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== Dans la culture japonaise ==
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Misato dans ''[[Ki-itchi]]'' est un exemple de victime d’''ijime'' et l'écrivain [[Yū Miri]] en a souffert durant sa scolarité. Il en est de même pour [[Suenobu Keiko]], célèbre auteur de [[manga]], qui a entre autres écrit et dessiné ''[[Life]]'', ''[[Happy Tomorrow]]'' et surtout l'autobiographique ''[[Vitamine (manga)|Vitamine]]'' paru aux éditions Panini en France. Ces trois manga traitent eux-mêmes de l’''ijime''. Ou encore mais cette fois en roman ''Ijimé'' de Huguette Perol.
Misato dans ''[[Ki-itchi]]'' est un exemple de victime d’''ijime'' et l'écrivain [[Yū Miri]] en a souffert durant sa scolarité. Il en est de même pour [[Suenobu Keiko]], célèbre auteur de [[manga]], qui a entre autres écrit et dessiné ''[[Life (manga)|Life]]'', ''[[Happy Tomorrow]]'' et surtout l'autobiographique ''[[Vitamine (manga)|Vitamine]]'' paru aux éditions Panini en France. Ces trois manga traitent eux-mêmes de l’''ijime''. Ou encore mais cette fois en roman ''Ijimé'' de Huguette Perol.


Plusieurs séries japonaises (''[[drama]]'') parlent de ce phénomène : ''LIFE'' (inspiré du manga du même nom), ''[[Nobuta o Produce]]'', ''Watashitachi no Kyokasho'', ou l'abordent : ''GTO'', ''Hana Yori Dango'', etc.
Plusieurs séries japonaises (''[[drama]]'') parlent de ce phénomène : [[Life (manga)|LIFE]] (inspiré du manga du même nom), ''[[Nobuta o Produce]]'', ''Watashitachi no Kyokasho'', ou l'abordent : ''GTO'', ''Hana Yori Dango'', etc.


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 28 octobre 2011 à 17:14

Ijime (苛め/虐め?), littéralement « intimidation », est un mot japonais désignant les brimades que subissent ceux qui sont exclus d'un groupe parce que différents et sont pris pour cible. Ce phénomène est non seulement très présent dans le milieu scolaire, mais également dans le milieu professionnel et la vie quotidienne. C'est le symptôme d'une société où l'individu ne peut exister qu'à travers l'appartenance à un groupe : famille, quartier, école, entreprise… D'où le besoin de gommer ses différences, comme dit le proverbe japonais : « le clou qui dépasse appelle le coup de marteau ».

Les brimades infligées peuvent prendre diverses formes : racket, harcèlement, sévices physiques, calomnies, etc. En 2009, 60 913 actes de violence et 72 778 cas de harcèlement ont été recensés par le Ministère japonais de l'éducation[1].

Aspects sociaux

C'est une cause très importante du suicide chez les jeunes et du hikikomori (enfermement, personnes qui refusent de quitter leur chambre), parce que l'institution scolaire ferme souvent les yeux en cas d’ijime, et les victimes ont souvent trop honte pour chercher de l'aide.

Il n'y a d'ailleurs quasiment pas de structures en place pour traiter ce problème et aider les victimes, le recours aux travailleurs sociaux et psychologues étant très mal vu dans une culture où il est important de garder la face.

Dans la culture japonaise

Misato dans Ki-itchi est un exemple de victime d’ijime et l'écrivain Yū Miri en a souffert durant sa scolarité. Il en est de même pour Suenobu Keiko, célèbre auteur de manga, qui a entre autres écrit et dessiné Life, Happy Tomorrow et surtout l'autobiographique Vitamine paru aux éditions Panini en France. Ces trois manga traitent eux-mêmes de l’ijime. Ou encore mais cette fois en roman Ijimé de Huguette Perol.

Plusieurs séries japonaises (drama) parlent de ce phénomène : LIFE (inspiré du manga du même nom), Nobuta o Produce, Watashitachi no Kyokasho, ou l'abordent : GTO, Hana Yori Dango, etc.

Notes et références

Articles connexes