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== Biographie ==
== Biographie ==
Sanae Yamamoto effectue tout d'abord des études dans le domaine de la peinture traditionnelle japonaise à [[Tokyo]]. Puis il devient en 1918 assistant de [[Seitaro Kitayama]], un pionnier de l'animation japonaise, et travaille avec lui dans son studio d'animation ([[Kitayama Eiga Seisakujo]]). Il y réalise ses premières œuvres sous le pseudonyme de Sanae Toda<ref name="imdb">[http://www.imdb.com/name/nm0945477/ Sanae Yamamoto sur l'IMDB]</ref>. Mais le [[Tremblement de terre de Kantō de 1923]] ayant détruit le studio, il fonde alors son propre studio : ''Yamamoto Manga Seisaku-jo'' (''Yamamoto Manga Production''). Il s'y fait remarquer notamment par le ministère de l'Éducation qui lui commandera plusieurs films éducatifs, dont notamment ''Nihon Itchi no Momotaro'' (''Momotaro, roi du Japon'')<ref name="animeland1">[http://www.animeland.com/articles/voir/376/Lanimation-avant-guerre ''L'animation avant la guerre'', article par Stephane FERRAND, 01/02/2003, Animeland]</ref>.
Sanae Yamamoto effectue tout d'abord des études dans le domaine de la peinture traditionnelle japonaise à [[Tokyo]]. Puis il devient en 1918 assistant de [[Seitaro Kitayama]], un pionnier de l'animation japonaise, et travaille avec lui dans son studio d'animation ([[Kitayama Eiga Seisakujo]]). Il y réalise ses premières œuvres sous le pseudonyme de Sanae Toda<ref name="imdb">{{imdb nom|id=0945477}}</ref>. Mais le [[Tremblement de terre de Kantō de 1923]] ayant détruit le studio, il fonde alors son propre studio : ''Yamamoto Manga Seisaku-jo'' (''Yamamoto Manga Production''). Il s'y fait remarquer notamment par le ministère de l'Éducation qui lui commandera plusieurs films éducatifs, dont notamment ''Nihon Itchi no Momotaro'' (''Momotaro, roi du Japon'')<ref name="animeland1">[http://www.animeland.com/articles/voir/376/Lanimation-avant-guerre ''L'animation avant la guerre'', article par Stephane FERRAND, 01/02/2003, Animeland]</ref>.


Pendant la Seconde Guerre mondiale, il réalise des œuvres de propagande pour le compte de l'État, caricaturant par exemple [[Roosevelt]] et [[Churchill]] dans ''Supai gekimetsu'' (''Sus aux espions'')<ref name="animeland2">[http://www.animeland.com/articles/voir/383/La-production-pendant-la-guerre La production pendant la guerre, article par Nathalie B., 01/02/2003, Animeland]</ref>.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il réalise des œuvres de propagande pour le compte de l'État, caricaturant par exemple [[Roosevelt]] et [[Churchill]] dans ''Supai gekimetsu'' (''Sus aux espions'')<ref name="animeland2">[http://www.animeland.com/articles/voir/383/La-production-pendant-la-guerre La production pendant la guerre, article par Nathalie B., 01/02/2003, Animeland]</ref>.


En 1947, Sanae Yamamoto se lance dans la création d'un nouveau studio avec [[Kenzo Masaoka]], un autre grand nom de l'animation japonaise et auteur du premier film parlant, et [[Yosuji Murato]]<ref name="animeland1"/>. Sanae Yamamoto y est alors directeur et délaissera quelque peu l'animation. Ce studio - [[Nichidô Eiga-sha]] - sera racheté en 1956 par la compagnie Tôei Dôga pour former le célèbre studio [[Tōei animation]]<ref name="toei">[http://www.review-channel.com/index.php?option=com_content&task=view&id=146&Itemid=105#_ftn1 Tôei animation, l’âge d’or des films d’animation, article par Jetblack, 25-12-2008, Review-Channel]</ref>.
En 1947, Sanae Yamamoto se lance dans la création d'un nouveau studio avec [[Kenzo Masaoka]], un autre grand nom de l'animation japonaise et auteur du premier film parlant, et [[Yosuji Murato]]<ref name="animeland1"/>. Sanae Yamamoto y est alors directeur et délaissera quelque peu l'animation. Ce studio - [[Nichidô Eiga-sha]] - sera racheté en 1956 par la compagnie Tōei Dōga pour former le célèbre studio [[Tōei animation]]<ref name="toei">[http://www.review-channel.com/index.php?option=com_content&task=view&id=146&Itemid=105#_ftn1 Tôei animation, l’âge d’or des films d’animation, article par Jetblack, 25-12-2008, Review-Channel]</ref>.


Ainsi rattaché à ''Tōei animation'', il reprend le chemin de l'animation et participe à plusieurs projets en tant que directeur de l'animation
Ainsi rattaché à ''Tōei animation'', il reprend le chemin de l'animation et participe à plusieurs projets en tant que directeur de l'animation
il est notamment producteur de ''[[Le Serpent blanc (film)|Hakuja-den]]'' (La légende du serpent blanc), premier long métrage en couleur du Japon<ref name="toei"/>. En 1965, il réalise avec Masao Kuroda son dernier projet '''[[Garibā no Uchū Ryokō]]''' (en [[kanji]] : {{lang|ja|ガリバーの宇宙旅行}}, {{guil|Les voyages de [[Gulliver]] dans l'espace}}). C'est sur ce film que le jeune [[Hayao Miyazaki]], alors animateur, se fait remarquer.
il est notamment producteur de ''[[Le Serpent blanc (film)|Hakuja-den]]'' (La légende du serpent blanc), premier long métrage en couleur du Japon<ref name="toei"/>. En 1965, il réalise avec Masao Kuroda son dernier projet {{japonais|'''[[Garibā no Uchū Ryokō]]'''|ガリバーの宇宙旅行||{{guil|Les voyages de [[Gulliver]] dans l'espace}}}}. C'est sur ce film que le jeune [[Hayao Miyazaki]], alors animateur, se fait remarquer.


== Filmographie ==
== Filmographie ==
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* Kodakara koshinkyoku (1942)
* Kodakara koshinkyoku (1942)
* Tekki kitaraba (1942)
* Tekki kitaraba (1942)
* Nihon-ichi Momotarô (1928)
* Nihon-ichi Momotarō (1928)
* Kyoiku senga: Ubasute yama (1925)
* Kyoiku senga: Ubasute yama (1925)
* Kyoiku otogi manga: Usagi to kame (1924)
* Kyoiku otogi manga: Usagi to kame (1924)


'''En tant que directeur de l'animation :'''
'''En tant que directeur de l'animation :'''
* Wanpaku ôji no orochi taiji (1963)
* Wanpaku ōji no orochi taiji (1963)
* Arabian naito: Shindobaddo no bôken (1962)
* Arabian naito: Shindobaddo no bōken (1962)
* Anju to zushio-maru (1961)
* Anju to zushio-maru (1961)
* Shônen Sarutobi Sasuke (1959)
* Shōnen Sarutobi Sasuke (1959)
* Oyama no sodoin (1942)
* Oyama no sodoin (1942)
* Kodakara koshinkyoku (1942)
* Kodakara koshinkyoku (1942)
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'''En tant que producteur :'''
'''En tant que producteur :'''
* Wanpaku ôji no orochi taiji (1963)
* Wanpaku ōji no orochi taiji (1963)
* Shônen Sarutobi Sasuke (1959)
* Shōnen Sarutobi Sasuke (1959)
* Hakuja den (1958)
* Hakuja den (1958)
* Tora-chan no boken (1955)
* Tora-chan no boken (1955)
* Kousagi monogatari (1954)
* Kōsagi monogatari (1954)
* Ari to hato (1953)
* Ari to hato (1953)
* Otenki gakko (1952)
* Otenki gakko (1952)

Version du 19 juin 2010 à 11:06

Modèle:Infobox Animation

Zenjirō Sanae Yamamoto (山本 早苗, Yamamoto Zenjirō?, Chiba, 18981981) était un producteur et réalisateur d'anime japonais. Il fut un acteur important de l'essor de l'animation japonaise d'avant-guerre, puis participa aux premiers pas du studio Tōei animation.

Biographie

Sanae Yamamoto effectue tout d'abord des études dans le domaine de la peinture traditionnelle japonaise à Tokyo. Puis il devient en 1918 assistant de Seitaro Kitayama, un pionnier de l'animation japonaise, et travaille avec lui dans son studio d'animation (Kitayama Eiga Seisakujo). Il y réalise ses premières œuvres sous le pseudonyme de Sanae Toda[1]. Mais le Tremblement de terre de Kantō de 1923 ayant détruit le studio, il fonde alors son propre studio : Yamamoto Manga Seisaku-jo (Yamamoto Manga Production). Il s'y fait remarquer notamment par le ministère de l'Éducation qui lui commandera plusieurs films éducatifs, dont notamment Nihon Itchi no Momotaro (Momotaro, roi du Japon)[2].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il réalise des œuvres de propagande pour le compte de l'État, caricaturant par exemple Roosevelt et Churchill dans Supai gekimetsu (Sus aux espions)[3].

En 1947, Sanae Yamamoto se lance dans la création d'un nouveau studio avec Kenzo Masaoka, un autre grand nom de l'animation japonaise et auteur du premier film parlant, et Yosuji Murato[2]. Sanae Yamamoto y est alors directeur et délaissera quelque peu l'animation. Ce studio - Nichidô Eiga-sha - sera racheté en 1956 par la compagnie Tōei Dōga pour former le célèbre studio Tōei animation[4].

Ainsi rattaché à Tōei animation, il reprend le chemin de l'animation et participe à plusieurs projets en tant que directeur de l'animation il est notamment producteur de Hakuja-den (La légende du serpent blanc), premier long métrage en couleur du Japon[4]. En 1965, il réalise avec Masao Kuroda son dernier projet Garibā no Uchū Ryokō (ガリバーの宇宙旅行?, « Les voyages de Gulliver dans l'espace » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique). C'est sur ce film que le jeune Hayao Miyazaki, alors animateur, se fait remarquer.

Filmographie

En tant que réalisateur :

  • Gariba no uchu ryoko (1965)
  • Oyama no sodoin (1942)
  • Spy gekimetsu (1942)
  • Kodakara koshinkyoku (1942)
  • Tekki kitaraba (1942)
  • Nihon-ichi Momotarō (1928)
  • Kyoiku senga: Ubasute yama (1925)
  • Kyoiku otogi manga: Usagi to kame (1924)

En tant que directeur de l'animation :

  • Wanpaku ōji no orochi taiji (1963)
  • Arabian naito: Shindobaddo no bōken (1962)
  • Anju to zushio-maru (1961)
  • Shōnen Sarutobi Sasuke (1959)
  • Oyama no sodoin (1942)
  • Kodakara koshinkyoku (1942)
  • Tekki kitaraba (1942)
  • Namakegitsune (1941)
  • Oira no hijoji (1936)
  • Kyodai koguma (1932)
  • Goichi jiisan (1931)
  • Nihon manga: Taro san no boken satsuei (1929)
  • Byodoku no denpa (1926)
  • Senga: Tsubo (1925)

En tant que producteur :

  • Wanpaku ōji no orochi taiji (1963)
  • Shōnen Sarutobi Sasuke (1959)
  • Hakuja den (1958)
  • Tora-chan no boken (1955)
  • Kōsagi monogatari (1954)
  • Ari to hato (1953)
  • Otenki gakko (1952)
  • Kobito to aomushi (1950)
  • Poppo-ya san: Nonki ekicho no maki (1948)

Source : [1]

Références