[[Fichier:LEON HOUYOUX, EDGARD TYTGAT.jpg|vignette|Hommage à Léon Houyoux, dessin original d’[[Edgard Tytgat]], également signé par Paul Cauchie, Anne-Pierre De Kat, Victor Abeloos]]
[[Fichier:LEON HOUYOUX, EDGARD TYTGAT.jpg|vignette|Hommage à Léon Houyoux, dessin original d’[[Edgard Tytgat]], également signé par Paul Cauchie, Anne-Pierre De Kat, Victor Abeloos]]
'''Léon Houyoux''', né à [[Bruxelles]] le {{Date|24|novembre|1856}} et mort à [[Auderghem]] le {{Date|10|octobre|1940}} est un [[Artiste peintre|peintre]] [[Belgique|belge]].
'''Léon Houyoux''', né à [[Bruxelles]] le {{Date|24|novembre|1856}} et mort à [[Auderghem]] le {{Date|10|octobre|1940}} est un [[Artiste peintre|peintre]] [[Belgique|belge]] de paysages et de nus.
== Biographie ==
== Biographie ==
Il a suivi l'enseignement de [[Jean-François Portaels|Jean François Portaels]] à [[Académie royale des beaux-arts de Bruxelles]] pendant les années 1877 et 1878. Son parcours l'a conduit à voyager à [[Munich]] et à Paris en 1879, où il y découvre l’[[impressionnisme]] qui influencera toute son œuvre. Il se perfectionne ensuite aux Pays-Bas en 1880, à Londres en 1882, en Écosse en 1883, ainsi qu'à [[Dresde]] et à [[Berlin]] en 1884, avant de s'établir définitivement à Bruxelles en 1885.
Il a suivi l'enseignement de [[Jean-François Portaels|Jean François Portaels]] à [[Académie royale des beaux-arts de Bruxelles]] pendant les années 1877 et 1878. Son parcours l'a conduit à voyager à [[Munich]] et à Paris en 1879, où il y découvre l’[[impressionnisme]] qui influencera toute son œuvre. Il se perfectionne ensuite aux Pays-Bas en 1880, à Londres en 1882, en Écosse en 1883, ainsi qu'à [[Dresde]] et à [[Berlin]] en 1884, avant de s'établir définitivement à Bruxelles en 1885.
Il est peintre de nus et de personnages mais il a également une prédilection pour les paysages, les bois et les intérieurs.
Il est peintre de nus et de personnages mais il a également une prédilection pour les paysages, les bois et les intérieurs. Il a peint des paysages de la forêt de Soignes, de la Mer du Nord, des collines de Menton et le cap Martin<ref>{{Article|auteur1=R. Dupierreux|titre=Les Expositions d'Art|périodique=Le Soir|pages=3|date=5 octobre 1932|lire en ligne=https://uurl.kbr.be/1599566|accès url=limité}}</ref>. Léon Houyoux a épousé Zoé D'Hondt qui lui a donné deux filles.
Houyoux débute au Salon Triennal de Bruxelles en 1881. Ses œuvres ont été présentées à [[L'Essor (cercle artistique)|L'Essor]] jusqu'en 1888, ainsi qu'au cercle artistique de Bruxelles et à Londres. En 1896, il devient membre de la « [[Société nationale des beaux-arts|Société Nationale des Beaux-Arts]] » à Paris, où il remporte la même année une médaille d'or pour un nu en plein air, qui lui assure la renommée. En 1908, il s'installe à Auderghem, dans le lieu-dit le [[Rouge-Cloître]], où il peint la [[forêt de Soignes]] avec une technique caractéristique faite de touches vaporeuses et luministes, et qu’il représente très souvent avec des personnages ou des nus.
Houyoux débute au Salon Triennal de Bruxelles en 1881. Ses œuvres ont été présentées à [[L'Essor (cercle artistique)|L'Essor]] jusqu'en 1888, ainsi qu'au cercle artistique de Bruxelles et à Londres. En 1896, il devient membre de la « [[Société nationale des beaux-arts|Société Nationale des Beaux-Arts]] » à Paris, où il remporte la même année une médaille d'or pour un nu en plein air, qui lui assure la renommée. En 1908, il s'installe à Auderghem, dans le lieu-dit le [[Rouge-Cloître]], où il peint la [[forêt de Soignes]] avec une technique caractéristique faite de touches vaporeuses et luministes, et qu’il représente très souvent avec des personnages ou des nus.
Ligne 21 :
Ligne 21 :
== Œuvres ==
== Œuvres ==
* ''La Source'', 1910.
* ''La Baigneuse'', 1910.
* ''Paresseuse'', 1910.
* ''La Distribution de la soupe'', 1915 (maison communale d'[[Auderghem]])
* ''La Distribution de la soupe'', 1915 (maison communale d'[[Auderghem]])
* ''Automne au Rouge-Cloître'', « Château Charles Albert » , Collection Privée Zylberberg
* ''Automne au Rouge-Cloître'', « Château Charles Albert » , Collection Privée Zylberberg
Hommage à Léon Houyoux, dessin original d’Edgard Tytgat, également signé par Paul Cauchie, Anne-Pierre De Kat, Victor AbeloosNu, aquarelle, Léon Houyoux
Il a suivi l'enseignement de Jean François Portaels à Académie royale des beaux-arts de Bruxelles pendant les années 1877 et 1878. Son parcours l'a conduit à voyager à Munich et à Paris en 1879, où il y découvre l’impressionnisme qui influencera toute son œuvre. Il se perfectionne ensuite aux Pays-Bas en 1880, à Londres en 1882, en Écosse en 1883, ainsi qu'à Dresde et à Berlin en 1884, avant de s'établir définitivement à Bruxelles en 1885.
Il est peintre de nus et de personnages mais il a également une prédilection pour les paysages, les bois et les intérieurs. Il a peint des paysages de la forêt de Soignes, de la Mer du Nord, des collines de Menton et le cap Martin[1]. Léon Houyoux a épousé Zoé D'Hondt qui lui a donné deux filles.
Houyoux débute au Salon Triennal de Bruxelles en 1881. Ses œuvres ont été présentées à L'Essor jusqu'en 1888, ainsi qu'au cercle artistique de Bruxelles et à Londres. En 1896, il devient membre de la « Société Nationale des Beaux-Arts » à Paris, où il remporte la même année une médaille d'or pour un nu en plein air, qui lui assure la renommée. En 1908, il s'installe à Auderghem, dans le lieu-dit le Rouge-Cloître, où il peint la forêt de Soignes avec une technique caractéristique faite de touches vaporeuses et luministes, et qu’il représente très souvent avec des personnages ou des nus.
En 1922, la poste belge émet la série de timbres Houyoux avec l'effigie du roi Albert Ier, conçue par Léon Houyoux.
À la suite de son décès le , il est inhumé au cimetière d'Auderghem.
Œuvres
La Source, 1910.
La Baigneuse, 1910.
Paresseuse, 1910.
La Distribution de la soupe, 1915 (maison communale d'Auderghem)
Automne au Rouge-Cloître, « Château Charles Albert » , Collection Privée Zylberberg
En 1970, Léon Houyoux bénéficie d’une importante mention dans la Biographie Nationale par l’Académie Royale de Belgique (tome XXXV), dont la commission rend la même année un hommage à sa fille Rose Houyoux, conservateur honoraire aux Musées royaux d’Art et d’Histoire, décédée. Une importante rétrospective de l’artiste fut organisée au Centre d’Art de Rouge Cloître en 1978.
Une « avenue Léon Houyoux » a été dénommée en sa mémoire en 1942.
)
