« Ligne 2 du métro de Lille » : différence entre les versions
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* L'[[hôtel de ville de Lille]], le [[beffroi de Lille]] (inscrit au [[patrimoine mondial de l'UNESCO]]), la [[porte de Paris (Lille)|porte de Paris]] (classée [[Monument historique (France)|Monument historique]]) et la [[Noble Tour]], dernier vestige des fortifications médiévales de [[Lille]]; ces quatre édifices se trouvent près de la station [[Mairie de Lille (métro de Lille Métropole)|Mairie de Lille]] ; |
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Version du 5 juin 2013 à 17:37
Modèle:Infobox ligne de transport en commun
La ligne 2 du métro de Lille Métropole est la seconde ligne du métro de Lille Métropole. Anciennement appelée ligne 1 bis, cette seconde ligne fut ouverte le et achevée dans son tracé actuel le . Elle relie les stations Saint-Philibert à Lomme et CH Dron à Tourcoing, à quelques centaines de mètres de la frontière belge.
Longue de 31,7 km (dont la majeure partie est souterraine), elle est la plus longue ligne de métro automatique en Europe, et la plus longue ligne de métro de France (hors RER francilien).
Histoire
Chronologie
Son ouverture s'est effectuée en cinq phases :
- : Saint-Philibert - Gares. Ouverture sous le nom de ligne 1 bis.
- : Gare Lille-Flandres - Gare Lille-Europe. La ligne prend le nom de ligne 2
- : Gare Lille-Europe - Fort de Mons
- : Fort de Mons - Tourcoing - Centre
- : Tourcoing - Centre - CH Dron
Construction
- Une station supplémentaire située au-dessus des anciennes voies ferrées de la gare de Lille-Saint-Sauveur a été prévue lors de la construction de la ligne 2, mais sans suite. Cette station existe dans les programmes de circulation des rames au Poste de Contrôle du métro, mais seul le renforcement de la voie a été réalisée, mais pas le gros œuvre de la station, ce qui en fait en quelque sorte une « station fantôme ».
- Une sous-section de la ligne 2 devait être réalisé à partir de la station Roubaix-Charles de Gaulle vers Wattrelos. Or, ce prolongement a été classé sans suite, mais un aiguillage posé, dans le cadre de cette extension mort-née, existe toujours entre la station Roubaix-Charles de Gaulle et Eurotéléport. Cet aiguillage mène soit vers la station Eurotéléport, soit vers un mur.
Tracé et stations
Tracé
La ligne 2 relie la station Saint-Philibert à Lomme, une commune associée de Lille à la station CH Dron à Tourcoing en s’arrêtant à 44 stations et en parcourant 31,130 km. Elle traverse donc huit communes[note 1].
D'une longueur totale de 31,130 km, la ligne est souterraine sur 25,830 km (39 stations) et aérienne sur 5,300 km (5 stations)[1] . La distance moyenne entre les stations est de 727 mètres[2].
Une jonction entre les deux lignes de métro existe aux alentours de la station Porte des Postes.
Construite selon trois techniques : viaduc, tranchée couverte et tunnel profond, la ligne prend naissance au garage-atelier du Grand But à Lomme (dépôt et centre d'entretien des rames).
À partir du garage, le tracé s’élève en viaduc pour atteindre la station Saint-Philibert située à côté de l’hôpital éponyme.
Le tracé plonge ensuite en tunnel profond au niveau de la Rocade Nord-Ouest pour passer sous le cimetière du Bourg, et rejoindre l'avenue de Dunkerque à la hauteur de la place du Maréchal Leclerc où est implantée la station Bourg.
À partir de cette station, le tracé va cheminer sous l'avenue de Dunkerque qui est l'axe de liaison entre les villes de Lomme, Lambersart et Lille; six stations ponctuent ce parcours : Maison des Enfants, Mitterie, Pont Supérieur, Lomme - Lambersart, Canteleu et Bois Blancs.
La ligne passe ensuite sous les deux bras de la Deûle pour atteindre la place Leroux de Fauquemont à Lille sous laquelle est implantée la station Port de Lille.
Le tracé poursuit sa route sous la rue de Turenne et arrive à la place Cormontaigne où est située la station éponyme.
La ligne emprunte ensuite en tranchée couverte le boulevard Montebello sur lequel la station éponyme se trouve et arrive à la Place Barthélémy Dorez où elle croise la ligne 1 à la station Porte des Postes.
Le tracé va ensuite de nouveau s'élever en viaduc au-dessus des boulevards de Strasbourg, d'Alsace et de Belfort : ces boulevards reprennent le tracé des anciennes fortifications de la ville construites au XIXe siècle; les noms des stations desservies sont ceux des anciennes portes de la ville qui ont disparu lors de la destruction des remparts entre les années 1920 et les années 1930 : Porte d'Arras, Porte de Douai et Porte de Valenciennes.
La ligne s’élève ensuite au-dessus de l'ancienne gare de Lille-Saint-Sauveur et retourne sous terre (tranchée couverte) au niveau de la rue Camille Guérin et passe sous le boulevard du Maréchal Vaillant où est située la station Lille Grand Palais.
Au sortir de la station, le tracé passe en tunnel profond et arrive à Mairie de Lille; après avoir quitté cette station, le tracé chemine sous les rues Saint-Sauveur, des Augustins, Saint-Genois, du Priez et la place des Buisses pour atteindre Gare Lille-Flandres, autre station en correspondance avec la ligne 1[3].
Après avoir quitté la station, le tracé emprunte l'ancien tunnel du tramway (avant d’accueillir la ligne 2 du VAL, le quai central de la station Gare Lille Flandres était le terminus du tramway entre 1983 et 1992) puis se prolonge par un ouvrage en parois moulées qui enjambe la ligne 1, plonge sous la nouvelle gare TGV et entre dans la station Gare Lille-Europe qui lui est accolée.
La ligne passe ensuite sous le boulevard Périphérique et la rue du Faubourg de Roubaix sous laquelle est située la dernière station qui dessert le territoire lillois : Saint-Maurice Pellevoisin.
Le tracé plonge sous la voie rapide urbaine et arrive dans la ville de Mons-en-Barœul en tranchée couverte; 3 stations à quai central desservent cette ville : Mons Sarts, Mairie de Mons et Fort de Mons.
Après avoir traversé Mons-en-Barœul, la ligne sort de terre et arrive à la station aérienne Les Prés située à Villeneuve-d'Ascq.
Une fois le carrefour de la Pilaterie desservi et toujours en aérien, le tracé s'infléchit pour enjamber l'autoroute A22, l'échangeur du petit Wasquehal et redescendre la trémie nord après s’être glissé sous les lignes à haute tension. Au pied du viaduc, la ligne retourne sous terre et se développe en tranché couverte à travers le terrain de golf jusqu'à la station Jean-Jaurès qui est située à proximité de l'avenue du même nom.
Depuis la station, le tracé se développe en souterrain profond sous le golf du Sart puis traverse le secteur du Pavé de Lille en direction de l'avenue de Flandre qu'il croise au niveau de la rue Léon Jouhaux là ou est implantée la station Wasquehal - Pavé de Lille, après le croisement de l'avenue de Flandre, la ligne chemine sous les rues Jean Bart et Delerue, puis entre les rues Michelet, Sadi Carnot et Austerlitz pour déboucher sur la place du Général de Gaulle, là où est implantée la station Wasquehal - Hôtel de ville.
La ligne arrive ensuite dans la commune de Croix en passant sous les rues Vauban, Gustave Dubled et de la Gare avant de déboucher sur la place des Martyrs où est implantée la station Croix - Centre. Depuis la place, le tracé se dirige vers la rue Jean Jaurès en passant par l'ouest de l'église Saint-Martin sous des îlots bâtis; en suivant l'axe de la rue Jaurès, la ligne chemine jusqu'à hauteur de la rue Edouard Herriot où est implantée Croix - Mairie.
La ligne continue ensuite de cheminer sous la rue Jaurès en direction de Roubaix : elle s'infléchit à hauteur de la rue du Créchet pour s'engager dans la rue du Professeur Langevin qui prolonge la rue de Lille à Roubaix et s’arrête à l'intersection du boulevard Montesquieu où est située la station Épeule - Montesquieu.
Le tracé poursuit sa route sous la rue de Lille jusqu'à l'intersection avec la rue de Soubise, il se dirige alors dans un secteur compris entre ces deux rues, à proximité du Conservatoire de musique, une station se trouve à proximité : Roubaix - Charles-de-Gaulle.
La ligne s'incurve pour rejoindre le carrefour des rues de Lille et du Maréchal Foch. Après la traversée du boulevard du Maréchal Leclerc, la ligne longe la rue du Président Auriol pour rejoindre la place de la liberté où est implantée la station Eurotéléport.
Le tracé remonte ensuite la Grand Rue, traverse la Grand Place sous laquelle est bâtie la station éponyme et s'incurve en direction de l'avenue Jean Lebas sous laquelle il passe pour rejoindre la station Gare - Jean-Lebas située en face de la gare de Roubaix.
Après avoir traversé la gare, le tracé rejoint l'extrémité du boulevard de la République où est implantée la station suivante : Alsace.
La ligne passe sous le canal de Roubaix et la voie rapide urbaine pour rejoindre Tourcoing et la station Mercure située à l'entrée du boulevard Gambetta.
Le tracé chemine ensuite sous le boulevard Gambetta et s’arrête au niveau de l'intersection de la rue des Carliers où est située la station éponyme, arrive à la place Sébastopol sous laquelle la station du même nom est bâtie et remonte la rue Carnot pour atteindre Tourcoing - Centre.
La ligne rejoint ensuite la station Colbert située à l'angle des rues de Gand et de Menin, chemine sous la rue de Gand et débouche place des Phalempins sous laquelle est située la station éponyme et traverse la chaussée Gramme qui accueille la station Pont de Neuville.
Le tracé passe ensuite sous les rues du Roitelet et du Docteur Schweitzer sous laquelle se situe la station Bourgogne et termine sa course à l'intersection des rues du Président Coty et André Gide où est implantée la station terminus CH Dron[4].
Liste des stations
(Les stations en gras servent de départ ou de terminus à certaines missions)
Stations ayant changé de nom
Trois stations ont changé de nom au fil des ans :
- Gares est devenue Gare Lille-Flandres en 1994 ;
- Petite-Chapelle est devenue Bois Blancs en 1994 ;
- Foire Commerciale est devenue Lille Grand Palais en 1994.
Garages et Ateliers
La ligne comporte deux garages-ateliers et un garage de stockage :
- Le garage-atelier du Grand But situé après la station St-Philibert ;
- Le garage-atelier du CH-Dron (les garages-ateliers de St-Philibert et du CH-Dron assurent le stockage, la maitenance et la réparation des rames) ;
- Le garage de stockage Mac-Donald situé après la station Fort de Mons.
Exploitation
Desserte
Les fréquences de passage des rames sur la ligne 2 en fonction des jours et des heures de la journée sont les suivantes :
- Semaine lors des heures de pointe (7 h-9 h,12 h-14 h et 16 h-19 h) : 1 minute 30.
- Semaine pendant la journée : 2 à 3 minutes.
- Samedi pendant la journée : 2 à 4 minutes.
- Dimanche et fêtes pendant la journée : 4 à 6 minutes.
- Tous les jours avant 6 h et après 22 heures : 6 à 8 minutes[5].
Le métro circule tous les jours de l'année à l'exception du 1er mai. Le 1er métro quitte le CH-Dron à 5h08 (du lundi au samedi, le départ étant fixé à 6h20 le dimanche) et les dernières rames quittent Gare Lille Flandres à 0H30, et ce tous les jours de la semaine.
Matériel roulant
La ligne 2 est composée en majorité de VAL 206 : la plupart des VAL 208 étant sur la ligne 1 vu leur aménagement intérieur qui leur permettent de recevoir plus d'usagers sur cette ligne à fort trafic. Mais quelques VAL 208 circulent tout de même sur la deuxième ligne.
Personnel d'exploitation
L'ensemble de la ligne est géré par le PCC métro (Poste de Contrôle et de Commande) situé à la station Gare Lille-Flandres. Le PCC est commun aux deux lignes. Sous l'autorité du chef PCC, les opérateurs supervisent notamment l'ensemble des rames et des équipements en station et entrent en contact avec les voyageurs en cas d'incident. Grace aux écrans installés en salle de contrôle qui sont reliés aux caméras en station, les opérateurs surveillent la sécurité des voyageurs (sécurité au niveau de l'ambiance et au point de vue technique). Le trafic et l'état des rames sont surveillés en temps réel grâce aux écrans et aux ordinateurs, ce qui permet d'intervenir en cas de problème. Le PCC à également pour mission de superviser les différents travaux de maintenance qui sont effectués sur le réseau de jour comme de nuit, il est donc opérationnel 24h/24. En plus des opérateurs qui officient au PCC, il y a aussi les agents qui interviennent en station.
Tarification et financement
Plusieurs formules sont possibles pour emprunter le métro : on peut citer le ticket unitaire au prix de 1,40 euro qui permet de voyager sur tout le réseau avec possibilité de correspondance avec les autres moyens de transport ; il y a aussi le ticket ZAP (0,70 euro) valable exclusivement dans le métro et le tramway pour un trajet de 3 stations ou bien encore le Pass'Journée (4,10 euros) qui permet de voyager vingt-quatre heures à partir de l'heure du validation du ticket, on peut ainsi voyager autant de fois qu'on le veut sur tout le réseau. Il y a aussi les différents titres forfaitaires qui permettent de voyager de façon illimitée sur tout le réseau durant une période déterminée : nous pouvons citer les abonnements de la Carte Viva qui est destinée aux moins de 26 ans ou ceux de la Carte Adagio destinée aux plus de 65 ans.
Les tickets et les abonnements seront progressivement remplacés par la carte Pass Pass dans le cadre de la nouvelle billétique qui proposera plus d'intermodalité (possibilité de voyager en métro, en bus ou en train avec la même carte).
La politique tarifaire des transports urbains lillois est définie par Lille Métropole. C'est aussi l'intercommunalité qui finance une grande partie des transports publics. Les usagers participent aussi au financement par le paiement des titres de transport[6].
Outre la Communauté Urbaine de Lille, d'autres collectivités comme l'État peuvent aussi subventionner certains projets.
Trafic
Selon le Centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques (CERTU), la ligne 2 est fréquentée en moyenne par 174 800 personnes par jour en automne 2005[2]. Il s'agit de la troisième ligne de métro la plus fréquentée hors Île-de-France.
Tourisme
La ligne dessert certains lieux à vocation touristique ou historique ainsi que certains points d'animation de la métropole lilloise :
- Le « Grand Bleu » : centre national de production et de diffusion artistique (station Bois Blancs) ;
- La brasserie des Trois Moulins (station Porte d'Arras) ;
- La gare de Lille-Saint-Sauveur, ancienne gare de marchandises transformée en espaces de loisirs et d'expositions à l'occasion des évènements de Lille 3000, elle est située entre les stations Porte de Valenciennes et Lille Grand Palais ;
- Le Zénith Arena de Lille, l'institut Pasteur et l'hôtel de Région Nord-Pas-de-Calais qui se trouvent à proximité de la station Lille Grand Palais ;
- L'hôtel de ville de Lille, le beffroi de Lille (inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO), la porte de Paris (classée Monument historique) et la Noble Tour, dernier vestige des fortifications médiévales de Lille; ces quatre édifices se trouvent près de la station Mairie de Lille ;
- La gare de Lille-Flandres, le centre commercial Euralille, l'Aéronef et le musée du Tri Postal (station Gare Lille-Flandres) ;
- La porte de Roubaix, vestige de l'ancienne enceinte espagnole de Lille édifiée à partir de 1621, elle se situe non loin de la Gare Lille Flandres ;
- La gare de Lille-Europe et l’hôtel-Casino Barrière ;
- La maison folie Fort de Mons (Mons-en-Barœul) ;
- L'hôtel de ville de Roubaix ;
- L'hôtel de ville de Tourcoing.
Notes et références
Notes
Références
- « Présentation de la ligne 2 », forum Trans'Lille,
- [ppt] « Panorama des villes à transports publics guidés », CERTU, (consulté le )
- En direct du métro, Communauté urbaine de Lille, , chap. 14, p. 6
- Lignes info,
- « Les lignes de métro », Transpole (consulté le )
- « Modification des tarifs de transport en janvier 2011 », Lille Métropole Communauté Urbaine,
Annexes
Articles connexes
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