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{{Article détaillé|Cil cellulaire}}
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Les cils des cellules [[eucaryote]]s sont des structures formées de microtubules. Ce sont des organites anciens que l'on retrouve déjà chez certains protistes unicellulaires (Chlamydomonas, Tetrahymena, Paramecium...) et qui sont également présents chez des organismes multicellulaires plus complexe, et notamment chez l'homme.<ref>Evolution: Tracing the origins of centrioles, cilia, and flagella. Carvalho-Santos et al. Journal of cell biology, 2011; 194(2):165-75. </ref>
Les cils sont des structures filiformes situées à la surface de certaines cellules [[eucaryote]]s.


Les cils et les [[flagelle]]s sont actuellement considérés comme des structures semblables<ref>Lindeman et Lesich. Flagellar and ciliary beating, the proven and the possible. Journal of cell science, 2010; 123, 519-28</ref> (les deux dénominations étant utilisées de façon plus ou moins interchangeables), même si certains auteurs persistent à les différencier.<ref>Dawe et al, centriole/basal body morphogenesis and migration during ciliogenesis in animal cells. Journal of cell science, 2007;120, 7-15</ref>
Dans un organisme microscopique (unicellulaire ou pluricellulaire), ce sont des structures très proches du [[flagelle]] situées en grand nombre sur la périphérie de la cellule. Ces structures n'ont alors d'intérêt qu'en environnement fortement aqueux, elles induisent soit un mouvement de la cellule elle-même, soit une agitation du milieu extérieur afin de faciliter la recherche de substances ou d'organismes nutritifs.
Voir l'article sur les [[cil vibratile|cils vibratiles]].


Pour les organismes les plus simples, les cils/flagelles sont nécessaire à leur mouvement, ou à une agitation du milieu extérieur (principalement aqueux) afin de faciliter la recherche de substances ou d'organismes nutritifs.
Un organisme composé entièrement de cils est appelé un holotriche. C'est une holotrichie.


Chez les mammifères, il existe deux catégories principales de cils (pour plus de détails, voir l'article [[Cil cellulaire]]) : les cils primaire et les cils motiles.
Dans un organisme supérieur, les cils apparaissent sur certaines cellules spécifiques de l'organisme en question. Ils n'ont aucune utilité dans la mobilité.<br />
Les cils primaires sont présents à la surface de la quasi totalité des cellules différenciées de l'organisme, à l'exception des hépatocytes et de certaines cellules des lignées lymphoïdes et myéloïdes. Chaque cellule ne comporte qu'un cil primaire, formé à partir du centriole père du [[centrosome]]. Celui-ci fonctionne comme une sorte d'antenne pour la cellule qui peut capter les signaux venant de l'extérieur et moduler certaines voies de signalisation.<ref>Cilia: tuning in to the cell's antenna. Marshall et Nonaka, Current biology, 2006; 16 R604-14</ref> Un dysfonctionnement de ces cils peut être à l'origines de plusieurs problèmes de développement regroupés sous le terme "ciliopathies".<ref>Ciliopathies. Hildebrandt et al. New England Journal of Medicine, 2011; 364(16):1533-43. </ref>
Leurs rôles et constitutions sont très variables, ils peuvent contrôler le déplacement et la répartition d'un [[mucus]] (comme c'est le cas dans les [[bronche]]s) ou capter les vibrations de l'air pour les transformer en [[influx nerveux]].

Les cils motiles sont présent, chez l'homme, en trois localisations précises où ils vont mettre en mouvement des fluides. Les cellules ciliées de l'épendyme (qui tapissent les ventricules cérébraux) permettent le mouvement du liquide cephalo-rachidien, les cils de la trachée et des bronches font remonter le mucus et enfin, les cils des trompes de Fallope permettent le mouvement des Ovocytes. On peut associer à ces trois types cellulaires, les spermatozoïdes qui utilisent leur flagelle pour se déplacer.


== Les cils dans la culture ==
== Les cils dans la culture ==

Version du 25 septembre 2012 à 23:30

Paupières ouvertes
Paupières fermées

Les cils sont des poils, qui poussent sur le bord libre des paupières des êtres humains (c'est-à-dire sous les paupières), qui empêchent la transpiration et les corps étrangers comme les liquides ou les poussières de tomber dans l'œil. Ces phanères de structure filiforme ne sont efficaces que quand l'œil est fermé. Ceux-ci renforcent l'étanchéité des paupières.

Anatomie

Les différentes sources divergent légèrement sur la durée de vie d'un cil : une première affirme que celle-ci serait de 3 à 5 mois[1], une seconde affirme que celle-ci serait plutôt de 60 à 90 jours. Les cils supérieurs sont plus nombreux que les cils inférieurs : de 150 à 200 cils contre 50-150 cils. Ils sont aussi plus longs : de 8 à 12 mm, contre 6-8 mm pour les cils inférieurs.

Microbiologie et biologie cellulaire

Les cils des cellules eucaryotes sont des structures formées de microtubules. Ce sont des organites anciens que l'on retrouve déjà chez certains protistes unicellulaires (Chlamydomonas, Tetrahymena, Paramecium...) et qui sont également présents chez des organismes multicellulaires plus complexe, et notamment chez l'homme.[2]

Les cils et les flagelles sont actuellement considérés comme des structures semblables[3] (les deux dénominations étant utilisées de façon plus ou moins interchangeables), même si certains auteurs persistent à les différencier.[4]

Pour les organismes les plus simples, les cils/flagelles sont nécessaire à leur mouvement, ou à une agitation du milieu extérieur (principalement aqueux) afin de faciliter la recherche de substances ou d'organismes nutritifs.

Chez les mammifères, il existe deux catégories principales de cils (pour plus de détails, voir l'article Cil cellulaire) : les cils primaire et les cils motiles. Les cils primaires sont présents à la surface de la quasi totalité des cellules différenciées de l'organisme, à l'exception des hépatocytes et de certaines cellules des lignées lymphoïdes et myéloïdes. Chaque cellule ne comporte qu'un cil primaire, formé à partir du centriole père du centrosome. Celui-ci fonctionne comme une sorte d'antenne pour la cellule qui peut capter les signaux venant de l'extérieur et moduler certaines voies de signalisation.[5] Un dysfonctionnement de ces cils peut être à l'origines de plusieurs problèmes de développement regroupés sous le terme "ciliopathies".[6]

Les cils motiles sont présent, chez l'homme, en trois localisations précises où ils vont mettre en mouvement des fluides. Les cellules ciliées de l'épendyme (qui tapissent les ventricules cérébraux) permettent le mouvement du liquide cephalo-rachidien, les cils de la trachée et des bronches font remonter le mucus et enfin, les cils des trompes de Fallope permettent le mouvement des Ovocytes. On peut associer à ces trois types cellulaires, les spermatozoïdes qui utilisent leur flagelle pour se déplacer.

Les cils dans la culture

Idée reçue

On entend souvent dire que les cils ne repoussent jamais. Ceci est une légende. Les cils repoussent, même s'il sont tombés à la suite d'une chimiothérapie[7].

Symbolisme

Dans la poésie arabe et persane, les cils sont considérés comme les armes de l'amour, lui-même instillé dans les yeux. On les compare à des lances, à des épées, à des flèches : tes cils sont des flèches dans l'arc formé par tes sourcils, et qui toutes atteignent leur but.

Ils sont non seulement les armes, mais l'armée de l'amour : tes cils sont deux rangées de cavaliers rangés pacifiquement en face des uns des autres ; mais le sang coule chaque fois qu'ils en viennent aux mains, c'est-à-dire lorsqu'ils se rapprochent pour lancer une œillade.

Notes et références

  1. information originellement traduite de la wikipédia allemande et non sourcée sur cette dernière
  2. Evolution: Tracing the origins of centrioles, cilia, and flagella. Carvalho-Santos et al. Journal of cell biology, 2011; 194(2):165-75.
  3. Lindeman et Lesich. Flagellar and ciliary beating, the proven and the possible. Journal of cell science, 2010; 123, 519-28
  4. Dawe et al, centriole/basal body morphogenesis and migration during ciliogenesis in animal cells. Journal of cell science, 2007;120, 7-15
  5. Cilia: tuning in to the cell's antenna. Marshall et Nonaka, Current biology, 2006; 16 R604-14
  6. Ciliopathies. Hildebrandt et al. New England Journal of Medicine, 2011; 364(16):1533-43.
  7. Fiche conseil chimiothérapie, 06/07/12, sur le site de la La Ligue contre le cancer

Voir aussi