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Dès le début des années 40, les magazines de bande dessinée se multiplient et bénéficient souvent de grands tirages. La bande dessinée d'aventures évolue et en s'appuyant sur les comics américaines, elle développe rapidement une thématique et un langage propre, en particulier avec l'apparition de l'hebdomadaire ''Patoruzito'' qui livre en plusieurs épisodes des histoires d'auteurs argentins et américains .
Dès le début des années 40, les magazines de bande dessinée se multiplient et bénéficient souvent de grands tirages. La bande dessinée d'aventures évolue et en s'appuyant sur les comics américaines, elle développe rapidement une thématique et un langage propre, en particulier avec l'apparition de l'hebdomadaire ''Patoruzito'' qui livre en plusieurs épisodes des histoires d'auteurs argentins et américains .


Rapidement l'historieta argentine connaît son apogée de par la diversité de publications, et le volume de leur tirage. Les historietas d'aventures atteignent leur degré de maturité plus élevé. [[Héctor Germán Oesterheld]], un des auteurs les plus productif de l'époque, en collaboration avec [[Hugo Pratt]] (sur [[Ernie Pike]]), [[Solano López]] (sur [[El Eternauta]]) et surtout [[Alberto Breccia]], développe des séries qui feront école dans la production nationale. Les historietas humoristique connaissent un renouveau grâce entre autre aux dessinateurs [[Divito]] et [[Landrú]].
Rapidement l'historieta argentine connaît son apogée de par la diversité de publications, et le volume de leur tirage. Les historietas d'aventures atteignent leur degré de maturité plus élevé. [[Héctor Oesterheld|Héctor Germán Oesterheld]], un des auteurs les plus productif de l'époque, en collaboration avec [[Hugo Pratt]] (sur [[Ernie Pike]]), [[Francisco Solano López]] (sur [[El Eternauta]]) et surtout [[Alberto Breccia]], développe des séries qui feront école dans la production nationale. Les historietas humoristique connaissent un renouveau grâce entre autre aux dessinateurs [[Divito]] et [[Landrú]].


===La crise===
===La crise===

Version du 29 juillet 2006 à 22:23

Modèle:Série BD Historieta est le nom donné à la bande dessinée en Amérique Latine.

A l'origine, le terme historieta signifie récit d'un événement de faible importance. En Amérique Latine, la bande dessinée se décline le plus souvent en fascicules de kiosques et non en albums cartonnées comme en France. Elle est très peu traduite en français.

Un auteur de historieta est appelé un historietistas.

Historietas d'Argentine

L'age d'or des historietas argentines

Dès le début des années 40, les magazines de bande dessinée se multiplient et bénéficient souvent de grands tirages. La bande dessinée d'aventures évolue et en s'appuyant sur les comics américaines, elle développe rapidement une thématique et un langage propre, en particulier avec l'apparition de l'hebdomadaire Patoruzito qui livre en plusieurs épisodes des histoires d'auteurs argentins et américains .

Rapidement l'historieta argentine connaît son apogée de par la diversité de publications, et le volume de leur tirage. Les historietas d'aventures atteignent leur degré de maturité plus élevé. Héctor Germán Oesterheld, un des auteurs les plus productif de l'époque, en collaboration avec Hugo Pratt (sur Ernie Pike), Francisco Solano López (sur El Eternauta) et surtout Alberto Breccia, développe des séries qui feront école dans la production nationale. Les historietas humoristique connaissent un renouveau grâce entre autre aux dessinateurs Divito et Landrú.

La crise

Dès la première moitié des années 60, l'industrie de l'historieta connaît une crise importante; beaucoup de maison d'éditions ferment; de grands auteurs quittent le pays, produisent directement pour les maisons d'éditions européennes ou travaillent pour des agences de publicité.

Paradoxalement, les historietas commencent à être prises au sérieux. Elles sont étudiées comme phénomène social et artistique, on effectue de grandes expositions et on publie les premiers travaux académiques.


Historietas du Mexique

Au Mexique, le terme monitos était parfois employé pour désigner les historietas. Maintenant, cómic et historieta sont utilisés indistinctement.

Histoire de la bande dessinée mexicaine

Il semblerait que les débuts de la bande dessinée mexicaine coïncident avec l'apparition d'une série de 102 lithographies (exécutées par Eusebio Plates, un peintre catalan), "Histoire d'une femme" offertes dans les paquets de cigares "El Buen Tono". Alors que la caricature politique est déjà bien répandue dans le pays, "Histoire d'une femme" est plus proche du langage de la bandes dessinées européenne de l'époque, il s'agit d'une série de vignettes illustrées dans lesquelles, un texte est inséré dans la partie inférieure; le phylactère n'est pas encore employé. Une autre similitude avec ce qui seront les historietas est que le lecteur reçoit chaque chapitre comme un roman dans les nouvelles livraisons de paquet de cigares.

La marque du tabac se rend compte de l'accroissement des ventes et 22 années plus tard, elle publie un autre titre dont le protagoniste est"Ranilla", un fumeur qui devient rapidement le premier personnage de la historieta mexicaine et dont le lecteur découvre les nouvelles aventures avec l'achat d'un paquet de cigares. Un dessinateur mexicain, Juan Bautista Urrutia, est chargé de la réalisation. Le "Buen Tono" s'associe avec la brasserie " Moctezuma de Orizaba" et les personnages d'Urrutia, qui se mettent toujours dans des problèmes, s'en sortent en fumant un cigare du "Buen Tono" ou en buvant une bière "Moctezuma".

Au début du 20ème siècle, plusieurs hebdomadaires mexicains publient des historietas. Peu à peu, les journaux commencent à acheter les droits pour reproduire des bandes dessinées étrangères. Finalement des auteurs mexicains commencent à apparaître.

En 1928, apparaît dans "El Universal Gráfico", "Adelaido El Conquistador", de Juan Arthenack. En 1936, est lancé "Chamaco Grande", la première revue hebdomadaire mexicaine de bande dessinée avec du matériel national. La concurrence émerge la même année avec l'apparition de la revue Pepín, qui existera jusqu'en 1955. Peu à peu, les historietas commencent à sortir du registre comique et des bandes dessinées de terreur, de science fiction ou romantiques (genre particulièrement présent, encore de nos jours) sont éditées. C'est à cette époque que Yolanda Vargas Dulche (créatrice de Memín Pinguín) commence à écrire.

Les années 40 sont considérées comme l'age d'or de la bande dessinée mexicaine. Los superlocos de Gabriel Vargas et Los Supersabios de German Butzé, entre autres, en sont le témoignage. Pour la revue "Pepín", Gabriel Vargas créera en 1947 la Familia Burrón, un classique des historietas mexicaine.

C'est au Mexique qu'Alejandro Jodorowsky écrit pour la première fois une bande dessiné. En 1966, il crée avec dessinateur mexicain Manuel Moro Cid, Anibal Cinq (qu'il reprendra plus tard avec Georges Bess aux dessins).

Séries mexicaines

Sources