« Marguerite Rouffanche » : différence entre les versions
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'''Marguerite Rouffanche''', née '''Marguerite Thurmaux<ref>[https://gw.geneanet.org/oradour1944?lang=fr&n=thurmaux&oc=0&p=marguerite Fiche Geneanet]</ref>''' le {{Date|19 décembre 1897}} à [[Limoges]] ([[Haute-Vienne]]) et morte le {{Date|23 mai 1988}} à [[Saint-Junien]] ([[Haute-Vienne]]), est la seule femme à avoir survécu au [[massacre d'Oradour-sur-Glane|massacre]] perpétré le {{date-|10 juin 1944}} par les [[Waffen-SS|Waffen-SS]] de la [[2e division SS Das Reich|division Das Reich]], dans la commune [[France|française]] d'[[Oradour-sur-Glane]]<ref>[https://mediaclip.ina.fr/fr/r20161960-temoignage-de-la-seule-rescapee-de-l-eglise-d-oradour-sur-glane-incendiee-par-les-nazis.html ''Témoignage de la seule rescapée de l'église d'Oradour sur Glane incendiée par les nazis'' sur le site de l'INA]</ref>. |
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Vers deux heures de l'après-midi de ce {{date-|10 juin 1944}}, après avoir fait irruption dans sa maison, les soldats allemands la somment de rejoindre une grange en compagnie de son mari, de son fils et de ses deux filles. De nombreux habitants d'Oradour-sur-Glane y étaient déjà rassemblés. Cependant, alors que les hommes et les femmes continuent d'arriver de divers endroits et les enfants des écoles séparément, les soldats allemands les divisent en deux groupes : d'une part, les femmes et les enfants, de l'autre, les hommes. Marguerite Rouffanche est conduite par les soldats armés à l'église qui comprend alors toutes les femmes de la ville, surtout les mères qui y entrent en portant leurs bébés dans les bras ou en les poussant dans leurs petites voitures<ref>{{Lien web |langue=français |auteur=Franck Petit |titre=Mémoire Oradour : le récit de Marguerite Rouffanche |url=https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/memoire-oradour-recit-marguerite-rouffanche-1681170.html |date=8 juin 2019 |consulté le=27 juillet 2023 |archive-url=https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/memoire-oradour-recit-marguerite-rouffanche-1681170.html |archive-date=8 juin 2019}}</ref>. |
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Lors de son inhumation le 25 mai 1988, [[Robert Hébras]], un autre survivant du massacre, appelle à une minute de silence sur la tombe. |
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== Notes et références == |
== Notes et références == |
Version du 3 mai 2024 à 18:15
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Marguerite Thurmaux |
Nationalité |
Marguerite Rouffanche, née Marguerite Thurmaux[1] le à Limoges (Haute-Vienne) et morte le à Saint-Junien (Haute-Vienne), est la seule femme à avoir survécu au massacre perpétré le par les Waffen-SS de la division Das Reich, dans la commune française d'Oradour-sur-Glane[2].
Elle perd son mari et son fils dans le massacre, qui sont tués dans une grange, tandis que ses deux filles et son petit-fils de sept mois sont massacrés dans l'église, de laquelle elle parvient à s'échapper.
Biographie
Vers deux heures de l'après-midi de ce , après avoir fait irruption dans sa maison, les soldats allemands la somment de rejoindre une grange en compagnie de son mari, de son fils et de ses deux filles. De nombreux habitants d'Oradour-sur-Glane y étaient déjà rassemblés. Cependant, alors que les hommes et les femmes continuent d'arriver de divers endroits et les enfants des écoles séparément, les soldats allemands les divisent en deux groupes : d'une part, les femmes et les enfants, de l'autre, les hommes. Marguerite Rouffanche est conduite par les soldats armés à l'église qui comprend alors toutes les femmes de la ville, surtout les mères qui y entrent en portant leurs bébés dans les bras ou en les poussant dans leurs petites voitures[3].
Au moment du massacre, elle se trouve dans l'église du village. Rouffanche passe plus d'un an à se remettre de ses blessures, ayant reçu cinq balles. Elle témoigne des événements au procès qui a lieu à Bordeaux en 1953[4]. Elle revient finalement à Oradour-sur-Glane lors de la construction de la ville nouvelle et y vit jusqu'à sa mort en , à l'âge de 90 ans.
Lors de son inhumation le 25 mai 1988, Robert Hébras, un autre survivant du massacre, appelle à une minute de silence sur la tombe.
Notes et références
Liens externes