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Il fait partie des 1 % des chercheurs les plus cités selon [[Clarivate]]<ref>{{Lien web |titre=Web of Science |url=https://www.webofscience.com/wos/author/record/237117 |série=www.webofscience.com |consulté le=2022-12-19}}</ref>.
Il fait partie des 1 % des chercheurs les plus cités selon [[Clarivate]]<ref>{{Lien web |titre=Web of Science |url=https://www.webofscience.com/wos/author/record/237117 |série=www.webofscience.com |consulté le=2022-12-19}}</ref>.


Ses recherches ont inspiré une couverture au journal [[The Economist]] <ref>{{Cite news|title=What machines can tell from your face {{!}} Sep 9th 2017|url=https://www.economist.com/weeklyedition/2017-09-09|access-date=2022-12-19|website=The Economist|language=en}}</ref>, une pièce de théâtre en 2014, intitulée «&amp;nbsp;Privacy&amp;nbsp;», plusieurs [[Conférence TED|conférences TED]], et un jeu vidéo. Elles ont été et sont encore discutées dans des milliers de livres, d'articles de presse, de podcasts et de documentaires.
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Kosinski est à l'origine du premier article de presse mettant en garde contre Cambridge Analytica (publié dans The Guardian)<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Ted Cruz campaign using firm that harvested data on millions of unwitting Facebook users |url=http://www.theguardian.com/us-news/2015/dec/11/senator-ted-cruz-president-campaign-facebook-user-data |série=the Guardian |date=2015-12-11 |consulté le=2022-12-19}}</ref>.
Kosinski est à l'origine du premier article de presse mettant en garde contre Cambridge Analytica (publié dans The Guardian)<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Ted Cruz campaign using firm that harvested data on millions of unwitting Facebook users |url=http://www.theguardian.com/us-news/2015/dec/11/senator-ted-cruz-president-campaign-facebook-user-data |série=the Guardian |date=2015-12-11 |consulté le=2022-12-19}}</ref>.

Version du 13 mai 2024 à 04:14

Michał Kosiński
Description de l'image 2023 michal kosinski (c)pavelbecker.jpg.

Michal Kosinski (Michał Kosiński) est un enseignant chercheur polonais, psychologue computationnel, data scientistet psychométricien ; professeur agrégé enseignant le comportement organisationnel à l'Université Stanford.

Ses recherches portent sur lamanière dont les humains peuvent être étudiés à travers le prisme des empreintes numériques qu'ils laissent en utilisant les plateformes internet et divers appareils numériques (smartphone y compris). Il étudie les aspects et processus psychologiques en jeu dans les grands modèles linguistiques (LLM), ainsi que dans l'l'IA et le Big Data afin de mieux modéliser et prédire le comportement humain[1].

Il est co-auteur du manuel Modern Psychometrics ; et a publié plus de 90 articles évalués par des pairs dans des revues telles que Nature Computational Science, Scientific Reports, Proceedings of the National Academy of Sciences, Psychological Science, Journal of Personality and Social Psychology et Machine Learning. Ces articles ont été cités plus de 21 000 fois selon Google Scholar[2].

Il fait partie des 1 % des chercheurs les plus cités selon Clarivate[3].

Ses recherches ont inspiré une couverture au journal The Economist [4], une pièce de théâtre en 2014, intitulée «&nbsp;Privacy&nbsp;», plusieurs conférences TED, et un jeu vidéo. Elles ont été et sont encore discutées dans des milliers de livres, d'articles de presse, de podcasts et de documentaires.

Kosinski est à l'origine du premier article de presse mettant en garde contre Cambridge Analytica (publié dans The Guardian)[5].

Ses recherches ont exposé les risques posés par cette officine pour la vie privée, et elles ont mesuré l'efficacité de ses méthodes.

Kosinski apparait dans le film Do You Trust This Computer aux côtés d'Elon Musk et Ray Kurzweil .

Jeunesse, éducation

Né le 8 mai 1982 à Varsovie

Kosinski est titulaire d'un doctorat en psychologie de l' Université de Cambridge et d'une maîtrise en psychométrie et en psychologie sociale.

Il a été chercheur (postdoctorat) au département Informatique de l'Université Stanford ; directeur adjoint du centre de psychométrie de l'Université de Cambridge et chercheur chez Microsoft Research (dans le Machine Learning Group)[6].

Recherches

Il a coordonné le projet myPersonality, qui a impliqué une collaboration mondiale de plus de 200 chercheurs pour analyser les profils psychodémographiques détaillés de plus de 8 millions d’utilisateurs de Facebook.

En 2012, Facebook dépose un brevet pour une méthode permettant de « Déterminer les caractéristiques de la personnalité des utilisateurs à partir des communications et des caractéristiques du système de réseautage social »[7].

En 2013, en réponse, dans la revue [[[Proceedings of the National Academy of Sciences]] (PNAS), Michal Kosinski, avec David Stillwell, publie un article intitulé « Les traits et attributs privés sont prévisibles à partir des enregistrements numériques du comportement humain »[8]. Kosinski et son co-auteur y montrent qu'en étudiant simplement les likes d'une personne sur Facebook, on peut déterminer ses traits personnels et des attributs sensibles qu'elle ne voudrait peut-être pas partager (ex : ses orientation sexuelle et politiques, sa santé mentale..). Ils montrant à quel point le type d'algorithme utilisé par Facebook peut être précis. Selon leurs recherches, il est ainsi possible d'algorithmiquement déterminer :

  • les préférences sexuelles (chez les hommes efficacement dans 88% des cas),
  • l’apparence, les intérêts, le niveau d’intelligence, l’origine ethnique et la couleur de la peau (chez les Américains efficacement dans 95% des cas),
  • la religion, le niveau de satisfaction de la vie, les dépendances, l’âge, le sexe et les opinions sociales, religieuses et politiques (ces dernières aux États-Unis dans 85% des cas),
  • le fait que les parents soient divorcés....

...uniquement sur la base de 68 likes sur Facebook [8] Selon les auteurs : "Les traits et attributs individuels peuvent être prédits avec un haut degré de précision sur la base des enregistrements des likes des utilisateurs".

Kosinski et Stillwell améliorent leurs méthodes de prédiction et co-publient un article affirmant qu'en utilisant uniquement les likes de Facebook, un chercheur peut mieux connaître quelqu'un que ses amis proches ou son partenaire de vie.

Deux semaines après la publication de l'article de Kosinski et Stillwell, Facebook a modifié les paramètres par défaut des mentions J'aime afin que seuls les amis puissent les voir (jusque-là, ils étaient visibles par défaut par n'importe qui sur Internet), à moins que les gens ne choisissent de partager plus largement. Cependant, une exception permettait encore à Facebook lui-même, de voir et analyser les likes de chacun, permettant de continuer à les utiliser pour le ciblage, le classement, la sélection de versions de produits et à diverses autres fins.

En 2017, Kosinski a co-publié un article montrant que l'intelligence artificielle moderne peut prédire l'orientation sexuelle d'une personne sur la base d'images faciales[9],[10],[11]. Cette étude a porté sur plus de 130 000 images, et a utilisé les systèmes de reconnaissance faciale et l’algorithme d’IA existants. Leur IA pourrait prédire l’orientation sexuelle des hommes homosexuels dans 81 % des cas, alors qu’un humain aurait raison dans 61 % des cas[12].

Cette recherche a soulevé une controverse, même si Kosinski et son co-auteur ont affirmé l'avoir menée en tant que lanceurs d'alerte, comme une démonstration du pouvoir de l'analyse des données personnelles trouvées sur le Web, pour avertir les décideurs politiques et tirer une sonnette d'alarme quand à l'inévitable érosion de la vie privé .

Après la victoire de Trump et le Brexit, Michal Kosinski a commencé à recevoir des courriels contenant des accusations : « C’est de ta faute. » Et non sans raison selon « gazetapl » (en polonais)[13].

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

  1. « Dr. Michal Kosinski website », www.michalkosinski.com (consulté le )
  2. « Michal Kosinski », scholar.google.co.uk (consulté le )
  3. « Web of Science », www.webofscience.com (consulté le )
  4. (en) « What machines can tell from your face | Sep 9th 2017 », The Economist, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) « Ted Cruz campaign using firm that harvested data on millions of unwitting Facebook users », the Guardian, (consulté le )
  6. (en) Kosinski, « Dr Michal Kosinski », www.psychometrics.cam.ac.uk, (consulté le )
  7. [1], "Determining user personality characteristics from social networking system communications and characteristics", published 2014-09-02 
  8. (en) Kosinski, Stillwell et Graepel, « Private traits and attributes are predictable from digital records of human behavior », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 110, no 15,‎ , p. 5802–5805 (ISSN 0027-8424, PMID 23479631, PMCID 3625324, DOI 10.1073/pnas.1218772110, Bibcode 2013PNAS..110.5802K)
  9. « APA PsycNet », psycnet.apa.org
  10. « Advances in AI are used to spot signs of sexuality »
  11. « 'I was shocked it was so easy': meet the professor who says facial recognition can tell if you're gay », the Guardian,
  12. « What machines can tell from your face »
  13. (pl) « Po zwycięstwie Trumpa i Brexicie Michal Kosinski zaczął odbierać maile z oskarżeniami: To twoja wina. I nie bez powodu », sur gazetapl, (consulté le )

Liens externes

Vidéographie, conférences