« Gemmiparité » : différence entre les versions

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* bourgeon de dissémination
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* bourgeon d’accroissement
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La gémmiparité se retrouve chez les [[métazoaires]] et les protozoaires cependant le phénomène de gemmiparité chez les métazoaires est plus complexe car leur constitution elle-même est plus complexe que les protozoaires (3 feuillets).
La gémmiparité se retrouve chez les [[métazoaires]] et les [[protozoaire]]<nowiki/>s cependant le phénomène de gemmiparité chez les métazoaires est plus complexe car leur constitution elle-même est plus complexe que les protozoaires (3 feuillets).


Les individus suivant ce mode de reproduction asexuée :
Les individus suivant ce mode de reproduction asexuée :

Version du 18 octobre 2013 à 16:35

La gemmiparité (ou bourgeonnement) est un type de reproduction asexuée animale.

Il existe trois autres types de reproduction asexuée à savoir la scissiparité, la gemmulation et la sporulation. Il n'existe cependant pas énormément d’éléments de démarcation entre ces différents modes. Le mode de reproduction asexuée qui ressemble le plus à la gemmiparité est la scissiparité. Ces deux modes sont les plus fréquents.

Fréquent chez les invertébrés, le bourgeonnement correspond à la formation de nouveau individus à partir d’une ébauche.

D'un seul individu naissent un ou plusieurs germes et chaque germe reconstitue un individu complet. Ces germes peuvent se décrocher de leur générateur ou bien rester sur lui et s'y développer. Si ils restent attachés il forment une ou plusieurs colonies. Les germes de la gemmiparité constituent des amas de cellules.L'individu créé par gemmiparité va continuer, après s’être détaché, à différencier le tissu matériel qu'il a reçu de son géniteur et à grandir jusqu'à arriver à la taille de son géniteur.

Le bourgeon est constitué d’un ou plusieurs tissus de l’organisme parental. Il existe deux types de bourgeonnements :

  • bourgeon de dissémination
  • bourgeon d’accroissement

La gémmiparité se retrouve chez les métazoaires et les protozoaires cependant le phénomène de gemmiparité chez les métazoaires est plus complexe car leur constitution elle-même est plus complexe que les protozoaires (3 feuillets).

Les individus suivant ce mode de reproduction asexuée :

-les Spongiaires (Leucosolenia)

-les Polypes

-les Anthozoaires (méduses en forme de fleur)

-les Tuniciers

-les tentaculifères (hemophrya gemmipara)

-les Ascidies (Pyrrosomes)

Bourgeonnement interne

Bourgeonnement externe

Bourgeon de dissémination

L'individu fille créée à partir d'un individu mère croît, puis se détache. L'exemple le plus représentatif de ce mode de bourgeonnement est l'hydre. L’hydre effectue un bourgeonnement polypien à partir d'une petite excroissance. Arrivé à maturité, l'hydre fille se détache de la mère pour former non loin de là une autre colonie.

Trois exemples :

  1. L’hydre. Le bourgeon, masse compacte de cellules qui se divisent par mitose, se transforme en petite hydre qui finit par se détacher.
  2. L’orange de mer
  3. La méduse (Aurelia aurita)

Voir une image ici

Bourgeon d’accroissement

Le bourgeonnement d'accroissement est en tout point identique au bourgeonnement de dissémination, jusqu'au moment du détachement : pour le bourgeonnement d'accroissement, le bourgeon fille mature reste accroché à l'individu mère, et prendra sa place après la mort de l'individu mère. Les bourgeons restent fixés, ce qui forme une colonie. Il y a alors une organisation dans cette colonie. Les bourgeons, appelé polypes, se différencient :

  • Polypes nourriciers (Polypes reproducteurs)
  • Polypes défenseurs (dactylozoïde, cellule urticante)
  • Polypes reproducteurs (Gonozoïdes)
  • Etc…

Références

Annexes

Articles connexes