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La [[guerre d'Algérie]] est l'évènement déclencheur de sa prise de conscience politique<ref name=HM />. Appuyant sa voix grave sur des textes engagés d'[[Écrivain|écrivains]] ([[Louis Aragon]], [[Amiri Baraka]], [[Lewis Carroll]], [[Victor Hugo]], [[António Jacinto]], [[Max Jacob]], [[Antonio Machado]], [[Pablo Neruda]], [[Rainer Maria Rilke]], [[Arthur Rimbaud]]) ou de [[Personnalité politique|politiques]] ([[Che Guevara]], [[José Martí]], [[Agostinho Neto]]), elle s'est aussi préoccupée des problèmes de ce monde : albums ''Vietnam 67'' et ''Mai 68'', témoignages d'une même période contestataire ; ''Répression'', en 1972, dont plusieurs titres portent la parole de l'Amérique noire<ref>{{Article |auteur=|titre=Colette Magny (1926-1997), colère géante|périodique=France Culture|date=12 février 2022|lire en ligne=https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/toute-une-vie/colette-magny-1926-1997-colere-geante-7600050|pages= }}.</ref>, ''Kevork'', en 1991, où elle dénonce les injustices, les inhumanités et le péril écologique<ref name=":0"/>{{,}}<ref name=":1"/>.
La [[guerre d'Algérie]] est l'évènement déclencheur de sa prise de conscience politique<ref name=HM />. Appuyant sa voix grave sur des textes engagés d'[[Écrivain|écrivains]] ([[Louis Aragon]], [[Amiri Baraka]], [[Lewis Carroll]], [[Victor Hugo]], [[António Jacinto]], [[Max Jacob]], [[Antonio Machado]], [[Pablo Neruda]], [[Rainer Maria Rilke]], [[Arthur Rimbaud]]) ou de [[Personnalité politique|politiques]] ([[Che Guevara]], [[José Martí]], [[Agostinho Neto]]), elle s'est aussi préoccupée des problèmes de ce monde : albums ''Vietnam 67'' et ''Mai 68'', témoignages d'une même période contestataire ; ''Répression'', en 1972, dont plusieurs titres portent la parole de l'Amérique noire<ref>{{Article |auteur=|titre=Colette Magny (1926-1997), colère géante|périodique=France Culture|date=12 février 2022|lire en ligne=https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/toute-une-vie/colette-magny-1926-1997-colere-geante-7600050|pages= }}.</ref>, ''Kevork'', en 1991, où elle dénonce les injustices, les inhumanités et le péril écologique<ref name=":0"/>{{,}}<ref name=":1"/>.


Sur le plan musical, si elle puise ses influences dans la culture noire américaine<ref>{{Article |auteur=|titre=Colette Magny, une voix engagée du blues français|périodique=La Dépêche du Midi|date=16 juin 2017 |lire en ligne=https://www.ladepeche.fr/article/2017/06/16/2594621-colette-magny-une-voix-engagee-du-blues-francais.html }}.</ref>, des standards du blues jusqu’au jazz expérimental, elle explore également dès ses débuts l’univers des musiques contemporaines. De nombreux musiciens accompagnent son parcours discographique et scénique<ref>{{Article |auteur=Claude Richard |titre=Ils ont joué avec Colette Magny |périodique=Over blog |date=2003 |lire en ligne=http://colette-magny.over-blog.com/page-7217085.html }}.</ref>, parmi lesquels : [[Georges Arvanitas]], [[Pierre Michelot]], [[Christian Garros]], [[Michel Gaudry]], [[Mickey Baker]]<ref>{{Article |auteur=Le Kingbee |titre=Colette Magny - Melocoton|périodique=Forces Parallèles|date=8 août 2020 |lire en ligne=http://fp.nightfall.fr/index_14290_colette-magny-melocoton.html}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |auteur=Bayon|titre=Mickey Baker, du blues aux yéyés et retour|périodique=Libération|date=3 février 2013|lire en ligne=https://www.liberation.fr/culture/2013/02/03/mickey-baker-du-blues-aux-yeyes-et-retour_879004/}}.</ref> ; [[Claude Barthélemy|Claude Barthélémy]], [[Maurice Vander]], [[Patrice Caratini]], [[Henri Texier]], [[Dominique Mahut]], [[Stéphane Belmondo]], [[Anne-Marie Fijal|Anne-Marie-Fijal]]<ref>{{Lien web |titre=Melocoton / Colette Magny, composition, voix|url=https://collectionsdumusee.philharmoniedeparis.fr/collectionsdumusee/doc/ALOES/0801647/melocoton-colette-magny-composition-voix?_lg=fr-FR |site=Philarmonie de Paris - Musée de la Musique|consulté le=}}</ref>, [[Beb Guérin]]<ref>{{Lien web |titre=Présentation Beb Guérin|url=http://www.natomusic.fr/artisans/jazz/artisans-detail.php?id=92|site=Editions musicales Nato|consulté le=}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Colette Magny - Avignon 69|url=https://www.diggersfactory.com/fr/vinyl/256767/colette-magny-avignon-1969|site=Diggers Factory|consulté le=}}</ref>, Michel Precastelli, [[François Tusques]], [[Louis Sclavis]] et le Workshop de Lyon.
Sur le plan musical, si elle puise ses influences dans la culture noire américaine<ref>{{Article |auteur=|titre=Colette Magny, une voix engagée du blues français|périodique=La Dépêche du Midi|date=16 juin 2017 |lire en ligne=https://www.ladepeche.fr/article/2017/06/16/2594621-colette-magny-une-voix-engagee-du-blues-francais.html }}.</ref>, des standards du blues jusqu’au jazz expérimental, elle explore également dès ses débuts l’univers des musiques contemporaines. De nombreux musiciens accompagnent son parcours discographique et scénique<ref>{{Article |auteur=Claude Richard |titre=Ils ont joué avec Colette Magny |périodique=Over blog |date=2003 |lire en ligne=http://colette-magny.over-blog.com/page-7217085.html }}.</ref>, parmi lesquels : [[Georges Arvanitas]], [[Pierre Michelot]], [[Christian Garros]], [[Michel Gaudry]], [[Mickey Baker]]<ref>{{Article |auteur=Le Kingbee |titre=Colette Magny - Melocoton|périodique=Forces Parallèles|date=8 août 2020 |lire en ligne=http://fp.nightfall.fr/index_14290_colette-magny-melocoton.html}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |auteur=Bayon|titre=Mickey Baker, du blues aux yéyés et retour|périodique=Libération|date=3 février 2013|lire en ligne=https://www.liberation.fr/culture/2013/02/03/mickey-baker-du-blues-aux-yeyes-et-retour_879004/}}.</ref>, [[Claude Barthélemy|Claude Barthélémy]], [[Maurice Vander]], [[Patrice Caratini]], [[Henri Texier]], [[Barre Phillips]]<ref>{{Lien web |titre=Feu et Rythme - Un Juif à la mer un Palestinien au napalm|url=https://www.pointculture.be/mediatheque/chanson-francaise/feu-et-rythme-un-juif-a-la-mer-un-palestinien-au-napalm-nm0278|site=Point Culture|consulté le=}}</ref>, [[Dominique Mahut]], [[Stéphane Belmondo]], [[Anne-Marie Fijal|Anne-Marie-Fijal]]<ref>{{Lien web |titre=Melocoton / Colette Magny, composition, voix|url=https://collectionsdumusee.philharmoniedeparis.fr/collectionsdumusee/doc/ALOES/0801647/melocoton-colette-magny-composition-voix?_lg=fr-FR |site=Philarmonie de Paris - Musée de la Musique|consulté le=}}</ref>, [[Beb Guérin]]<ref>{{Lien web |titre=Présentation Beb Guérin|url=http://www.natomusic.fr/artisans/jazz/artisans-detail.php?id=92|site=Editions musicales Nato|consulté le=}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Colette Magny - Avignon 69|url=https://www.diggersfactory.com/fr/vinyl/256767/colette-magny-avignon-1969|site=Diggers Factory|consulté le=}}</ref>, Michel Precastelli<ref>{{Lien web |titre=Michel Precastelli|url=https://www.academie-villecroze.com/fr/jeunes-talents/professeurs/michel-precastelli|site=Académie musicale de Villecroze|consulté le=}}</ref>, [[François Tusques]]<ref>{{Article |auteur=Serge Loupien|titre=François Tusques Trio|périodique=Libération|date=24 mars 2001|lire en ligne=https://www.liberation.fr/guide/2001/03/24/francois-tusques-trio_359125/}}.</ref>, André Almuró<ref>{{Lien web |titre=Colette Magny & André Almuró|url=https://www.besteveralbums.com/thechart.php?b=41793|site=Best ever albums|consulté le=}}</ref>, [[Louis Sclavis]]<ref>{{Lien web |titre=Louis Sclavis|url=https://www.selmer.fr/blogs/artistes/louis-sclavis|site=Henri Selmer Paris|consulté le=}}</ref> et le Workshop de Lyon<ref>{{Lien web |titre=L'actualité du jazz : Workshop de Lyon, le coffret du mi-centenaire|url=https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/open-jazz/l-actualite-du-jazz-workshop-de-lyon-le-coffret-du-mi-centenaire-4578594|site=France Musique|consulté le=}}</ref>.


Elle vit ses dernières années à [[Verfeil (Tarn-et-Garonne)|Verfeil-sur-Seye]] ([[Tarn-et-Garonne]]) et y fonde l'[[Association loi de 1901|association]] culturelle Act'2, dont le [[festival]] Des Croches et la Lune a fêté ses 20 ans en 2007. Elle est inhumée au cimetière de Selgues dans la même ville<ref>[https://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article3204 Cimetières de France et d'ailleurs]</ref>.
Elle vit ses dernières années à [[Verfeil (Tarn-et-Garonne)|Verfeil-sur-Seye]] ([[Tarn-et-Garonne]]) et y fonde l'[[Association loi de 1901|association]] culturelle Act'2, dont le [[festival]] Des Croches et la Lune a fêté ses 20 ans en 2007. Elle est inhumée au cimetière de Selgues dans la même ville<ref>[https://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article3204 Cimetières de France et d'ailleurs]</ref>.

Version du 29 avril 2024 à 17:49

Colette Magny
Colette Magny à Bordeaux en 1972.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Colette Marie Armande Eugénie MagnyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
Autres informations
Instrument
Label
Genre artistique

Colette Magny, née le dans le 4e arrondissement de Paris et morte le à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron), est une chanteuse et auteure-compositrice-interprète française.

Biographie

Fille de Georges Magny, chef de service de maison d'alimentation, et de Fernande Collas[réf. nécessaire], Colette Marie Armande Eugénie Magny naît en 1926 dans le 4e arrondissement de Paris[1].

Sa vie artistique commence tardivement. Alors secrétaire dactylo bilingue pour l’OCDE et gênée par une obésité précoce[pas clair], elle a 36 ans lorsqu’elle démissionne et commence à chanter professionnellement[2],[3]. Elle publie son premier album studio à l'âge de 38 ans.

Par son allure, son style, ses textes rebelles et ses engagements, Colette Magny est un personnage singulier de la chanson contemporaine[2],[4]. Souvent délaissée par les médias, elle trouve la notoriété, dans les années 1960, grâce à un passage dans Le Petit Conservatoire de Mireille, avec un répertoire beaucoup inspiré par le blues et le jazz, et surtout grâce à sa chanson à succès Melocoton (1963)[2],[4],[5].

La guerre d'Algérie est l'évènement déclencheur de sa prise de conscience politique[5]. Appuyant sa voix grave sur des textes engagés d'écrivains (Louis Aragon, Amiri Baraka, Lewis Carroll, Victor Hugo, António Jacinto, Max Jacob, Antonio Machado, Pablo Neruda, Rainer Maria Rilke, Arthur Rimbaud) ou de politiques (Che Guevara, José Martí, Agostinho Neto), elle s'est aussi préoccupée des problèmes de ce monde : albums Vietnam 67 et Mai 68, témoignages d'une même période contestataire ; Répression, en 1972, dont plusieurs titres portent la parole de l'Amérique noire[6], Kevork, en 1991, où elle dénonce les injustices, les inhumanités et le péril écologique[2],[4].

Sur le plan musical, si elle puise ses influences dans la culture noire américaine[7], des standards du blues jusqu’au jazz expérimental, elle explore également dès ses débuts l’univers des musiques contemporaines. De nombreux musiciens accompagnent son parcours discographique et scénique[8], parmi lesquels : Georges Arvanitas, Pierre Michelot, Christian Garros, Michel Gaudry, Mickey Baker[9],[10], Claude Barthélémy, Maurice Vander, Patrice Caratini, Henri Texier, Barre Phillips[11], Dominique Mahut, Stéphane Belmondo, Anne-Marie-Fijal[12], Beb Guérin[13],[14], Michel Precastelli[15], François Tusques[16], André Almuró[17], Louis Sclavis[18] et le Workshop de Lyon[19].

Elle vit ses dernières années à Verfeil-sur-Seye (Tarn-et-Garonne) et y fonde l'association culturelle Act'2, dont le festival Des Croches et la Lune a fêté ses 20 ans en 2007. Elle est inhumée au cimetière de Selgues dans la même ville[20].

Hommages

Colette Magny, fête du Parti socialiste unifié, La Courneuve, 1975.

Son nom a été donné à plusieurs lieux :

Le rappeur Orelsan a samplé la chanson J'ai suivi beaucoup de chemins pour son titre Mes grands-parents sur la réédition Épilogue de l'album La fête est finie sortie en 2018[21].

Discographie

Albums studio

Super 45 tours (EP)

Collaborations et participations

Filmographie

Notes et références

  1. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. a b c et d « Colette Magny », sur Deezer, (consulté le ).
  3. « Colette Magny (1926-1997), colère géante », sur France Culture (consulté le ).
  4. a b et c Valérie Lehoux, « Colette Magny, une Léo Ferré au féminin injustement oubliée », sur Télérama, (consulté le ).
  5. a et b Marie-José Sirach. Collette Magny, celle qui filait un « Melocoton ». L'Humanité Magazine, n°813, 30 juin 2022, p. 45.
  6. « Colette Magny (1926-1997), colère géante », France Culture,‎ (lire en ligne).
  7. « Colette Magny, une voix engagée du blues français », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne).
  8. Claude Richard, « Ils ont joué avec Colette Magny », Over blog,‎ (lire en ligne).
  9. Le Kingbee, « Colette Magny - Melocoton », Forces Parallèles,‎ (lire en ligne).
  10. Bayon, « Mickey Baker, du blues aux yéyés et retour », Libération,‎ (lire en ligne).
  11. « Feu et Rythme - Un Juif à la mer un Palestinien au napalm », sur Point Culture
  12. « Melocoton / Colette Magny, composition, voix », sur Philarmonie de Paris - Musée de la Musique
  13. « Présentation Beb Guérin », sur Editions musicales Nato
  14. « Colette Magny - Avignon 69 », sur Diggers Factory
  15. « Michel Precastelli », sur Académie musicale de Villecroze
  16. Serge Loupien, « François Tusques Trio », Libération,‎ (lire en ligne).
  17. « Colette Magny & André Almuró », sur Best ever albums
  18. « Louis Sclavis », sur Henri Selmer Paris
  19. « L'actualité du jazz : Workshop de Lyon, le coffret du mi-centenaire », sur France Musique
  20. Cimetières de France et d'ailleurs
  21. France Inter, « Orelsan - "Mes Grands-parents", un titre inédit au micro d'Augustin Trapenard », sur Youtube, (consulté le )
  22. Chronique de l'album Feu et rythme sur sefronia.com.

Voir aussi

Bibliographie

  • Sylvie Vadureau, Colette Magny, citoyenne-blues, Paris, En Garde !, 2017 (1996), 143 p. (ISBN 2-911573-00-5)
  • Takayuki Nakamura, Colette Magny, la forme d'une âme (livre en japonais), 19/12/2021
  • Yann Madé. Colette Magny, les petites chansons communistes. Éd. Jarjille, 2022.

Radio

Liens externes