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== Biographie ==
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Gilles Nicolas de Courteille étudie à l'Académie royale de Paris, auprès de [[Simon Julien]]. Il expose au [[Salon de peinture et de sculpture|Salon]] de [[1893 en arts plastiques|1893]] à [[1822 en arts plastiques|1822]]<ref>[https://salons.musee-orsay.fr/index Base de données « Salons et expositions de groupes 1673-1914 », salons.musee-orsay.fr, un projet du musée d'Orsay et de l'Institut national d'histoire de l'art soutenu par le Ministère de la Culture et de la communication, consulté le 05/05/2024].</ref> des [[portrait]]s, des [[Peinture d'histoire|tableaux historiques]], ou des [[Scène de genre|scènes de genre]]. Il remporte le prix de la tête d'expression<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10543581z École spéciale de peinture et de sculpture].</ref> en 1803.
Gilles Nicolas de Courteille étudie à l'Académie royale de Paris, auprès de [[Simon Julien]]. Il expose au [[Salon de peinture et de sculpture|Salon]] de [[1893 en arts plastiques|1893]] à [[1822 en arts plastiques|1822]]<ref>[https://salons.musee-orsay.fr/index Base de données « Salons et expositions de groupes 1673-1914 », salons.musee-orsay.fr, un projet du musée d'Orsay et de l'Institut national d'histoire de l'art soutenu par le Ministère de la Culture et de la communication, consulté le 05/05/2024].</ref> des [[portrait]]s, des [[Peinture d'histoire|tableaux historiques]], ou des [[Scène de genre|scènes de genre]].


Il concourt à cinq reprises pour le [[Liste des prix de Rome en peinture|prix de Rome]] (en 1791, 1792, 1797, 1798 et 1799).
Il concourt à cinq reprises pour le [[Liste des prix de Rome en peinture|prix de Rome]] (en 1791, 1792, 1797, 1798 et 1799) et remporte le prix de la tête d'expression<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10543581z École spéciale de peinture et de sculpture].</ref> en 1803.


En 1802, il part en [[Russie]] et devient citoyen russe en 1806.
Il part en [[Russie]] et devient citoyen russe en 1806.


En 1811, il obtient de l'[[Académie russe des beaux-arts]] un prix pour son ''Cupidon et Psyché'', et en 1813, pour le tableau ''Philoclète laissé sur l'île de Lemnos'', il reçoit le titre d’académicien de peinture.
En 1811, il obtient de l'[[Académie russe des beaux-arts]] un prix pour son ''Cupidon et Psyché'', et en 1813, pour le tableau ''Philoclète laissé sur l'île de Lemnos'', il reçoit le titre d’académicien de peinture.
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Il meurt en [[Russie]] vers 1830.
Il meurt en [[Russie]] vers 1830.


Sa fille Émélie (1824-1848), domiciliée [[Cloître Saint-Germain-l'Auxerrois|rue Chilpéric]] à Paris meurt à célibataire à l'âge de 24 ans
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== Œuvres exposées aux Salons parisiens ==
* ''Deux Portraits dans le même Tableau'', au Salon de 1793
* ''La Vérité amenant la Liberté'', au Salon de 1793
* Plusieurs Portraits, sous le même numéro, au Salon de 1793
* ''Portrait en pied de M. Masson'', au Salon de 1793
* ''Une Femme à son Chevalet'', au Salon de 1793
* ''Sapho à Leucade, déplore l’insensibilité Phaon'', au Salon de 1800
* ''Portrait en pied d’un hussard'', au Salon de 1802
* ''Persée et Andromède'', au Salon de 1804
* ''Un guerrier grec blessé'', au Salon de 1822


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 5 mai 2024 à 10:48

Nicolas de Courteille
Biographie
Naissance
Décès
Activité

Nicolas de Courteille, né vers 1768 à Paris et mort vers 1830 en Russie, est un peintre français.

Biographie

Gilles Nicolas de Courteille étudie à l'Académie royale de Paris, auprès de Simon Julien. Il expose au Salon de 1893 à 1822[1] des portraits, des tableaux historiques, ou des scènes de genre.

Il concourt à cinq reprises pour le prix de Rome (en 1791, 1792, 1797, 1798 et 1799) et remporte le prix de la tête d'expression[2] en 1803.

Il part en Russie et devient citoyen russe en 1806.

En 1811, il obtient de l'Académie russe des beaux-arts un prix pour son Cupidon et Psyché, et en 1813, pour le tableau Philoclète laissé sur l'île de Lemnos, il reçoit le titre d’académicien de peinture.

De 1811 à 1817, il peint plusieurs toiles pour le palais de Peterhof dont La forge de l'usine de Sestroretsk.

En 1820, il est invité par le prince Youssoupov pour peindre les murs du palais d'Arkhangelskoïe récemment acquis, il y séjournera définitivement.

Avec son épouse Louise Thérèse Patourelle (ou Patoinette), ils donnent naissance à leur fille Émélie.

Il enseigne le dessin et l'aquarelle aux étudiants destinés à travailler dans l'établissement de porcelaine du prince.

Il meurt en Russie vers 1830.

Sa fille Émélie (1824-1848), domiciliée rue Chilpéric à Paris meurt célibataire à l'âge de 24 ans [3]. Elle est inhumée le au cimetière de Montmartre.

Œuvres exposées aux Salons parisiens

  • Deux Portraits dans le même Tableau, au Salon de 1793
  • La Vérité amenant la Liberté, au Salon de 1793
  • Plusieurs Portraits, sous le même numéro, au Salon de 1793
  • Portrait en pied de M. Masson, au Salon de 1793
  • Une Femme à son Chevalet, au Salon de 1793
  • Sapho à Leucade, déplore l’insensibilité Phaon, au Salon de 1800
  • Portrait en pied d’un hussard, au Salon de 1802
  • Persée et Andromède, au Salon de 1804
  • Un guerrier grec blessé, au Salon de 1822

Notes et références

Liens externes

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