« Sainte Aprône » : différence entre les versions
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Version du 11 mai 2024 à 11:17
sainte Aprône | |
Image illustrative de l’article Sainte Aprône Sainte Aprône par Rémond Constant (1625) | |
Naissance | VIe siècle |
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Décès | VIe siècle Troyes |
Autres noms | Apronie |
Vénéré par | Diocèses de Toul, Nancy, Saint-Dié |
Fête | 15 juillet, 19 décembre |
Attributs | lys des vierges |
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Aprône ou Apronie est la sœur de saint Èvre, septième évêque de Toul.
Selon la légende, elle habite avec son frère à Toul où elle mène une vie remarquable et pieuse. Après sa mort, elle se retire à Troyes.
En 963, Gérard de Toul obtient la translation de son corps dans une châsse d'argent dans la cathédrale de Toul « pour servir de protection et de défense aux habitants » selon Elquin[1]. Guillaume précise que cette châsse était un buste « remarquable par sa richesse et donné en 1390 par Vaudric de Vaucouleurs, chanoine de Toul. »[2]
Une relique de sainte Aprône est par la suite donnée à la basilique Saint-Epvre de Nancy.
Sa fête est fixée en 1525 localement au 15 juillet, puis déplacée au 19 décembre dans le diocèse de Nancy entre 1860 et 1914.
Des miracles lui sont attribués et elle était invoquée pour faciliter les accouchements.
Notes et références
- C.-F.-A. Elquin, Notice historique sur la vie, le culte et les miracles de St Evre, évêque de Toul, patron de la paroisse de la ville-vieille de Nancy, et de plusieurs paroisses du diocèse ; avec des reflexions morales, l'office de saint, diverses prières en son honneur, et mention de sainte Aprone, Nancy, chez l'auteur, , p. 92-93
- Pierre-Etienne Guillaume, Histoire du diocèse de Toul et de celui de Nancy : depuis l'établissement du christianisme chez les Leuci jusqu'à nos joursprécédée d'une Dissertation historique sur l'antiquité de l'Eglise de Toul, Nancy, Thomas et Pierron, , t. 1 p. 151-152