Wavrille
Wavrille | |
Vue générale de Wavrille | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes de la région de Damvillers |
Maire Mandat |
Noël Nizet 2014-2020 |
Code postal | 55150 |
Code commune | 55580 |
Démographie | |
Population municipale |
46 hab. (2014) |
Densité | 8,7 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 19′ 42″ nord, 5° 23′ 24″ est |
Altitude | Min. 210 m Max. 361 m |
Superficie | 5,31 km2 |
Élections | |
Départementales | Damvillers |
Localisation | |
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Wavrille est une commune française située dans le département de la Meuse en région Lorraine.
Géographie
Le village se trouve dans un vallon encaissé entre les collines de Crépion, Etraye et Damvillers. La plupart de ces collines étant soit des prairies soit des bois, le cadre est très verdoyant.
Wavrille est bordé par la Tinte à l'est, et est traversé par le ruisseau de Wavrille (qui se jette dans la Tinte).
Toponymie
Wavrevium (1194), Wavreia (1197), Wavrilles (1238), Wabvrille (XVIe siècle), Uuavrille (1656), Wavril (1700), Wavrilla (1738).
Histoire
Cette section a été rédigée à partir de trois sources d'informations[1].
Notre sobriquet est "Chats Grillis" ou les chats grillés. Notre Saint Patron, Saint Hilaire, est fêté le 14 janvier.
Wavrille doit ses origines au défrichement des marais et des friches par les moines (comme pour Damvillers). Son étymologie provient d’un mot gaulois vobero ou vabero, qui désignait un petit ruisseau plus ou moins caché, l’endroit où de l’eau sourd de terre (étymologie que l'on retrouve dans des lieux-dits pour désigner une source, un ruisseau, mais aussi un bois, une prairie ou une terre humide, Wavrille quoi ... le village porte bien son nom !!). Vobero a également servi à donner le nom à la Woëvre.
Auparavant, Wavrille appartenait au diocèse de Verdun, puis au Luxembourg français (bailliage de Marville). Les chartes d'affranchissement ont eu lieu en 1318, 1320, 1324, et 1342. C'est en 1324 que Wavrille est sorti de la dotation de Metloch suite à son achat par le Roi de Bohème Jean Comte du Luxembourg.
Le village comptait 409 habitants en 1850. Wavrille a été totalement détruit en 1914-18. On peut joliment admirer l'église Saint-HiIaire aujourd'hui, qui remplace celle détruite en 1914/18. La blancheur de ses pierres en fait un monument stratégique pour l'armée ou tout autre avionaute, puisqu'elle se repère de très loin pourvu qu'on prenne un peu de hauteur. Elle n'a pas été reconstruite sur l'emplacement de l'ancienne église, qui se trouvait en lieu et place de l'actuelle mairie.
Wavrille a été fusionné avec le village d'Etraye jusqu'en 1987.
Wavrille est aujourd'hui un environnement verdoyant, encaissé entre des collines bordées de forêts. Le bois est une des ressources principales du village. Le territoire reste principalement agricole (productions polyculture et bovins). Même si on ne dénombre plus que 3 fermes sur la commune (au lieu de 6 jusqu'au milieu des années 80).
Politique et administration
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[3],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 46 habitants, en augmentation de 4,55 % par rapport à 2009 (Meuse : −1,29 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Livre d'or : Morts aux Champs d'honneur de la guerre 1914-1918 : Victimes Militaires : Cochenet gabriel ; Cochenet Ernest ; Cure Eugène ; Jeuvraux Hippolyte ; Hance Victor ; Paquis Georges ; Paquis René ; lambert Louis. Civiles : Bourcier Emile ; Couturier Jules ; Charlot Hortense ; Goujon Ernest ; Paquis Emile.
Le Monument aux Morts se trouve devant la Mairie, en plein centre du village.
Un calvaire se trouve sur la route de Crépion, avant la ferme des Sillons.
Il y a deux abreuvoirs dans le village : un entre l'église et la mairie, dans le virage ;
l'autre près du lavoir. Le lavoir possède une marre à son entrée, qui servait autrefois à l'abreuvement du bétail. Ce lavoir sert aujourd'hui de point de ralliement pour la jeunesse, avec notamment en début septembre "l'apéro-déprimo-post-rentrée".
Église Saint Hilaire. Construite toute en pierre en 1930. Portail néo-roman. Clocher octogonal, flèche hexagonale couverte d'ardoises.
Au cimetière se trouve une concession à perpétuité du Général Alexandre.
Quelques ouvrage de guerre se trouvent dans les bois, parmi d'autres vestiges. Des tranchées sont encore visibles, ainsi que des sapes.
Personnalités liées à la commune
L'abbé Alfred-Nicolas Weber est né à Wavrille le 23 septembre 1843. Il a été chanoine de Verdun, et est l'auteur de nombreux ouvrages religieux en particulier "Les quatre Evangiles en un seul", tiré à quatre millions d'exemplaires et traduit dans de nombreuses langues. Il est mort à Verdun le 12 décembre 1912.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Lucien de Chardon, Damvillers et son canton - Quid - La Vouivre sur le CRDP de Franche-Comté, juin 2000.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .