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== Biographie ==
== Biographie ==
Elle étudie la [[philosophie]] et le [[cinéma]] à la Fundaçao Armando Alvares Penteado (FAAP) de [[São Paulo]]. Impliquée dans la communauté artistique de la scène pauliste du début des années 1980, elle réalise plusieurs performances (vidéos, happenings, interventions urbaines) avant d'arriver en France en 1990, où elle développe une activité de productrice de reportages et de films documentaires dans le domaine de la télévision. À partir de 2005, elle commence à fonder sa propre collection d'art contemporain <ref>[http://madame.lefigaro.fr/art-de-vivre/chez-sandra-mulliez-bonheur-artistes-091210-23505] Chez Sandra Mulliez, au bonheur des artistes, ''Madame Figaro'', 9 décembre 2010, par Patricia Boyer de Latour</ref>.
Issue d'une famille [[Juifs de Hongrie|juive hongroise]] émigrée à [[São Paulo]], Sandra Hegedüs y naît en 1964<ref name="lemonde"/>. Elle y étudie la [[philosophie]] et le [[cinéma]] à la Fundaçao Armando Alvares Penteado (FAAP). Impliquée dans la communauté artistique de São Paulo du début des [[années 1980]], elle réalise plusieurs [[performance (art)|performances]] (vidéos, happenings, interventions urbaines) avant d'arriver en France en 1990.


Elle monte une société de production de films documentaires baptisée Zeugma qui produit des reportages et des films documentaires pour la télévision<ref name="lemonde"/>.
En 2009, elle fonde [[SAM Art Projects]], fondation d'art contemporain destinée à promouvoir la création artistique contemporaine, par le biais de résidences et par l'attribution d'un prix ([[prix SAM pour l'art contemporain]])<ref>[http://archives.lesechos.fr/archives/2010/SerieLimitee/00083-025-SLI.htm] Sandra Mulliez et la jeune garde de l'art contemporain, ''Les Échos'', 12 mars 2010, par Judith Benhamou-Huet</ref>. Les résidences permettent à deux artistes étrangers (hors Europe et Amérique du Nord) d’obtenir une résidence de création à Paris chaque année, suivie d’une exposition monographique au [[Palais de Tokyo]], en juin.


En 2000, elle épouse Amaury Mulliez, fils de [[Gérard Mulliez]], ce qui change sa vie<ref name="lemonde"/>.
Le [[Prix SAM pour l'art contemporain|prix SAM pour l’art contemporain]] est décerné à un artiste français ou européen présentant un projet à réaliser à l’étranger (hors Europe et Amérique du Nord). L’aboutissement du projet fait ensuite l’objet d’une exposition au [[Palais de Tokyo]], chaque année en février<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Clément Thibault|titre=Sandra Hegedus, la militantante|périodique=[[Art Absolument]]|date=juin 2018|issn=1634-6556|lire en ligne=|pages=}}</ref>.


À partir de 2005, elle commence à monter sa propre collection d'art contemporain<ref>Patricia Boyer de Latour, [http://madame.lefigaro.fr/art-de-vivre/chez-sandra-mulliez-bonheur-artistes-091210-23505 « Chez Sandra Mulliez, au bonheur des artistes »], ''Madame Figaro'', 9 décembre 2010.</ref>.
Depuis novembre [[2019]], elle occupe le mandat de présidente du conseil d’administration de la [[Villa Arson]], établissement public national placé sous la tutelle du [[Ministère de la Culture (France)|ministre de la Culture]] et qui regroupe un centre d’art, une résidence d’artistes, une école d’art, et une bibliothèque spécialisée<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=La Rédaction|titre=Nomination – Sandra Hegezdus, nouvelle présidente de la Villa Arson|url=https://www.profession-spectacle.com/nomination-sandra-hegezdus-nouvelle-presidente-de-la-villa-arson/|site=Profession Spectacle|périodique=|date=16 janvier 2020|consulté le=}}</ref>.


En 2009, elle fonde [[SAM Art Projects]], fondation d'art contemporain destinée à promouvoir la création artistique contemporaine, par le biais de résidences, qui permettent à deux artistes étrangers (hors Europe et Amérique du Nord) d’obtenir une résidence de création à Paris chaque année, suivie d’une exposition monographique au [[Palais de Tokyo]], en juin ; et par l'attribution d'un prix ([[prix SAM pour l'art contemporain]]), décerné à un artiste français ou européen présentant un projet à réaliser à l’étranger (hors Europe et Amérique du Nord). L’aboutissement du projet fait lui aussi l’objet d’une exposition au Palais de Tokyo, chaque année en février<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Clément Thibault|titre=Sandra Hegedüs, la militante|périodique=[[Art Absolument]]|date=juin 2018|issn=1634-6556|lire en ligne=|pages=}}.</ref>{{,}}<ref>Judith Benhamou-Huet, [http://archives.lesechos.fr/archives/2010/SerieLimitee/00083-025-SLI.htm « Sandra Mulliez et la jeune garde de l'art contemporain »], ''Les Échos'', 12 mars 2010.</ref>.
Sandra Hegedüs est vice-présidente des Amis du Palais de Tokyo depuis 2020. Elle présente sa démission de l’association et du Conseil d’Administration en mai 2024, dénonçant, selon elle, une dérive idéologique très orientée du Palais de Tokyo :


Depuis novembre [[2019]], elle préside le conseil d’administration de la [[Villa Arson]]<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=La Rédaction|titre=Nomination – Sandra Hegedüs, nouvelle présidente de la Villa Arson|url=https://www.profession-spectacle.com/nomination-sandra-hegezdus-nouvelle-presidente-de-la-villa-arson/|site=Profession Spectacle|périodique=|date=16 janvier 2020|consulté le=}}.</ref>.
"Suite à une longue réflexion, j'ai pris la décision difficile de démissionner des Amis du Palais de Tokyo ainsi que du Conseil d'Administration. Je ne souhaite plus aujourd'hui soutenir cette institution que j'ai soutenue depuis plus de 15 ans. La raison est simple: les choses ont changé et je ne veux pas être associée à la nouvelle orientation très politique du Palais. La programmation semble désormais dictée par la défense de 'Causes', très orientées (wokisme, anti-capitalisme, pro-Palestine etc...)."

Vice-présidente des Amis du Palais de Tokyo à partir de 2020, elle présente sa démission de l’association et du conseil d’administration en mai 2024, dénonçant une dérive idéologique du Palais de Tokyo :
{{citation bloc|Suite à une longue réflexion, j'ai pris la décision difficile de démissionner des Amis du Palais de Tokyo ainsi que du Conseil d'Administration. Je ne souhaite plus aujourd'hui soutenir cette institution que j'ai soutenue depuis plus de 15 ans. La raison est simple : les choses ont changé et je ne veux pas être associée à la nouvelle orientation très politique du Palais. La programmation semble désormais dictée par la défense de "Causes", très orientées ([[wokisme]], [[anti-capitalisme]], pro-[[Palestine]], etc.).}}


== Décorations ==
== Décorations ==

Version du 11 mai 2024 à 10:36

Sandra Hegedüs Mulliez
Sandra Hegedüs[1].
Biographie
Naissance

Sandra Hegedüs, née à São Paulo (Brésil) en 1964, est une collectionneuse d'art contemporain et mécène[2]. Elle est la fondatrice de SAM Art Projects, initiative philanthropique destinée à promouvoir la création artistique contemporaine.

Biographie

Issue d'une famille juive hongroise émigrée à São Paulo, Sandra Hegedüs y naît en 1964[2]. Elle y étudie la philosophie et le cinéma à la Fundaçao Armando Alvares Penteado (FAAP). Impliquée dans la communauté artistique de São Paulo du début des années 1980, elle réalise plusieurs performances (vidéos, happenings, interventions urbaines) avant d'arriver en France en 1990.

Elle monte une société de production de films documentaires baptisée Zeugma qui produit des reportages et des films documentaires pour la télévision[2].

En 2000, elle épouse Amaury Mulliez, fils de Gérard Mulliez, ce qui change sa vie[2].

À partir de 2005, elle commence à monter sa propre collection d'art contemporain[3].

En 2009, elle fonde SAM Art Projects, fondation d'art contemporain destinée à promouvoir la création artistique contemporaine, par le biais de résidences, qui permettent à deux artistes étrangers (hors Europe et Amérique du Nord) d’obtenir une résidence de création à Paris chaque année, suivie d’une exposition monographique au Palais de Tokyo, en juin ; et par l'attribution d'un prix (prix SAM pour l'art contemporain), décerné à un artiste français ou européen présentant un projet à réaliser à l’étranger (hors Europe et Amérique du Nord). L’aboutissement du projet fait lui aussi l’objet d’une exposition au Palais de Tokyo, chaque année en février[4],[5].

Depuis novembre 2019, elle préside le conseil d’administration de la Villa Arson[6].

Vice-présidente des Amis du Palais de Tokyo à partir de 2020, elle présente sa démission de l’association et du conseil d’administration en mai 2024, dénonçant une dérive idéologique du Palais de Tokyo :

« Suite à une longue réflexion, j'ai pris la décision difficile de démissionner des Amis du Palais de Tokyo ainsi que du Conseil d'Administration. Je ne souhaite plus aujourd'hui soutenir cette institution que j'ai soutenue depuis plus de 15 ans. La raison est simple : les choses ont changé et je ne veux pas être associée à la nouvelle orientation très politique du Palais. La programmation semble désormais dictée par la défense de "Causes", très orientées (wokisme, anti-capitalisme, pro-Palestine, etc.). »

Décorations

Notes et références

  1. Courtesy Renata Charveriat.
  2. a b c et d Roxana Azimi, « Sandra Mulliez, de Sao Paulo à Paris par les chemins de traverse », Le Monde, 4 décembre 2009.
  3. Patricia Boyer de Latour, « Chez Sandra Mulliez, au bonheur des artistes », Madame Figaro, 9 décembre 2010.
  4. Clément Thibault, « Sandra Hegedüs, la militante », Art Absolument,‎ (ISSN 1634-6556).
  5. Judith Benhamou-Huet, « Sandra Mulliez et la jeune garde de l'art contemporain », Les Échos, 12 mars 2010.
  6. La Rédaction, « Nomination – Sandra Hegedüs, nouvelle présidente de la Villa Arson », sur Profession Spectacle, .
  7. « Nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres janvier 2011 »