« Bande dessinée ivoirienne » : différence entre les versions

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* Aya de yopougon, Gallimard 2009.
* Aya de yopougon, Gallimard 2009.
* Dago, 1973.
* Dago, 1973.
*[[Lassane Zohoré|Koutoubou]] ! Editions Présence, 1992
*[[Lassane Zohoré|Koutoubou]] ! Editions Présence,1992
* Le sida et autres affaires le concernant. [[Lassane Zohoré|Cauphy Gombo, no pitié in bizness]].
* [[Lassane Zohoré|Le sida et autres affaires le concernant]],Céda.
*[[Lassane Zohoré|Cauphy Gombo, no pitié in bizness]].
* [[Jess Sah Bi|Imbécile et heureux]], 1984.
* Imbécile et heureux, 1984.
* [[Jean-Louis Lacombe|Monsieur Zézé]], ça c’est fort, Achka 1989.
* Monsieur Zézé, ça c’est fort, Achka 1989.


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 23 février 2013 à 19:40

L’histoire de la bande dessinée ivoirienne remonte aux années 1970 avec l’hebdomadaire Ivoire Dimanche. Cet hebdomadaire a révélé des personnages comme Dago et Monsieur Zézé. La bande dessinée ivoirienne doit ses lettres de noblesse à des auteurs comme Groud Gilbert, Zohoré Lassane, Benjamin Kouadio Illary Simplice, Karlos, Kan Souffle, Mendozza. La liste est loin d’être exhaustive. Et le journal Gbich y a contribué énormément.

Ce moyen d’expression à cheval sur le graphisme, la littérature et le cinéma peine à une reconnaissance internationale. Quelques albums ont vu le jour. Les genres et les styles diffèrent d’un auteur à un autre. On y trouve du réalisme, du semi-réalisme, de l’humour, du comique, de la science-fiction. Ils sont pour la plupart en noir et blanc. Le genre le plus prisé est l’humour. Un humour à forte coloration locale traitant des thèmes du quotidien comme la corruption, l’infidélité, le système D (débrouillardise), le sida, etc. Les auteurs ivoiriens ont du mal à se faire éditer sur place. A l’international, c’est encore plus difficile. Mais quelques-uns ont pu avoir la chance de figurer dans le catalogue de maisons d'édition comme Albin Michel ou Gallimard. C’est le cas de Gilbert G. Groud et Marguerite Abouet. Les éditeurs locaux spécialisés dans le neuvième art n’existent pas. Ceux qui ont publié des auteurs comme Benjamin Kouadio sont des généralistes. Ils préfèrent éditer des romans que des bd. Ils ne sont pas intéressés par le produit bande dessinée qualifié à tort de mineur. Il suffit de jeter un coup d’œil à leur catalogue pour s’en convaincre. Malgré cette situation difficile, les bédéistes ivoiriens continuent de travailler dans l’espoir de lendemains meilleurs.


Les auteurs

Marguerite Abouet (scénariste), Jess Sah Bi, Soumaïla Adigun, Lacombe, Groud Gilbert, Benjamin Kouadio, Zohoré Lassane, Illary Simplice, Kan Souffle, Atsin Désiré, Karlos Guédé Gou, Bertin Amanvi, Mendozza.

Les héros

Dago, Monsieur Zézé, John Koutoukou, Tommy Lapoasse, Cauphy Gombo, Sergent Deutogo, Gnanmankoudji Zékinan, Jo Bleck, Petit Papou, Les Zirigbis

Les albums

Notes et références