« Pentaceraster regulus » : différence entre les versions
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Cette espèce appartient à un genre extrêmement complexe et mal défini<ref name="Clark & Rowe 1971">{{ouvrage|langue=en|prénom1=A.M.|nom1=Clark|prénom2=F.W.E.|nom2=Rowe|titre=Monograph of Shallow-water Indo-West Pacific Echinoderms|éditeur=Trustees of the British Museum (Natural History)|lieu=Londres|année=1971|pages totales=238|isbn=|url=http://www.abctaxa.be/downloads/additional-information-volume-1/works-famous-holothuroid-workers/fwe-rowe/MonographIndoWestPacific.pdf}}.</ref>. |
Cette espèce appartient à un genre extrêmement complexe et mal défini<ref name="Clark & Rowe 1971">{{ouvrage|langue=en|prénom1=A.M.|nom1=Clark|prénom2=F.W.E.|nom2=Rowe|titre=Monograph of Shallow-water Indo-West Pacific Echinoderms|éditeur=Trustees of the British Museum (Natural History)|lieu=Londres|année=1971|pages totales=238|isbn=|url=http://www.abctaxa.be/downloads/additional-information-volume-1/works-famous-holothuroid-workers/fwe-rowe/MonographIndoWestPacific.pdf}}.</ref>. |
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De plus, elle semble d'une morphologie très variable (notamment sur la Grande Barrière australienne) et donc difficile à distinguer de ses congénères et possiblement conspécifique avec ''[[Pentaceraster alveolatus]]''. |
De plus, elle semble d'une morphologie très variable (notamment sur la Grande Barrière australienne) et donc difficile à distinguer de ses congénères et possiblement conspécifique avec ''[[Pentaceraster alveolatus]]''. |
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Elle est censée avoir des bras plus étroits et moins de tubercules supéro-marginaux, mais les bras portent en plus une ou deux rangées régulières de proéminences en plus de la rangée carinale de tubercules<ref name="Clark & Rowe 1971"/>. Elle peut avoir de petites plaques intermarginales interstitielles aux aisselles, mais moins prononcées que celles de ''P. gracilis''<ref name="Clark & Rowe 1971"/>. En Nouvelle-Calédonie, elle est censée être {{citation|uniformément rouge foncé}}, contrairement à ''P. alveolatus'' qui serait bicolore<ref name="NC" />. |
Elle est censée avoir des bras plus étroits et moins de tubercules supéro-marginaux, mais les bras portent en plus une ou deux rangées régulières de proéminences en plus de la rangée carinale de tubercules<ref name="Clark & Rowe 1971"/>. Elle peut avoir de petites plaques intermarginales interstitielles aux aisselles, mais moins prononcées que celles de ''P. gracilis''<ref name="Clark & Rowe 1971"/>. En Nouvelle-Calédonie, elle est censée être {{citation|uniformément rouge foncé}}, contrairement à ''P. alveolatus'' qui serait bicolore<ref name="NC" />. D'après Perrier, se fondant sur un spécimen de Pondichéry, elle serait par rapport à ''P. alveolatus'' plus aplatie, avec des bras plus longs, les piquants ambulacraires externes plus massifs et moins aplatis, disposés en une double rangée vers la région moyenne des bras, et des piquants ambulacraires internes au nombre de 9, les médians deux fois plus allongés<ref name="Perrier">{{Bibliographie|Q58561638}}</ref>. |
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Du fait de la grande variabilité de toutes ces espèces, la ressemblance, notamment avec ''[[Pentaceraster alveolatus]]'' et ''[[Pentaceraster multispinus]]'', rend la détermination ''in situ'' extrêmement difficile<ref name="Clark & Rowe 1971"/>. |
Du fait de la grande variabilité de toutes ces espèces, la ressemblance, notamment avec ''[[Pentaceraster alveolatus]]'' et ''[[Pentaceraster multispinus]]'', rend la détermination ''in situ'' extrêmement difficile<ref name="Clark & Rowe 1971"/>. |
Dernière version du 8 mai 2024 à 10:07
Règne | Animalia |
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Embranchement | Echinodermata |
Sous-embr. | Asterozoa |
Classe | Asteroidea |
Super-ordre | Valvatacea |
Ordre | Valvatida |
Famille | Oreasteridae |
Genre | Pentaceraster |
- Oreaster alveolatus Livingstone, 1932[2]
- Oreaster australis Lutken, 1871[3] [2]
- Oreaster doederleini Goto, 1914[3] [2]
- Oreaster luetkeni Bell, 1884[3] [2]
- Oreaster regulus Müller & Troschel, 1842[3] [2]
- Pentaceraster australis (Lutken, 1871)[3] [2]
- Pentaceraster cebuana Döderlein, 1936[3] [2]
- Pentaceraster odhneri Döderlein, 1926[3]
- Pentaceraster regulus f. cebuana Doderlein, 1936[3]
- Pentaceros australis (Lutken, 1871)[3] [2]
- Pentaceros luetkeni (Bell, 1884)[3] [2]
- Pentaceros margaritifer Döderlein, 1926[3]
- Pentaceros regulus (Muller & Troschel, 1842)[3] [2]
Pentaceraster regulus est une espèce d'étoiles de mer tropicales de la famille des Oreasteridae.
Systématique[modifier | modifier le code]
L'espèce Pentaceraster regulus a été initialement décrite en 1842 par les zoologistes allemands Johannes Peter Müller (1801-1858) et Franz Hermann Troschel (1810-1882) sous le protonyme d’Oreaster regulus[3],[4].
Description[modifier | modifier le code]
C'est une étoile régulière épaisse et charnue, pourvue de cinq bras boudinés mais grossièrement pointus, de section plus ou moins triangulaire (en moyenne deux fois le rayon du disque), et d'un disque central épais et très bombé (presque en pyramide). Son corps est assez rigide et parcouru de lignes de gros tubercules arrondis, durs et en général plus sombres que le reste du corps, donnant un résultat bicolore. Le milieu de chaque bras porte au moins trois rangées de tubercules bien alignés[5].
Cette étoile peut mesurer jusqu'à une trentaine de centimètres de diamètre[6].
Cette espèce appartient à un genre extrêmement complexe et mal défini[5]. De plus, elle semble d'une morphologie très variable (notamment sur la Grande Barrière australienne) et donc difficile à distinguer de ses congénères et possiblement conspécifique avec Pentaceraster alveolatus. Elle est censée avoir des bras plus étroits et moins de tubercules supéro-marginaux, mais les bras portent en plus une ou deux rangées régulières de proéminences en plus de la rangée carinale de tubercules[5]. Elle peut avoir de petites plaques intermarginales interstitielles aux aisselles, mais moins prononcées que celles de P. gracilis[5]. En Nouvelle-Calédonie, elle est censée être « uniformément rouge foncé », contrairement à P. alveolatus qui serait bicolore[6]. D'après Perrier, se fondant sur un spécimen de Pondichéry, elle serait par rapport à P. alveolatus plus aplatie, avec des bras plus longs, les piquants ambulacraires externes plus massifs et moins aplatis, disposés en une double rangée vers la région moyenne des bras, et des piquants ambulacraires internes au nombre de 9, les médians deux fois plus allongés[7].
Du fait de la grande variabilité de toutes ces espèces, la ressemblance, notamment avec Pentaceraster alveolatus et Pentaceraster multispinus, rend la détermination in situ extrêmement difficile[5].
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Possible P. regulus d'après l'Australian Museum malgré la tuberculation marginale.
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Idem (plus jeune)
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Autre possible P. regulus d'Indonésie, mais toutes ces photos contredisent par exemple les descriptions de Guille, Laboute & Menou 1986.
Habitat et répartition[modifier | modifier le code]
Cette étoile se rencontrerait à faible profondeur (1-25 m) en Indo-Pacifique central de l'Inde à la Nouvelle-Calédonie[5]. Elle apprécie les plages et herbiers de faible profondeur, ce qui la rend assez visible.
Publication originale[modifier | modifier le code]
- (de) Johannes Müller et Franz Hermann Troschel, System der Asteriden, Brunswick, Vieweg Verlag, , 196 p. (OCLC 12181643, LCCN 06022011, DOI 10.5962/BHL.TITLE.11715, lire en ligne)
Références taxinomique[modifier | modifier le code]
- (en) Référence BioLib : Pentaceraster regulus (Müller & Troschel, 1842) (consulté le )
- (fr + en) Référence ITIS : Pentaceraster regulus (Müller & Troschel, 1842) (consulté le )
- (en) Référence WoRMS : espèce Pentaceraster regulus (Müller & Troschel, 1842) (consulté le )
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Alain Guille, Pierre Laboute et Jean-Louis Menou, Guide des étoiles de mer, oursins et autres échinodermes du lagon de Nouvelle-Calédonie, ORSTOM, , 244 p. (lire en ligne)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 22 octobre 2021
- BioLib, consulté le 22 octobre 2021
- World Register of Marine Species, consulté le 22 octobre 2021
- Müller et Troschel 1842, p. 51
- (en) A.M. Clark et F.W.E. Rowe, Monograph of Shallow-water Indo-West Pacific Echinoderms, Londres, Trustees of the British Museum (Natural History), , 238 p. (lire en ligne).
- Alain Guille, Pierre Laboute et Jean-Louis Menou, Guide des étoiles de mer, oursins et autres échinodermes du lagon de Nouvelle-Calédonie, ORSTOM, , 244 p. (lire en ligne)
- Edmond Perrier, Révision de la collection de stellérides du Muséum d’Histoire naturelle de Paris, (publication scientifique),