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Dans le ''[[Batman (film, 1989)|Batman]]'' de [[Tim Burton]], le Joker est connu sous le nom de Jack Napier. Il est l'auteur du meurtre des parents de [[Bruce Wayne]]. Il est aussi le rival de son patron Grissom, puisqu'il a une liaison amoureuse avec la petite amie de ce dernier ; Grissom tend un piège à Jack Napier en l'envoyant, ainsi que les hommes de celui-ci dont le fidèle Bob, à l'usine de produits chimiques ''Axis Chemicals''. En se rendant à l'usine, Napier doit faire face à [[Batman]], qui le fait chuter malgré lui dans une cuve d'acide en provoquant ainsi sa déformation physique. Survivant de justesse à son bain toxique, il se fait opérer et devient le Joker. Le nom de Jack Napier est également utilisé dans [[Batman, la série animée|les dessins-animés ''Batman'']].
Dans le ''[[Batman (film, 1989)|Batman]]'' de [[Tim Burton]], le Joker est connu sous le nom de Jack Napier. Il est l'auteur du meurtre des parents de [[Bruce Wayne]]. Il est aussi le rival de son patron Grissom, puisqu'il a une liaison amoureuse avec la petite amie de ce dernier ; Grissom tend un piège à Jack Napier en l'envoyant, ainsi que les hommes de celui-ci dont le fidèle Bob, à l'usine de produits chimiques ''Axis Chemicals''. En se rendant à l'usine, Napier doit faire face à [[Batman]], qui le fait chuter malgré lui dans une cuve d'acide en provoquant ainsi sa déformation physique. Survivant de justesse à son bain toxique, il se fait opérer et devient le Joker. Le nom de Jack Napier est également utilisé dans [[Batman, la série animée|les dessins-animés ''Batman'']].


Dans [[The Dark Knight|Batman : The Dark Knight]] de [[Christopher Nolan]], le Joker possède deux longues cicatrices prolongeant sa bouche. Son passé est inconnu, on sait juste qu'il était marié et que son père le frappait. Mais ces versions sont peut-être fictives car le Joker donne différentes explications concernant son sourire et sa déformation faciale. On peut donc penser qu'il modifie son passé constamment. La première fois il explique que c'est son père qu'il lui a fait sous prétexte qu'il avait un air trop sérieux (la fameuse phrase : « ''Why so serious?'' »), la seconde fois il explique qu'il se les ai faites lui-mêmes avec une lame de rasoir pour prouver à sa femme, elle-même défigurée après un accident, qu'il se fichait de ses cicatrices. Il s'apprête à donner une troisième version à Batman mais il n'a pas le temps, capturé par celui-ci.
Dans [[The Dark Knight|Batman : The Dark Knight]] de [[Christopher Nolan]], le Joker possède deux longues cicatrices prolongeant sa bouche. Son passé est inconnu, on sait juste qu'il était marié et que son père le frappait. Mais ces versions sont peut-être fictives car le Joker donne différentes explications concernant son sourire et sa déformation faciale. On peut donc penser qu'il modifie son passé constamment. La première fois il explique que c'est son père qu'il lui a fait sous prétexte qu'il avait un air trop sérieux (la fameuse phrase : « ''Why so serious?'' »), la seconde fois il explique qu'il se les est faites lui-même avec une lame de rasoir pour prouver à sa femme, elle-même défigurée après un accident, qu'il se fichait de ses cicatrices. Il s'apprête à donner une troisième version à Batman mais il n'a pas le temps, capturé par celui-ci.


===Vie affective===
===Vie affective===

Version du 17 août 2008 à 06:23

Joker
Personnage de fiction apparaissant dans
Batman.

Alias Red Hood,
Joseph « Joe » Kerr (alias)
Activité tueur en série
Abilité génie criminel, excellentes connaissances en chimie
Affiliation Injustice Gang
Ennemi de Batman

Créé par Bill Finger
Bob Kane
Jerry Robinson
Première apparition Batman # 1 (printemps 1940)
Éditeurs DC Comics

Le Joker est un personnage de fiction créé par Bob Kane et Bill Finger dans le comic-book Batman #1 en 1940. Il est le principal ennemi de Batman.

Biographie fictive

Plusieurs scénarios ont relaté la genèse du personnage, mais pas nécessairement de manière cohérente. À la fin des années 50, un malfrat du nom de Red Hood apparaît dans Detective Comics #168. On peut supposer qu'il s'agit là de la première véritable apparition de celui qui deviendra le Joker, mais il convient de préciser que plusieurs personnages ont emprunté cette identité. Le Joker n'apparaîtra sous son apparence de clown que dans Batman N°1.

En revanche, il semble acquis que la nuit du drame fondateur ayant donné naissance au Joker eut lieu dans une usine de traitement de déchets chimiques appelée Axis Chemicals. Survivant de justesse à une plongée dans un bain toxique, Red Hood sombra dans la folie furieuse en découvrant son nouvel aspect physique, et jura qu’il rendrait le monde aussi désaxé que lui.

Biographie alternative

Dans Rire et Mourir d'Alan Moore, Red Hood n'est rien d'autre qu'un humoriste raté dont le seul souci était de subvenir aux besoins de sa femme enceinte. Sans autre choix, il accepta de cambrioler une usine de déchets toxiques et franchit un point de non-retour dans la délinquance après la mort de sa femme. L'accident concrétisa définitivement sa perte de raison et son entrée dans le monde du crime. Il faut toutefois noter que cette histoire est racontée du point de vue du Joker, et que sa vision des choses peut être altérée (Le personnage avoue lui-même qu'il se souvient de tellement de versions de son passé qu'il ne sait plus discerner la vraie). À ce titre, Rire et Mourir peut être considéré comme faisant partie des elseworlds de Batman. Cela dit, dans la mesure où Alan Moore fut le premier scénariste à relater avec précision l'origine du Joker, on peut également considérer celle-ci comme « officielle ».

Dans Dark Knight de Frank Miller , le créateur, scénariste et dessinateur relate un futur hypothétique de Batman et du Joker. L'œuvre est centrée autour d'une question essentielle : le Joker éprouverait-il le besoin de poursuivre son activité criminelle si Batman n'existait pas ? Sa réponse est clairement « non », car ici Batman s'est retiré de son rôle de justicier et le Joker reste dans un état catatonique dans l'asile d'Arkham. Mais le retour du justicier va provoquer chez le Joker le besoin de s'évader pour l'affronter de nouveau, ce qui signifie que ses agissements n'ont pour lui de raison d'être qu'en opposition avec ceux de Batman, comme un double négatif (idée typique des comics, relayée dans le film Incassable). Cette relation d'interdépendance ambiguë est poussée assez loin par Miller, car les deux hommes vivent seuls et achèvent leur affrontement par une étreinte mortelle au cours de laquelle le Joker appelle Batman "mon ange".

Dans le Batman de Tim Burton, le Joker est connu sous le nom de Jack Napier. Il est l'auteur du meurtre des parents de Bruce Wayne. Il est aussi le rival de son patron Grissom, puisqu'il a une liaison amoureuse avec la petite amie de ce dernier ; Grissom tend un piège à Jack Napier en l'envoyant, ainsi que les hommes de celui-ci dont le fidèle Bob, à l'usine de produits chimiques Axis Chemicals. En se rendant à l'usine, Napier doit faire face à Batman, qui le fait chuter malgré lui dans une cuve d'acide en provoquant ainsi sa déformation physique. Survivant de justesse à son bain toxique, il se fait opérer et devient le Joker. Le nom de Jack Napier est également utilisé dans les dessins-animés Batman.

Dans Batman : The Dark Knight de Christopher Nolan, le Joker possède deux longues cicatrices prolongeant sa bouche. Son passé est inconnu, on sait juste qu'il était marié et que son père le frappait. Mais ces versions sont peut-être fictives car le Joker donne différentes explications concernant son sourire et sa déformation faciale. On peut donc penser qu'il modifie son passé constamment. La première fois il explique que c'est son père qu'il lui a fait sous prétexte qu'il avait un air trop sérieux (la fameuse phrase : « Why so serious? »), la seconde fois il explique qu'il se les est faites lui-même avec une lame de rasoir pour prouver à sa femme, elle-même défigurée après un accident, qu'il se fichait de ses cicatrices. Il s'apprête à donner une troisième version à Batman mais il n'a pas le temps, capturé par celui-ci.

Vie affective

Le Joker est aidé depuis le milieu des années 1990 par Harley Quinn (première apparition dans la série animée Batman, la série animée). Ancienne psychiatre d'Arkham tombée folle amoureuse du Joker, elle l'aide fréquemment à s'évader de l'asile d'Arkham. Une relation amoureuse à sens unique unit les deux personnages.

Alliances

Le Joker a parfois travaillé en accord avec les ennemis de Batman, et même avec des gangsters du Marvel Universe (Jigsaw).

Récemment, Le Sphinx a conclu un marché avec le Joker : ce dernier doit le libérer de prison et le protéger de Silence, un tueur psychopathe. Il doit, en échange, lui livrer le nom de l'assassin de sa femme, Jeanine.

Cependant, son instabilité notoire lui aliène la confiance d'alliés potentiels : ainsi, il n'est pas invité à rejoindre la Société des Super-vilains formée par Alexander Luthor III (ce rejet mènera d'ailleurs à l'assassinat de ce dernier par le Joker.)

Il est d'autre part entré en conflit avec Lex Luthor à plusieurs reprises, notamment au cours de la présidence de Luthor, puis durant l'opération Salvation Run, histoire dans laquelle Luthor et le Joker mènent chacun un clan de super-vilains aux objectifs opposés.

Description

Physique

Sa peau est maintenant blanche comme la craie et ses cheveux sont verts. Il arbore également un large sourire, mais il semble que celui-ci soit volontaire car le Joker ne l'affiche pas en permanence. On notera que dans The Dark Knight Returns de Frank Miller, le couleur écarlate des lèvres du Joker est dû à l'utilisation d'un rouge à lèvres, alors que dans la plupart des autres comics, elle est une conséquence de son bain d'acide.

Dans The Batman, le Joker a une apparence assez différente des itérations précédentes, avec des yeux rouges et des cheveux longs. Au début de la série, le Joker ressemble à un clown bariolé mais au fil de la série il adoptera un look plus conforme au comics, bien que toujours débraillé.

Personnalité

Le produit chimique infiltré dans le corps de Red Hood a entraîné des changements physiques irrémédiables, mais également des incidences sur son état psychologique.

Une psychiatre a avancé le fait que le Joker possède un "super-équilibre mental". En fait, elle explique que le Joker n'a aucune personnalité propre, que pour s'y retrouver dans le monde où il vit, il est obligé de se réinventer chaque jour, passant par exemple du clown blagueur au tueur en série complètement fou, d'où son côté imprévisible. Par ailleurs, il sait lui-même qu'il est fou mais pense qu'il est irrécupérable.

En outre, il est très conscient de son imprévisiblité, se considérant lui-même comme "un chien enragé qui court après les voitures"[1].Il est très manipulateur, mais ces méfaits n'ont aucune méthodologie ni organistation, il se contente de mettre ses idées en applications directes ; ce qu'il dit lui-même : "je ne suis pas un comploteur, je suis un chien enragé qui court après les voitures. tiens, en voilà une, si je lui courrait après" (quand il s'entretient dans l'hôpital avec Harvey Dent).

Ces actions ne sont pas motivées par l'argent ou le pouvoir, ce dont le Joker n'a cure, mais par la seule volonté de celui-ci d'instaurer le chaos et l'anarchie, car ça l'amuse. Il fait le mal pour le mal, et n'a donc ni morale ni éthique. De fait, sa personnalité psychotique : sociopathe et psychopathe, motive toutes ses décisions. Son obsession reste, notamment dans The Dark Knight, de prouver aux yeux des représentants de la loi, et surtout à Batman, que le monde partage sa folie, mais la réprime. C'est ainsi qu'en manipulant psychiquement Harvey Dent, il a réussi à le pousser peu à peu dans la folie, et qu'il a voulu pousser au crime les citoyens de Gotham et les criminels qui étaient dans des Ferries Boat, en les manipulant eux aussi, ce qui, heureusement, ne porta pas ses fruits. Le Joker est très rusé et capable de manipuler beaucoup de monde à sa guise, en particulier les gardes d'Arkham. Sans savoir l'identité de Batman, Joker connaît parfaitement ses faiblesses et il a réussi à se faire une idée de la psychologie de Batman. Il sait par exemple que Batman à enduré d'énormes souffrances pour devenir ce qu'il est, qu'il a eu lui aussi une "mauvaise journée" qui l'a transformé. Le Joker est par ailleurs très fort en ce qui concerne la torture psychologique : il a perverti l'esprit de Harley Quinnzel qui deviendra sa compagne; il a failli rendre fou Jim Gordon et il a fait douter plus d'une fois Batman sur sa santé mentale.

Pouvoirs et armes

L'arme de prédilection du Joker est la substance toxique qu'il a inventé et qui porte son nom : "Le Venin Joker". Cette substance provoque un choc anaphylactique dû au blocage des canaux de calcium et de potassium. L'effet visible est un sourire figé sûr le visage de la victime, signe du Joker. Suivant la dose, la peau peut se décolorer et les cheveux peuvent virer au vert, autres signes du Clown Prince Du Crime. Il est immunisé contre les effets de son propre Venin Joker, mais aussi par extension contre d'autres gaz toxiques du même type : le poison de l'Épouvantail est ainsi sans effet sur lui.

Le Joker utilise aussi des armes portant les signes du clown, qu'il transforme en armes mortelles, comme des tartes au cyanures ou explosives, des poignées électriques mortelles, des cartes à jouer tranchantes où sa fameuse fleur qui projette un jet d'acide, ou parfois son Venin Joker.

Sans oublier le pistolet d'où sort un drapeau "BANG!", qui fait parfois office de symbole. Dans le film "Batman la relève : le retour du Joker", le pistolet est capable de tirer le drapeau (en V.O seulement).

Le Joker utilise aussi des armes "classiques", tels des mitraillettes ou son couteau qu'il dissimule sous sa manche. En outre, le Joker est un piètre combattant en ce qui concerne la technique, bien qu'il puisse parfois se révéler dangereux au corps-à-corps.

Méthodes

Bien qu'il soit difficile de déterminer si son basculement dans la folie pure a été provoqué par un phénomène organique ou bien par le choc psychologique causé par l'accident, Red Hood adopta un comportement exubérant et emprunta le surnom de Joker donné par les médias.

Le Joker affiche un goût particulier pour les farces macabres. Son premier coup d'éclat consista à empoisonner les réserves d'eau de Gotham City. Les armes chimiques n'ont pas de secret pour lui et il porte en permanence plusieurs sortes d’acides ainsi que son venin de Joker, un composé binaire faisant littéralement mourir de rire ceux qu’il infecte en paralysant leur faciès avec un rictus semblable au sien.

Le but du Joker est de rendre fou ses ennemis afin que le monde entier lui ressemble. Pour cela, il n’hésita pas à tuer Jason Todd, le second Robin, à l'aide d'une bombe (Un deuil dans la Famille); à kidnapper Jim Gordon, à paralyser sa fille Barbara Gordon (ex-Batgirl, devenue Oracle) à vie avant de la déshabiller et de la photographier pour rendre fou son père (dans Rire et Mourir) et à tuer Sarah Gordon Essen, la femme du commissaire, en la menaçant d'exécuter des nouveau-nés si elle résiste (dans Batman : No Man's Land). Bien que cela ne soit pas explicitement dit, il est suggeré que Barbara Gordon ait également été violée par le Joker et ses hommes[2].

Création du personnage

Bien que Bob Kane se soit approprié la paternité du Joker, il semble plus vraisemblable que son acolyte Bill Finger soit le véritable créateur du personnage. Le film L'Homme qui rit aurait inspiré l'artiste, désireux d'opposer un adversaire haut en couleurs à Batman.

Anecdote

À l'occasion du film The Dark Knight, suite de Batman Begins, un concours de maquillage à l'image du Joker a été organisé. Des fans du monde entier ont soumis des photos visibles sur ce site : http://www.rorysdeathkiss.com/

Œuvres où le personnage apparaît

Comics

Cinéma

Vidéo

Télévision

Bibliographie

  • Scott Beatty, Batman. Le justicier de Gotham (traduit de l'anglais par Nicolas Folliot), Éditions Hurtubise HMH limitée, Montréal, 2002, 128 pages (ISBN 2-89428-609-0)

Notes et références

  1. Batman, the dark knight
  2. Comic Box N°8, p.50, article "Dr Psycho. Viol : entre censure et fantasme

Modèle:Personnages de Batman