladie qui l'accapare, ne l’empêchent pas de nouer des amitiés parmi les célébrités littéraires de son temps : Alexandre Dumas fils lui voue une affection paternelle. Guy tombe également sous le charme de l’historien et philosophe Hippolyte Taine , lequel habitait pendant l'été sur les bords du lac d'Annecy. Guy de Maupassant, qui se rendait à Aix-les-Bains lui rendit visite quelquefois[40].

S'il reste ami avec Zola et Tourgueniev, en revanche l’amitié l'écrivain avec les Goncourt dure peu : sa franchise et son regard acéré sur la comédie humaine s’accommodent mal de l’ambiance de commérage, de scandale, de duplicité et de critique envieuse que les deux frères ont créée autour d’eux sous l’apparence d’un salon littéraire à la manière du XVIIIe siècle… La brouille avec les Goncourt commence à propos d'une souscription pour un monument à la gloire de Flaubert.

De gauche à droite: Mme Straus, Mme Lippmann née Colette Dumas et Guy de Maupassant en 1889 (photographie du comte Primoli).

En 1887, récit de ses pérégrinations thermales en Auvergne, parait Mont-Oriol, roman sur le monde des affaires[41] et les médecins, dans lequel Guy de Maupassant déploie ce qui était une science neuve à l'époque : la psychologie. De même est abordé un antisémitisme de salon, à travers le personnage de William Andermatt[42] dans une œuvre teintée de pessimisme. En février 1887, Maupassant signe avec d'autres artistes la pétition publiée dans Le Temps « contre l’érection […] de l’inutile et monstrueuse Tour Eiffel »[43] Puis sollicité, il finance la construction d'un aéronef qui doit se nommer Le Horla. Le départ a lieu le à l'usine à gaz de La Villette jusqu'en Belgique à l'embouchure de l'Escaut à Heist[44],[45],[46] - puis il voyage en Algérie et en Tunisie[47]. En janvier 1888, Maupassant s'arrête à Marseille et achète le côtre de course Le Zingara, puis il rejoint Cannes à son bord. Bien qu'il soit loin de Paris, Edmond de Goncourt ressasse à son sujet[48] (la même année, son frère Hervé est interné une première fois ; il retombe malade en fin d'année).

L'écrivain jette alors ses dernières forces dans l'écriture. En mars 1888, il entame la rédaction de Fort comme la mort qui sera publié en 1889. Le titre de l'œuvre est tiré du Cantique des cantiques : « L’amour est fort comme la mort, et la jalousie est dure comme le sépulcre. » Le soir du 6 mars 1889, Maupassant dine chez la princesse Mathilde. Il y croise le docteur Blanche ainsi qu'Edmond de Goncourt, leurs rapports restent distants. En août 1889, Hervé de Maupassant est de nouveau interné à l'asile de Lyon-Bron. Le 18 août 1889 à Étretat, cherchant à conjurer le sort, Guy donne une fête : Hermine Lecomte du Nouÿ et Blanche Roosevelt figurent parmi les invités qui se font tirer les cartes par une mauresque, puis après une pièce de théâtre, la fête s'achève par une bataille de lances à incendie. Les derniers lampions s'éteignent. Le 20 août, l'écrivain et son valet se mettent en route. Le lendemain, Guy visite Hervé. Celui-ci meurt le à l'âge de trente-trois ans[49],[50].

Durant les dernières années de Maupassant, se développent en lui un amour exagéré pour la solitude, un instinct de conservation maladif, une crainte constante de la mort, et une certaine paranoïa, dus à une probable prédisposition familiale, sa mère étant dépressive et son frère mort fou, mais surtout à la syphilis, contractée pendant ses jeunes années. Maupassant se porte de plus en plus mal, son état physique et mental ne cesse de se dégrader, et ses nombreuses consultations et cures à Plombières-les-Bains, Aix-les-Bains ou Gérardmer n'y changent rien. En mai 1889, Guy de Maupassant commence ce qui restera comme son dernier roman publié : Notre cœur ; racontant les amours contrariés de Michèle de Burne et André Mariolle, cette peinture de mœurs mondaines sans dénouement est d'abord publiée dans la Revue des Deux-Mondes en mai et juin 1890, puis en volume ce même mois de juin chez Ollendorff et reçoit un accueil favorable. À la mi-juillet Maupassant se rend à Plombières-les-Bains sur les conseils de ses médecins, puis le 29 juillet fait une courte croisière à bord de Bel-Ami II[51].

Un mois plus tard en août 1890, Guy de Maupassant commence L'Âme étrangère, qu'il ne finira jamais. Le 23 novembre 1890, il se rend à Rouen pour l'inauguration du monument Flaubert, aux côtés d'Émile Zola, José-Maria de Heredia et Edmond de Goncourt ; le soir Goncourt note dans son Journal : « ... Je suis frappé, ce matin, de la mauvaise mine de Maupassant, du décharnement de sa figure, de son teint briqueté, du caractère marqué, ainsi qu'on dit au théâtre, qu'a pris sa personne, et même de la fixité maladive de son regard. Il ne semble pas destiné à faire de vieux os »[52]. En 1891, il commence un roman, L'Angélus, qu'il n'achève pas non plus. Le 31 décembre, il envoie une lettre d'adieu au docteur Cazalis, ce sont ses dernières lignes : « ... Je suis absolument perdu. Je suis même à l'agonie. J'ai un ramollissement du cerveau venu des lavages que j'ai faits avec de l'eau salée dans mes fosses nasales. Il s'est produit dans le cerveau une fermentation de sel et toutes les nuits mon cerveau me coule par le nez et la bouche en une pâte gluante. C'est la mort imminente et je suis fou ! Ma tête bat la campagne. Adieu ami vous ne me reverrez pas !... »[53].

Dans la nuit du 1er janvier au , il fait une tentative de suicide au pistolet (son domestique, François Tassart, avait enlevé les vraies balles). Il casse alors une vitre et tente de s’ouvrir la gorge. On l'interne à Paris le 8 janvier dans la clinique du docteur Blanche[54], où il meurt de paralysie générale un mois avant son quarante-troisième anniversaire, après dix-huit mois d’inconscience presque totale, le 6 juillet 1893, à onze heures quarante-cinq du matin. Sur l’acte de décès figure la mention « né à Sotteville, près d’Yvetot », ce qui ouvre la polémique sur son lieu de naissance.

Le 8 juillet, les obsèques ont lieu à l'église Saint-Pierre-de-Chaillot à Paris. Il est enterré au cimetière du Sud à Paris (26e division). Émile Zola prononce l'oraison funèbre : « ... Je ne veux pas dire que sa gloire avait besoin de cette fin tragique, d'un retentissement profond dans les intelligences, mais son souvenir, depuis qu'il a souffert de cette passion affreuse de la douleur et de la mort, a pris en nous je ne sais quelle majesté souverainement triste qui le hausse à la légende des martyrs de la pensée. En dehors de sa gloire d'écrivain, il restera comme un des hommes qui ont été les plus heureux et les plus malheureux de la terre, celui où nous sentons le mieux notre humanité espérer et se briser, le frère adoré, gâté, puis disparu au milieu des larmes... »[55],[56]

Quelques jours après l'enterrement, Émile Zola propose à la Société des gens de lettres d'élever un monument à sa mémoire. Le monument fut inauguré le au parc Monceau, Zola prononçant une courte allocution[57],[58].

En 1891, Guy de Maupassant avait confié à José Maria de Heredia : « Je suis entré dans la littérature comme un météore, j’en sortirai comme un coup de foudre »[59].

Analyse de l'œuvre

Buste de Maupassant au parc Monceau à Paris.

Principes esthétiques

Maupassant a défini ses conceptions de l’art narratif en particulier dans la Préface de Pierre et Jean intitulée Le Roman en 1887-1888.

Pour lui, le romancier qui doit tout mettre en œuvre « pour produire l’effet qu’il poursuit c’est-à-dire l’émotion de la simple réalité, et pour dégager l’enseignement artistique qu’il en veut tirer, c’est-à-dire la révélation de ce qu’est véritablement l’homme contemporain devant ses yeux », pour lui en effet « les grands artistes sont ceux qui imposent à l’humanité leurs illusions particulières ».

Rejetant le roman romantique et sa « vision déformée, surhumaine, poétique » comme le roman symboliste marqué par les excès du psychologisme et de l’écriture artiste, Maupassant adhère à l’idéal d’un « roman objectif » à la recherche du réalisme, mais conscient des limites de ce dernier. Pour lui, « le réalisme est une vision personnelle du monde qu’il (le romancier) cherche à nous communiquer en la reproduisant dans un livre » et pour ce faire le romancier effectue, à partir de sa personnalité, un choix dans le réel. « C’est toujours nous que nous montrons », déclare-t-il comme il affirme que le roman est une composition artistique, « un groupement adroit de petits faits constants d’où se dégagera le sens définitif de l’œuvre ». Maupassant rejette donc également le naturalisme avec sa lourde documentation et avec son ambition démonstratrice d’un réalisme total à la Zola, mais il pratique un réalisme sans exclusive morale vis-à-vis de la réalité sordide comme lors de la mort de Forestier dans Bel-Ami ou la chienne en gésine au chapitre X dans Une vie.

Maupassant recherche la sobriété des faits et gestes plutôt que l’explication psychologique, car « la psychologie doit être cachée dans le livre comme elle est cachée en réalité sous les faits dans l’existence ». Cette sobriété s’applique aussi aux descriptions, rompant ainsi fortement avec l’écriture balzacienne. Ce goût pour la densité conduit d’ailleurs Maupassant à privilégier l’art de la nouvelle : il en écrit plus de trois cents et seulement cinq romans, en une décennie il est vrai.

Enfin Maupassant rendant hommage à Flaubert reprend la formule de Buffon selon laquelle « le talent est une longue patience » et revendique une « langue claire, logique et nerveuse », opposée à l’écriture artiste des années 1880-1890 qu’illustrent par exemple les frères Goncourt.

Thèmes

Boule de suif (1880)

Ils sont liés à la vie quotidienne de son époque et aux différentes expériences de la vie de l’auteur, et bien sûr se combinent les uns aux autres :

  • La Normandie, région natale de Maupassant, tient une place importante dans son œuvre avec ses paysages (campagne, mer ou villes comme Rouen dans Une vie ou Le Havre dans Pierre et Jean) et ses habitants, qu’ils soient paysans (Aux champsToine…), hobereaux et petits notables (Une vie) ou petits bourgeois (Pierre et Jean). Elle ne constitue cependant pas un cadre spatial unique puisque Paris sert de toile de fond au grand roman Bel-Ami qui en montre différents quartiers socialement définis, en particulier pour les milieux mondains et affairistes qu’on retrouve ailleurs dans Fort comme la mort ou Mont Oriol. Le milieu des petits employés de bureau parisiens et des classes populaires est lui plutôt présent dans des nouvelles comme L’Héritage ou La Parure pour les premiers, Une partie de campagne ou Deux amis pour les secondes.
  • La guerre de 1870 et l’occupation allemande constitue un autre thème important, Maupassant se souvenant des événements vécus dix ou quinze ans plus tôt : Boule de suif, Mademoiselle Fifi, Deux amis, Le Père Milon, La Folle, etc.
  • Sur le plan humain, Maupassant s’attache particulièrement aux femmes, souvent victimes (Jeanne dans Une vie, Histoire d'une fille de ferme, La Petite Roque, Miss Harriet, etc.) avec une place notable faite à la figure de la prostituée (Boule de suif, Mademoiselle Fifi, La Maison Tellier, etc.). Le thème de la famille et de l’enfant lui est également cher avec souvent la question de la paternité (Pierre et Jean, Boitelle, Aux champs, L’Enfant, En famille, etc.).
  • Son pessimisme : Dans Le Désespoir philosophique, Maupassant va plus loin encore que Flaubert qui, lui, gardait la foi dans son art. Disciple de Schopenhauer, « le plus grand saccageur de rêves qui ait passé sur terre »[60], il s'en prend à tout ce qui peut inspirer quelque confiance dans la vie. Il nie la Providence, considère Dieu comme « ignorant de ce qu'il fait », attaque la religion comme une duperie ; « l'homme est une bête à peine supérieure aux autres » ; le progrès n'est qu'une chimère. Le spectacle de la bêtise, loin de l'amuser, finira par lui faire horreur. Même l'amitié lui semblera une odieuse tromperie, puisque les hommes sont impénétrables les uns aux autres et voués à la solitude.
  • Parmi les autres axes majeurs de l’œuvre de Maupassant se trouvent la folie, la dépression et la paranoïa (Le Horla, Lui ?, La Chevelure, Mademoiselle Hermet qui commence par ces mots révélateurs « Les fous m’attirent »…) et aussi la mort et la destruction (Une vie, Bel-Ami, La Petite Roque, Fort comme la mort). L’orientation pessimiste de ces thèmes où l’amour heureux a peu de place trouve cependant parfois un contrepoint dans le thème de l’eau, que ce soit la mer (Une vie, Pierre et Jean), les rivières (Sur l’eau, Mouche, Une partie de Campagne) ou les marais (Amour).

Registres dominants

Mademoiselle Fifi (1882)

Le registre réaliste est constant avec le choix des détails de la vie quotidienne, le comportement des personnages et les effets de langue pittoresque, mais le registre fantastique marque fortement certaines œuvres lorsque l’irréel est présenté comme un réel possible en exploitant souvent le thème de la folie (La Chevelure, La Tombe, Le Horla…).

Parallèlement le registre dramatique l’emporte souvent avec la présence de la menace (la folie dans Le Horla, les angoisses devant la mort de Bel-Ami…) ou de la disparition (le viol et l’assassinat de la petite Roque, la séparation dans Boitelle, morts accumulées dans Une vie, suicide de Miss Harriet…). Ce regard pessimiste et angoissé sur les hommes et sur la vie, comme une vision souvent noire des rapports sociaux et personnels, permet même de parler de registre tragique dans certains cas comme La Folle ou Le Père Amable.

Néanmoins le registre comique n’est pas absent même s’il est souvent grinçant. Il concerne aussi bien le comique de mots de gestes que de caractères avec les caricatures paysannes (« La Ficelle », « La Bête à Maît’ Belhomme ») ou le personnage du mari trompé et ignorant sa situation dans Pierre et Jean, et en atteignant aussi au comique de mœurs à propos du monde des employés (L’Héritage) ou des arrivistes bourgeois comme dans Bel-Ami où se confondent par exemple jeux amoureux et trafics financiers.

L’association de ces différents registres donne une coloration repérable à l’œuvre de Maupassant qu’accroît encore un style propre marqué par la densité que reflète la place prépondérante des nouvelles dans la production de l’auteur.

Procédés stylistiques et narratifs

Pierre et Jean

L’art de Maupassant est fait d’équilibre entre le récit des péripéties, les descriptions limitées et fonctionnelles, et le jeu entre discours direct / discours indirect / discours indirect libre. Il est aussi marqué par l’utilisation de phrases plutôt courtes avec une ponctuation expressive et de paragraphes eux aussi plutôt courts, voire très courts, qui donnent une mise en page aérée. La langue, quant à elle, est soutenue dans le récit et dynamique dans le discours direct, recherchant même le pittoresque en transcrivant les paroles des personnages populaires. Illustration – extrait (au dialogue abrégé) de Pierre et Jean (chap. 8) :

« Alors il s’étendit tout habillé sur son lit et rêvassa jusqu’au jour.
Vers neuf heures il sortit pour s’assurer si l’exécution de son projet était possible. Puis, après quelques démarches et quelques visites, il se rendit à la maison de ses parents. Sa mère l’attendait enfermée dans sa chambre. [...] La voix de la bonne sortit des profondeurs du sous-sol :
— V’la, M’sieu, qué qui faut ?
— Où est Madame ?
— Madame est en haut avec M’sieu Jean ! [...]
— Tiens, te voilà, toi ! Tu t’embêtes déjà dans ton logis.
— Non, père, mais j’avais à causer avec maman ce matin.
Jean s’avança, la main ouverte, et quand il sentit se refermer sur ses doigts l’étreinte paternelle du vieillard, une émotion bizarre et imprévue le crispa, l’émotion des séparations et des adieux sans espoir de retour. »

En ce qui concerne l’organisation du récit, Maupassant utilise le plus souvent une narration linéaire avec éventuellement quelques retours en arrière explicatifs limités (dans Bel-Ami par exemple).

Si les romans sont classiquement à la troisième personne avec un point de vue omniscient dominant, les nouvelles présentent une grande diversité narrative qui joue avec les différentes focalisations et les différents narrateurs. On peut repérer en effet des récits à la troisième personne destinés directement au lecteur (Une partie de campagne, Aux champs, Deux amis, Mademoiselle Fifi, Boule de suif) et des récits à la première personne dans lesquels le narrateur, témoin, acteur principal ou secondaire, raconte un souvenir présenté comme personnel (Un réveillonMon oncle Sosthène, Qui sait ?). Il peut aussi s’adresser à un auditoire (collectif ou individualisé) et raconter un événement de sa vie (Conte de Noël, Apparition, La Main), ce qui justifie l’appellation de conte parfois utilisée par Maupassant, comme pour les récits à la première personne enchâssés dans un récit plus vaste où un personnage raconte au narrateur principal souvent quasi implicite ou en prenant la parole devant un auditoire, une histoire qui lui a été racontée précédemment (La Rempailleuse) ou à laquelle il a pris part (la Main, La Petite Roque) ; ce récit se présentant parfois sous l’aspect d’un manuscrit (La Chevelure) ou d’une lettre (Lui ?).

Ainsi la richesse des thèmes abordés, la vision personnelle du monde qui s’en dégage et la maîtrise de l’art d’écrire placent Guy de Maupassant aux premiers rangs des prosateurs du XIXe siècle ; il demeure en particulier le plus marquant des auteurs de nouvelles de la littérature française.

Œuvre

Maupassant a publié certains textes sous pseudonymes :

  • Joseph Prunier, pour son premier conte, La Main d’écorché en 1875 ;
  • Guy de Valmont pour Gustave Flaubert en 1876. Il utilisa ce pseudonyme jusqu’en 1878 ;
  • Chaudrons-du-diable, qu'il utilisa pour signer en 1880 la chronique Étretat dans la revue Gil Blas du 20 août 1880[61].
  • Maufrigneuse, qu’il utilisa de 1881 à 1885 pour signer ses chroniques ou nouvelles dans Gil Blas, étant sous contrat avec la revue Le Gaulois. Le choix de ce pseudonyme vient du personnage de Diane de Maufrigneuse, dans La Comédie humaine de Balzac.

Romans

Nouvelles et contes

Maupassant a écrit chaque semaine pendant presque dix ans dans les journaux Le Gaulois et Gil Blas ; on peut donc estimer le nombre de chroniques, nouvelles ou contes à près de mille[62]

Recueils de nouvelles

Posthumes

Les éditions Lucien Souny ont édité en 2008 un recueil de nouvelles, Coquineries[63], dans lequel se trouvent quelques textes inédits provenant des collections d'une université américaine, de Claude Seignolle et d'un amateur anonyme.

Théâtre

Jean Béraud, Les Grands Boulevards : Le théâtre des Variétés (années 1880-90)
  • Histoire du vieux temps (1879)
  • Une répétition (1880)
  • Musotte (1891)
  • La Paix du ménage (1893)
  • À la feuille de rose, maison turque, comédie représentée en 1875 et publiée pour la première fois à Paris en 1945[64],[65]

Poèmes

  • Des vers (1880)[66]
  • Des vers et autres poèmes, Publication Univ Rouen Havre, , 474 p. (lire en ligne)

Récits de voyage

Éditions

  • Œuvres complètes, éd. Ollendorff, 1898-1904 ;
  • Œuvres complètes, 29 vol., éd. Conard de 1907-1910 ;
  • Œuvres complètes, 15 vol., Librairie de France, 1934-1938 ;
  • Contes et nouvelles, 2 vol., textes présentés, corrigés, classés et augmentés de pages inédites par Albert-Marie Schmidt, avec la collaboration de Gérard Delaisement, Albin-Michel, 1964-1967 ;
  • Maupassant, contes et nouvelles, 2 vol., texte établi et annoté par Louis Forestier, Bibliothèque de la Pléiade, éditions Gallimard, 1974 et 1979.
  • Maupassant, romans, 1 vol., texte établi et annoté par Louis Forestier, Bibliothèque de la Pléiade, éditions Gallimard, 1987.
  • Chroniques, Paris, UGE, 10/18, 1980 ; rééd. 1993, 3 vol. ;
  • Choses et Autres, Paris, Le Livre de Poche, Garnier-Flammarion, 1993 ;
  • Chroniques, éd. Henri Mitterand, Paris, La Pochothèque, 2008 ;
  • Guy de Maupassant, Théâtre, texte présenté, établi et annoté par Noëlle Benhamou, Paris, Éditions du Sandre, janvier 2012, 506 p. ( (ISBN 978-2-35821-073-7)) ;
  • Mes voyages en Algérie, éd. Lumières libres, Aït Saâda (Kabylie), 2012
    recueil des textes de Maupassant publiés dans Le Gaulois.
  • Mains enchantées, et autres mains du diable, Otrante, , 222 p. (ISBN 978-2-9551544-2-7)

Adaptations

Cinéma et télévision

Maupassant est l’un des romanciers français les plus adaptés dans le monde, aussi bien au cinéma qu’à la télévision.

Depuis The Son’s Return, réalisé en 1909 par D. W. Griffith avec Mary Pickford, jusqu’à la série de huit téléfilms intitulée Chez Maupassant et diffusée sur France 2 en 2007, on compte ainsi plus de 130 adaptations des œuvres de l’écrivain pour le petit comme pour le grand écran.

On peut notamment citer :

  • À la feuille de rose, maison turque adapté pour la télévision par Michel Boisrond (1986) ;
  • Aux champs adapté pour la télévision par Hervé Baslé pour la série L’Ami Maupassant (1986) ;
  • Bel-Ami, adapté par Augusto Genina (1919), Albert Lewin (1947), Louis Daquin (1957), Helmut Käutner (1968), John Davies (1971) et pour la télévision par Pierre Cardinal (1983), Philippe Triboit (2005) et Declan Donnellan (2012) ;
  • Berthe adapté pour la télévision par Claude Santelli pour la série L’Ami Maupassant (1986) ;
  • Boule de suif (parfois assimilé à Mademoiselle Fifi), adapté par Henry King (1928), Mikaël Rohm (1934), Kenji Mizoguchi (1935), Willy Forst (1938), John Ford (sous le titre Stage Coach en 1939), Norman Foster (sous le titre La Fuga en 1944), Robert Wise (sous le titre Mademoiselle Fifi en 1944), Christian-Jaque (1945) et Shiling Zhu (1951) ;
  • Ce cochon de Morin adapté par Viktor Tourjansky (1924), Georges Lacombe (1932) et Jean Boyer (sous le titre La Terreur des Dames en 1956) ;
  • Le Horla adapté par Jean-Daniel Pollet (1969][67]
  • L’Enfant adapté pour la télévision par Claude Santelli pour la série L’Ami Maupassant (1986) ;
  • La Femme de Paul et Le Signe adaptés par Jean-Luc Godard (sous le titre Masculin-Féminin en 1966) ;
  • Hautot père et fils adapté pour la télévision par Jacques Tréfouel pour la série L’Ami Maupassant (1986) et pour l’anthologie Chez Maupassant (2007) ;
  • L’Héritage adapté pour la télévision par Alain Dhenault pour la série L’Ami Maupassant(1986) et par Laurent Heynemann pour l’anthologie Chez Maupassant (2007);
  • Madame Baptiste adapté par Claude Santelli (1974) ;
  • La Maison Tellier, Le Masque, Le Modèle adaptés par Max Ophüls (sous le titre Le Plaisir en 1952) ;
  • Mont Oriol adapté par Claudio Fino (1958) et Serge Moati (1980) ;
  • L’Ordonnance adapté par Viktor Tourjansky (en 1921 et 1933) ;
  • La Parure adapté par D. W. Griffith (1909), Denison Clift (1921), Claudine Cerf et Jacqueline Margueritte (1993) et Claude Chabrol pour l’anthologie Chez Maupassant (2007) ;
  • Le Parapluie adapté par Claudine Cerf et Jacqueline Margueritte (1989) ;
  • Le Père Amable adapté pour la télévision par Claude Santelli (1975) et Olivier Schatzky pour l’anthologie Chez Maupassant (2007) ;
  • La Petite Roque adapté pour la télévision par Claude Santelli pour la série L’Ami Maupassant (1986) ;
  • Pierre et Jean adapté par Donatien (1924), André Cayatte (1943), Luis Buñuel (sous le titre Una Mujer sin amor en 1952) et pour la télévision Michel Favart (1973) et Daniel Janneau (2004) ;
  • Le Port adapté par Arcady Boytler (sous le titre La Mujer del Puerto en 1934) et Claude Santelli (1974) ;
  • Qui sait ? adapté par Claudine Cerf et Jacqueline Margueritte (1987) ;
  • Le Rosier de Madame Husson adapté par Bernard-Deschamp (1933), Jean Boyer (1950) et pour l’anthologie Chez Maupassant (2008) ;
  • Le Signe (adapté sous le titre Une femme coquette en 1955) ;
  • Toine adapté par René Gaveau (1932), Edmond Séchan (1980) et Jacques Santamaria pour l’anthologie Chez Maupassant (2007) ;
  • Une partie de campagne adapté par Jean Renoir (1936) ;
  • Une vie adapté par Alexandre Astruc (1958) et pour la télévision par Élisabeth Rappeneau (2005) ;
  • Yvette adapté par Alberto Cavalcanti (1928), Wolgang Liebenner (1968) et pour la télévision par Jean-Pierre Marchand (1971).

Chansons

  • Une chanson de Nekfeu sur l'album Feu s'intitule le horla.

Note : Pour plus de renseignements, voir les articles détaillés.

Bandes dessinées

Il existe aussi des adaptations en bandes dessinées telles que The Diamond Pendant, adaptation de la nouvelle La Parure par Graham Ingels publiée dans le premier numéro d'Impact, édité par EC Comics en mars 1955.

Notes et références

  1. Par exemple, celles de Jean Renoir au cinéma ou de Claude Santelli ou Claude Chabrol à la télévision.
  2. Alain-Claude Gicquel, Maupassant, tel un météore, Le Castor Astral, , p. 12
  3. Alain-Claude Gicquel, Maupassant, tel un météore, Le Castor Astral, , p. 14
  4. Cosimo Campa, Maupassant, Studyrama,
  5. Maupassant commis au ministère de la Marine, Guy Thuillier, Bureaucratie et bureaucrates en France au XIXe siècle, Genève, Droz, 1980, p. 3-33
  6. Alain-Claude Gicquel, Maupassant, tel un météore, Le Castor Astral, , p. 47
  7. Emmanuel Pierrat, Laurent Kupferman, Les grands textes de la franc-maçonnerie décryptés, Edi8 - First Editions,
  8. Armand Lanoux, Maupassant le Bel-Ami, Grasset, (Armand Lanoux date la lettre de Maupassant à Catulle Mendès d'octobre 1876
  9. Alain-Claude Gicquel, Maupassant, tel un météore, Le Castor Astral, 1993. p. 50
  10. , Hervé Rachinsky, La maison Guy-de-Maupassant retrouve son lustre Le Parisien du 23 avril 2014 (consulté le 14 juin 2014)]
  11. Guy de Maupassant à Paris, Chatou, Poissy sur www.terresdecrivains.com 28 août 2003
  12. a et b Noëlle Benhamou, Maupassant canotier, de la Maison Fournaise à la Grenouillère, sur Alexandrines.fr
  13. Alain-Claude Gicquel, Les bateaux dans l'œuvre de Maupassant, document PDF
  14. Louis Forestier, Chasse et imaginaire dans les contes de Maupassant, Romantisme, année 2005, volume 35, numéro 129, p. 41-60 sur le portail Persée.
  15. Alain-Claude Gicquel, Maupassant, tel un météore, , p. 51 Edmond de Goncourt raconte : « L'ouverture de la pièce, c'est un jeune séminariste qui lave des capotes. Il y a au milieu une danse d'almées sous l'érection d'un phallus monumental et la pièce se termine par une branlade presque nature. [...] Le monstrueux, c'est que le père de l'auteur, le père de Maupassant assistait à la représentation. Cinq ou six femmes, entre autres la blonde Valtesse, se trouvaient là, mais gênées par la trop grande ordure de la chose [...] Le lendemain, Flaubert, parlant de la représentation avec enthousiasme, trouvait, pour la caractériser, la phrase : “Oui, c'est très frais !” Frais pour cette salauderie, c'est vraiment une trouvaille... »
  16. Alain-Claude Gicquel, Maupassant, tel un météore, Le Castor Astral, , p. 53
  17. Thierry Poyet, L'héritage Flaubert Maupassant, Éditions Kimé, 2000, p. 24.
  18. Guy de Maupassant, Correspondance (Sélection), Arvensa éditions, 2014
  19. Alain-Claude Gicquel, Maupassant, tel un météore, Le Castor Astral, , p. 65
  20. Guy de Maupassant à Tôtes sur le site www.terresdecrivains.com
  21. Armand Lanoux, Maupassant le Bel-Ami, Grasset, 1995
  22. Emile Zola, Mes souvenirs sur Gustave Flaubert, Le Figaro, Supplément littéraire du dimanche, samedi 11 décembre 1880. Centre Flaubert de l'université de Rouen
  23. Mariane Bury, Maupassant pessimiste ?, Romantisme, année 1988, volume 18, numéro 61, p. 75-83 sur le portail Persée
  24. Alain-Claude Gicquel, Maupassant, tel un météore, Le Castor Astral, , p. 98
  25. Alain-Claude Gicquel, Maupassant, tel un météore, Trifouilly, Le Castor Astral, , p. 101
  26. Alain-Claude Gicquel, Maupassant, tel un météore, Le Castor Astral, , p. 126
  27. Léon Tolstoï, Zola, Dumas, Guy de Maupassant traduit du russe par Halpérine-Kaminsky, Paris, Léon Chailley, 1896 sur Europeana
  28. Guy de MAUPASSANT à Fécamp et Etretat sur le site www.terresdecrivains.com
  29. La Guillette à Etretat sur maisons-ecrivains.fr
  30. .Inventaire de la Guillette à Etretat en 1892
  31. Maupassant, contes et nouvelles, Bibliothèque de la Pléiade, page 1424.
  32. Armand Lanoux, Maupassant, le Bel Ami, Grasset, 1995.
  33. Alain-Claude Gicquel, Tombeau de Guy de Maupassant, Éditions de l'Incertain, 1993.
  34. Née princesse Pignatelli di Cergharia, séparée de son mari, le comte Nicolas Potocki, la comtesse était d'une élégance unique. Simon Liberati, 113 études de littérature romantique, Flammarion, (ISBN 978-2-0812-4158-9), p. 30
  35. Alain-Claude Gicquel, Maupassant, tel un météore, Le Castor Astral, , p. 142
  36. Christoph Oberlé, Lettres inédites de Maupassant à la comtesse Potocka sur cairn.info.
  37. Alain-Claude Gicquel, Maupassant, tel un météore, Le Castor Astral, , p. 159-161
  38. Maupassant, tel un météore, , p. 162
  39. Sous la plume de Guy de Maupassant (texte entier du poème) sur le site officiel de la Maison Fournaise
  40. Edouard Maynial La vie et l'oeuvre de Guy de Maupassant, page 205, Société du mercure de France, 1906
  41. Marie-Claire Bancquait, « Maupassant et l'argent », Romantisme, no 40, volume 13, 1983, p. 129-140 sur le portail Persée
  42. Emmanuelle Grandadam, « Les personnages juifs dans l'œuvre de Maupassant, Autour de La France juive de Drumont et de la question de l'antisémitisme », Bulletin des amis de Flaubert et de Maupassant, no 28, 2013
  43. Maie Gérardot, « La construction rythmique de l’incontournable touristique. L’exemple de la tour Eiffel », Articulo, Journal of Urban Research, 2008.
  44. Guy de Maupassant, Le Voyage du Horla, publié initialement dans Le Figaro du 16 juillet 1887, sous le titre De Paris à Heyst.
  45. Guy de Maupassant, En l'air et autres chroniques d'altitude, Les Éditions du Sonneur
  46. Alain-Claude Gicquel, Maupassant, tel un météore, Le Castor Astral, , p. 188
  47. Françoise Rachmuhl, Georges Decote, « Analyse littéraire de l'œuvre » dans Le Horla et autres contes fantastiques, coll. Profil d'une œuvre, Hatier, 2002
  48. « Huysmans parlait des surprises qu'aimait à faire Maupassant aux gens, femmes et hommes, qu'il recevait dans son intimité : c'était de se peindre un con dans le nombril avec figuration des poils et des grandes et petites lèvres, ou de se peindre des chancres formidables sur sa queue toute vermillonnée : des farces de commis-voyageur ordurier. » Journal d'Edmond de Goncourt,, cité dans Alain-Claude Gicquel, Maupassant, tel un météore, , p. 217-219.
  49. La fille unique d'Hervé, Simone, a été l'unique héritière de Guy de Maupassant. Elle a épousé Jean Ossola.
  50. Alain-Claude Gicquel, Maupassant, tel un météore, , p. 210-212
  51. Alain-Claude Gicquel, Maupassant, tel un météore, Le Castor Astral, , p. 218-219
  52. Alain-Claude Giquel, Maupassant, tel un météore, Le Castor Astral, , p. 220-221
  53. Claude-Alain Gicquel, Maupassant, tel un météore, Le Castor Astral, , p. 237
  54. Danielle Gourevitch et Michel Gourevitch, « Maupassant et le Livre de la Loi », Comité de lecture du 30 mai 1998 de la société française d'Histoire de la Médecine.
  55. Claude-Alain Gicquel, Maupassant, tel un météore, Le Castor Astral, , p. 246-247
  56. Émile Zola, Éloge funèbre de Guy de Maupassant, 7 juillet 1893, sur clpav.fr.
  57. Discours d'inauguration du monument de Guy de Maupassant au Parc Monceau dans Sven Kellner, Maupassant, un météore dans le ciel littéraire de l'époque, Publibook, , p. 203
  58. Émile Zola, Éloges et discours célèbres (nouvelle édition augmentée), Arvensa, (lire en ligne), p. 26-29.
  59. Fredéric Martinez, Maupassant, Gallimard, 2012, p. 357.
  60. Maupassant l'appelait - et c'était, dans sa bouche, un compliment - « le plus grand saccageur de rêves qui ait passé sur la Terre »
  61. Maupassant, contes et nouvelles, Bibliothèque de la Pléiade, page 1609.
  62. etudes-francaises.net.
  63. Guy de Maupassant, Coquineries, Lucien Souny, coll. « Sorti de l'oubli », (ISBN 2848861800, présentation en ligne)
  64. À la feuille de rose lire en ligne sur Gallica
  65. * Guy de Maupassant, À la feuille de rose, maison turque, Trifouilly, Arthème Fayard,
  66. De nombreux poèmes sont lisibles sur le site de l'association des amis de Maupassant.
  67. Presses Universitaires de Rennes

Annexes

Bibliographie

  • Paul Bourget, « Guy de Maupassant », La Revue hebdomadaire, 15 juillet 1893, p. 454-464 ;
  • Henry James, Sur Maupassant, l'art de la fiction, 1888 ;
  • François Tassart, Souvenirs sur Guy de Maupassant : par François son valet de chambre (1883-1893), Villeurbanne, éd. du Mot passant, (réimpr. 1911, 2007, 2010) (ISBN 978-2912506573 et 978-1149538364, lire en ligne) ; Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Léon Gistucci, Le Pessimisme de Maupassant, Kessinger Publishing, 1909 ;
  • Pierre Borel, Le Vrai Maupassant, éd. Pierre Cailler, 1951 (ISBN 978-0320075490) ;
  • André Vial, Maupassant et l'Art du roman, Nizet, 1954 ;
  • Albert-Marie Schmidt, Maupassant par lui-même, Paris, Le Seuil, coll. « Écrivains de toujours » (no 61), (ISBN 978-2020000611) ;
  • Armand Lanoux Maupassant, le Bel-Ami, Fayard, , 476 p. (lire en ligne) ; rééd Grasset, 1995 ;
  • Pierre Cogny, Maupassant, l'homme sans Dieu, Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1968 ;
  • Algirdas Julien Greimas, Maupassant : la sémiotique du texte, exercices pratiques, Le Seuil, 1975 ;
  • Alberto Savinio, Maupassant et l'« Autre », suivi de Tragédie de l'enfance et de C'est à toi que je parle, Clio, Paris, Gallimard, , 336 p. (ISBN 978-2070295524) ;
  • Philippe Bonnefis Comme Maupassant, Lille : Presses universitaires de Lille, (ISBN 978-2859392659, lire en ligne)
  • Jacques-Louis Douchin, La Vie érotique de Guy de Maupassant, France, Suger, , 197 p. (ISBN 978-2869400078) ;
  • Henri Troyat, Maupassant, Paris, Flammarion, coll. « Grandes biographies Flammarion », (réimpr. 1990,1994) (ISBN 978-2080663894) ;
  • Jacques Bienvenu, Maupassant, Flaubert et le Horla : Essai, France, Muntaner, , 143 p. (ISBN 978-2950625601) ; *Thérèse Thumerel et Fabrice Thumerel, Maupassant, Paris, Armand Colin, coll. « Thèmes et Œuvres », , 159 p. (ISBN 978-2200077419) ;
  • Jacques Bienvenu, Maupassant inédit, iconographie et documents, Édisud, La Calade, 1993 (ISBN 2-85744-694-2) ;
  • Gisèle d'Estoc, Cahier d'amour, suivi de Guy de Maupassant, Poèmes érotiques : édition établie par Jacques-Louis Douchin,, Paris, Arléa, coll. « Les Licencieux », , 109 p. (ISBN 978-2869591561) ;
  • Claudine Giacchetti, Maupassant, espaces du roman, Droz, coll. « Histoire des ID », (ISBN 978-2600037006) ;
  • Alain-Claude Gicquel, Maupassant, tel un météore : Biographie, Pantin, Castor astral, , 265 p. (ISBN 978-2859202187). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Alain-Claude Gicquel, Tombeau de Guy de Maupassant, Éditions de l'Incertain, 1993
  • Pierre Bayard, Maupassant, juste avant Freud, Paris, éditions de Minuit, , 228 p. (ISBN 978-2707314932) ;
  • Mariane Bury, La Poétique de Maupassant, Paris, Sedes, , 303 p. (ISBN 978-2718116471) ;
  • Gérard Delaisement, La Modernité de Maupassant, Paris, Rive droite, , 308 p. (ISBN 978-2841520190) ;
  • Armand Lanoux, Maupassant le Bel-Ami, Grasset, (lire en ligne)
  • Paul Morand, Vie de Guy de Maupassant, Paris, Pygmalion, , 250 p. (ISBN 978-2857045496) ;
  • Delphine Dussart et Catherine Hervé-Montel, Maupassant romancier, Paris, Ellipses, , 128 p. (ISBN 978-2729849429) ;
  • Guy Fessier, Danièle Legall, Les Romans de Maupassant, coll. Major Bac, PUF, 1999 ;
  • Yvan Leclerc, Flaubert - Le Poittevin - Maupassant : Une affaire de famille littéraire. Colloque international tenu à Fécamp, 27 et 28 oct. 2000, (lire en ligne)
  • Jean Salem, Philosophie de Maupassant, Paris, Ellipses, coll. « Littérature & Philosophie », , 128 p. (ISBN 978-2729803438) ;
  • René Dumesnil, Guy de Maupassant, Paris, Tallandier, , 245 p. (ISBN 978-2235022194) ;
  • Olivier Frébourg, Maupassant, le clandestin, Paris, Gallimard, coll. « Folio », , 229 p. (ISBN 978-2070419807) ;
  • Nadine Satiat, Guy de Maupassant, Paris, Flammarion, , 450 p. (ISBN 978-2080684943) ;
  • Sandrine de Montmort, Un autre Maupassant : Dictionnaire, suivi de Le Canular et le Corbeau par Jacques Bienvenu, et Souvenirs de Madame X, Paris, Scali, , 461 p. (ISBN 978-2350121321) ; Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Marlo Johnston, Guy de Maupassant, Paris, Fayard, , 1320 p. (ISBN 978-2213628905) ;
  • Frédéric Martinez, Maupassant, Paris, Gallimard, , 416 p. (ISBN 978-2070399154) ;
  • Patricia Prenant, « La propriété littéraire de Guy de Maupassant, l'héritage de la famille Ossola (1906-1958) », Grasse et les Ossola, une dynastie de notables au service de la cité et de la France sous la IIIe République, Sauvegarde du patrimoine écrit des Alpes-Maritimes (ASPEAM), 2012, p. 217-272 (ISBN 978-28-64105-886)

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